6 - Calme
Plonger dans ces souvenirs m'a mis d'humeur morose, et Alex passe un moment à me câliner pour me remonter le moral.
Je finis par retrouver le sourire, et l'embrasse tendrement pour le remercier. Il répond à mon baiser, avant de descendre dans mon cou, pour finir par déposer de doux baisers sur ma nuque. Je soupire de bonheur, tout à lui, les yeux fermés, tandis que ses mains caressent lentement ma poitrine. J'en prends une dans la mienne pour l'amener à ma bouche et y déposer en retour mes propres baisers. Alex revient devant moi, frôlant la peau de mon visage de ses lèvres, y déposant ça et là une nouvelle marque de tendresse... De pur bonheur... Je suis tout à ses caresses, tout à lui, et lui à moi...
Mes yeux se rouvrent sur son beau visage, à mon tour j'y dépose mes lèvres, mes baisers, mon amour. Lentement, je parcours ce terrain maintenant connu, sentant Alex frissonner contre moi, je clos ses yeux d'un baiser, avant de redescendre sur sa bouche, puis plus bas, le long de sa gorge, et remontant, le long d'un chemin familier, il sait déjà ce qui l'attend, sa respiration est plus forte, d'anticipation, je fais une halte dans le creux sa mâchoire, juste sous son oreille, il n'en peut plus, je monte alors lui donner enfin ce qu'il aime tant, ce qui le fait haleter, ce petit mordillement du lobe, qui le fait gémir...
Nos lèvres s'unissent de nouveau, nos langues se joignent en une danse de désir, de plaisir, nos corps se pressent l'un contre l'autre. Nos mains caressantes se joignent à notre fusion, l'une sur la nuque, l'autre dans le dos, et notre baiser semble ne jamais devoir finir.
Toutefois, toutes les choses ont une fin, et nos bouches se séparent, oh, si peu, mais ce sont nos regards, maintenant, qui s'embrassent, plongeant chacun dans les yeux de l'autre, les voyant briller, les voyant aimer...
Alex, mon amour...
Yann, mon amour...
Je glisse mes mains sous son tee-shirt, le tissu est maintenant une gène, je veux toucher sa peau, embrasser sa poitrine, je l'ôte et l'envoie voler dans la pièce, tout à la vision délectable qui s'offre à moi. Je baisse doucement mon visage pour y déposer un premier baiser, puis un second, tout en l'enlaçant, le caressant, je parcours ce vaste terrain, l'entends gémir, le sens frissonner, je tourne autour de lui pour remonter le long de son dos, de sa colonne, Alex penche la tête en arrière, s'abandonnant à ses sens, je termine dans sa nuque, reviens à sa poitrine, mais il me redresse, me met torse nu à mon tour, avant de me rendre ce que je lui ai offert.
Ses lèvres atteignent la limite de mon jean, qu'il ouvre lentement, avant de le baisser le long de mes cuisses, puis de mes jambes, que ses mains caressent au passage, avant de remonter, vers l'ultime barrière, tendue à se rompre, formée par mon boxer, dans lequel je me sens bien à l'étroit.
Il n'est pas un centimètre de ce tissu qu'il ne visite de ses mains, de sa bouche, je suis au-delà du désir, dans un état second, lorsqu'il abaisse enfin ce vêtement, doucement, l'envoyant rejoindre mon jean. Et maintenant... Ses lèvres se posent sur ma peau, de nouveau, et s'engagent sur le chemin d'un plaisir que je sens monter en moi, alors qu'il s'approche lentement de mon sexe érigé, avant de le contourner, visitant ma bourse, remontant de l'autre côté, je gémis maintenant sans interruption, n'en pouvant plus, à la limite de l'orgasme, il ralentit alors, reprend, fait une pause, observant mes réactions, me maintenant dans un délicat équilibre, tandis que, les yeux clos, la bouche entrouverte, je savoure cette tension, sachant que la libération sera inévitable.
Sa langue, enfin, entreprend l'escalade de ce volcan au bord de l'éruption qu'est devenu mon sexe, je serre les dents, tentant de contenir jusqu'au dernier moment cette inévitable explosion.
Mais Alex n'est pas pressé, il attend, juste au bord de mon gland, que je m'apaise, puis en fait le tour, caressant ici, titillant là, ce ne sont plus des gémissements mais des cris, maintenant, que je pousse, et soudain, tout vient en même temps, sa bouche s'empare de mon gland, sa main de ma bourse, l'autre presse un point précis...
L'orgasme qui me secoue me fait pousser un long cri, je me vide en lui, longuement, puissamment, avant, enfin, de m'appuyer sur la table, reprenant mon souffle, puis mes esprits.
Nous passons le reste de la matinée dans notre chambre, à nous aimer, offrant et recevant, tout à nous-mêmes, excluant le reste du monde, dans une bulle de pur bonheur.
Après un peu de repos et une nouvelle douche, nous revenons dans la cuisine, détendus mais affamés. Je mets la table tandis qu'Alex cuisine, et nous apaisons notre faim.
- A ton tour de me révéler ton passé... Si tu veux bien. La promesse que tu m'as faite vaut aussi pour toi, mon cœur.
- Merci.
Il prend une grande inspiration, sa bouche s'ouvre, se referme, se rouvre... Il finit par baisser la tête.
- Je ne peux pas... Je suis désolé, je ne sais pas comment tu fais.
- J'ai trop de souffrance en moi... Mais dis-moi, après tout ce que je t'ai révélé, tu n'arrives pas à me dire le tien ?
- C'est trop dur.
- Ne t'en fais pas, je te comprends. Alors laissons tomber le passé pour le moment.
- (soulagé) Merci.
Les journées suivantes s'écoulent tranquillement, je ne fais plus que des rêves normaux, ce qui est un soulagement.
Inny et moi nous nous entraînons régulièrement, mais mes progrès sont lents. Il profite de mes périodes d'inconscience pour commencer à apprendre la musique, il a repéré la guitare électrique qui traîne dans la chambre d'Alex.
Il a un don pour ça, prétend-il, mais j'attends de voir.
J'ai fait transférer mon courrier et accompli quantité de démarches administratives, je compte maintenant les jours qui me séparent de mon déménagement, une fois celui-ci passé, j'en aurai fini avec cette partie de ma vie - et les conséquences de mon agression.
Mercredi 17 décembre
J'ai prévenu Alex de mes projets pour ce soir, j'ai besoin d'être seul, pour la visite que je dois accomplir.
Je monte dans le bus, regardant mon amour à travers la vitre jusqu'à ce qu'il soit hors de vue.
Le bus me dépose non loin de mon but, un peu de marche tranquille m'amène à destination. Je passe les grilles et suis le chemin désormais familier.
Je m'agenouille devant la dalle de granit, la gorge serrée. Le vent est glacial, j'ai relevé le col de mon blouson mais mon visage souffre du froid. Je lève la tête vers l'inscription.
Jean-Jacques Laugier
18 Janvier 1953 - 6 Mars 2004
Marie Laugier
15 Juin 1955 - 6 Mars 2004
(Papa, Maman... Je sais que je n'ai rien fait dans ma vie qui puisse être source de fierté à vos yeux... Je ne peux pas revenir sur le passé et défaire ce qui a été fait, seulement vivre avec le poids de mes regrets. Notamment celui de ne pas avoir eu la possibilité ni le courage de parler de mes problèmes avec vous, je vous ai tellement menti...)
(J'ai trouvé le bonheur, l'amour, même si ce n'est pas celui que vous espériez... Mais il me donne la force de me regarder en face, et d'assumer tant ce que j'ai fait que ce que je suis. J'espère que vous pouvez en faire autant, où que vous soyez)
(Je vous aime)
Je me relève, les yeux humides.
(Vous me manquez tellement)
Plonger dans ces souvenirs m'a mis d'humeur morose, et Alex passe un moment à me câliner pour me remonter le moral.
Je finis par retrouver le sourire, et l'embrasse tendrement pour le remercier. Il répond à mon baiser, avant de descendre dans mon cou, pour finir par déposer de doux baisers sur ma nuque. Je soupire de bonheur, tout à lui, les yeux fermés, tandis que ses mains caressent lentement ma poitrine. J'en prends une dans la mienne pour l'amener à ma bouche et y déposer en retour mes propres baisers. Alex revient devant moi, frôlant la peau de mon visage de ses lèvres, y déposant ça et là une nouvelle marque de tendresse... De pur bonheur... Je suis tout à ses caresses, tout à lui, et lui à moi...
Mes yeux se rouvrent sur son beau visage, à mon tour j'y dépose mes lèvres, mes baisers, mon amour. Lentement, je parcours ce terrain maintenant connu, sentant Alex frissonner contre moi, je clos ses yeux d'un baiser, avant de redescendre sur sa bouche, puis plus bas, le long de sa gorge, et remontant, le long d'un chemin familier, il sait déjà ce qui l'attend, sa respiration est plus forte, d'anticipation, je fais une halte dans le creux sa mâchoire, juste sous son oreille, il n'en peut plus, je monte alors lui donner enfin ce qu'il aime tant, ce qui le fait haleter, ce petit mordillement du lobe, qui le fait gémir...
Nos lèvres s'unissent de nouveau, nos langues se joignent en une danse de désir, de plaisir, nos corps se pressent l'un contre l'autre. Nos mains caressantes se joignent à notre fusion, l'une sur la nuque, l'autre dans le dos, et notre baiser semble ne jamais devoir finir.
Toutefois, toutes les choses ont une fin, et nos bouches se séparent, oh, si peu, mais ce sont nos regards, maintenant, qui s'embrassent, plongeant chacun dans les yeux de l'autre, les voyant briller, les voyant aimer...
Alex, mon amour...
Yann, mon amour...
Je glisse mes mains sous son tee-shirt, le tissu est maintenant une gène, je veux toucher sa peau, embrasser sa poitrine, je l'ôte et l'envoie voler dans la pièce, tout à la vision délectable qui s'offre à moi. Je baisse doucement mon visage pour y déposer un premier baiser, puis un second, tout en l'enlaçant, le caressant, je parcours ce vaste terrain, l'entends gémir, le sens frissonner, je tourne autour de lui pour remonter le long de son dos, de sa colonne, Alex penche la tête en arrière, s'abandonnant à ses sens, je termine dans sa nuque, reviens à sa poitrine, mais il me redresse, me met torse nu à mon tour, avant de me rendre ce que je lui ai offert.
Ses lèvres atteignent la limite de mon jean, qu'il ouvre lentement, avant de le baisser le long de mes cuisses, puis de mes jambes, que ses mains caressent au passage, avant de remonter, vers l'ultime barrière, tendue à se rompre, formée par mon boxer, dans lequel je me sens bien à l'étroit.
Il n'est pas un centimètre de ce tissu qu'il ne visite de ses mains, de sa bouche, je suis au-delà du désir, dans un état second, lorsqu'il abaisse enfin ce vêtement, doucement, l'envoyant rejoindre mon jean. Et maintenant... Ses lèvres se posent sur ma peau, de nouveau, et s'engagent sur le chemin d'un plaisir que je sens monter en moi, alors qu'il s'approche lentement de mon sexe érigé, avant de le contourner, visitant ma bourse, remontant de l'autre côté, je gémis maintenant sans interruption, n'en pouvant plus, à la limite de l'orgasme, il ralentit alors, reprend, fait une pause, observant mes réactions, me maintenant dans un délicat équilibre, tandis que, les yeux clos, la bouche entrouverte, je savoure cette tension, sachant que la libération sera inévitable.
Sa langue, enfin, entreprend l'escalade de ce volcan au bord de l'éruption qu'est devenu mon sexe, je serre les dents, tentant de contenir jusqu'au dernier moment cette inévitable explosion.
Mais Alex n'est pas pressé, il attend, juste au bord de mon gland, que je m'apaise, puis en fait le tour, caressant ici, titillant là, ce ne sont plus des gémissements mais des cris, maintenant, que je pousse, et soudain, tout vient en même temps, sa bouche s'empare de mon gland, sa main de ma bourse, l'autre presse un point précis...
L'orgasme qui me secoue me fait pousser un long cri, je me vide en lui, longuement, puissamment, avant, enfin, de m'appuyer sur la table, reprenant mon souffle, puis mes esprits.
Nous passons le reste de la matinée dans notre chambre, à nous aimer, offrant et recevant, tout à nous-mêmes, excluant le reste du monde, dans une bulle de pur bonheur.
Après un peu de repos et une nouvelle douche, nous revenons dans la cuisine, détendus mais affamés. Je mets la table tandis qu'Alex cuisine, et nous apaisons notre faim.
- A ton tour de me révéler ton passé... Si tu veux bien. La promesse que tu m'as faite vaut aussi pour toi, mon cœur.
- Merci.
Il prend une grande inspiration, sa bouche s'ouvre, se referme, se rouvre... Il finit par baisser la tête.
- Je ne peux pas... Je suis désolé, je ne sais pas comment tu fais.
- J'ai trop de souffrance en moi... Mais dis-moi, après tout ce que je t'ai révélé, tu n'arrives pas à me dire le tien ?
- C'est trop dur.
- Ne t'en fais pas, je te comprends. Alors laissons tomber le passé pour le moment.
- (soulagé) Merci.
Les journées suivantes s'écoulent tranquillement, je ne fais plus que des rêves normaux, ce qui est un soulagement.
Inny et moi nous nous entraînons régulièrement, mais mes progrès sont lents. Il profite de mes périodes d'inconscience pour commencer à apprendre la musique, il a repéré la guitare électrique qui traîne dans la chambre d'Alex.
Il a un don pour ça, prétend-il, mais j'attends de voir.
J'ai fait transférer mon courrier et accompli quantité de démarches administratives, je compte maintenant les jours qui me séparent de mon déménagement, une fois celui-ci passé, j'en aurai fini avec cette partie de ma vie - et les conséquences de mon agression.
Mercredi 17 décembre
J'ai prévenu Alex de mes projets pour ce soir, j'ai besoin d'être seul, pour la visite que je dois accomplir.
Je monte dans le bus, regardant mon amour à travers la vitre jusqu'à ce qu'il soit hors de vue.
Le bus me dépose non loin de mon but, un peu de marche tranquille m'amène à destination. Je passe les grilles et suis le chemin désormais familier.
Je m'agenouille devant la dalle de granit, la gorge serrée. Le vent est glacial, j'ai relevé le col de mon blouson mais mon visage souffre du froid. Je lève la tête vers l'inscription.
Jean-Jacques Laugier
18 Janvier 1953 - 6 Mars 2004
Marie Laugier
15 Juin 1955 - 6 Mars 2004
(Papa, Maman... Je sais que je n'ai rien fait dans ma vie qui puisse être source de fierté à vos yeux... Je ne peux pas revenir sur le passé et défaire ce qui a été fait, seulement vivre avec le poids de mes regrets. Notamment celui de ne pas avoir eu la possibilité ni le courage de parler de mes problèmes avec vous, je vous ai tellement menti...)
(J'ai trouvé le bonheur, l'amour, même si ce n'est pas celui que vous espériez... Mais il me donne la force de me regarder en face, et d'assumer tant ce que j'ai fait que ce que je suis. J'espère que vous pouvez en faire autant, où que vous soyez)
(Je vous aime)
Je me relève, les yeux humides.
(Vous me manquez tellement)
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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