27-07-2020, 12:02 PM
CHAPITRE 117 : « Cité Elfique » « Lorgan »
Un regard circulaire dans la pièce où les deux seules issues sont la porte et la fenêtre, tous deux sur le même pan de mur et directement sous le regard des deux garçons depuis que Lorgan a amené Thomas à l’extérieur pour lui parler.
L’ouverture des deux grands coffres à vêtement les convainc une bonne fois pour toutes de la disparition mystérieuse du jeune Elfe.
Thomas se tourne vers Lorgan, avec le visage marquant encore l’extrême trouble de la vision qu’il a eu du jeune inconnu.
- Mais enfin !! Où est-il passé ?? Tu l’as bien vu comme moi ??
Le grand blond observe un bref moment son ami, celui-ci à l’évidence est aussi troublé que lui par les derniers événements.
- Tu avais l’air de bien le connaître !!
- Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
- La façon que tu as eue de me faire lever sans bruit pour me parler à l’extérieur.
Constatant le mutisme de Lorgan, Thomas le prend par les épaules en le secouant gentiment pour le faire revenir de cet air rêveur qu’il avait soudainement pris.
- Tu vas parler !! Qui est ce garçon ??
- Je… je… ne suis pas sûr !!
- Comment ça pas sûr ??
- J’en avais entendu parler, mais je suis encore tout jeune pour un Elfe et je ne m’y étais encore pas confronté.
- Qui est-il à la fin ??
- Le… gardien de l’île des morts, l’endroit où se rendent ceux de notre race quand l’heure est venue pour eux de quitter cette vie.
Thomas prend l’annonce en pleine face, sans vraiment comprendre ce qui semble perturber autant son ami.
- Eh bien quoi !! C’est un gardien, voilà tout !! Quoique je le trouve bien jeune pour tenir un tel poste, ça n’explique toutefois pas pourquoi il s’est retrouvé dans mon lit !!
- Il n’y a qu’une explication à ça, pourtant ça n’est jamais arrivé, tout du moins il me semble !! Il va falloir que j’en parle à mon père et aux gardiens du savoir, je t’en dirai plus à mon retour.
Lorgan fait demi-tour pour le quitter, ce n’est qu’une fois quasiment hors de vue que Thomas lève la main pour le rappeler.
- Lorgan !!
Damien sort de la hutte à ce moment-là, il entend Thomas appeler le jeune prince Elfe et en portant son regard vers lui, s’aperçoit de son profond trouble.
- Quelque chose ne va pas « Thom » ??
***/***
« Quelques minutes plus tard, après que Thomas lui ait tout expliqué. »
- Décidément cette visite n’a pas fini de faire couler de l’encre !!
Thomas va pour acquiescer aux paroles non dénuées de bon sens de son copain, quand Eldarian arrive à son tour pour visualiser avec eux la suite des souvenirs de son frère.
Damien ne lui laisse pas le temps des salutations, que déjà il se rue sur le maître guerrier pour l’interroger.
- As-tu déjà entendu parler du gardien de l’île des morts ?
Eldarian fronce les sourcils avant de repousser d’une main ferme celui qui s’il n’avait pas déjà été son ami, serait dès lors dans une mauvaise posture du fait de cette transgression sur la personne d’un grand maître.
Seulement alors, Eldarian se souvient que Damien n’est pas de son monde et qu’il ne connaît donc pas les us et coutumes en vigueur sur « PENN », retrouvant le sourire qui brutalement l’avait quitté.
Il repense alors à la question qui vient de lui être posée.
- N’est-ce pas un mythe dans les croyances Elfes ??
Thomas comme il l’a fait pour Damien, lui raconte alors les événements qui se sont déroulés depuis son réveil.
… Du coup Lorgan en a complètement oublié l’heure du visionnage des souvenirs de « Flo ».
- Serait-ce possible que ce gardien existe réellement, j’avoue que jusque-là je pensais que ce n’était qu’un conte pour enfants Elfes. Tout ce dont je suis certain pourtant, c’est qu’arrivé à un âge vénérable nombre d’anciens prennent le chemin menant à l’île. Une fois par « double lune » ceux qui sont lassés de cette vie, emmènent ceux qui sont morts avant d’avoir pris la décision du long voyage.
Damien ne peut s’empêcher de l’interrompre.
- Mais pourquoi y mettre un gardien si jeune ??
- Si jeune dis-tu ?? Hum… oui peut-être en apparence, mais de ce que je me souviens ce gardien a toujours existé. Du moins du plus ancien souvenir qu’en ont les anciens Elfes, il aurait la jeunesse éternelle, la beauté la plus pure et serait la mémoire vivante de ceux qui ont rejoint l’île des âmes, l’île des morts étant le nom le plus courant.
- Elle existerait donc vraiment ??
- Je l’ignore, mais où iraient donc depuis toujours tous les Elfes en fin de vie en emmenant leurs morts si elle n’existait pas ?
- Ça n’explique toujours pas ce que faisait ce « gardien » dans le lit de Thomas ??
Eldarian fixe un long moment Thomas dans les yeux avant de lui envoyer un sourire espiègle, identique en tout point à ceux de son frère et qui trouble le grand blond plus que de raison.
- Tu dois être prédestiné à rencontrer des personnes uniques, si ce gardien existe réellement sache qu’il n’est pas loin d’être sur « Penn » ce que Loup… enfin mon frère, est dans cet univers qu’il a créé.
- Eldarian a raison !!
Les trois garçons se tournent vers cette voix qui vient de les surprendre, reconnaissant le père de Lorgan et d’Aerandir, dans la personne qui vient de les rejoindre.
- J’ai reçu cette information de mon père avant son départ pour l’île, information que je transmettrai à mon fils aîné quand mon tour sera venu de m’y rendre. Il en est ainsi depuis que le monde existe, sache juste que le gardien a été mis en place par le créateur de « PENN » pour une raison que lui seul connaît. Mon fils vient de me prévenir de ce qui s’est passé dans la chambre de Thomas, en effet tu dois être quelqu’un de bien particulier pour que ce soit arrivé.
- Que devrais-je faire s’il revient ?
- Tu le sauras à ce moment-là, comment pourrais-je te conseiller sur quelque chose qui ne s’est encore jamais produit de mémoire Elfe ?
- Pourtant Lorgan l’a reconnu ?
- C’est un fait !!
- Comment cela se peut-il ?
- Il apparaît à chaque naissance pour bénir l’enfant et lui préparer sa place quand le moment sera venu, Lorgan n’était pas sûr puisqu’il est encore bien jeune et n’a pas eu l’occasion d’assister à beaucoup de ces bénédictions.
***/***
« L’île des âmes. »
Le garçon merveilleux de beauté ouvre les yeux en prononçant un prénom qu’il pensait oublié, enfoui si loin dans sa mémoire avec le temps incommensurable s’étant écoulé depuis son éveil à la vie.
- To… Tomo… Tomoya !!!
CHAPITRE 118 : « Shanpaï » « Hoshio »
« Dortoir aile gauche, quatrième étage, chambre quatre cent dix, ce matin-là. »
Hoshio a déjà les yeux ouverts depuis un moment à observer le plafond de sa chambre, réfléchissant encore et encore à ce qui lui est arrivé la veille, cherchant à percer le mystère de ce Takumi Fukuda.
Chaque début de solution qu’il trouve en explication se heurte irrémédiablement à l’impossibilité d’avoir un tel pouvoir, le ramenant à chercher quelque chose de plus plausible.
Pourtant le fait est qu’il a l’entière possession de son corps depuis cette discussion avec le jeune rouquin, qui à l’évidence était venu s’asseoir à sa table dans ce seul but.
Sentant bien qu’il n’arrivera pas à dénouer aussi facilement le fil de cette affaire, tout du moins pas sans avoir une nouvelle conversation avec ce Takumi, Hoshio change de sujet de réflexion pour revenir au moment de sa sortie de la salle de bains après avoir compris que la colère qui l’avait fait y entrer n’était pas et tant s’en faut, justifiée.
Il n’en estime que plus encore son coloc et maintenant ami, voire il l’espère bientôt amant, qui par ses paroles lui a clairement fait comprendre l’importance qu’aura pour lui une relation.
Quelque part il s’en veut même d’avoir été aussi impulsif, la seule excuse à sa décharge étant justement celle d’avoir la maîtrise momentanée de son corps.
« Donne-lui juste mon accord. »
Hoshio sursaute en entendant la voix de son frère dans sa tête, il utilise la même méthode pour lui répondre, n’ayant pour sa part pas encore pris l’habitude d’utiliser la voie traditionnelle de la parole.
« Tu vas bien ? J’avais peur en voyant ton manque de réaction ? »
« Peur de quoi ? Que je devienne fou ? »
« Bien sûr que non, juste que tu ne trouves pas le moyen pour communiquer avec moi. »
« Je n’arrive toujours pas à comprendre ce qu’il nous est arrivé. »
« Moi non plus mais de ce que j’en sais, ce n’est que temporaire !! Le temps que nous trouvions un arrangement qui conviendra aussi bien à l’un comme à l’autre. »
« Hum !! Tu devras avoir une conversation rapide avec Takumi, il nous doit des explications sur ses raisons pour s’impliquer dans notre vie comme il l’a fait. »
« Ce n’est pas de lui que tu parlais en premier pas vrai ? »
« Bien sûr que non, je parlais de Xiao !! »
« Alors tu serais d’accord pour que j’aie une vraie relation avec lui ? »
« Bien entendu !! J’ai bien compris tes sentiments à son égard et je dois dire que j’apprécie tout particulièrement sa prévenance envers moi. »
« Je pense que ce qui le gène le plus serait plutôt le côté voyeur de la situation venant de ta part. »
« Ce n’est pas comme si c’était volontaire et qu’on y pouvait quelque chose !! Il doit bien le comprendre quand même !! En plus je dois t’avouer que j’éprouve aussi quelque chose pour lui, pas aussi fort qu’avec Tomoya mais quand même. »
« Je préférerais que ce soit toi qui le lui dises. »
« Ah oui !! Et je fais comment ? »
Hoshio comprend bien le sens de la question, n’ayant pour sa part aucune idée de comment lui redonner la main s’il le souhaitait.
***/***
Xiao pour sa part s’est réveillé depuis déjà quelques minutes, tenaillé par une envie pressante et ce n’est qu’au retour qu’il remarque la position assise d’Hoshio, son visage exprimant bien le trouble dans ses pensées.
Un sourire éclaire alors son visage quand il s’approche pour venir s’asseoir au bord du lit, dans le but avoué de le contempler tout son saoul alors qu’Hoshio n’en est, semble-t-il pas conscient.
Le changement par rapport aux premiers jours est spectaculaire pour qui comme lui vit quasiment à temps plein avec Hoshio, la nature de sa beauté étant de celle qui touche particulièrement Xiao.
En fait pense-t-il, il est l’image idéale que je me fais de la personne avec qui je voudrais passer ma vie.
Une pulsion inconsciente le fait s’allonger auprès de son ami, qui surpris cette fois par les mouvements du lit, ouvre les yeux avec étonnement.
Il reste tout d’abord muet de surprise à s’emplir la vue de ce corps superbe étendu à ses côtés, vêtu uniquement de son boxer de nuit.
Ne voulant rompre l’instant magique vécu autant par lui que par son jumeau, Hoshio s’en retrouve à manquer d’air et finit par inspirer bruyamment, faisant se fixer dans ses yeux le regard amusé de Xiao.
- Respire garçon ! Hi ! Hi ! Je te fais tant d’effet que ça ?
Un coup d’œil rapide à un autre endroit bien ciblé de l’anatomie d’Hoshio, amène un petit sourire moqueur aux lèvres de Xiao.
- Je constate que oui ! Hi ! Hi !
Voyant qu’il va y porter ses mains pour le lui cacher à sa vue, Xiao prend les devants en y portant la sienne à travers son sous-vêtement.
- Hum !! Il y a ce qu’il faut on dirait bien, je m’en étais déjà fait la remarque tu me diras, mais une fois en main je dois t’avouer que ça me paraît encore plus impressionnant.
- Ce n’est pas toi hier soir qui ne voulais pas que je te touche ?
- Oui et alors ?? En ce moment tu ne me touches pas il me semble ! Hi ! Hi !
En disant ça, Xiao serre et desserre sa main sur la hampe qui se durcit encore plus, faisant soupirer d’excitation son propriétaire qui ne montre plus aucune envie de poursuivre la discussion, espérant seulement que la caresse ne se termine pas trop vite.
Ce qui au départ n’était qu’un petit jeu sans conséquence pour Xiao, devient plus sérieux devant l’ampleur de la bandaison qui le laisse à son tour le souffle court à se demander quand ça va s’arrêter de grandir et de grossir sous ses doigts.
Une pensée lui vient qui heureusement lui permet de remettre les pieds sur terre et d’arrêter ce jeu qui déjà n’en est plus un.
Cette pensée venant en souvenir de conversations grivoises vantant les attributs de son « oncle », qui à entendre ses autres « oncles » étaient surtout dus au fait de sa petite taille.
Ce qu’il a sous la main étant justement du même gabarit, que ce soit Hoshio lui-même ou ce qu’il trimballe à l’intérieur de son boxer.
L’accident ou pour être plus honnête, l’incident qui arrive alors qu’il n’avait certes pas l’intention de l’amener jusque-là, est causé principalement par les trépidations de son corps, mais surtout de sa main prise dans le rire que ses pensées lui amènent en tenant toujours bien fermement l’extrémité de l’appareil génital de son coloc, qui se libère alors d’un orgasme aussi brutal qu’inattendu.
L’excitation d’Hoshio n’a pas résisté à ces quelques longues secondes de trépidations, dû au plaisir déjà à fleur de peau du contact de la main chaude enserrant sa hampe.
- Arrhhh !!!
CHAPITRE 119 : « Shanpaï » « Xiao »
Xiao ne sait plus à quel saint se vouer, autant le cri rauque de sa libération que les décharges puissantes détrempant le boxer d’Hoshio, le laissent dans un désarroi plutôt comique à voir.
Il cherche désespérément quelque chose à dire, pour s’excuser d’avoir amené son ami si rapidement et surtout involontairement au point de non-retour, quand ce dernier d’un bond quitte le lit pour aller s’enfermer dans la salle de bains.
La décision pourtant est vite prise de ne pas laisser les choses se dégrader, aussi il se lève à son tour pour s’approcher de la porte et y frapper quelques petits coups timides.
« Toc-toc-toc »
- Humm !!
- Je m’excuse, je ne… voul…
Xiao n’a pas le temps de finir sa phrase d’explication que la porte s’ouvre à la volée et qu’il se sent happer à l’intérieur, recevant le corps nu d’Hoshio dans ses bras.
Il baisse la tête pour rencontrer son regard, surpris de le voir aussi souriant avec même un petit air coquin et satisfait, qui montre la différence totale qu’il peut y avoir entre les deux jumeaux.
Xiao en est là dans ses réflexions quand il sent son boxer tomber à ses pieds, le sourire d’Hoshio se faisant de plus en plus irrésistible.
- Eh !! Tu fais quoi là ??
- Je t’évite les futurs dégâts comme ceux que je viens d’avoir dans le mien ! Hi ! Hi !
- Tu... quoi ??
La main douce d’Hoshio s’est déjà emparée de la hampe toujours aussi raide, le contact amène un long frisson dans tout le corps de Xiao qui comprend alors qu’il est vaincu d’avance d’un combat qu’il n’avait d’ailleurs pas vraiment l’intention de mener.
Hoshio qui ne l’avait pas lâché des yeux, lui envoie le sourire diabolique de celui qui sait avoir gagné la partie.
- Tu voudrais que j’arrête ??
- Euh… non… non !!
- Alors tu es partant pour nous deux ??
- Oui… oui !!
La deuxième main d’Hoshio passe entre les cuisses de Xiao pour explorer la zone qui s’y trouve particulièrement douce au toucher, faisant s’écarter un peu plus les jambes de son amant qui ne peut résister au plaisir encore inconnu qu’il éprouve à cette caresse lancinante.
Pourtant Xiao essaie une dernière fois de réfréner ses propres envies.
- Je ne sais pas si c’est… bien !!
La caresse se fait plus ferme.
- Tu aurais dû te poser la question tout à l’heure avant de me rejoindre dans mon lit.
- Je… je… Arrh !!…. Sais… Arrh !!…. Je vais… jou… ir !! Arrh !!
Le dernier cri rauque libère l’orgasme de Xiao qui se cambre en envoyant tout en longues saccades sur la poitrine d’Hoshio qui regarde son ami prendre son plaisir avec des yeux admiratifs de la beauté virile qu’il dégage à un pareil instant.
Hoshio s’accroche alors au cou de Xiao en se collant à lui pour lui tendre ses lèvres, il n’a pas longtemps à attendre avant de ressentir la douceur de celles de son chéri se poser sur les siennes.
Il se sent repousser doucement vers le coin douche, comprenant l’intention de Xiao pour se laver de toutes ses traces collantes qui les recouvrent maintenant tous les deux.
Un coup d’œil amusé de Xiao vers le mitigeur, vite suivi d’un cri perçant venant d’Hoshio, saisi par le jet froid qu’il reçoit alors en plein dos.
- Ahhh !!! Salop !!!
- Comment ça salop ?? C’est juste pour refroidir tes ardeurs avant d’aller trop loin ! Hi ! Hi !
Hoshio se décolle de son ami avec un petit air faussement boudeur qui ne trompe pas Xiao qui ne peut s’empêcher de sourire d’amusement.
Il retourne alors le petit gars devant lui, en lui mettant direct une main sur ses petites fesses bien rondes et charnues.
- Bon !! D’accord, ne boude pas !! Si tu veux aller plus loin pas de problèmes, surtout avec ce que j’ai sous la main !!
- Eh !!
- Quoi eh !! Faudrait savoir ce que tu veux !!
Hoshio se retourne avec vivacité pour montrer son côté pile qui a visiblement repris de l’ampleur, montrant cette fois sans rien pour le cacher l’équipement impressionnant vu de si près qu’il se trimbale entre les jambes.
- Prem’s alors puisque c’est moi qui bande !!
L’idée même du « prem’s » met Xiao dans un début de panique qui fait sourire son copain en s’en rendant bien compte.
- Heu !! On pourrait en reparler calmement ?? C’est un peu rapide tout ça, tu ne penses pas ??
- Moi oui, mais ce n’est pas toi qui disais qu’il fallait savoir ce que je veux ??
- Oups !! Je ne voyais pas ça dans ce sens-là et je t’avouerai que ton truc de ouf me donne les miquettes pour une première fois.
- Restons-en là pour l’instant alors, de toute façon il n’y a pas de temps de perdu !! Ce n’est pas comme si on n’allait pas se revoir.
Xiao hoche la tête en comprenant bien le sens des paroles de son ami qui doit trouver tout comme lui d’ailleurs, que les choses commençaient à s’emballer un peu trop vite.
Pourtant sa main baladeuse ne peut pas s’empêcher de reprendre possession du monstre qui ne semble pas vouloir faiblir, en éprouvant la raideur et la douceur, sans cette fois la paroi de coton de tout à l’heure.
Hoshio semble apprécier, au point qu’il en fait autant en admirant la hampe longue et fine de son copain, levant ensuite le regard sur ce dernier qui lui envoie des éclairs.
- Au point où on en est, autant nous finir un bon coup, sinon on va se tourner autour toute la journée comme deux clébards affamés.
Xiao entame les va-et-vient libérateurs tandis qu’il sent son copain s’y mettre à son tour, le plaisir encore cette fois monte très vite pour les deux garçons qui accélèrent le mouvement en empoignant de l’autre main les deux belles paires de boules ovales qui tressautaient entre leurs jambes.
Des soupirs de plus en plus puissants commencent à envahir la salle de bains, la buée recouvrant le miroir alors que la sueur dégouline sur leurs épaules.
Hoshio sent le premier les prémices de la jouissance de son chéri quand ses testicules se rétractent soudainement pour presque disparaître dans son corps, la hampe devenant aussi dure qu’un bout de bois, vibrant une dernière fois en lâchant sa gourme dans un râle de pur plaisir.
D’entendre son chéri jouir avec une telle virilité, déclenche celle d’Hoshio qui en a les jambes qui flageolent sous l’orgasme.
***/***
Dans le couloir menant aux chambres, les voisins d’en face sourient en décollant leurs oreilles de la porte.
- Je crois que c’est plutôt bien parti pour eux !!
- Qui aurait pu penser qu’un truc pareil pouvait arriver ? Je l’ai trouvé bizarre Toshio hier, c’était comme s’il n’était plus le même.
Un regard circulaire dans la pièce où les deux seules issues sont la porte et la fenêtre, tous deux sur le même pan de mur et directement sous le regard des deux garçons depuis que Lorgan a amené Thomas à l’extérieur pour lui parler.
L’ouverture des deux grands coffres à vêtement les convainc une bonne fois pour toutes de la disparition mystérieuse du jeune Elfe.
Thomas se tourne vers Lorgan, avec le visage marquant encore l’extrême trouble de la vision qu’il a eu du jeune inconnu.
- Mais enfin !! Où est-il passé ?? Tu l’as bien vu comme moi ??
Le grand blond observe un bref moment son ami, celui-ci à l’évidence est aussi troublé que lui par les derniers événements.
- Tu avais l’air de bien le connaître !!
- Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
- La façon que tu as eue de me faire lever sans bruit pour me parler à l’extérieur.
Constatant le mutisme de Lorgan, Thomas le prend par les épaules en le secouant gentiment pour le faire revenir de cet air rêveur qu’il avait soudainement pris.
- Tu vas parler !! Qui est ce garçon ??
- Je… je… ne suis pas sûr !!
- Comment ça pas sûr ??
- J’en avais entendu parler, mais je suis encore tout jeune pour un Elfe et je ne m’y étais encore pas confronté.
- Qui est-il à la fin ??
- Le… gardien de l’île des morts, l’endroit où se rendent ceux de notre race quand l’heure est venue pour eux de quitter cette vie.
Thomas prend l’annonce en pleine face, sans vraiment comprendre ce qui semble perturber autant son ami.
- Eh bien quoi !! C’est un gardien, voilà tout !! Quoique je le trouve bien jeune pour tenir un tel poste, ça n’explique toutefois pas pourquoi il s’est retrouvé dans mon lit !!
- Il n’y a qu’une explication à ça, pourtant ça n’est jamais arrivé, tout du moins il me semble !! Il va falloir que j’en parle à mon père et aux gardiens du savoir, je t’en dirai plus à mon retour.
Lorgan fait demi-tour pour le quitter, ce n’est qu’une fois quasiment hors de vue que Thomas lève la main pour le rappeler.
- Lorgan !!
Damien sort de la hutte à ce moment-là, il entend Thomas appeler le jeune prince Elfe et en portant son regard vers lui, s’aperçoit de son profond trouble.
- Quelque chose ne va pas « Thom » ??
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« Quelques minutes plus tard, après que Thomas lui ait tout expliqué. »
- Décidément cette visite n’a pas fini de faire couler de l’encre !!
Thomas va pour acquiescer aux paroles non dénuées de bon sens de son copain, quand Eldarian arrive à son tour pour visualiser avec eux la suite des souvenirs de son frère.
Damien ne lui laisse pas le temps des salutations, que déjà il se rue sur le maître guerrier pour l’interroger.
- As-tu déjà entendu parler du gardien de l’île des morts ?
Eldarian fronce les sourcils avant de repousser d’une main ferme celui qui s’il n’avait pas déjà été son ami, serait dès lors dans une mauvaise posture du fait de cette transgression sur la personne d’un grand maître.
Seulement alors, Eldarian se souvient que Damien n’est pas de son monde et qu’il ne connaît donc pas les us et coutumes en vigueur sur « PENN », retrouvant le sourire qui brutalement l’avait quitté.
Il repense alors à la question qui vient de lui être posée.
- N’est-ce pas un mythe dans les croyances Elfes ??
Thomas comme il l’a fait pour Damien, lui raconte alors les événements qui se sont déroulés depuis son réveil.
… Du coup Lorgan en a complètement oublié l’heure du visionnage des souvenirs de « Flo ».
- Serait-ce possible que ce gardien existe réellement, j’avoue que jusque-là je pensais que ce n’était qu’un conte pour enfants Elfes. Tout ce dont je suis certain pourtant, c’est qu’arrivé à un âge vénérable nombre d’anciens prennent le chemin menant à l’île. Une fois par « double lune » ceux qui sont lassés de cette vie, emmènent ceux qui sont morts avant d’avoir pris la décision du long voyage.
Damien ne peut s’empêcher de l’interrompre.
- Mais pourquoi y mettre un gardien si jeune ??
- Si jeune dis-tu ?? Hum… oui peut-être en apparence, mais de ce que je me souviens ce gardien a toujours existé. Du moins du plus ancien souvenir qu’en ont les anciens Elfes, il aurait la jeunesse éternelle, la beauté la plus pure et serait la mémoire vivante de ceux qui ont rejoint l’île des âmes, l’île des morts étant le nom le plus courant.
- Elle existerait donc vraiment ??
- Je l’ignore, mais où iraient donc depuis toujours tous les Elfes en fin de vie en emmenant leurs morts si elle n’existait pas ?
- Ça n’explique toujours pas ce que faisait ce « gardien » dans le lit de Thomas ??
Eldarian fixe un long moment Thomas dans les yeux avant de lui envoyer un sourire espiègle, identique en tout point à ceux de son frère et qui trouble le grand blond plus que de raison.
- Tu dois être prédestiné à rencontrer des personnes uniques, si ce gardien existe réellement sache qu’il n’est pas loin d’être sur « Penn » ce que Loup… enfin mon frère, est dans cet univers qu’il a créé.
- Eldarian a raison !!
Les trois garçons se tournent vers cette voix qui vient de les surprendre, reconnaissant le père de Lorgan et d’Aerandir, dans la personne qui vient de les rejoindre.
- J’ai reçu cette information de mon père avant son départ pour l’île, information que je transmettrai à mon fils aîné quand mon tour sera venu de m’y rendre. Il en est ainsi depuis que le monde existe, sache juste que le gardien a été mis en place par le créateur de « PENN » pour une raison que lui seul connaît. Mon fils vient de me prévenir de ce qui s’est passé dans la chambre de Thomas, en effet tu dois être quelqu’un de bien particulier pour que ce soit arrivé.
- Que devrais-je faire s’il revient ?
- Tu le sauras à ce moment-là, comment pourrais-je te conseiller sur quelque chose qui ne s’est encore jamais produit de mémoire Elfe ?
- Pourtant Lorgan l’a reconnu ?
- C’est un fait !!
- Comment cela se peut-il ?
- Il apparaît à chaque naissance pour bénir l’enfant et lui préparer sa place quand le moment sera venu, Lorgan n’était pas sûr puisqu’il est encore bien jeune et n’a pas eu l’occasion d’assister à beaucoup de ces bénédictions.
***/***
« L’île des âmes. »
Le garçon merveilleux de beauté ouvre les yeux en prononçant un prénom qu’il pensait oublié, enfoui si loin dans sa mémoire avec le temps incommensurable s’étant écoulé depuis son éveil à la vie.
- To… Tomo… Tomoya !!!
CHAPITRE 118 : « Shanpaï » « Hoshio »
« Dortoir aile gauche, quatrième étage, chambre quatre cent dix, ce matin-là. »
Hoshio a déjà les yeux ouverts depuis un moment à observer le plafond de sa chambre, réfléchissant encore et encore à ce qui lui est arrivé la veille, cherchant à percer le mystère de ce Takumi Fukuda.
Chaque début de solution qu’il trouve en explication se heurte irrémédiablement à l’impossibilité d’avoir un tel pouvoir, le ramenant à chercher quelque chose de plus plausible.
Pourtant le fait est qu’il a l’entière possession de son corps depuis cette discussion avec le jeune rouquin, qui à l’évidence était venu s’asseoir à sa table dans ce seul but.
Sentant bien qu’il n’arrivera pas à dénouer aussi facilement le fil de cette affaire, tout du moins pas sans avoir une nouvelle conversation avec ce Takumi, Hoshio change de sujet de réflexion pour revenir au moment de sa sortie de la salle de bains après avoir compris que la colère qui l’avait fait y entrer n’était pas et tant s’en faut, justifiée.
Il n’en estime que plus encore son coloc et maintenant ami, voire il l’espère bientôt amant, qui par ses paroles lui a clairement fait comprendre l’importance qu’aura pour lui une relation.
Quelque part il s’en veut même d’avoir été aussi impulsif, la seule excuse à sa décharge étant justement celle d’avoir la maîtrise momentanée de son corps.
« Donne-lui juste mon accord. »
Hoshio sursaute en entendant la voix de son frère dans sa tête, il utilise la même méthode pour lui répondre, n’ayant pour sa part pas encore pris l’habitude d’utiliser la voie traditionnelle de la parole.
« Tu vas bien ? J’avais peur en voyant ton manque de réaction ? »
« Peur de quoi ? Que je devienne fou ? »
« Bien sûr que non, juste que tu ne trouves pas le moyen pour communiquer avec moi. »
« Je n’arrive toujours pas à comprendre ce qu’il nous est arrivé. »
« Moi non plus mais de ce que j’en sais, ce n’est que temporaire !! Le temps que nous trouvions un arrangement qui conviendra aussi bien à l’un comme à l’autre. »
« Hum !! Tu devras avoir une conversation rapide avec Takumi, il nous doit des explications sur ses raisons pour s’impliquer dans notre vie comme il l’a fait. »
« Ce n’est pas de lui que tu parlais en premier pas vrai ? »
« Bien sûr que non, je parlais de Xiao !! »
« Alors tu serais d’accord pour que j’aie une vraie relation avec lui ? »
« Bien entendu !! J’ai bien compris tes sentiments à son égard et je dois dire que j’apprécie tout particulièrement sa prévenance envers moi. »
« Je pense que ce qui le gène le plus serait plutôt le côté voyeur de la situation venant de ta part. »
« Ce n’est pas comme si c’était volontaire et qu’on y pouvait quelque chose !! Il doit bien le comprendre quand même !! En plus je dois t’avouer que j’éprouve aussi quelque chose pour lui, pas aussi fort qu’avec Tomoya mais quand même. »
« Je préférerais que ce soit toi qui le lui dises. »
« Ah oui !! Et je fais comment ? »
Hoshio comprend bien le sens de la question, n’ayant pour sa part aucune idée de comment lui redonner la main s’il le souhaitait.
***/***
Xiao pour sa part s’est réveillé depuis déjà quelques minutes, tenaillé par une envie pressante et ce n’est qu’au retour qu’il remarque la position assise d’Hoshio, son visage exprimant bien le trouble dans ses pensées.
Un sourire éclaire alors son visage quand il s’approche pour venir s’asseoir au bord du lit, dans le but avoué de le contempler tout son saoul alors qu’Hoshio n’en est, semble-t-il pas conscient.
Le changement par rapport aux premiers jours est spectaculaire pour qui comme lui vit quasiment à temps plein avec Hoshio, la nature de sa beauté étant de celle qui touche particulièrement Xiao.
En fait pense-t-il, il est l’image idéale que je me fais de la personne avec qui je voudrais passer ma vie.
Une pulsion inconsciente le fait s’allonger auprès de son ami, qui surpris cette fois par les mouvements du lit, ouvre les yeux avec étonnement.
Il reste tout d’abord muet de surprise à s’emplir la vue de ce corps superbe étendu à ses côtés, vêtu uniquement de son boxer de nuit.
Ne voulant rompre l’instant magique vécu autant par lui que par son jumeau, Hoshio s’en retrouve à manquer d’air et finit par inspirer bruyamment, faisant se fixer dans ses yeux le regard amusé de Xiao.
- Respire garçon ! Hi ! Hi ! Je te fais tant d’effet que ça ?
Un coup d’œil rapide à un autre endroit bien ciblé de l’anatomie d’Hoshio, amène un petit sourire moqueur aux lèvres de Xiao.
- Je constate que oui ! Hi ! Hi !
Voyant qu’il va y porter ses mains pour le lui cacher à sa vue, Xiao prend les devants en y portant la sienne à travers son sous-vêtement.
- Hum !! Il y a ce qu’il faut on dirait bien, je m’en étais déjà fait la remarque tu me diras, mais une fois en main je dois t’avouer que ça me paraît encore plus impressionnant.
- Ce n’est pas toi hier soir qui ne voulais pas que je te touche ?
- Oui et alors ?? En ce moment tu ne me touches pas il me semble ! Hi ! Hi !
En disant ça, Xiao serre et desserre sa main sur la hampe qui se durcit encore plus, faisant soupirer d’excitation son propriétaire qui ne montre plus aucune envie de poursuivre la discussion, espérant seulement que la caresse ne se termine pas trop vite.
Ce qui au départ n’était qu’un petit jeu sans conséquence pour Xiao, devient plus sérieux devant l’ampleur de la bandaison qui le laisse à son tour le souffle court à se demander quand ça va s’arrêter de grandir et de grossir sous ses doigts.
Une pensée lui vient qui heureusement lui permet de remettre les pieds sur terre et d’arrêter ce jeu qui déjà n’en est plus un.
Cette pensée venant en souvenir de conversations grivoises vantant les attributs de son « oncle », qui à entendre ses autres « oncles » étaient surtout dus au fait de sa petite taille.
Ce qu’il a sous la main étant justement du même gabarit, que ce soit Hoshio lui-même ou ce qu’il trimballe à l’intérieur de son boxer.
L’accident ou pour être plus honnête, l’incident qui arrive alors qu’il n’avait certes pas l’intention de l’amener jusque-là, est causé principalement par les trépidations de son corps, mais surtout de sa main prise dans le rire que ses pensées lui amènent en tenant toujours bien fermement l’extrémité de l’appareil génital de son coloc, qui se libère alors d’un orgasme aussi brutal qu’inattendu.
L’excitation d’Hoshio n’a pas résisté à ces quelques longues secondes de trépidations, dû au plaisir déjà à fleur de peau du contact de la main chaude enserrant sa hampe.
- Arrhhh !!!
CHAPITRE 119 : « Shanpaï » « Xiao »
Xiao ne sait plus à quel saint se vouer, autant le cri rauque de sa libération que les décharges puissantes détrempant le boxer d’Hoshio, le laissent dans un désarroi plutôt comique à voir.
Il cherche désespérément quelque chose à dire, pour s’excuser d’avoir amené son ami si rapidement et surtout involontairement au point de non-retour, quand ce dernier d’un bond quitte le lit pour aller s’enfermer dans la salle de bains.
La décision pourtant est vite prise de ne pas laisser les choses se dégrader, aussi il se lève à son tour pour s’approcher de la porte et y frapper quelques petits coups timides.
« Toc-toc-toc »
- Humm !!
- Je m’excuse, je ne… voul…
Xiao n’a pas le temps de finir sa phrase d’explication que la porte s’ouvre à la volée et qu’il se sent happer à l’intérieur, recevant le corps nu d’Hoshio dans ses bras.
Il baisse la tête pour rencontrer son regard, surpris de le voir aussi souriant avec même un petit air coquin et satisfait, qui montre la différence totale qu’il peut y avoir entre les deux jumeaux.
Xiao en est là dans ses réflexions quand il sent son boxer tomber à ses pieds, le sourire d’Hoshio se faisant de plus en plus irrésistible.
- Eh !! Tu fais quoi là ??
- Je t’évite les futurs dégâts comme ceux que je viens d’avoir dans le mien ! Hi ! Hi !
- Tu... quoi ??
La main douce d’Hoshio s’est déjà emparée de la hampe toujours aussi raide, le contact amène un long frisson dans tout le corps de Xiao qui comprend alors qu’il est vaincu d’avance d’un combat qu’il n’avait d’ailleurs pas vraiment l’intention de mener.
Hoshio qui ne l’avait pas lâché des yeux, lui envoie le sourire diabolique de celui qui sait avoir gagné la partie.
- Tu voudrais que j’arrête ??
- Euh… non… non !!
- Alors tu es partant pour nous deux ??
- Oui… oui !!
La deuxième main d’Hoshio passe entre les cuisses de Xiao pour explorer la zone qui s’y trouve particulièrement douce au toucher, faisant s’écarter un peu plus les jambes de son amant qui ne peut résister au plaisir encore inconnu qu’il éprouve à cette caresse lancinante.
Pourtant Xiao essaie une dernière fois de réfréner ses propres envies.
- Je ne sais pas si c’est… bien !!
La caresse se fait plus ferme.
- Tu aurais dû te poser la question tout à l’heure avant de me rejoindre dans mon lit.
- Je… je… Arrh !!…. Sais… Arrh !!…. Je vais… jou… ir !! Arrh !!
Le dernier cri rauque libère l’orgasme de Xiao qui se cambre en envoyant tout en longues saccades sur la poitrine d’Hoshio qui regarde son ami prendre son plaisir avec des yeux admiratifs de la beauté virile qu’il dégage à un pareil instant.
Hoshio s’accroche alors au cou de Xiao en se collant à lui pour lui tendre ses lèvres, il n’a pas longtemps à attendre avant de ressentir la douceur de celles de son chéri se poser sur les siennes.
Il se sent repousser doucement vers le coin douche, comprenant l’intention de Xiao pour se laver de toutes ses traces collantes qui les recouvrent maintenant tous les deux.
Un coup d’œil amusé de Xiao vers le mitigeur, vite suivi d’un cri perçant venant d’Hoshio, saisi par le jet froid qu’il reçoit alors en plein dos.
- Ahhh !!! Salop !!!
- Comment ça salop ?? C’est juste pour refroidir tes ardeurs avant d’aller trop loin ! Hi ! Hi !
Hoshio se décolle de son ami avec un petit air faussement boudeur qui ne trompe pas Xiao qui ne peut s’empêcher de sourire d’amusement.
Il retourne alors le petit gars devant lui, en lui mettant direct une main sur ses petites fesses bien rondes et charnues.
- Bon !! D’accord, ne boude pas !! Si tu veux aller plus loin pas de problèmes, surtout avec ce que j’ai sous la main !!
- Eh !!
- Quoi eh !! Faudrait savoir ce que tu veux !!
Hoshio se retourne avec vivacité pour montrer son côté pile qui a visiblement repris de l’ampleur, montrant cette fois sans rien pour le cacher l’équipement impressionnant vu de si près qu’il se trimbale entre les jambes.
- Prem’s alors puisque c’est moi qui bande !!
L’idée même du « prem’s » met Xiao dans un début de panique qui fait sourire son copain en s’en rendant bien compte.
- Heu !! On pourrait en reparler calmement ?? C’est un peu rapide tout ça, tu ne penses pas ??
- Moi oui, mais ce n’est pas toi qui disais qu’il fallait savoir ce que je veux ??
- Oups !! Je ne voyais pas ça dans ce sens-là et je t’avouerai que ton truc de ouf me donne les miquettes pour une première fois.
- Restons-en là pour l’instant alors, de toute façon il n’y a pas de temps de perdu !! Ce n’est pas comme si on n’allait pas se revoir.
Xiao hoche la tête en comprenant bien le sens des paroles de son ami qui doit trouver tout comme lui d’ailleurs, que les choses commençaient à s’emballer un peu trop vite.
Pourtant sa main baladeuse ne peut pas s’empêcher de reprendre possession du monstre qui ne semble pas vouloir faiblir, en éprouvant la raideur et la douceur, sans cette fois la paroi de coton de tout à l’heure.
Hoshio semble apprécier, au point qu’il en fait autant en admirant la hampe longue et fine de son copain, levant ensuite le regard sur ce dernier qui lui envoie des éclairs.
- Au point où on en est, autant nous finir un bon coup, sinon on va se tourner autour toute la journée comme deux clébards affamés.
Xiao entame les va-et-vient libérateurs tandis qu’il sent son copain s’y mettre à son tour, le plaisir encore cette fois monte très vite pour les deux garçons qui accélèrent le mouvement en empoignant de l’autre main les deux belles paires de boules ovales qui tressautaient entre leurs jambes.
Des soupirs de plus en plus puissants commencent à envahir la salle de bains, la buée recouvrant le miroir alors que la sueur dégouline sur leurs épaules.
Hoshio sent le premier les prémices de la jouissance de son chéri quand ses testicules se rétractent soudainement pour presque disparaître dans son corps, la hampe devenant aussi dure qu’un bout de bois, vibrant une dernière fois en lâchant sa gourme dans un râle de pur plaisir.
D’entendre son chéri jouir avec une telle virilité, déclenche celle d’Hoshio qui en a les jambes qui flageolent sous l’orgasme.
***/***
Dans le couloir menant aux chambres, les voisins d’en face sourient en décollant leurs oreilles de la porte.
- Je crois que c’est plutôt bien parti pour eux !!
- Qui aurait pu penser qu’un truc pareil pouvait arriver ? Je l’ai trouvé bizarre Toshio hier, c’était comme s’il n’était plus le même.
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