30-09-2020, 03:31 PM
(Modification du message : 01-10-2020, 08:29 AM par laurentdu51100.)
CHAPITRE 95 : « Complexe De Bierne » « Annie »
« Bureau d’Annie Viala situé au dernier étage de la tour administrative du complexe De Bierne, ce matin-là. »
Depuis le départ de Patricia, Annie repasse en boucle la conversation et tente de confirmer ses doutes sur le fait qu’Alexandre serait le facteur prédominant de toute cette poussée hormonale, histoire qui commence à sérieusement affecter le fonctionnement normal des différents services.
Pourtant plusieurs questions se posent encore à elle et après un premier tri, il lui reste deux configurations possibles, voire trois, quoique la dernière ne doive pas avoir lieu d’être, vu la promesse de Florian d’y avoir remédié.
Reste donc les deux premières qu’elle écrit sur une feuille de papier, d’un côté y notant Hoshio avec un point d’interrogation et de l’autre Alexandre avec la même interrogation.
Elle pense alors qu’il pourrait y avoir corrélation entre l’apparition soudaine de certains « dons » chez le jeune vétérinaire et cette poussée de libido soudaine.
Pourtant elle ne peut pas entièrement laisser de côté Hoshio qui bien qu’elle ne comprenne pas vraiment tout sur l’histoire de sa naissance, laisse néanmoins planer assez de doute pour qu’il puisse y avoir une causalité avec le fait que tout a semblé s’amplifier depuis justement l’arrivée du petit groupe d’amis invités par Xiao et cette excitation quasi collective dont elle cherche désespérément à en trouver la cause.
Elle aussi en est atteinte, elle a voulu garder ça pour elle quand Patricia lui a posé la question mais il n’en reste pas moins que depuis deux jours, ses pensées vagabondent souvent vers une certaine personne proche de son entourage.
Effet de pur hasard ou destin lui jouant décidément un tour, mais c’est justement cette personne qui entre après avoir frappé quelques coups brefs à la porte de son bureau.
- Tu as une minute à m’accorder ?
La voix toujours aussi envoûtante d’Anthony lui met immédiatement la chair de poule, aussi par pur réflexe la voilà qui se frotte les bras nus de ses deux mains.
Elle sourit en essayant de garder un minimum de retenue envers celui qui est devenu le directeur de la branche communication du complexe, autant sa prestance que son timbre de voix le servent dans ses contacts quotidiens avec les médias, les rares réclamations ou encore avec les fournisseurs lors de l’attribution des marchés annuels.
- Bien sûr quelle question ?
- Tu ne devineras jamais le but de ma présence ?
Annie accentue son sourire tout en moulinant dans son esprit ce qui pourrait l’avoir amené à venir lui parler sans la prévenir à l’avance, l’idée lui vient alors que comme pour tous ceux l’appelant pour lui demander conseil, ce ne soit directement lié encore cette fois avec la conversation précédente.
- Laisse-moi deviner !! Tu reçois des plaintes de plus en plus nombreuses pour harcèlement sexuel depuis ces derniers jours ?
Anthony la fixe alors avec stupéfaction qu’elle connaisse déjà le but de sa visite, ses yeux bleus se noient alors dans le regard de cette femme qui malgré son âge reste d’une beauté que tous lui envient.
- Quelqu’un est venu se plaindre directement à toi ?
- Se plaindre est un bien grand mot, disons plutôt m’alerter sur une situation inattendue.
Suivent les explications d’Anthony sur ces plaintes venant de personnes les plus diverses et qui du jour au lendemain se sont senties agressées dans leur intimité, que ce soit verbalement ou plus rarement par des actes indélicats.
Annie l’écoute sans l’interrompre, hochant simplement la tête de temps en temps pour lui indiquer qu’elle est toujours avec lui.
Pourtant très rapidement ses pensées dévient vers le physique lui aussi hors norme de ce garçon qu’elle connaît pourtant depuis plusieurs décennies.
Anthony s’en rend soudainement compte, commençant à s’habituer à tous ces regards nouvellement portés sur lui alors qu’il n’y faisait quasiment plus attention après les premières années passées au complexe.
- Je pense que l’idée de venir t’en parler n’est pas la meilleure qui soit.
Annie se secoue en se rendant compte à son tour de la façon dont elle le couve littéralement du regard.
- Excuse-moi, je ne me sens pas non plus vraiment moi-même ces derniers temps, t’expliquer serait trop long mais sache juste qu’il y a un rapport édité sur le site des cadres du complexe, rapport qui rend compte des débats qui se tiennent en ce moment sur notre sujet actuel de préoccupation, sujet au demeurant entièrement raccord avec le motif de ta venue.
- Je ne comprends pas !!
- Je te propose de retourner dans ton bureau et d’en prendre connaissance, tu pourras revenir ensuite pour me parler si le cœur t’en dit. Tu comprendras peut-être aussi ce que j’éprouve en ta présence et que j’ai un mal de chien à ne pas extérioriser.
- Je ne…
Annie ne le laisse pas terminer sa phrase qu’elle le renvoie d’un geste de la main qui ne prête qu’à être exécuté sur-le-champ, Anthony détache alors son regard du sien avec une difficulté que lui aussi commence à trouver des plus troublantes.
Ce n’est qu’une fois qu’il a quitté son bureau, qu’Annie se ventile le visage de ses deux mains, dégurgitant difficilement la salive accumulée dans sa bouche.
Pourtant à la fin de l’entretien elle a également remarqué la brève hésitation d’Anthony à détacher son regard du sien, un sourire lui revient alors avant qu’il ne se transforme en grimace en se rendant compte de ce à quoi elle vient juste de penser.
- Qu’est ce qui te prend ma vieille ! Hi ! Hi ! Te voilà qui se transforme soudainement en femme cougar… hum !!
De se parler toute seule l’amuse tout en lui faisant repenser justement à sa dernière phrase, elle tape alors « femme cougar » sur le moteur de recherche de son PC portable et lit attentivement les différents résumés sur le sujet.
Elle sourit quelque peu rassurée en se disant qu’elle n’entrait pas vraiment dans les critères, Anthony étant d’un âge nettement au-dessus de la moyenne recherchée par ce genre de femmes.
Pourtant alors que son couple a toujours baigné dans la plénitude sentimentale et émotionnelle la plus totale, le visage d’Anthony lui revient de plus en plus souvent en pensées et quoiqu’elle y fasse pour tenter d’y remédier, rien ne semble y faire.
***/***
Anthony referme le dossier confidentiel que vient de lui conseiller de lire la directrice du complexe, son visage marque alors toute l’incompréhension de ce qui pour lui s’approche plus de la science-fiction qu’autre chose.
Seul le miracle qu’il a subi quelque vingt années plus tôt quand Florian lui a rendu non seulement la vue mais l’a aussi exercé à en comprendre le sens, tout en lui offrant les souvenirs en images de sa jeunesse vus par sa famille et ses amis.
Seul donc ce « miracle » qu’il a reçu lui fait retenir l’envie de tous les faire interner en psychiatrie et se poser les vraies questions, surpris également de n’apprendre qu’aujourd’hui la paternité de Florian ainsi que la présence de l’un de ses fils au complexe.
Il privilégie immédiatement cet Hoshio comme l’instigateur involontaire de toutes ces plaintes qui s’accumulent sur son bureau depuis le début du week-end, Alexandre ayant déjà été largement présent au complexe ces quatre dernières années sans qu’il s'en ressente quoi que ce soit qui ressemble peu ou prou à ce qu’il vit aujourd’hui.
Anthony se lève alors pour sortir de son bureau en claquant la porte derrière lui, ayant bien l’intention de rencontrer ce fameux Hoshio avant qu’ils ne repartent tous d’ici quelques heures.
La curiosité est trop forte de voir à quoi il ressemble et si sa présence directe change quelque chose dans sa façon d’être qui déjà commence à lui donner le mal de crâne.
Il doit bien reconnaître que lui aussi semble directement atteint par cette vague de désirs qui baigne les lieux et sa dernière conversation en tête à tête avec Annie ne lui a laissé que de nouvelles pensées bien peu sages à l’esprit.
« Bureau d’Annie Viala situé au dernier étage de la tour administrative du complexe De Bierne, ce matin-là. »
Depuis le départ de Patricia, Annie repasse en boucle la conversation et tente de confirmer ses doutes sur le fait qu’Alexandre serait le facteur prédominant de toute cette poussée hormonale, histoire qui commence à sérieusement affecter le fonctionnement normal des différents services.
Pourtant plusieurs questions se posent encore à elle et après un premier tri, il lui reste deux configurations possibles, voire trois, quoique la dernière ne doive pas avoir lieu d’être, vu la promesse de Florian d’y avoir remédié.
Reste donc les deux premières qu’elle écrit sur une feuille de papier, d’un côté y notant Hoshio avec un point d’interrogation et de l’autre Alexandre avec la même interrogation.
Elle pense alors qu’il pourrait y avoir corrélation entre l’apparition soudaine de certains « dons » chez le jeune vétérinaire et cette poussée de libido soudaine.
Pourtant elle ne peut pas entièrement laisser de côté Hoshio qui bien qu’elle ne comprenne pas vraiment tout sur l’histoire de sa naissance, laisse néanmoins planer assez de doute pour qu’il puisse y avoir une causalité avec le fait que tout a semblé s’amplifier depuis justement l’arrivée du petit groupe d’amis invités par Xiao et cette excitation quasi collective dont elle cherche désespérément à en trouver la cause.
Elle aussi en est atteinte, elle a voulu garder ça pour elle quand Patricia lui a posé la question mais il n’en reste pas moins que depuis deux jours, ses pensées vagabondent souvent vers une certaine personne proche de son entourage.
Effet de pur hasard ou destin lui jouant décidément un tour, mais c’est justement cette personne qui entre après avoir frappé quelques coups brefs à la porte de son bureau.
- Tu as une minute à m’accorder ?
La voix toujours aussi envoûtante d’Anthony lui met immédiatement la chair de poule, aussi par pur réflexe la voilà qui se frotte les bras nus de ses deux mains.
Elle sourit en essayant de garder un minimum de retenue envers celui qui est devenu le directeur de la branche communication du complexe, autant sa prestance que son timbre de voix le servent dans ses contacts quotidiens avec les médias, les rares réclamations ou encore avec les fournisseurs lors de l’attribution des marchés annuels.
- Bien sûr quelle question ?
- Tu ne devineras jamais le but de ma présence ?
Annie accentue son sourire tout en moulinant dans son esprit ce qui pourrait l’avoir amené à venir lui parler sans la prévenir à l’avance, l’idée lui vient alors que comme pour tous ceux l’appelant pour lui demander conseil, ce ne soit directement lié encore cette fois avec la conversation précédente.
- Laisse-moi deviner !! Tu reçois des plaintes de plus en plus nombreuses pour harcèlement sexuel depuis ces derniers jours ?
Anthony la fixe alors avec stupéfaction qu’elle connaisse déjà le but de sa visite, ses yeux bleus se noient alors dans le regard de cette femme qui malgré son âge reste d’une beauté que tous lui envient.
- Quelqu’un est venu se plaindre directement à toi ?
- Se plaindre est un bien grand mot, disons plutôt m’alerter sur une situation inattendue.
Suivent les explications d’Anthony sur ces plaintes venant de personnes les plus diverses et qui du jour au lendemain se sont senties agressées dans leur intimité, que ce soit verbalement ou plus rarement par des actes indélicats.
Annie l’écoute sans l’interrompre, hochant simplement la tête de temps en temps pour lui indiquer qu’elle est toujours avec lui.
Pourtant très rapidement ses pensées dévient vers le physique lui aussi hors norme de ce garçon qu’elle connaît pourtant depuis plusieurs décennies.
Anthony s’en rend soudainement compte, commençant à s’habituer à tous ces regards nouvellement portés sur lui alors qu’il n’y faisait quasiment plus attention après les premières années passées au complexe.
- Je pense que l’idée de venir t’en parler n’est pas la meilleure qui soit.
Annie se secoue en se rendant compte à son tour de la façon dont elle le couve littéralement du regard.
- Excuse-moi, je ne me sens pas non plus vraiment moi-même ces derniers temps, t’expliquer serait trop long mais sache juste qu’il y a un rapport édité sur le site des cadres du complexe, rapport qui rend compte des débats qui se tiennent en ce moment sur notre sujet actuel de préoccupation, sujet au demeurant entièrement raccord avec le motif de ta venue.
- Je ne comprends pas !!
- Je te propose de retourner dans ton bureau et d’en prendre connaissance, tu pourras revenir ensuite pour me parler si le cœur t’en dit. Tu comprendras peut-être aussi ce que j’éprouve en ta présence et que j’ai un mal de chien à ne pas extérioriser.
- Je ne…
Annie ne le laisse pas terminer sa phrase qu’elle le renvoie d’un geste de la main qui ne prête qu’à être exécuté sur-le-champ, Anthony détache alors son regard du sien avec une difficulté que lui aussi commence à trouver des plus troublantes.
Ce n’est qu’une fois qu’il a quitté son bureau, qu’Annie se ventile le visage de ses deux mains, dégurgitant difficilement la salive accumulée dans sa bouche.
Pourtant à la fin de l’entretien elle a également remarqué la brève hésitation d’Anthony à détacher son regard du sien, un sourire lui revient alors avant qu’il ne se transforme en grimace en se rendant compte de ce à quoi elle vient juste de penser.
- Qu’est ce qui te prend ma vieille ! Hi ! Hi ! Te voilà qui se transforme soudainement en femme cougar… hum !!
De se parler toute seule l’amuse tout en lui faisant repenser justement à sa dernière phrase, elle tape alors « femme cougar » sur le moteur de recherche de son PC portable et lit attentivement les différents résumés sur le sujet.
Elle sourit quelque peu rassurée en se disant qu’elle n’entrait pas vraiment dans les critères, Anthony étant d’un âge nettement au-dessus de la moyenne recherchée par ce genre de femmes.
Pourtant alors que son couple a toujours baigné dans la plénitude sentimentale et émotionnelle la plus totale, le visage d’Anthony lui revient de plus en plus souvent en pensées et quoiqu’elle y fasse pour tenter d’y remédier, rien ne semble y faire.
***/***
Anthony referme le dossier confidentiel que vient de lui conseiller de lire la directrice du complexe, son visage marque alors toute l’incompréhension de ce qui pour lui s’approche plus de la science-fiction qu’autre chose.
Seul le miracle qu’il a subi quelque vingt années plus tôt quand Florian lui a rendu non seulement la vue mais l’a aussi exercé à en comprendre le sens, tout en lui offrant les souvenirs en images de sa jeunesse vus par sa famille et ses amis.
Seul donc ce « miracle » qu’il a reçu lui fait retenir l’envie de tous les faire interner en psychiatrie et se poser les vraies questions, surpris également de n’apprendre qu’aujourd’hui la paternité de Florian ainsi que la présence de l’un de ses fils au complexe.
Il privilégie immédiatement cet Hoshio comme l’instigateur involontaire de toutes ces plaintes qui s’accumulent sur son bureau depuis le début du week-end, Alexandre ayant déjà été largement présent au complexe ces quatre dernières années sans qu’il s'en ressente quoi que ce soit qui ressemble peu ou prou à ce qu’il vit aujourd’hui.
Anthony se lève alors pour sortir de son bureau en claquant la porte derrière lui, ayant bien l’intention de rencontrer ce fameux Hoshio avant qu’ils ne repartent tous d’ici quelques heures.
La curiosité est trop forte de voir à quoi il ressemble et si sa présence directe change quelque chose dans sa façon d’être qui déjà commence à lui donner le mal de crâne.
Il doit bien reconnaître que lui aussi semble directement atteint par cette vague de désirs qui baigne les lieux et sa dernière conversation en tête à tête avec Annie ne lui a laissé que de nouvelles pensées bien peu sages à l’esprit.
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