24-09-2020, 08:29 PM
8 - Recherches
Je rejoins Alex à midi, nous déjeunons rapidement d'un sandwich avant de nous lancer dans nos recherches. Nous sommes seuls, Vincent est à la cantine.
- Tu as trouvé quelque chose ?
- Non.
- Bon, je suis assez doué pour dénicher les infos, voyons ça.
Alex se penche sur mon écran, et regarde les séries de mots-clés que j'enchaîne, admiratif, avant de hausser les sourcils en me voyant extraire des informations pourtant effacées il y a des années.
- Tu ne te vantais pas.
- Merci, mais pour le moment je n'ai rien trouvé. Hum, attends... Tu veux bien regarder ça sur ton poste, dis-je en pointant l'une des réponses, je vais continuer à fouiller.
Je lui envoie le lien, et affine ma recherche.
- Rien, dit Alex.
- Rien non plus ici.
- Soit il ne s'est rien passé, soit l'information n'a pas été mise en ligne.
- Reste les archives du journal local, je ne vois plus que ça... Zut ! Il ne paraît plus depuis deux ans. Mais je sais qu'il y a un exemplaire de chaque à la bibliothèque. Voyons voir ça... C'est pas vrai ! J'avais oublié, c'est fermé l'hiver, jusqu'en janvier... Le 5.
- Ça va être long.
- Trop long, j'en ai peur...
Le soir venu, nous rentrons chez nous, silencieux.
- J'ai une idée, dit Alex. Je te laisse, ne m'attends pas ce soir.
- Où vas-tu ?
- Trouver de l'aide. Ne me pose pas de questions, s'il te plaît.
- D'accord.
Nous nous embrassons, nos regards échangent leurs messages.
- J'en ai pourtant beaucoup, des questions, mais après tout ce que tu as fait pour moi, tu peux me demander ce que tu veux.
- Je le sais. Merci.
- Je t'aime.
- Je t'aime.
Vendredi 19 décembre
Lorsque je me réveille, le lendemain matin, je découvre Alex dormant contre moi, il est revenu pendant la nuit sans même déranger mon sommeil.
(Après tout ce que j'ai traversé, pas étonnant que j'aie dormi comme une souche)
(*Et comme les souches, tu n'as pas fait de rêve)
(Ha-ha. Bonjour Inny)
(*Bonjour Yann)
(Alex... A travers toutes ces épreuves, tu es resté à mes côtés... Je mesure à quel point tu m'aimes)
(*Un homme rare)
(Je donnerais ma vie pour lui, sans hésiter)
(*Tu devrais me demander mon avis, ce coup-ci, avant de disposer de nos existences, non ?)
(Tu n'es pas d'accord ?)
(*Si)
(Pfff)
(*Je crois que lui aussi donnerait sa vie pour toi)
(Comme je l'aime...)
Le réveil sonne, je pose un baiser sur les lèvres d'Alex dès qu'il ouvre les yeux, ce qui le fait sourire.
- Bonjour mon cœur.
- Bonjour mon cœur. Tu as trouvé ce que tu cherchais ?
- Oui... mais j'hésite un peu, maintenant.
- De quoi s'agit-il ?
Alex reste silencieux un moment.
- Jusqu'où es-tu prêt à aller pour découvrir la vérité ?
- Mes cauchemars vont bientôt reprendre, ce n'est qu'une question de jours. Et ils n'ont jamais été aussi violents, ça m'inquiète. Je... je ne sais pas quoi faire, mais je ne peux pas attendre.
Alex se lève, ouvre sa sacoche, et en sort une pochette de cuir qu'il ouvre sur le lit. J'ouvre de grands yeux en voyant le contenu.
- Mais... Où as-tu eu ça ?
- J'ai moi aussi fréquenté des personnes... peu recommandables par le passé. Si mon père n'avait pas tout découvert, j'aurais vraiment pu mal tourner. Mais j'ai gardé des contacts.
- Tu faisais toi aussi des cambriolages ?
- Un ami. Je... je n'ai pas envie d'en parler. (Il prend une inspiration). Je ne veux pas te revoir plonger dans un tel état, Yann. Je ferai n'importe quoi pour t'aider.
- Merci, Alex.
- Tu as tout ce qu'il nous faut ?
- Nous ? Attends une minute, là... Je n'ai même pas encore pris une décision. Il faut que j'y réfléchisse. Et de toute façon, j'irai seul.
- Non, Yann. J'irai avec toi.
- Tu ne sais pas dans quoi tu t'engages !
- On ne va rien voler, non ?
- Pfff. Aucune chance de te faire changer d'avis ?
- Aucune.
- Dans ce cas...
- Vérifie si tout est bon.
Je regarde à nouveau ces outils que je n'ai plus revu depuis mes 18 ans. Tous les types de crochets sont là, simple, lune, demi-lune, diamant, demi-diamants, serpent... plusieurs modèles d'entraîneurs, un pick gun artisanal....
- Tout m'a l'air OK.
Samedi 20 décembre
Le temps qui nous a séparé du samedi après-midi nous a semblé interminable. Nous prenons enfin le train, puis un car pour rejoindre la petite ville perdue où j'ai passé la majeure partie de mon adolescence. Je désigne à Alex le lycée où j'ai été retenu prisonnier - si mes souvenirs sont réels.
(Savoir que l'on ne peut pas se fier à ses souvenirs est assez déstabilisant)
(A quel point mon passé est-il réel ?)
BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE
FERMETURE HIVERNALE
REOUVERTURE LE 5 JANVIER
Je fais le tour de la bibliothèque, me rafraîchissant la mémoire. Je fais mine de refaire mes lacets près de la porte de service et examine la serrure, elle ne devrait pas me poser de problèmes insurmontables. Nous rejoignons un hôtel proche et montons dans notre chambre.
- Par quoi on commence ?
- Je vais déjà essayer de retracer le plan de la bibliothèque d'après mes souvenirs. Le bâtiment est ancien...
J'ai sorti mon bloc-notes de mon sac et dessine de mémoire, hésitant car pas mal d'années se sont écoulées depuis ma dernière visite.
- Les archives sont ici, dis-je en pointant une porte du bout de mon stylo.
- Comment entrerons-nous ?
- Il y a deux entrées, la principale donne sur la grande rue, autant éviter, et une qui doit être réservée au personnel se trouve sur le côté, ici, dans une impasse. Beaucoup plus discret, mais je ne connais pas cette partie de la bibliothèque.
Je sors faire un nouveau tour du bâtiment, désireux de m'assurer qu'aucun détail ne m'a échappé.
Nous avons préparé notre incursion tout l'après-midi, et j'ai inculqué à Alex autant de bases que possible en si peu de temps. Principalement les choses à éviter.
Nous mangeons légèrement, malgré moi je sens monter mon excitation à l'idée de ce que je vais faire cette nuit.
(La même excitation... Mon sens moral a beau se rebeller aujourd'hui contre ce que j'ai fait par le passé, je ne peux pas nier que j'ai aimé ça)
(*Regarde les choses en face... Tu regrettes un peu cette époque. Les choses auraient pu être différentes)
(Et mal tourner)
(*Tu te rappelles de ce type qui t'a coursé à travers toute la ville ?)
(Je ne risque pas de l'oublier ! J'ai cru qu'il n'allait jamais me lâcher, toutes mes ruses y sont passées avant que je ne parvienne à le semer)
(*Tu devrais te remettre à la course, tu vas finir par t'empâter)
(C'est vrai que ça me manque)
Nous prenons un peu de repos en attendant que les rues se vident, puis quittons discrètement l'hôtel.
Les rues sont vides, nous rejoignons tranquillement la bibliothèque et la longeons avant d'entrer dans l'impasse.
Comme je l'avais constaté, elle est peu éclairée. Les fenêtres des maisons alentours sont éteintes.
(C'est toujours aussi mort ici)
Alex fait le guet tandis que je m'occupe de la porte.
Je rentre un entraîneur dans la serrure et fais pression sur celui-ci avant d'insérer un pick gun. Les secondes s'écoulent tandis que je m'efforce de faire sauter les goupilles. (J'aurais nettement préféré un modèle automatique, mais bon)
Enfin, elles rentrent toutes dans leur logement, l'entraîneur sur lequel j'appuie toujours pivote et la serrure s'ouvre.
J'examine rapidement l'encadrement de la porte, puis la pièce, mais je ne repère aucun détecteur ni boîtier suspect. (Croisons les doigts...)
Je fais signe à Alex d'entrer et referme la porte. J'allume ma mini-torche et repère une issue. Elle donne sur un couloir, que nous empruntons tandis que je mémorise notre parcours. Diverses portes s'ouvrent de part et d'autres mais elles doivent donner sur de simples pièces. Arrivés à une intersection, nous faisons halte. Le silence règne dans le bâtiment, la salle principale est sur la droite, nous reprenons notre progression.
Si ma carte mentale est correcte, la porte qui nous fait maintenant face est la bonne. Elle est fermée, j'examine le verrou, même modèle qu'à l'entrée.
Alex m'éclaire et m'observe, fasciné. La serrure ne tient pas longtemps. Nous entrons dans la bibliothèque proprement dite, et j'éteins ma torche, les grandes fenêtres me rendent nerveux.
Nous avançons prudemment le long du mur, et arrivons à une salle de lecture, la porte de la réserve est en face, sa résistance est toute symbolique. (Merci, Sylvie)
La réserve, enfin ! Je contemple les rayonnages qui s'étendent dans toutes les directions, sur les murs se trouvent des armoires étiquetées. Je referme la porte, vu qu'il n'y a pas de fenêtre ici, nous rallumons nos torches. Nos faisceaux partent dans tous les sens, la recherche risque d'être longue. J'illumine enfin une armoire et lis : La Gazette 2008. J'avance le long de la rangée, remontant le temps, et m'arrête devant l'année 2002. Je prends le temps de calmer mes mains, à la tension de cette intrusion s'ajoute l'angoisse de ce que je vais bientôt découvrir. Je tente d'ouvrir l'armoire et découvre avec surprise qu'elle est fermée.
C'est une serrure à paillettes cette fois, j'insère un entraîneur en pince et sélectionne un crochet en lune. Je racle les paillettes, et, rapidement, l'entraîneur pivote.
Je rejoins Alex à midi, nous déjeunons rapidement d'un sandwich avant de nous lancer dans nos recherches. Nous sommes seuls, Vincent est à la cantine.
- Tu as trouvé quelque chose ?
- Non.
- Bon, je suis assez doué pour dénicher les infos, voyons ça.
Alex se penche sur mon écran, et regarde les séries de mots-clés que j'enchaîne, admiratif, avant de hausser les sourcils en me voyant extraire des informations pourtant effacées il y a des années.
- Tu ne te vantais pas.
- Merci, mais pour le moment je n'ai rien trouvé. Hum, attends... Tu veux bien regarder ça sur ton poste, dis-je en pointant l'une des réponses, je vais continuer à fouiller.
Je lui envoie le lien, et affine ma recherche.
- Rien, dit Alex.
- Rien non plus ici.
- Soit il ne s'est rien passé, soit l'information n'a pas été mise en ligne.
- Reste les archives du journal local, je ne vois plus que ça... Zut ! Il ne paraît plus depuis deux ans. Mais je sais qu'il y a un exemplaire de chaque à la bibliothèque. Voyons voir ça... C'est pas vrai ! J'avais oublié, c'est fermé l'hiver, jusqu'en janvier... Le 5.
- Ça va être long.
- Trop long, j'en ai peur...
Le soir venu, nous rentrons chez nous, silencieux.
- J'ai une idée, dit Alex. Je te laisse, ne m'attends pas ce soir.
- Où vas-tu ?
- Trouver de l'aide. Ne me pose pas de questions, s'il te plaît.
- D'accord.
Nous nous embrassons, nos regards échangent leurs messages.
- J'en ai pourtant beaucoup, des questions, mais après tout ce que tu as fait pour moi, tu peux me demander ce que tu veux.
- Je le sais. Merci.
- Je t'aime.
- Je t'aime.
Vendredi 19 décembre
Lorsque je me réveille, le lendemain matin, je découvre Alex dormant contre moi, il est revenu pendant la nuit sans même déranger mon sommeil.
(Après tout ce que j'ai traversé, pas étonnant que j'aie dormi comme une souche)
(*Et comme les souches, tu n'as pas fait de rêve)
(Ha-ha. Bonjour Inny)
(*Bonjour Yann)
(Alex... A travers toutes ces épreuves, tu es resté à mes côtés... Je mesure à quel point tu m'aimes)
(*Un homme rare)
(Je donnerais ma vie pour lui, sans hésiter)
(*Tu devrais me demander mon avis, ce coup-ci, avant de disposer de nos existences, non ?)
(Tu n'es pas d'accord ?)
(*Si)
(Pfff)
(*Je crois que lui aussi donnerait sa vie pour toi)
(Comme je l'aime...)
Le réveil sonne, je pose un baiser sur les lèvres d'Alex dès qu'il ouvre les yeux, ce qui le fait sourire.
- Bonjour mon cœur.
- Bonjour mon cœur. Tu as trouvé ce que tu cherchais ?
- Oui... mais j'hésite un peu, maintenant.
- De quoi s'agit-il ?
Alex reste silencieux un moment.
- Jusqu'où es-tu prêt à aller pour découvrir la vérité ?
- Mes cauchemars vont bientôt reprendre, ce n'est qu'une question de jours. Et ils n'ont jamais été aussi violents, ça m'inquiète. Je... je ne sais pas quoi faire, mais je ne peux pas attendre.
Alex se lève, ouvre sa sacoche, et en sort une pochette de cuir qu'il ouvre sur le lit. J'ouvre de grands yeux en voyant le contenu.
- Mais... Où as-tu eu ça ?
- J'ai moi aussi fréquenté des personnes... peu recommandables par le passé. Si mon père n'avait pas tout découvert, j'aurais vraiment pu mal tourner. Mais j'ai gardé des contacts.
- Tu faisais toi aussi des cambriolages ?
- Un ami. Je... je n'ai pas envie d'en parler. (Il prend une inspiration). Je ne veux pas te revoir plonger dans un tel état, Yann. Je ferai n'importe quoi pour t'aider.
- Merci, Alex.
- Tu as tout ce qu'il nous faut ?
- Nous ? Attends une minute, là... Je n'ai même pas encore pris une décision. Il faut que j'y réfléchisse. Et de toute façon, j'irai seul.
- Non, Yann. J'irai avec toi.
- Tu ne sais pas dans quoi tu t'engages !
- On ne va rien voler, non ?
- Pfff. Aucune chance de te faire changer d'avis ?
- Aucune.
- Dans ce cas...
- Vérifie si tout est bon.
Je regarde à nouveau ces outils que je n'ai plus revu depuis mes 18 ans. Tous les types de crochets sont là, simple, lune, demi-lune, diamant, demi-diamants, serpent... plusieurs modèles d'entraîneurs, un pick gun artisanal....
- Tout m'a l'air OK.
Samedi 20 décembre
Le temps qui nous a séparé du samedi après-midi nous a semblé interminable. Nous prenons enfin le train, puis un car pour rejoindre la petite ville perdue où j'ai passé la majeure partie de mon adolescence. Je désigne à Alex le lycée où j'ai été retenu prisonnier - si mes souvenirs sont réels.
(Savoir que l'on ne peut pas se fier à ses souvenirs est assez déstabilisant)
(A quel point mon passé est-il réel ?)
BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE
FERMETURE HIVERNALE
REOUVERTURE LE 5 JANVIER
Je fais le tour de la bibliothèque, me rafraîchissant la mémoire. Je fais mine de refaire mes lacets près de la porte de service et examine la serrure, elle ne devrait pas me poser de problèmes insurmontables. Nous rejoignons un hôtel proche et montons dans notre chambre.
- Par quoi on commence ?
- Je vais déjà essayer de retracer le plan de la bibliothèque d'après mes souvenirs. Le bâtiment est ancien...
J'ai sorti mon bloc-notes de mon sac et dessine de mémoire, hésitant car pas mal d'années se sont écoulées depuis ma dernière visite.
- Les archives sont ici, dis-je en pointant une porte du bout de mon stylo.
- Comment entrerons-nous ?
- Il y a deux entrées, la principale donne sur la grande rue, autant éviter, et une qui doit être réservée au personnel se trouve sur le côté, ici, dans une impasse. Beaucoup plus discret, mais je ne connais pas cette partie de la bibliothèque.
Je sors faire un nouveau tour du bâtiment, désireux de m'assurer qu'aucun détail ne m'a échappé.
Nous avons préparé notre incursion tout l'après-midi, et j'ai inculqué à Alex autant de bases que possible en si peu de temps. Principalement les choses à éviter.
Nous mangeons légèrement, malgré moi je sens monter mon excitation à l'idée de ce que je vais faire cette nuit.
(La même excitation... Mon sens moral a beau se rebeller aujourd'hui contre ce que j'ai fait par le passé, je ne peux pas nier que j'ai aimé ça)
(*Regarde les choses en face... Tu regrettes un peu cette époque. Les choses auraient pu être différentes)
(Et mal tourner)
(*Tu te rappelles de ce type qui t'a coursé à travers toute la ville ?)
(Je ne risque pas de l'oublier ! J'ai cru qu'il n'allait jamais me lâcher, toutes mes ruses y sont passées avant que je ne parvienne à le semer)
(*Tu devrais te remettre à la course, tu vas finir par t'empâter)
(C'est vrai que ça me manque)
Nous prenons un peu de repos en attendant que les rues se vident, puis quittons discrètement l'hôtel.
Les rues sont vides, nous rejoignons tranquillement la bibliothèque et la longeons avant d'entrer dans l'impasse.
Comme je l'avais constaté, elle est peu éclairée. Les fenêtres des maisons alentours sont éteintes.
(C'est toujours aussi mort ici)
Alex fait le guet tandis que je m'occupe de la porte.
Je rentre un entraîneur dans la serrure et fais pression sur celui-ci avant d'insérer un pick gun. Les secondes s'écoulent tandis que je m'efforce de faire sauter les goupilles. (J'aurais nettement préféré un modèle automatique, mais bon)
Enfin, elles rentrent toutes dans leur logement, l'entraîneur sur lequel j'appuie toujours pivote et la serrure s'ouvre.
J'examine rapidement l'encadrement de la porte, puis la pièce, mais je ne repère aucun détecteur ni boîtier suspect. (Croisons les doigts...)
Je fais signe à Alex d'entrer et referme la porte. J'allume ma mini-torche et repère une issue. Elle donne sur un couloir, que nous empruntons tandis que je mémorise notre parcours. Diverses portes s'ouvrent de part et d'autres mais elles doivent donner sur de simples pièces. Arrivés à une intersection, nous faisons halte. Le silence règne dans le bâtiment, la salle principale est sur la droite, nous reprenons notre progression.
Si ma carte mentale est correcte, la porte qui nous fait maintenant face est la bonne. Elle est fermée, j'examine le verrou, même modèle qu'à l'entrée.
Alex m'éclaire et m'observe, fasciné. La serrure ne tient pas longtemps. Nous entrons dans la bibliothèque proprement dite, et j'éteins ma torche, les grandes fenêtres me rendent nerveux.
Nous avançons prudemment le long du mur, et arrivons à une salle de lecture, la porte de la réserve est en face, sa résistance est toute symbolique. (Merci, Sylvie)
La réserve, enfin ! Je contemple les rayonnages qui s'étendent dans toutes les directions, sur les murs se trouvent des armoires étiquetées. Je referme la porte, vu qu'il n'y a pas de fenêtre ici, nous rallumons nos torches. Nos faisceaux partent dans tous les sens, la recherche risque d'être longue. J'illumine enfin une armoire et lis : La Gazette 2008. J'avance le long de la rangée, remontant le temps, et m'arrête devant l'année 2002. Je prends le temps de calmer mes mains, à la tension de cette intrusion s'ajoute l'angoisse de ce que je vais bientôt découvrir. Je tente d'ouvrir l'armoire et découvre avec surprise qu'elle est fermée.
C'est une serrure à paillettes cette fois, j'insère un entraîneur en pince et sélectionne un crochet en lune. Je racle les paillettes, et, rapidement, l'entraîneur pivote.
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Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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