27-07-2020, 11:31 AM
CHAPITRE 104 : « Première rencontre » « Florian-Damien »
« Début de matinée, cité Elfique. »
Après un copieux petit-déjeuner, spécialement apprécié autant par Thomas que par Damien, qui découvrent des mets inconnus d’eux à la saveur incomparable, ils s’installent tous à l’ombre d’un arbre millénaire pour mettre enfin en route la mémo-sonde que Florian a laissée à Lorgan.
Celle-ci ne fonctionne pas comme un holo-cube traditionnel, mais imprègne les souvenirs directement dans l’esprit de ceux qui y sont reliés.
Thomas ne peut s’empêcher de sourire devant l’air de gamin impatient qu’a pris Damien depuis son réveil, ses presque quarante ans d’âge n’ayant visiblement pas ôté cette curiosité maladive qui était une de ses marques de fabrique.
- Calme-toi « Dami » !!
Eldarian sourit à son tour, en observant la nervosité de celui qui s’est présenté à lui comme le meilleur ami de son jumeau.
- J’avoue que même si je suis moins démonstratif que lui, j’ai moi aussi une énorme curiosité à assouvir concernant un moment qui semble important dans la vie de mon frère.
Lorgan place sur chaque intervenant le récepteur du mémo-cube, celui-ci consistant en un bandeau à ceindre sur le front.
Une fois tous appareillés, il s’assoit à son tour en mettant le sien en place et actionne l’appareil comme le lui a montré son chéri lors de sa visite éclair quelques jours plus tôt.
Les quatre garçons se sentent alors comme transportés dans un ailleurs où ils ne sont que spectateurs, mais alors que Damien retrouve un environnement à peu de chose près ce qu’il a vécu avant son exil volontaire en Afrique, pour Eldarian c’est une autre paire de manches.
Heureusement pour lui que l’image reste figée alors que résonne la voix bien reconnaissable de son frère qui s’adresse spécialement à lui pour lui expliquer les bases de cette civilisation qui sinon n’aurait pu que le mettre dans la confusion la plus totale.
Cet ajustement ne prend que quelques secondes pour Damien, Lorgan et Thomas, alors que pour Eldarian il semble durer une grande partie de la matinée.
Un flash soudain réanime la scène devant leurs yeux.
***/***
« Veille de rentrée universitaire, quelque part dans le sud de la France. »
L’ascenseur carillonne son arrivée à l’étage, en ouvrant ensuite sa porte pour laisser sortir un jeune rouquin en jeans basket chargé comme un baudet.
- « Dami » !!! T’es là ?? Viens m’aider s’il te plaît !!
- J’arrive « Flo » !!
Un jeune garçon semblant du même âge que le précédent, arrive en courant depuis l’une des portes du palier ouvrant sur l'un des appartements et vient soulager son ami qui en soupire de contentement.
- Pffttt !!! Merci gros !!
- Pourquoi tu te charges autant aussi ?? Ce n’est pas comme s’il fallait grimper les étages à pince !!
- Ouaih je sais bien, juste que c’était les derniers cartons et le camion du coup a pu repartir tout de suite, le chauffeur avait l’air pressé de retourner sur Paris.
Damien hoche la tête en signe qu’il comprend, il passe ensuite devant pour entrer avec son chargement dans ce nouvel appartement qu’il va partager avec son meilleur ami.
La joie peut se lire sur son visage, quand il se tourne vers le petit rouquin une fois les cartons posés au sol.
- Putain « Flo » !! Tu te rends compte que nous sommes enfin chez nous !!
Florian sourit à son tour, la joie de Damien lui faisant un bien fou sur son propre moral qui il le sait bien, n’aurait pas été le même sans sa présence.
Pourtant ce n’était pas gagné d’avance, il lui a fallu user de toute sa persuasion pour que son copain quitte sa famille afin de le rejoindre ici alors que là où il habitait, l’université donnant la même orientation professionnelle était à quelques pas de chez lui.
- Grâce à qui ?? Dis-moi un peu ??
- A toi « Flo » !! Mais je ne voulais pas me retrouver de nouveau aussi loin de toi, pour ne plus te voir que pendant les vacances.
Florian fait un tour d’horizon de l’appartement que ses grands-parents ont acheté pour lui, situé au dernier étage d’une résidence venant juste d’être terminée et pourvu d’une immense terrasse extérieure.
Le logement résidentiel est constitué d’une grande pièce à vivre avec une cuisine intégrée, deux belles chambres avec salle de bains privative et enfin une pièce suffisamment spacieuse, servant à la fois de bibliothèque et de bureau, où ils pourront tous les deux étudier en toute tranquillité.
- Je pense que nous serons bien ici !!
Damien ouvre la grande baie vitrée donnant sur la terrasse, il fait quelques pas dehors jusqu’à la balustrade donnant une vue magnifique sur la ville mais plus particulièrement sur le quartier.
- Wouah !! Viens voir ça « Flo », la vue est magnifique !!
- On aura le temps d’en profiter, viens plutôt m’aider à tout ranger !! Je ne voudrais pas que la mère de « Raphi » croie que nous sommes des irresponsables à lui laisser tout le travail.
Damien revient au pas de course vers son copain pour lui poser un bras autour du cou, ses lèvres s’approchant de son oreille pour lui parler à voix basse comme s’ils n’étaient pas seuls dans l’appartement.
- Dis plutôt que tu ne voudrais pas qu’elle ait une mauvaise opinion de toi à cause de son fils ! Hi ! Hi !
Florian s’écarte de son ami en faisant l’offusqué.
- De quoi tu parles ??
- Du beau… non !! Du magnifique… comment déjà… ah, oui… Raphaël ! Hi ! Hi !
CHAPITRE 105 : « Première rencontre » « Raphaël »
Le clignotant résonne encore dans le véhicule, quand ce dernier termine de prendre le virage pour accéder à la rampe descendant au parking souterrain.
À l’intérieur se trouve une femme d’âge mûr encore belle et son fils de dix-huit ans, un grand garçon roux qui ne dépareillerait très certainement pas en première page de magazines.
Tous les deux arborent un sourire joyeux d’être enfin arrivés, la première pour débuter ce nouvel emploi qui aidera beaucoup aux finances de la famille et permettra à son mari de se reposer durant la fermeture du camping qu’il a hérité de son père.
De plus ce qui pour elle est la cerise sur le gâteau, elle pourra rester et s’occuper de son fils, qui lui aussi entre à l’université proche de son emploi.
Le second sourit jusqu’aux oreilles pour des raisons quelque peu différentes de sa mère, il n’en revient toujours pas de s’être fait un ami aussi médiatisé que l’est Florian et qui depuis son passage au camping de son père il y a de cela quatre ans, n’a eu de cesse à ne manquer aucune occasion pour le revoir.
Une énorme amitié s’est instaurée entre les deux garçons pourtant si différents, à part bien entendu le fait qu’ils soient tous deux rouquins de la tête aux pieds.
Cette amitié qui au fil des années se transforme en quelque chose de plus intense, du moins c’est ce que lui ressent mais qu’il garde pour lui de peur que ce sentiment ne soit pas partagé, du moins pas autant que ce qu’il éprouve pour Florian.
Raphaël est heureux en cette veille de rentrée universitaire, la proposition de Michel De Bierne à ce que sa mère s’occupe de son petit-fils alors qu’il se faisait un sang d’encre de le laisser seul avec son meilleur ami si loin d’eux, mais aussi et surtout sans surveillance, alors que les deux copains quand ils sont réunis lui font plus penser à deux gamins de maternelle qu’à deux adolescents censés être matures.
Michel De Bierne a acheté un petit trois-pièces juste au-dessous de l’appartement de Florian et il l’a mis gratuitement à leur disposition, de façon à ce que sa mère soit au plus près des deux énergumènes.
Le véhicule se gare sur la place numérotée qui leur est réservée, laissant ses deux occupants souffler enfin après ces longues heures passées sous le cagnard de cette fin d’été.
Raphaël tourne son regard vers sa mère qui lit en lui comme à livre ouvert.
- Tu sais ce que ton père t’a dit !!
- M’man !! s’t’plaît !!
- Tu ne dois pas t’imposer avec eux !!
- Mais m’man !! Florian est mon meilleur ami !!
- S’il l’est, tu n’as donc pas à t’en faire, tout se passera bien !! De plus il y a déjà un de ses amis qui loge avec lui et ne fais pas ce regard de chien battu, je te connais trop bien pour deviner sans peine tes intentions.
Raphaël montre alors un visage se voulant surpris des paroles de sa mère, cette dernière ne peut s’empêcher de soupirer en ne s’y laissant bien sûr pas prendre.
- Promets-le moi mon chéri !!
- Te promettre quoi m’man ??
- De ne pas t’imposer et me mettre mal à l’aise envers mes employeurs, rends-toi compte que je n’aurais jamais pu trouver un travail aussi bien payé que celui-là.
- Mais c’est justement parce que je suis ami avec « Flo » que tu l’as eu, alors je ne vois vraiment pas ce qui vous gêne toi et papa ??
- N’insiste pas tu veux !! Promets-moi juste de ne pas trop imposer ta présence, pense plutôt que tu entres en première année et qu’il va te falloir travailler dur pour obtenir tes diplômes.
- Eux aussi alors tu n’as pas à t’en faire.
- Je ne sais pas pour son ami, mais Florian a comme tu le sais des capacités exceptionnelles qui lui rendent les choses anormalement faciles. Bien !! Déchargeons les derniers bagages, ton père a déjà amené et installé les meubles la semaine dernière.
Sans répondre, Raphaël descend de la voiture pour sortir les valises du coffre et ainsi couper court au sermon de sa mère.
***/***
« Deux heures plus tard. »
Raphaël sort de la douche en enfilant vite fait un short et un maillot, profitant qu’il entend sa mère s’occuper du repas pour sortir de l’appartement, prendre l’ascenseur et rejoindre l’étage supérieur, frappant ensuite quelques coups discrets à la porte où il sait retrouver son copain.
Un jeune gars lui ouvre alors en le regardant avec curiosité.
- Heu !! Oui… c’est pour quoi ??
- Florian est là ??
La mine curieuse du jeune gars marque alors la surprise quand il répond.
- Florian ?? Il n’y a pas de Florian ici ?? Tu dois t’être trompé d’étage mon gars !! Désolé !!
La porte se referme en claquant sous le nez de Raphaël qui en reste figé de stupeur devant la brièveté de la conversation, la moutarde lui monte alors au nez envers l’impolitesse du gars qui ne doit pas être plus âgé que lui.
Il va pour frapper à l’autre porte se trouvant en vis-à-vis, reconnaissant qu’il aurait pu se tromper quand un rire bien trop connu de lui l’interpelle soudainement.
Raphaël se rappelle alors des paroles de Michel, le grand-père de Florian quand il a donné ses consignes à sa mère.
« Surtout ne vous laissez pas avoir avec les deux loustics, dès qu’ils sont ensemble ils ne pensent qu’à faire des tours pendables aux autres. »
Un soupir amusé lui vient alors quand il frappe à nouveau à la porte.
- Pffttt !! Bon !! Les deux clowns… quand vous aurez fini de vous moquer de moi, vous pourrez m’ouvrir !!
Nouveaux rires venant de derrière la porte, quand cette dernière s’ouvre enfin et qu’un petit rouquin au regard égrillard montre le bout de son nez en le fixant avec amusement.
- Salut « Raphi » !!
Le fameux « Raphi » n’a pas le temps d’en placer une qu’il reçoit la boule rousse venant de sauter dans ses bras, le contact avec son ami le faisant frissonner en lui dressant les poils des bras.
Ce qui ressemble fort à un câlin vu par une personne étrangère qui assisterait à ces retrouvailles, prend quelques secondes sous l’œil amusé de Damien qui maintenant qu’il découvre le physique du fameux Raphaël, comprend mieux beaucoup de choses qui lui faisaient se poser des questions.
Florian quitte enfin le mode « sangsue » pour laisser le passage à son copain en lui indiquant de la main qu’il peut entrer, ce n’est qu’une fois les présentations faites que Florian semble remarquer seulement alors quelque chose qui le trouble.
- Tu n’as pas amené ta valise ??
CHAPITRE 106 : « Première rencontre » « Thomas »
De retrouver le petit studio qu’il partage avec son meilleur ami, rend Thomas particulièrement joyeux et c’est en chantonnant qu’il termine de ranger seul aussi bien ses affaires que celles de son copain, Éric étant parti aux provisions pour remplir le frigo et les placards de la cuisine.
La pièce fait une trentaine de mètres carrés environ, plus un petit coin cuisine, une douche avec WC et le tout pour une somme d’argent mensuelle qui frôle l’arnaque.
Pourtant Thomas s’y sent bien, à quelques centaines de mètres de l’université où il a déjà passé une année avec Éric, le grand blond sourit en repensant à l’année passée où ils ont pu enfin profiter de leur première liberté.
Thomas doit bien reconnaître que ça aurait été une autre paire de manches sans son ami d’enfance, peu ou prou enclin à se faire de nouvelles connaissances après un certain nombre d’essais se terminant toujours par le même et éternel problème que la vue de son physique avenant crée autour de lui.
De sa première année il ne s’est fait qu’un seul copain alors qu’Éric les compte désormais à la pelle, ce dernier se moquant suffisamment de lui en le titillant gentiment sur le choix un peu bizarre de cet Asiatique défiguré les trois quarts du temps par une maladie de peau mais qui pourtant aussi étrange que cela puisse paraître est devenu quelqu’un qui compte pour Thomas.
Un bruit de porte qui claque, le fait se retourner et se précipiter vers son ami pour l’aider à porter les sacs, Éric le regardant avec les yeux brillants de celui qui va pouvoir enfin retrouver les moments plus intimes qu’ils ne pouvaient hélas pas se permettre chez leurs parents respectifs.
- On pourrait ranger un peu plus tard « Thom ».
Thomas capte le regard de son copain en comprenant bien l’urgence qui semble le prendre soudainement, il le lui renvoie en le voyant frissonner alors qu’une montée subite de libido lui accélère la respiration.
- Non !! On range d’abord, ensuite tu te douches et après ça on voit pour se faire une petite vidange, hors de question que tu te colles à moi avec cette odeur de transpiration !!
- OK !! Tu ranges pendant que je vais me doucher, comme ça on ne perdra pas de temps ! Hi ! Hi !
- Pffttt !!
Éric ne lui laisse pas le temps d’en dire plus, qu’il est déjà dans la salle de bains à se mettre nu à la vitesse de l’éclair et qui laisse apparaître un membre déjà bien raide, suintant déjà d’envie à la pensée de ce qui l’attend.
Avec Thomas ils ont une relation tellement fusionnelle et ce depuis toujours, qu’ils en sont quasiment inséparables en ayant pris l’habitude de partager tout, le sexe faisant partie intégrante du fameux tout.
Ils se sont tout naturellement découverts dès l’approche de l’adolescence et ce sans aucune pudeur, expérimentant chaque phase ou presque des découvertes liées au sexe mais surtout à la jouissance qu’ils en tirent avec un plaisir toujours plus fort.
Pourtant ils ne sont pas amoureux, ou du moins l’amour qu’ils se portent est d’une tout autre nature, mais le fait d’être en bonne santé et dans la fleur de l’âge, leur permet de soulager leurs pulsions sans fausse pudeur ni complexe et cela en toute amitié, chacun sachant qu’il peut demander ce service à l’autre qui presque toujours en éprouve lui aussi l’envie.
C’est pour cette raison qu’un simple regard ou la moindre allusion d’Éric a suffi pour que Thomas comprenne, mais surtout pour qu’il adhère entièrement à l’idée.
Éric sourit en se savonnant sous le jet d’eau chaude, il sait que Thomas avait tout autant envie que lui, mais qu’il lui a donné ce prétexte rien que pour le faire saliver un peu avant de pouvoir le laisser jouer avec son corps.
- Tu es encore dans la douche ??
- Oui, pourquoi ??
- Juste pour savoir, j’ai déjà commencé… alors magne-toi si tu veux profiter du spectacle ! Hi ! Hi !
- Hein !! Non !! Fais pas ça, attends-moi !!
- Hi ! Hi !
La sortie de la douche vaut un bon cartoon, au point qu’Éric manque de peu de s’étaler sur le parquet de la pièce à vivre en s’emmêlant les pieds dans la serviette de bain.
Thomas est mort de rire, alors qu’il termine de ranger les produits frais dans le frigo.
- Avoue que je tiens la bonne méthode pour te faire te bouger ! Hi ! Hi !
Éric, toujours la bandaison au beau fixe, termine de sécher ses cheveux en s’approchant du grand blond tout en le fixant au niveau du short qui seconde après seconde prend une forme bien caractéristique venant d’un garçon en bonne santé.
- Hum !! Je vais avoir mon dessert avant même de me mettre à table.
- Tu n’en as vraiment jamais assez !! À t’entendre on croirait qu’on n’a rien fait depuis deux mois !!
- Oui mais pas autant qu’on l’aurait voulu !!
- Justement ce n’est pas plus mal, ça évite la routine !!
- La routine ?? Où tu as vu jouer que ce qu’on fait ensemble, ressemble un tant soit peu à de la routine, toi ??
- Hum !!
Si Thomas se contente d’un « hum » en guise de réponse, c’est tout simplement parce qu’en lui parlant, son ami a pris les « choses » en main et que ma foi, ça lui fait un certain effet.
- Tu fais déjà une drôle de tête pour de la routine, tu veux peut-être que j’arrête là ?
- Non !! Non…
Éric s’est maintenant agenouillé et tandis que sa main gauche malaxe toujours les deux orphelines qui de ce fait semblent avoir été adoptées, la droite ne perd pas son temps et baisse l’élastique du boxer pour laisser sortir le fauve en rut, magnifique avec sa crinière blonde comme les blés.
Ses deux mains étant prises, c’est donc des lèvres que le grand brun vient titiller le museau de la bête, avalant avec volupté l’humidité grasse qui le recouvre, montrant bien si le besoin s’en faisait sentir à quel point l’animal est déjà pris dans ses filets.
Thomas qui pourtant tient habituellement une certaine endurance, sent qu’il arrive rapidement au point de non-retour et ne se pose pourtant même pas la question de savoir s’il doit prévenir ou pas son ami, sachant très bien que c’est complètement inutile vu qu’il ne laissera aucune preuve apparente de son activité buccale.
Éric sent le tremblement de plus en plus fort des cuisses de Thomas, il entend également sa respiration s’accélérer brusquement quand l’objet de son attention se cabre soudainement en se déclarant vaincu, lui déversant le premier prix de la victoire directement en fond de gorge alors que la bête palpitante a entièrement disparu en ne laissant que sa toison en guise de trophée pour preuve de son existence.
Éric aurait souhaité autre chose qu’il n’aurait pu le faire tant les deux mains de Thomas s’appuient fermement sur son crâne, en ne lui laissant pas le choix de savoir comment profiter de sa victoire.
Un coup d’œil rapide vers le second monstre proche de la phase finale lui aussi, fait réagir Thomas qui sinon aurait à tous les coups été privé de la récompense due à sa capture.
Les deux amis restent quelques secondes à reprendre leur esprit, avant qu’Éric ne se relève après un clin d’œil complice vers Thomas et c’est en repartant terminer ses affaires interrompues dans la salle de bains, qu’il ne peut s’empêcher de soupirer en disant suffisamment haut et fort, pour que Thomas l’entende.
- Pffttt !! Monsieur appelle cela de la routine ?? Très drôle… vraiment !!
« Début de matinée, cité Elfique. »
Après un copieux petit-déjeuner, spécialement apprécié autant par Thomas que par Damien, qui découvrent des mets inconnus d’eux à la saveur incomparable, ils s’installent tous à l’ombre d’un arbre millénaire pour mettre enfin en route la mémo-sonde que Florian a laissée à Lorgan.
Celle-ci ne fonctionne pas comme un holo-cube traditionnel, mais imprègne les souvenirs directement dans l’esprit de ceux qui y sont reliés.
Thomas ne peut s’empêcher de sourire devant l’air de gamin impatient qu’a pris Damien depuis son réveil, ses presque quarante ans d’âge n’ayant visiblement pas ôté cette curiosité maladive qui était une de ses marques de fabrique.
- Calme-toi « Dami » !!
Eldarian sourit à son tour, en observant la nervosité de celui qui s’est présenté à lui comme le meilleur ami de son jumeau.
- J’avoue que même si je suis moins démonstratif que lui, j’ai moi aussi une énorme curiosité à assouvir concernant un moment qui semble important dans la vie de mon frère.
Lorgan place sur chaque intervenant le récepteur du mémo-cube, celui-ci consistant en un bandeau à ceindre sur le front.
Une fois tous appareillés, il s’assoit à son tour en mettant le sien en place et actionne l’appareil comme le lui a montré son chéri lors de sa visite éclair quelques jours plus tôt.
Les quatre garçons se sentent alors comme transportés dans un ailleurs où ils ne sont que spectateurs, mais alors que Damien retrouve un environnement à peu de chose près ce qu’il a vécu avant son exil volontaire en Afrique, pour Eldarian c’est une autre paire de manches.
Heureusement pour lui que l’image reste figée alors que résonne la voix bien reconnaissable de son frère qui s’adresse spécialement à lui pour lui expliquer les bases de cette civilisation qui sinon n’aurait pu que le mettre dans la confusion la plus totale.
Cet ajustement ne prend que quelques secondes pour Damien, Lorgan et Thomas, alors que pour Eldarian il semble durer une grande partie de la matinée.
Un flash soudain réanime la scène devant leurs yeux.
***/***
« Veille de rentrée universitaire, quelque part dans le sud de la France. »
L’ascenseur carillonne son arrivée à l’étage, en ouvrant ensuite sa porte pour laisser sortir un jeune rouquin en jeans basket chargé comme un baudet.
- « Dami » !!! T’es là ?? Viens m’aider s’il te plaît !!
- J’arrive « Flo » !!
Un jeune garçon semblant du même âge que le précédent, arrive en courant depuis l’une des portes du palier ouvrant sur l'un des appartements et vient soulager son ami qui en soupire de contentement.
- Pffttt !!! Merci gros !!
- Pourquoi tu te charges autant aussi ?? Ce n’est pas comme s’il fallait grimper les étages à pince !!
- Ouaih je sais bien, juste que c’était les derniers cartons et le camion du coup a pu repartir tout de suite, le chauffeur avait l’air pressé de retourner sur Paris.
Damien hoche la tête en signe qu’il comprend, il passe ensuite devant pour entrer avec son chargement dans ce nouvel appartement qu’il va partager avec son meilleur ami.
La joie peut se lire sur son visage, quand il se tourne vers le petit rouquin une fois les cartons posés au sol.
- Putain « Flo » !! Tu te rends compte que nous sommes enfin chez nous !!
Florian sourit à son tour, la joie de Damien lui faisant un bien fou sur son propre moral qui il le sait bien, n’aurait pas été le même sans sa présence.
Pourtant ce n’était pas gagné d’avance, il lui a fallu user de toute sa persuasion pour que son copain quitte sa famille afin de le rejoindre ici alors que là où il habitait, l’université donnant la même orientation professionnelle était à quelques pas de chez lui.
- Grâce à qui ?? Dis-moi un peu ??
- A toi « Flo » !! Mais je ne voulais pas me retrouver de nouveau aussi loin de toi, pour ne plus te voir que pendant les vacances.
Florian fait un tour d’horizon de l’appartement que ses grands-parents ont acheté pour lui, situé au dernier étage d’une résidence venant juste d’être terminée et pourvu d’une immense terrasse extérieure.
Le logement résidentiel est constitué d’une grande pièce à vivre avec une cuisine intégrée, deux belles chambres avec salle de bains privative et enfin une pièce suffisamment spacieuse, servant à la fois de bibliothèque et de bureau, où ils pourront tous les deux étudier en toute tranquillité.
- Je pense que nous serons bien ici !!
Damien ouvre la grande baie vitrée donnant sur la terrasse, il fait quelques pas dehors jusqu’à la balustrade donnant une vue magnifique sur la ville mais plus particulièrement sur le quartier.
- Wouah !! Viens voir ça « Flo », la vue est magnifique !!
- On aura le temps d’en profiter, viens plutôt m’aider à tout ranger !! Je ne voudrais pas que la mère de « Raphi » croie que nous sommes des irresponsables à lui laisser tout le travail.
Damien revient au pas de course vers son copain pour lui poser un bras autour du cou, ses lèvres s’approchant de son oreille pour lui parler à voix basse comme s’ils n’étaient pas seuls dans l’appartement.
- Dis plutôt que tu ne voudrais pas qu’elle ait une mauvaise opinion de toi à cause de son fils ! Hi ! Hi !
Florian s’écarte de son ami en faisant l’offusqué.
- De quoi tu parles ??
- Du beau… non !! Du magnifique… comment déjà… ah, oui… Raphaël ! Hi ! Hi !
CHAPITRE 105 : « Première rencontre » « Raphaël »
Le clignotant résonne encore dans le véhicule, quand ce dernier termine de prendre le virage pour accéder à la rampe descendant au parking souterrain.
À l’intérieur se trouve une femme d’âge mûr encore belle et son fils de dix-huit ans, un grand garçon roux qui ne dépareillerait très certainement pas en première page de magazines.
Tous les deux arborent un sourire joyeux d’être enfin arrivés, la première pour débuter ce nouvel emploi qui aidera beaucoup aux finances de la famille et permettra à son mari de se reposer durant la fermeture du camping qu’il a hérité de son père.
De plus ce qui pour elle est la cerise sur le gâteau, elle pourra rester et s’occuper de son fils, qui lui aussi entre à l’université proche de son emploi.
Le second sourit jusqu’aux oreilles pour des raisons quelque peu différentes de sa mère, il n’en revient toujours pas de s’être fait un ami aussi médiatisé que l’est Florian et qui depuis son passage au camping de son père il y a de cela quatre ans, n’a eu de cesse à ne manquer aucune occasion pour le revoir.
Une énorme amitié s’est instaurée entre les deux garçons pourtant si différents, à part bien entendu le fait qu’ils soient tous deux rouquins de la tête aux pieds.
Cette amitié qui au fil des années se transforme en quelque chose de plus intense, du moins c’est ce que lui ressent mais qu’il garde pour lui de peur que ce sentiment ne soit pas partagé, du moins pas autant que ce qu’il éprouve pour Florian.
Raphaël est heureux en cette veille de rentrée universitaire, la proposition de Michel De Bierne à ce que sa mère s’occupe de son petit-fils alors qu’il se faisait un sang d’encre de le laisser seul avec son meilleur ami si loin d’eux, mais aussi et surtout sans surveillance, alors que les deux copains quand ils sont réunis lui font plus penser à deux gamins de maternelle qu’à deux adolescents censés être matures.
Michel De Bierne a acheté un petit trois-pièces juste au-dessous de l’appartement de Florian et il l’a mis gratuitement à leur disposition, de façon à ce que sa mère soit au plus près des deux énergumènes.
Le véhicule se gare sur la place numérotée qui leur est réservée, laissant ses deux occupants souffler enfin après ces longues heures passées sous le cagnard de cette fin d’été.
Raphaël tourne son regard vers sa mère qui lit en lui comme à livre ouvert.
- Tu sais ce que ton père t’a dit !!
- M’man !! s’t’plaît !!
- Tu ne dois pas t’imposer avec eux !!
- Mais m’man !! Florian est mon meilleur ami !!
- S’il l’est, tu n’as donc pas à t’en faire, tout se passera bien !! De plus il y a déjà un de ses amis qui loge avec lui et ne fais pas ce regard de chien battu, je te connais trop bien pour deviner sans peine tes intentions.
Raphaël montre alors un visage se voulant surpris des paroles de sa mère, cette dernière ne peut s’empêcher de soupirer en ne s’y laissant bien sûr pas prendre.
- Promets-le moi mon chéri !!
- Te promettre quoi m’man ??
- De ne pas t’imposer et me mettre mal à l’aise envers mes employeurs, rends-toi compte que je n’aurais jamais pu trouver un travail aussi bien payé que celui-là.
- Mais c’est justement parce que je suis ami avec « Flo » que tu l’as eu, alors je ne vois vraiment pas ce qui vous gêne toi et papa ??
- N’insiste pas tu veux !! Promets-moi juste de ne pas trop imposer ta présence, pense plutôt que tu entres en première année et qu’il va te falloir travailler dur pour obtenir tes diplômes.
- Eux aussi alors tu n’as pas à t’en faire.
- Je ne sais pas pour son ami, mais Florian a comme tu le sais des capacités exceptionnelles qui lui rendent les choses anormalement faciles. Bien !! Déchargeons les derniers bagages, ton père a déjà amené et installé les meubles la semaine dernière.
Sans répondre, Raphaël descend de la voiture pour sortir les valises du coffre et ainsi couper court au sermon de sa mère.
***/***
« Deux heures plus tard. »
Raphaël sort de la douche en enfilant vite fait un short et un maillot, profitant qu’il entend sa mère s’occuper du repas pour sortir de l’appartement, prendre l’ascenseur et rejoindre l’étage supérieur, frappant ensuite quelques coups discrets à la porte où il sait retrouver son copain.
Un jeune gars lui ouvre alors en le regardant avec curiosité.
- Heu !! Oui… c’est pour quoi ??
- Florian est là ??
La mine curieuse du jeune gars marque alors la surprise quand il répond.
- Florian ?? Il n’y a pas de Florian ici ?? Tu dois t’être trompé d’étage mon gars !! Désolé !!
La porte se referme en claquant sous le nez de Raphaël qui en reste figé de stupeur devant la brièveté de la conversation, la moutarde lui monte alors au nez envers l’impolitesse du gars qui ne doit pas être plus âgé que lui.
Il va pour frapper à l’autre porte se trouvant en vis-à-vis, reconnaissant qu’il aurait pu se tromper quand un rire bien trop connu de lui l’interpelle soudainement.
Raphaël se rappelle alors des paroles de Michel, le grand-père de Florian quand il a donné ses consignes à sa mère.
« Surtout ne vous laissez pas avoir avec les deux loustics, dès qu’ils sont ensemble ils ne pensent qu’à faire des tours pendables aux autres. »
Un soupir amusé lui vient alors quand il frappe à nouveau à la porte.
- Pffttt !! Bon !! Les deux clowns… quand vous aurez fini de vous moquer de moi, vous pourrez m’ouvrir !!
Nouveaux rires venant de derrière la porte, quand cette dernière s’ouvre enfin et qu’un petit rouquin au regard égrillard montre le bout de son nez en le fixant avec amusement.
- Salut « Raphi » !!
Le fameux « Raphi » n’a pas le temps d’en placer une qu’il reçoit la boule rousse venant de sauter dans ses bras, le contact avec son ami le faisant frissonner en lui dressant les poils des bras.
Ce qui ressemble fort à un câlin vu par une personne étrangère qui assisterait à ces retrouvailles, prend quelques secondes sous l’œil amusé de Damien qui maintenant qu’il découvre le physique du fameux Raphaël, comprend mieux beaucoup de choses qui lui faisaient se poser des questions.
Florian quitte enfin le mode « sangsue » pour laisser le passage à son copain en lui indiquant de la main qu’il peut entrer, ce n’est qu’une fois les présentations faites que Florian semble remarquer seulement alors quelque chose qui le trouble.
- Tu n’as pas amené ta valise ??
CHAPITRE 106 : « Première rencontre » « Thomas »
De retrouver le petit studio qu’il partage avec son meilleur ami, rend Thomas particulièrement joyeux et c’est en chantonnant qu’il termine de ranger seul aussi bien ses affaires que celles de son copain, Éric étant parti aux provisions pour remplir le frigo et les placards de la cuisine.
La pièce fait une trentaine de mètres carrés environ, plus un petit coin cuisine, une douche avec WC et le tout pour une somme d’argent mensuelle qui frôle l’arnaque.
Pourtant Thomas s’y sent bien, à quelques centaines de mètres de l’université où il a déjà passé une année avec Éric, le grand blond sourit en repensant à l’année passée où ils ont pu enfin profiter de leur première liberté.
Thomas doit bien reconnaître que ça aurait été une autre paire de manches sans son ami d’enfance, peu ou prou enclin à se faire de nouvelles connaissances après un certain nombre d’essais se terminant toujours par le même et éternel problème que la vue de son physique avenant crée autour de lui.
De sa première année il ne s’est fait qu’un seul copain alors qu’Éric les compte désormais à la pelle, ce dernier se moquant suffisamment de lui en le titillant gentiment sur le choix un peu bizarre de cet Asiatique défiguré les trois quarts du temps par une maladie de peau mais qui pourtant aussi étrange que cela puisse paraître est devenu quelqu’un qui compte pour Thomas.
Un bruit de porte qui claque, le fait se retourner et se précipiter vers son ami pour l’aider à porter les sacs, Éric le regardant avec les yeux brillants de celui qui va pouvoir enfin retrouver les moments plus intimes qu’ils ne pouvaient hélas pas se permettre chez leurs parents respectifs.
- On pourrait ranger un peu plus tard « Thom ».
Thomas capte le regard de son copain en comprenant bien l’urgence qui semble le prendre soudainement, il le lui renvoie en le voyant frissonner alors qu’une montée subite de libido lui accélère la respiration.
- Non !! On range d’abord, ensuite tu te douches et après ça on voit pour se faire une petite vidange, hors de question que tu te colles à moi avec cette odeur de transpiration !!
- OK !! Tu ranges pendant que je vais me doucher, comme ça on ne perdra pas de temps ! Hi ! Hi !
- Pffttt !!
Éric ne lui laisse pas le temps d’en dire plus, qu’il est déjà dans la salle de bains à se mettre nu à la vitesse de l’éclair et qui laisse apparaître un membre déjà bien raide, suintant déjà d’envie à la pensée de ce qui l’attend.
Avec Thomas ils ont une relation tellement fusionnelle et ce depuis toujours, qu’ils en sont quasiment inséparables en ayant pris l’habitude de partager tout, le sexe faisant partie intégrante du fameux tout.
Ils se sont tout naturellement découverts dès l’approche de l’adolescence et ce sans aucune pudeur, expérimentant chaque phase ou presque des découvertes liées au sexe mais surtout à la jouissance qu’ils en tirent avec un plaisir toujours plus fort.
Pourtant ils ne sont pas amoureux, ou du moins l’amour qu’ils se portent est d’une tout autre nature, mais le fait d’être en bonne santé et dans la fleur de l’âge, leur permet de soulager leurs pulsions sans fausse pudeur ni complexe et cela en toute amitié, chacun sachant qu’il peut demander ce service à l’autre qui presque toujours en éprouve lui aussi l’envie.
C’est pour cette raison qu’un simple regard ou la moindre allusion d’Éric a suffi pour que Thomas comprenne, mais surtout pour qu’il adhère entièrement à l’idée.
Éric sourit en se savonnant sous le jet d’eau chaude, il sait que Thomas avait tout autant envie que lui, mais qu’il lui a donné ce prétexte rien que pour le faire saliver un peu avant de pouvoir le laisser jouer avec son corps.
- Tu es encore dans la douche ??
- Oui, pourquoi ??
- Juste pour savoir, j’ai déjà commencé… alors magne-toi si tu veux profiter du spectacle ! Hi ! Hi !
- Hein !! Non !! Fais pas ça, attends-moi !!
- Hi ! Hi !
La sortie de la douche vaut un bon cartoon, au point qu’Éric manque de peu de s’étaler sur le parquet de la pièce à vivre en s’emmêlant les pieds dans la serviette de bain.
Thomas est mort de rire, alors qu’il termine de ranger les produits frais dans le frigo.
- Avoue que je tiens la bonne méthode pour te faire te bouger ! Hi ! Hi !
Éric, toujours la bandaison au beau fixe, termine de sécher ses cheveux en s’approchant du grand blond tout en le fixant au niveau du short qui seconde après seconde prend une forme bien caractéristique venant d’un garçon en bonne santé.
- Hum !! Je vais avoir mon dessert avant même de me mettre à table.
- Tu n’en as vraiment jamais assez !! À t’entendre on croirait qu’on n’a rien fait depuis deux mois !!
- Oui mais pas autant qu’on l’aurait voulu !!
- Justement ce n’est pas plus mal, ça évite la routine !!
- La routine ?? Où tu as vu jouer que ce qu’on fait ensemble, ressemble un tant soit peu à de la routine, toi ??
- Hum !!
Si Thomas se contente d’un « hum » en guise de réponse, c’est tout simplement parce qu’en lui parlant, son ami a pris les « choses » en main et que ma foi, ça lui fait un certain effet.
- Tu fais déjà une drôle de tête pour de la routine, tu veux peut-être que j’arrête là ?
- Non !! Non…
Éric s’est maintenant agenouillé et tandis que sa main gauche malaxe toujours les deux orphelines qui de ce fait semblent avoir été adoptées, la droite ne perd pas son temps et baisse l’élastique du boxer pour laisser sortir le fauve en rut, magnifique avec sa crinière blonde comme les blés.
Ses deux mains étant prises, c’est donc des lèvres que le grand brun vient titiller le museau de la bête, avalant avec volupté l’humidité grasse qui le recouvre, montrant bien si le besoin s’en faisait sentir à quel point l’animal est déjà pris dans ses filets.
Thomas qui pourtant tient habituellement une certaine endurance, sent qu’il arrive rapidement au point de non-retour et ne se pose pourtant même pas la question de savoir s’il doit prévenir ou pas son ami, sachant très bien que c’est complètement inutile vu qu’il ne laissera aucune preuve apparente de son activité buccale.
Éric sent le tremblement de plus en plus fort des cuisses de Thomas, il entend également sa respiration s’accélérer brusquement quand l’objet de son attention se cabre soudainement en se déclarant vaincu, lui déversant le premier prix de la victoire directement en fond de gorge alors que la bête palpitante a entièrement disparu en ne laissant que sa toison en guise de trophée pour preuve de son existence.
Éric aurait souhaité autre chose qu’il n’aurait pu le faire tant les deux mains de Thomas s’appuient fermement sur son crâne, en ne lui laissant pas le choix de savoir comment profiter de sa victoire.
Un coup d’œil rapide vers le second monstre proche de la phase finale lui aussi, fait réagir Thomas qui sinon aurait à tous les coups été privé de la récompense due à sa capture.
Les deux amis restent quelques secondes à reprendre leur esprit, avant qu’Éric ne se relève après un clin d’œil complice vers Thomas et c’est en repartant terminer ses affaires interrompues dans la salle de bains, qu’il ne peut s’empêcher de soupirer en disant suffisamment haut et fort, pour que Thomas l’entende.
- Pffttt !! Monsieur appelle cela de la routine ?? Très drôle… vraiment !!
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