30-09-2020, 04:56 PM
CHAPITRE LXXXVI
''Penitet conscientiam''
''Penitet conscientiam''
La respiration heurtée et les yeux perdus au plafond, Burydan reprenait lentement ses esprits. Son cerveau se reconnecta et sa conscience, malheureusement, se réveilla.
Avec tous les garçons qu'il avait payé et couché dans son lit, il s'était toujours montré brusque, brutal, violent même, mais jamais, ô grand jamais, il ne s'était oublié dans un mec à ce point.
Jamais il n'avait pensé prendre du plaisir à regarder un mec le sucer avec une fausse queue de chien enfoncée dans son cul qui gigotait. Jamais il n'avait pensé prendre du plaisir à torpiller comme une brute le cul d'un mec en le tenant en laisse et en le traitant de tous les noms.
Et pourtant, il avait pris du plaisir. Et Joachim aussi. Du moins s'il en croyait le geyser de foutre qui avait giclé de sa queue. Et Burydan était paumé.
Paumé, parce qu'il se demandait quelle était sa vraie nature. Avec Joachim il avait été un véritable bourrin, brutal et bestial, mais avec Rhonin, qu'il avait pourtant payé lui aussi, et pas qu'un peu, il avait été doux et tendre.
Alors, avec lequel des deux avait-il joué un jeu ? Avec Rhonin, prenant le rôle du mec attentif et prévenant, alors qu'il était en son for un gros bourrin, ou avec Joachim, prenant le rôle du mâle dominateur et animal, alors qu'en son for il était un tendre ?
Il se retourna vers son petit valet. Joachim était allongé, les jambes écartées, le corps à l'abandon, son joli ventre et ses beaux pecs couverts de son sperme et sa belle petite gueule couverte du foutre de Burydan. Il avait les yeux fermés et un petit sourire se dessinait sur ses lèvres.
Burydan se leva et se dirigea vers la salle d'eau. Il humidifia un linge et se débarbouilla. Il revint vers le lit et entreprit de débarbouiller Joachim. Celui-ci ouvrit les yeux et sourit.
- Je suis... désolé... dit Burydan.
- De... de quoi, monsieur ?
- De t'avoir baisé comme... comme... enfin comme ça, quoi...
- Oh, vous n'avez pas à être désolé, monsieur. J'aime me faire baiser de la sorte. Je pensais avoir assez crié pour que vous le sachiez. Et j'ai jouit comme un perdu alors...
- Tu as vraiment aimé ?
- Oh oui monsieur... j'aime quand on me traite comme la dernière des traînées... j'aime quand c'est doux et tendre aussi, c'est vrai... mais une bonne baise animale et bestiale, ça me plaît bien aussi... Et je dois avouer que, de tous mes amants, monsieur a été le plus... fougueux...
- J'ai dû te faire mal, non ?
- Si... mais la douleur fait partie du plaisir. Et n'est rien, ou pas grand chose, en comparaison de l'orgasme phénoménal que monsieur m'a donné. Cela faisait longtemps que je n'avais pas jouit aussi intensément.
Burydan était perplexe. Mais Joachim souriait et était beau... Il se pencha lentement vers lui.
- Tu... tu embrasses ?
- Oh oui monsieur... j'aime embrasser... et j'aime être embrassé...
Burydan sourit et écrasa ses lèvres sur celles de Joachim. Les langues se cherchèrent, se trouvèrent, se caressèrent et s'emmêlèrent.
Burydan se recoucha entre les cuisses de son petit mec et sentit sa bite reprendre de la vigueur. Et il se mit à bander méchamment en sentant la bite de Joachim dure et gonflée.
- J'ai envie de toi, dit-il d'une voix rauque.
- Oh, moi aussi j'ai envie, monsieur. Voulez-vous que je remette ma queue de chien et ma laisse ?
- On va changer les règles du jeu, d'accord ? Je ne vais pas te baiser, mais je vais te faire l'amour... tout doucement...
- Oh oui monsieur...
Burydan et Joachim s'enlacèrent. Leurs corps ondulèrent et se frottèrent. Joachim gémit en sentant la langue de Burydan explorer chaque courbe de son corps, de la racine de ses cheveux à la plante de ses pieds, insistant un peu plus sur ces derniers vu que son petit valet avait l'air d'adorer se les faire léchouiller.
Après avoir léché un long moment le petit œillet de son minet, et l'avoir ouvert de la pointe de sa langue, Burydan positionna son gland gonflé et pénétra Joachim d'un lent mouvement ample, jusqu'à la garde. Et il lui fit l'amour. Lentement, doucement. Aux coups de reins furieux succédèrent des déhanchements lascifs, et aux insultes salaces des petit mots tendres susurrés au creux de l'oreille.
Ils firent l'amour un long moment. A chaque fois que Burydan sentait qu'il allait jouir, ou que Joachim allait jouir, il se retirait et ils changeaient de position.
Joachim était assis sur Burydan, les mains en appui sur ses énormes pectoraux et s'empalait sur la grosse bite de son étalon. Lui le caressait sensuellement. Les cuisses, les hanches, les flancs, les bras. Il saisit la belle queue de son valet qui claquait contre ses abdos noueux et commença à le masturber. Les gémissements de Joachim s'intensifièrent et, dans un cri d’agonie, sa bite explosa, couvrant la poitrine de son beau mâle de plusieurs jets de sperme chaud.
Burydan l’attira à lui, le serra contre son corps de ses bras musclés et lui donna trois puissants coups de reins. Et il jouit à son tour, dans un grand cri rauque.
Ils restèrent ainsi un long moment, leurs corps collés l'un à l'autre par leur sueur et le sperme de Joachim. La bite de Burydan sortit d'elle même de son petit valet, lui arrachant un gémissement de déception.
Ils se câlinèrent et s'embrassèrent langoureusement. Petit débarbouillage et Joachim vint se pelotonner contre son bel étalon. Il s'endormit comme une masse, repu de caresses et de câlins. Burydan raffermit sa prise sur son beau petit corps et s'endormit à son tour.
Il se réveilla un peu plus tard. Joachim était toujours dans ses bras. Il regarda la montre horloge. Il était 4h45. Il savait que Joachim devrait bientôt se lever et partir au travail. Il dégagea quelques mèches brunes de son front. Son minet battit des paupière et planta ses yeux dans ceux de Burydan.
- Bonjour monsieur.
- Salut...
- Quelle heure est-il ?
- Cinq heures moins le quart...
- Oh, il va bientôt falloir que je me sauve...
- Tu as bien encore quelques minutes, non ?
- Oh... sans doute... pour faire quoi ? demanda le valet en souriant.
Burydan saisit une de ses mains et la posa sur son érection matinale.
- J'ai envie de la sentir dans ta bouche chaude et humide...
Joachim sourit, se pencha vers la queue dure et commença à la sucer avec application. Burydan se laissa aller au plaisir que cette bouche moite déclenchait en lui, en fourrageant ses doigts dans les cheveux de son minet. Mais, ne résistant pas à l'appel de la chair, il dit :
- Donne moi la tienne, j'ai envie de ta bite dans ma bouche...
Joachim sourit et se mit à quatre pattes au dessus de son beau mâle. Ils se sucèrent mutuellement avec gourmandise.
- Je vais jouir, je vais jouir, dit Burydan
Joachim s'accrocha à ses cuisses musclées et avala le sperme chaud de son étalon.
Burydan prit à peine le temps de reprendre son souffle et suça Joachim comme un dingue.
- Je vais jouir, je vais jouir... dit le valet.
Il essaya de retirer sa queue à Burydan, mais celui-ci s'agrippa aux jolies petites fesses musclées et Joachim inonda sa bouche à plusieurs reprises en couinant.
Souffle retrouvé, battements de cœur revenus à la normale, ils s'enlacèrent de nouveau, se caressèrent et s'embrassèrent à pleine bouche, mélangeant leurs langues et le goût de leur foutre.
Joachim se leva et s'habilla. Il se pencha vers Burydan et lui donna un petit poutoune tout tendre.
- Monsieur, je dois avouer que vous êtes très beau, extrêmement bien fait et bien membré. Et que vous êtes un formidable amant, autant dans la fougue que dans la tendresse. Si vous voulez que je devienne à nouveau votre ''petite chienne lubrique'' ou votre ''petit chéri'', pour vous citer, ce sera avec le plus grand plaisir...
- Pourquoi pas, petit brun lubrique, pourquoi pas...
Joachim sourit et partit. Burydan mit ses mains derrière sa tête. ''Vais-je rebaiser avec ce mec ? Peut-être, il est plutôt doué... mais version chienne lubrique ou petit chéri ? Bah, on verra sur le moment... à moins que... oui, tiens, pourquoi pas... ça pourrait être excitant...''
Il sourit et se rendormit.