24-09-2020, 10:00 AM
(Modification du message : 18-10-2022, 03:44 PM par fablelionsilencieux.)
Recette secrète,
J’avais levé le p'tit mec un soir alors que je rentrais à moto au sun-motel où j’avais pris pension, après une virée dans ce coin que je ne connaissais pas. En panne, il essayait désespérément de changer sa roue avant, dans ses fringues de minet, chemise impeccablement repassée, pantalon noir et pompes bien cirées. Il faisait très chaud, la route était déserte et la nuit presque tombée, jouant les bon prince je m’étais arrêté.
Certains signaux, aussi minime soient-ils, sont inratables et je l’avais catalogué…
D’abord nerveux en me voyant approcher sur ma Harley, vêtu et botté de cuir, gilet ouvert sur mon poitrail et froc à même la peau, il s’était détendu lorsque j’avais ôté mon casque, lui décochant mon plus beau et craquant sourire : "Un coup de main, mon gars ?".
Changer son pneu ne m’avait pris que quelques minutes mais j'avais eu soif et en me relevant, je lui avais demandé si il n’avait pas quelque chose à boire dans sa caisse. Navré de ne rien avoir à m'offrir, il m’avait proposé de le suivre chez lui. Il habitait au-dessus du resto qu’il tenait à l'entrée du bourg pas loin, à peine à cinq minutes.
Et voilà, un pied dans la place…
Souriant intérieurement j’avais accepté si, bien sûr, cela ne le dérangeait pas, ni lui, ni sa femme. Bien évidemment, je ne le dérangeais pas, s’était-il empressé de me dire et qu’il vivait seul.
Tant de naïveté… c’en était déconcertant…
Je l’avais suivi jusque chez lui et tandis qu’il me servait une bière, je m’étais collé contre son dos, plaquant mon corps contre le sien, le bloquant entre le comptoir et moi. Il était beaucoup plus petit que moi et sa tête reposait contre mon torse. J’avais plaqué mes mains sur lui, une contre son entre-jambes et l’autre lui triturant un téton, il avait poussé un cri et failli lâcher le verre. Mais aucune rébellion.
Classique…
Puis tout était allé très vite et il avait fini nu, à quatre pattes sur le canapé, tandis que je le prenais de plus en plus vigoureusement, mes mains fermement serrées autour de ses hanches. Il ahanait comme un possédé tandis que je le ramonais sans pitié, si bien que je le senti jouir alors que ses mains s’agrippaient convulsivement au dossier. Ses contractions anales eurent raisons de moi…
On fit enfin connaissance. Lui, Tony, natif de cette petite ville texane, patron et propriétaire du diners au rez de chaussée depuis cinq ans, spécialiste d’un chili con carne réputé dans la région et chez tous les routiers qui s’arrêtaient là. Il gardait d’ailleurs jalousement sa recette secrète. Moi, Seb, métis latino sans attache, itinérant, touche à tout et ‘chercheur’ d’emploi. Fraichement débarqué de l’état voisin. (un avis de recherche ayant précipité mon départ)
Bref…
Cette nuit-là, dès que nous eûmes repris des forces, je lui avais baisé la bouche puis je m’étais occupé à nouveau de son cul gourmand. Je l’avais fait gueuler puis chouiner et enfin gémir. Puis l’avais rebaisé une heure plus tard, puis encore, alternant entre repos et cavalcades une bonne partie de la nuit. J’avais dormi dans son lit et l’avais de nouveau baisés le matin avant de me barrer.
Quarante-huit heures plus tard j’étais revenu peu avant la fermeture. En me voyant j’avais presque pu le voir mouiller tant il était excité. Et de nouveau, je l’avais baisé sans pitié, glissant dans la conversation que je n’avais plus les moyens de rester, n’ayant pas trouvé d’embauche. Il mordus à l’hameçon et m’invita à rester. Après mon installation, je glandai ou vadrouillai en journée, prétextant chercher un boulot et rentrais le soir le ramoner tout mon saoul, comme tous les jours depuis lors.
Logé, blanchi et fort bien nourri, j’imaginais avoir trouvé la poule aux œufs d'or et un nid accueillant…
Il ne me fallut pas dix jours pour le tromper et cinq supplémentaires pour faire venir le Q du jour à domicile pendant qu’il trimait à l’étage inférieur.
Presque un mois que j’avais franchi les frontières de l’Oklahoma et je baissai la garde, trop sûr de moi. Une fin d’après-midi je n’avais pas entendu la porte d’entrée s’ouvrir. Par contre j’avais sans difficulté perçu l’exclamation de surprise du petit qui venait de rentrer, venu chercher un tee-shirt propre car il s’était renversé de la sauce dessus, moi, je culbutai sur la table du salon un beau blondinet bien ferme, biker de passage et pour l’instant seulement vêtu de piercings aux tétons.
Les yeux écarquillés, Tony nous avait regardés bouche bée. Le motard avait essayé de se relever mais je l’avais repoussé d’une main ferme, le bourrant de quelques coups supplémentaires, rivant mon regard à celui de Tony, un sourire arrogant aux lèvres. Le message était clair :
Je suis l’alpha et puis basta…
Il disparut dans la chambre, retraversa la pièce un polo à la main et dégringolât les escaliers quatre à quatre. Je fécondai l’intrus et le renvoyai fissa à son voyage. Je m’étais assoupi nu sur le divan et c’est l’odeur suave d’un poulet rôti qui me réveilla. Les couverts étaient mis et Tony apportait les plats comme si rien ne c’était passé. Il me pria de venir à table où une bonne bouteille de picrate décantait.
Ma certitude de victoire fut à son comble quand il me demanda si le vin - un merlot californien - était à mon goût…
Ma queue en souleva la nappe, alors que je vidai d’un trait mon verre. Si l’assiette qu’il me servit ne me tentait pas autant, je pense que je l’aurai violé sans plus attendre. Le mignon me rempli la coupe aux trois-quarts et j’en avalai aussitôt la moitié, le volatile étant délicieux mais fort épicé. Quelques instants plus tard je me fis la réflexion que le vin était traitre, ma tête eut le tournis et mes paupières se firent lourdes. Ma dernière pensée fut que le sol était vachement froid.
La vie n’est parfois pas ce qu’elle paraissait être…
J’ouvris les yeux dans une cave, une portion de mur faiblement éclairée par un soupirail me permis de le deviner, menotté et suspendu par les poignets comme un quartier de bœuf, les pieds entravés à dix centimètres du sol et la bouche bâillonnée serré. Encore dans les vapes, je compris que le soumis n’était pas si soumis que ça et me punissait de mon infidélité. La rage montait en moi, cette crevette ne perdais rien pour attendre. Il allait prendre che…
« Des pas. Le bruit d’une porte. Des néons qui s’allument. Mes yeux assailli de lumière. Sa voix qui résonne à mes oreilles qui ne comprennent pas. Ma vue qui revient. »
L’effroi me broya les tripes. Putain de bordel de merde ! C’est quoi cet endroit ? la tanière d'Albert Fish...
La pièce ressemblait au mélange d’une salle d’op du siècle dernier et d’un labo de cuisine muni d’un vieux billot de boucher. Une étagère remplie de bocaux, avec deux grands surgélateurs coffres par-dessous, longeait le mur de gauche. L’asticot me fit face, le regard fou, équipé d’un long tablier et de bottes en caoutchouc.
— C’était pas gentil de faire ça mon chou, tu m’obliges à te punir plus tôt que prévu et me prives de tes coup de reins. J’ai pourtant encore du stock et le dernier est toujours au frais !
Depuis, j’attends son bon vouloir dans le noir du congélo qu’il me transforme en chili et enfin rejoindre l’étagère de la « recette secrète » !
J’avais levé le p'tit mec un soir alors que je rentrais à moto au sun-motel où j’avais pris pension, après une virée dans ce coin que je ne connaissais pas. En panne, il essayait désespérément de changer sa roue avant, dans ses fringues de minet, chemise impeccablement repassée, pantalon noir et pompes bien cirées. Il faisait très chaud, la route était déserte et la nuit presque tombée, jouant les bon prince je m’étais arrêté.
Certains signaux, aussi minime soient-ils, sont inratables et je l’avais catalogué…
D’abord nerveux en me voyant approcher sur ma Harley, vêtu et botté de cuir, gilet ouvert sur mon poitrail et froc à même la peau, il s’était détendu lorsque j’avais ôté mon casque, lui décochant mon plus beau et craquant sourire : "Un coup de main, mon gars ?".
Changer son pneu ne m’avait pris que quelques minutes mais j'avais eu soif et en me relevant, je lui avais demandé si il n’avait pas quelque chose à boire dans sa caisse. Navré de ne rien avoir à m'offrir, il m’avait proposé de le suivre chez lui. Il habitait au-dessus du resto qu’il tenait à l'entrée du bourg pas loin, à peine à cinq minutes.
Et voilà, un pied dans la place…
Souriant intérieurement j’avais accepté si, bien sûr, cela ne le dérangeait pas, ni lui, ni sa femme. Bien évidemment, je ne le dérangeais pas, s’était-il empressé de me dire et qu’il vivait seul.
Tant de naïveté… c’en était déconcertant…
Je l’avais suivi jusque chez lui et tandis qu’il me servait une bière, je m’étais collé contre son dos, plaquant mon corps contre le sien, le bloquant entre le comptoir et moi. Il était beaucoup plus petit que moi et sa tête reposait contre mon torse. J’avais plaqué mes mains sur lui, une contre son entre-jambes et l’autre lui triturant un téton, il avait poussé un cri et failli lâcher le verre. Mais aucune rébellion.
Classique…
Puis tout était allé très vite et il avait fini nu, à quatre pattes sur le canapé, tandis que je le prenais de plus en plus vigoureusement, mes mains fermement serrées autour de ses hanches. Il ahanait comme un possédé tandis que je le ramonais sans pitié, si bien que je le senti jouir alors que ses mains s’agrippaient convulsivement au dossier. Ses contractions anales eurent raisons de moi…
On fit enfin connaissance. Lui, Tony, natif de cette petite ville texane, patron et propriétaire du diners au rez de chaussée depuis cinq ans, spécialiste d’un chili con carne réputé dans la région et chez tous les routiers qui s’arrêtaient là. Il gardait d’ailleurs jalousement sa recette secrète. Moi, Seb, métis latino sans attache, itinérant, touche à tout et ‘chercheur’ d’emploi. Fraichement débarqué de l’état voisin. (un avis de recherche ayant précipité mon départ)
Bref…
Cette nuit-là, dès que nous eûmes repris des forces, je lui avais baisé la bouche puis je m’étais occupé à nouveau de son cul gourmand. Je l’avais fait gueuler puis chouiner et enfin gémir. Puis l’avais rebaisé une heure plus tard, puis encore, alternant entre repos et cavalcades une bonne partie de la nuit. J’avais dormi dans son lit et l’avais de nouveau baisés le matin avant de me barrer.
Quarante-huit heures plus tard j’étais revenu peu avant la fermeture. En me voyant j’avais presque pu le voir mouiller tant il était excité. Et de nouveau, je l’avais baisé sans pitié, glissant dans la conversation que je n’avais plus les moyens de rester, n’ayant pas trouvé d’embauche. Il mordus à l’hameçon et m’invita à rester. Après mon installation, je glandai ou vadrouillai en journée, prétextant chercher un boulot et rentrais le soir le ramoner tout mon saoul, comme tous les jours depuis lors.
Logé, blanchi et fort bien nourri, j’imaginais avoir trouvé la poule aux œufs d'or et un nid accueillant…
Il ne me fallut pas dix jours pour le tromper et cinq supplémentaires pour faire venir le Q du jour à domicile pendant qu’il trimait à l’étage inférieur.
Presque un mois que j’avais franchi les frontières de l’Oklahoma et je baissai la garde, trop sûr de moi. Une fin d’après-midi je n’avais pas entendu la porte d’entrée s’ouvrir. Par contre j’avais sans difficulté perçu l’exclamation de surprise du petit qui venait de rentrer, venu chercher un tee-shirt propre car il s’était renversé de la sauce dessus, moi, je culbutai sur la table du salon un beau blondinet bien ferme, biker de passage et pour l’instant seulement vêtu de piercings aux tétons.
Les yeux écarquillés, Tony nous avait regardés bouche bée. Le motard avait essayé de se relever mais je l’avais repoussé d’une main ferme, le bourrant de quelques coups supplémentaires, rivant mon regard à celui de Tony, un sourire arrogant aux lèvres. Le message était clair :
Je suis l’alpha et puis basta…
Il disparut dans la chambre, retraversa la pièce un polo à la main et dégringolât les escaliers quatre à quatre. Je fécondai l’intrus et le renvoyai fissa à son voyage. Je m’étais assoupi nu sur le divan et c’est l’odeur suave d’un poulet rôti qui me réveilla. Les couverts étaient mis et Tony apportait les plats comme si rien ne c’était passé. Il me pria de venir à table où une bonne bouteille de picrate décantait.
Ma certitude de victoire fut à son comble quand il me demanda si le vin - un merlot californien - était à mon goût…
Ma queue en souleva la nappe, alors que je vidai d’un trait mon verre. Si l’assiette qu’il me servit ne me tentait pas autant, je pense que je l’aurai violé sans plus attendre. Le mignon me rempli la coupe aux trois-quarts et j’en avalai aussitôt la moitié, le volatile étant délicieux mais fort épicé. Quelques instants plus tard je me fis la réflexion que le vin était traitre, ma tête eut le tournis et mes paupières se firent lourdes. Ma dernière pensée fut que le sol était vachement froid.
La vie n’est parfois pas ce qu’elle paraissait être…
J’ouvris les yeux dans une cave, une portion de mur faiblement éclairée par un soupirail me permis de le deviner, menotté et suspendu par les poignets comme un quartier de bœuf, les pieds entravés à dix centimètres du sol et la bouche bâillonnée serré. Encore dans les vapes, je compris que le soumis n’était pas si soumis que ça et me punissait de mon infidélité. La rage montait en moi, cette crevette ne perdais rien pour attendre. Il allait prendre che…
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— C’était pas gentil de faire ça mon chou, tu m’obliges à te punir plus tôt que prévu et me prives de tes coup de reins. J’ai pourtant encore du stock et le dernier est toujours au frais !
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