20-09-2020, 02:38 AM
CHAPITRE 23
****
Déjà samedi !
Dès le matin je prends mon sac pour y mettre mes vêtements pour le séjour qui commence demain. Il me faut du linge de tous les jours et aussi un kit spécial pour le jour de noël. Mais il faut que je pense à des vêtements chauds car on va sûrement faire des sorties à l’extérieur, même si Noémie n’a pas voulu en dire trop sur le programme.
Je vais voir mon frère pour savoir où il en est des préparatifs, je cogne à la porte de sa chambre et je rentre.
-moi : salut Oli, ça va ?
-Oli : moi oui, très bien et toi ?
moi : tu as pas commencé à faire ton sac ?
-Oli : Pourquoi, tu as commencé toi ? On a toute la journée pour ça !
-moi : c’est vrai mais je veux penser à tout et rien oublier !
-Oli : D’accord. Mais ne stresse pas quand même.
-moi : J’ai tellement hâte d’être à demain e toi ?
-Oli : Ouais, ça va être super sympa ! Mais tu ne crois pas que ça va nous faire bizarre de passer pour la première fois un noël sans les parents ?
-moi : un peu, oui… mais je n’aurai pas fêté noël ici de toute façon… Avec Papa ça ne sera jamais plus pareil tu t’en doutes.
-Oli : Dommage que la situation soit devenue aussi compliquée avec lui…
-moi : Et sinon tu sais qui a invité qui ?
-Oli : Ben non, on avait dit qu’on gardait ça secret. Mais pour moi tout le monde doit le savoir… j’invite ma belle blonde ! Et toi tu vas me dire qui tu invites ?
-moi : Oui, j’ai invité Sébastien.
-Oli : Quoi ? Le surveillant ? Mais il est vieux !
-moi : Seulement 23 ans, t’appelles ça vieux ? Et puis t’inquiète pas il est super gentil et je suis sûr qu’il va bien s’entendre avec tout le monde.
-Oli : Ok si tu le dis…
Puis nous descendons tous les deux dans la cuisine pour prendre le petit déjeuner « en famille ». Je m’assois à table, mon père ne me regarde pas et ne m’adresse même pas un mot… Et aucun petit geste pour me souhaiter bonjour. Mais bon je commence à m’habituer, il se comporte comme ça tous les jours alors…
Par contre ma mère m’accueille avec un beau sourire qui me réchauffe le cœur. Elle en fait un peu plus, elle doit montrer de l’affection pour deux personnes !
Mais quand Oli prend place à table tout change, mon père lui adresse la parole facilement et il est tout gentil avec lui, ce qui met mal à l’aise mon frère qui ne comprend pourquoi il a droit à ce traitement de faveur.
C’est ma mère qui entame la conversation et elle nous pose des
questions sur notre sortie au chalet.
-mère : alors les garçons vous savez comment ça va se passer pendant ces 5 jours ?
-moi : Nous ne savons pas grand-chose parce que Noémie veut nous faire la surprise de découvrir sur place le programme.
-mère : ah… ok… et pour les adultes, il y en aura au moins ?
Oli : il y aura moi, Mathieu et Sébastien qui a 23 ans.
-mère : C’est la première fois que j’entends parler de lui ! C’est qui ce garçon ?
-moi : Maman ! je t’en ai déjà parlé, c’est le surveillant du lycée, tu sais, celui avec qui on a mangé Antoine et moi, un soir au restaurant.
-mère : ah oui, je vois maintenant. Alors c’est certainement quelqu’un de mâture qui pourra calmer les ardeurs des plus jeunes et éviter les débordements !
-moi : mais tu sais maman on n’a pas l’intention de faire n’importe quoi. On va être à quelques uns mais on restera raisonnable.
-mère : oui, c’est ce qu’on dit toujours avant… Mais une fois sur place les bonnes résolutions sont parfois un peu oubliées. Je suis quand même rassurée de savoir que ce garçon sera avec vous !
-moi : Et puis il y aura aussi Hugo parmi nous. Celui là tu ne le connais pas mais il est plus âgé que nous.
-mère : Il sort d’où lui ? On peut lui faire confiance ?
-moi : Bien sûr, il était à la fête du lycée hier… Oli a fait aussi sa connaissance
(attention terrain glissant ! si je donne trop de détails mon père va comprendre qu’il s’agit du copain de Sébastien et il risque fort de faire une crise, là, autour de la table…et gâcher ce moment où on peut parler tous les trois, mon frère, ma mère et moi. Et Oli comprend que ça peut devenir délicat de continuer sur ce sujet alors il change très vite de sujet).
-Oli : Au fait tu pourras nous accompagner au lieu du rendez-vous demain matin parce qu’on sera un peu chargé et ce sera plus simple que de demander à quelqu’un du groupe de passer nous prendre.
-mère : Bien sûr mon chéri, ça me pose aucun problème. Vers quelle heure vous voulez partir ?
-Oli : heu… on n’a pas encore l’heure exacte mais on te dira dès qu’on le saura. On va avoir des infos plus précises dans la journée.
Pendant tout cet échange notre père n’a pas ouvert la bouche et n’a manifesté aucun interêt pour ce que nous disions. Mais finalement qu’est-ce qu’il peut bien penser ? Il est content de nous voir partir pour la première fois pendant les fêtes ? Il est triste de voir que nous ne passerons pas les fêtes avec lui, où du moins pour ce qui concerne Oli parce ma présence à moi l’indiffère complétement.
Moi en tout cas je suis malheureux de penser que ma mère va être privé de ce moment familial et qu’elle va se retrouver seule avec mon père, en face à face, sans partager grand-chose finalement. Mais je me dis que malgré ça, pour mon frère et moi, ça nous permettra de vivre quelque chose de différent et totalement nouveau, sans qu’on ressente la tension familiale.
Le petit déjeuner terminé je remonte dans ma chambre et pour passer le temps j’allume mon ordi pour jouer un peu.
Je dois attendre qu’Antoine revienne chez lui avant de le rejoindre. Car ce matin il a rendez-vous à l’hôpital pour se faire retirer son plâtre. Et évidemment cela va prendre un certain temps… Mais la récompense c’est qu’enfin il sera débarrassé de cette gêne qui l’empêchait de faire beaucoup de choses.
Le temps est long, je m’ennuie, je ne fais que penser à cet appel que j’attends et qui me permettra de rejoindre mon chéri.
Tout arrive ! Il m’appelle enfin pour me demander de le rejoindre chez lui ; il est 14h30. Je me saisis de mon sac, prêt depuis longtemps, et je pars. Une chance Antoine n’habite qu’à quelques rues de chez moi. Il me reçoit avec un sourire radieux, il est enfin complétement autonome, exit ce plâtre qui nous a pourrit la vie ces dernières semaines !
Nous montons dans sa chambre et il me prend dans ses bras pour me serrer très fort et me dire à quel point il est content de me retrouver comme avant cet épisode douloureux de l’hôpital. Je ne le laisse pas finir sa phrase, je réponds à son étreinte en l’embrassant avec passion.
Mais il faut d’abord que je l’aide à préparer son sac pour les 5 jours à venir. Finalement il est très organisé et il a vite fait de repérer les vêtements dont il aura besoin et de les placer dans ce sac. Il me propose alors de sortir prendre l’air et me dit qu’ensuite il aimerait beaucoup qu’on passe un moment plus intime tous les deux. Je suis trop content qu’il puisse se déplacer normalement maintenant et je ne refuse pas sa proposition de marcher car j’ai compris qu’il en a besoin après en avoir été privé ces derniers temps. Je lui dis que ce serait sympa de retourner dans le quartier gay ou nous avions partagé un moment avec Sébastien et Hugo.
Une fois parvenu nous constatons qu’il est toujours très fréquenté et que les couples n’hésitent pas à se témoigner leur amour sans aucune gêne, et cela nous surprend quand même un peu qu’ils soient si nombreux. Je dirais qu’on est même un peu mal à l’aise… et pourtant quoi de plus naturel ? Et puis après tout pourquoi ne pas nous laisser aller nous aussi ? Je prends la main de mon chéri qui me regarde avec un plaisir évident et qui accepte sans hésitation. Puis peu à peu nous sentons plus à l’aise et il nous arrive de nous embrasser tendrement sans éprouver de malaise de le faire en public. Il y a même plusieurs couples qui nous disent que nous faisons un beau couple tous les deux. Nous sommes très étonnés de constater la gentillesse des personnes que nous croisons ici.
La température commence à se rafraîchir, nous choisissons de faire une pause dans un petit restaurant/bistrot repéré tout à l’heure. Il y a énormément de monde mais on parvient à nous trouver une petite table qui nous convient parfaitement. La serveuse prend notre commande et au bout d’un long moment notre café bien chaud est servi. Nous mettons à profit ce moment pour imaginer comment pourraient se passer ces jours au chalet.
-Antoine : Tu as autant hâte que moi d’être à demain ?
-Moi : Bien sûr ! Mais j’ai aussi un peu peur parce qu’on va se retrouver avec plusieurs jeunes dans un chalet isolé en pleine forêt, des gars et des filles ensembles et … sûrement de l’alcool. Peut-être que des choses peuvent se passer qui vont gâcher ces moments ?
-Antoine : Mais n’oublies pas qu’il y aura des adultes aussi, Sébastien, Hugo… Et il ne faut pas penser à ça… On va s’amuser …ça va être super sympa.
-Moi : et pour nous, tu penses qu’il serait mieux de nous faire discret ou pas besoin ?
-Antoine : je ne sais pas trop quoi te répondre. Mais plusieurs savent pour nous… et il y aura aussi un autre couple qui lui ne se cache pas. Alors peut-être qu’on va attendre de voir comment les autres réagissent devant le comportement de Seb et Hugo avant de nous montrer comme on est ? Mais en même temps tous les gens qui t’aiment et te protègent seront présents alors peut-être qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur de montrer qu’on est en couple.
-Moi : c’est vrai, tu as raison. Tu es là pour me remettre les idées à la bonne place toi ! Sans toi j’aurais toujours peur… Je suis vraiment tombé sur le meilleur mec qui soit… merci mon chéri !
-Antoine : Je sais, c’est une chance que je sois là pour toi ! Et que tu sois là pour moi ! (sourire)
Quelques échanges encore et nous repartons pour une marche de retour d’environ trois quart d’heure.
Arrivés chez mon chéri nous nous dirigeons dans sa chambre et nous décidons de prendre notre douche ensemble. Nous retirons nos vêtements pour nous retrouver nus tous les deux. Une fois de plus je ne peux m’empêcher de contempler son corps qui m’excite comme au premier jour. Il n’a pas perdu trop de poids pendant ce temps où il a été immobilisé, il est toujours aussi beau ! La cabine de douche est plutôt exiguë et nos corps sont collés l’un contre l’autre , lui dans mon dos et ses mains qui s’activent sur mon ventre. Il commence le premier à me laver et je sens mon excitation monter lentement… Quand il me fait la toilette du sexe qui a déjà une belle érection il ne peut s’empêcher de faire des vas et viens qui me font un bien fou, je lui murmure des paroles d’encouragements mais en a-t-il besoin d’ailleurs ? Il prend un plaisir non dissimulé à me faire ça. Je lui demande de se placer face à moi pour que nous puissions nous branler mutuellement et je suis dans un tel état que je jouis beaucoup plus rapidement que j’aurai voulu. Mais je prends le temps de m’occuper de mon Antoine pour que lui aussi ressente ce que je viens de ressentir. Il arrive mieux à se maîtriser que moi mais il ne résiste pas beaucoup plus longtemps et mes mains recueillent sa semence qu’il lâche dans un râle de plaisir qu’il n’a pas contrôlé. Nous passons encore un moment à rester immobile collés l’un à l’autre avec seulement nos bouches très actives …
La douche a duré un peu plus que ce qui était prévu. Ses parents nous rappellent que le repas est prêt et qu’il faudrait les rejoindre maintenant. Ont-ils compris ce que nous venons de faire ? En tout cas ils restent très discrets au moment où nous nous installons autour de la table.
Le repas est l’occasion pour eux de nous poser quelques questions sur les activités qui sont prévues au cours de ces jours passés au chalet, mais ils n’apprennent pas grand chose de nous puisque c’est une surprise qui nous est réservée donc il faudra attendre le
retour pour leur faire un compte rendu détaillé.
Je reste chez mon chéri cette nuit et je partage son lit sans aller plus loin que m’endormir dans ses bras… Il faut être sage puisque demain nous nous levons tôt.
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Déjà samedi !
Dès le matin je prends mon sac pour y mettre mes vêtements pour le séjour qui commence demain. Il me faut du linge de tous les jours et aussi un kit spécial pour le jour de noël. Mais il faut que je pense à des vêtements chauds car on va sûrement faire des sorties à l’extérieur, même si Noémie n’a pas voulu en dire trop sur le programme.
Je vais voir mon frère pour savoir où il en est des préparatifs, je cogne à la porte de sa chambre et je rentre.
-moi : salut Oli, ça va ?
-Oli : moi oui, très bien et toi ?
moi : tu as pas commencé à faire ton sac ?
-Oli : Pourquoi, tu as commencé toi ? On a toute la journée pour ça !
-moi : c’est vrai mais je veux penser à tout et rien oublier !
-Oli : D’accord. Mais ne stresse pas quand même.
-moi : J’ai tellement hâte d’être à demain e toi ?
-Oli : Ouais, ça va être super sympa ! Mais tu ne crois pas que ça va nous faire bizarre de passer pour la première fois un noël sans les parents ?
-moi : un peu, oui… mais je n’aurai pas fêté noël ici de toute façon… Avec Papa ça ne sera jamais plus pareil tu t’en doutes.
-Oli : Dommage que la situation soit devenue aussi compliquée avec lui…
-moi : Et sinon tu sais qui a invité qui ?
-Oli : Ben non, on avait dit qu’on gardait ça secret. Mais pour moi tout le monde doit le savoir… j’invite ma belle blonde ! Et toi tu vas me dire qui tu invites ?
-moi : Oui, j’ai invité Sébastien.
-Oli : Quoi ? Le surveillant ? Mais il est vieux !
-moi : Seulement 23 ans, t’appelles ça vieux ? Et puis t’inquiète pas il est super gentil et je suis sûr qu’il va bien s’entendre avec tout le monde.
-Oli : Ok si tu le dis…
Puis nous descendons tous les deux dans la cuisine pour prendre le petit déjeuner « en famille ». Je m’assois à table, mon père ne me regarde pas et ne m’adresse même pas un mot… Et aucun petit geste pour me souhaiter bonjour. Mais bon je commence à m’habituer, il se comporte comme ça tous les jours alors…
Par contre ma mère m’accueille avec un beau sourire qui me réchauffe le cœur. Elle en fait un peu plus, elle doit montrer de l’affection pour deux personnes !
Mais quand Oli prend place à table tout change, mon père lui adresse la parole facilement et il est tout gentil avec lui, ce qui met mal à l’aise mon frère qui ne comprend pourquoi il a droit à ce traitement de faveur.
C’est ma mère qui entame la conversation et elle nous pose des
questions sur notre sortie au chalet.
-mère : alors les garçons vous savez comment ça va se passer pendant ces 5 jours ?
-moi : Nous ne savons pas grand-chose parce que Noémie veut nous faire la surprise de découvrir sur place le programme.
-mère : ah… ok… et pour les adultes, il y en aura au moins ?
Oli : il y aura moi, Mathieu et Sébastien qui a 23 ans.
-mère : C’est la première fois que j’entends parler de lui ! C’est qui ce garçon ?
-moi : Maman ! je t’en ai déjà parlé, c’est le surveillant du lycée, tu sais, celui avec qui on a mangé Antoine et moi, un soir au restaurant.
-mère : ah oui, je vois maintenant. Alors c’est certainement quelqu’un de mâture qui pourra calmer les ardeurs des plus jeunes et éviter les débordements !
-moi : mais tu sais maman on n’a pas l’intention de faire n’importe quoi. On va être à quelques uns mais on restera raisonnable.
-mère : oui, c’est ce qu’on dit toujours avant… Mais une fois sur place les bonnes résolutions sont parfois un peu oubliées. Je suis quand même rassurée de savoir que ce garçon sera avec vous !
-moi : Et puis il y aura aussi Hugo parmi nous. Celui là tu ne le connais pas mais il est plus âgé que nous.
-mère : Il sort d’où lui ? On peut lui faire confiance ?
-moi : Bien sûr, il était à la fête du lycée hier… Oli a fait aussi sa connaissance
(attention terrain glissant ! si je donne trop de détails mon père va comprendre qu’il s’agit du copain de Sébastien et il risque fort de faire une crise, là, autour de la table…et gâcher ce moment où on peut parler tous les trois, mon frère, ma mère et moi. Et Oli comprend que ça peut devenir délicat de continuer sur ce sujet alors il change très vite de sujet).
-Oli : Au fait tu pourras nous accompagner au lieu du rendez-vous demain matin parce qu’on sera un peu chargé et ce sera plus simple que de demander à quelqu’un du groupe de passer nous prendre.
-mère : Bien sûr mon chéri, ça me pose aucun problème. Vers quelle heure vous voulez partir ?
-Oli : heu… on n’a pas encore l’heure exacte mais on te dira dès qu’on le saura. On va avoir des infos plus précises dans la journée.
Pendant tout cet échange notre père n’a pas ouvert la bouche et n’a manifesté aucun interêt pour ce que nous disions. Mais finalement qu’est-ce qu’il peut bien penser ? Il est content de nous voir partir pour la première fois pendant les fêtes ? Il est triste de voir que nous ne passerons pas les fêtes avec lui, où du moins pour ce qui concerne Oli parce ma présence à moi l’indiffère complétement.
Moi en tout cas je suis malheureux de penser que ma mère va être privé de ce moment familial et qu’elle va se retrouver seule avec mon père, en face à face, sans partager grand-chose finalement. Mais je me dis que malgré ça, pour mon frère et moi, ça nous permettra de vivre quelque chose de différent et totalement nouveau, sans qu’on ressente la tension familiale.
Le petit déjeuner terminé je remonte dans ma chambre et pour passer le temps j’allume mon ordi pour jouer un peu.
Je dois attendre qu’Antoine revienne chez lui avant de le rejoindre. Car ce matin il a rendez-vous à l’hôpital pour se faire retirer son plâtre. Et évidemment cela va prendre un certain temps… Mais la récompense c’est qu’enfin il sera débarrassé de cette gêne qui l’empêchait de faire beaucoup de choses.
Le temps est long, je m’ennuie, je ne fais que penser à cet appel que j’attends et qui me permettra de rejoindre mon chéri.
Tout arrive ! Il m’appelle enfin pour me demander de le rejoindre chez lui ; il est 14h30. Je me saisis de mon sac, prêt depuis longtemps, et je pars. Une chance Antoine n’habite qu’à quelques rues de chez moi. Il me reçoit avec un sourire radieux, il est enfin complétement autonome, exit ce plâtre qui nous a pourrit la vie ces dernières semaines !
Nous montons dans sa chambre et il me prend dans ses bras pour me serrer très fort et me dire à quel point il est content de me retrouver comme avant cet épisode douloureux de l’hôpital. Je ne le laisse pas finir sa phrase, je réponds à son étreinte en l’embrassant avec passion.
Mais il faut d’abord que je l’aide à préparer son sac pour les 5 jours à venir. Finalement il est très organisé et il a vite fait de repérer les vêtements dont il aura besoin et de les placer dans ce sac. Il me propose alors de sortir prendre l’air et me dit qu’ensuite il aimerait beaucoup qu’on passe un moment plus intime tous les deux. Je suis trop content qu’il puisse se déplacer normalement maintenant et je ne refuse pas sa proposition de marcher car j’ai compris qu’il en a besoin après en avoir été privé ces derniers temps. Je lui dis que ce serait sympa de retourner dans le quartier gay ou nous avions partagé un moment avec Sébastien et Hugo.
Une fois parvenu nous constatons qu’il est toujours très fréquenté et que les couples n’hésitent pas à se témoigner leur amour sans aucune gêne, et cela nous surprend quand même un peu qu’ils soient si nombreux. Je dirais qu’on est même un peu mal à l’aise… et pourtant quoi de plus naturel ? Et puis après tout pourquoi ne pas nous laisser aller nous aussi ? Je prends la main de mon chéri qui me regarde avec un plaisir évident et qui accepte sans hésitation. Puis peu à peu nous sentons plus à l’aise et il nous arrive de nous embrasser tendrement sans éprouver de malaise de le faire en public. Il y a même plusieurs couples qui nous disent que nous faisons un beau couple tous les deux. Nous sommes très étonnés de constater la gentillesse des personnes que nous croisons ici.
La température commence à se rafraîchir, nous choisissons de faire une pause dans un petit restaurant/bistrot repéré tout à l’heure. Il y a énormément de monde mais on parvient à nous trouver une petite table qui nous convient parfaitement. La serveuse prend notre commande et au bout d’un long moment notre café bien chaud est servi. Nous mettons à profit ce moment pour imaginer comment pourraient se passer ces jours au chalet.
-Antoine : Tu as autant hâte que moi d’être à demain ?
-Moi : Bien sûr ! Mais j’ai aussi un peu peur parce qu’on va se retrouver avec plusieurs jeunes dans un chalet isolé en pleine forêt, des gars et des filles ensembles et … sûrement de l’alcool. Peut-être que des choses peuvent se passer qui vont gâcher ces moments ?
-Antoine : Mais n’oublies pas qu’il y aura des adultes aussi, Sébastien, Hugo… Et il ne faut pas penser à ça… On va s’amuser …ça va être super sympa.
-Moi : et pour nous, tu penses qu’il serait mieux de nous faire discret ou pas besoin ?
-Antoine : je ne sais pas trop quoi te répondre. Mais plusieurs savent pour nous… et il y aura aussi un autre couple qui lui ne se cache pas. Alors peut-être qu’on va attendre de voir comment les autres réagissent devant le comportement de Seb et Hugo avant de nous montrer comme on est ? Mais en même temps tous les gens qui t’aiment et te protègent seront présents alors peut-être qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur de montrer qu’on est en couple.
-Moi : c’est vrai, tu as raison. Tu es là pour me remettre les idées à la bonne place toi ! Sans toi j’aurais toujours peur… Je suis vraiment tombé sur le meilleur mec qui soit… merci mon chéri !
-Antoine : Je sais, c’est une chance que je sois là pour toi ! Et que tu sois là pour moi ! (sourire)
Quelques échanges encore et nous repartons pour une marche de retour d’environ trois quart d’heure.
Arrivés chez mon chéri nous nous dirigeons dans sa chambre et nous décidons de prendre notre douche ensemble. Nous retirons nos vêtements pour nous retrouver nus tous les deux. Une fois de plus je ne peux m’empêcher de contempler son corps qui m’excite comme au premier jour. Il n’a pas perdu trop de poids pendant ce temps où il a été immobilisé, il est toujours aussi beau ! La cabine de douche est plutôt exiguë et nos corps sont collés l’un contre l’autre , lui dans mon dos et ses mains qui s’activent sur mon ventre. Il commence le premier à me laver et je sens mon excitation monter lentement… Quand il me fait la toilette du sexe qui a déjà une belle érection il ne peut s’empêcher de faire des vas et viens qui me font un bien fou, je lui murmure des paroles d’encouragements mais en a-t-il besoin d’ailleurs ? Il prend un plaisir non dissimulé à me faire ça. Je lui demande de se placer face à moi pour que nous puissions nous branler mutuellement et je suis dans un tel état que je jouis beaucoup plus rapidement que j’aurai voulu. Mais je prends le temps de m’occuper de mon Antoine pour que lui aussi ressente ce que je viens de ressentir. Il arrive mieux à se maîtriser que moi mais il ne résiste pas beaucoup plus longtemps et mes mains recueillent sa semence qu’il lâche dans un râle de plaisir qu’il n’a pas contrôlé. Nous passons encore un moment à rester immobile collés l’un à l’autre avec seulement nos bouches très actives …
La douche a duré un peu plus que ce qui était prévu. Ses parents nous rappellent que le repas est prêt et qu’il faudrait les rejoindre maintenant. Ont-ils compris ce que nous venons de faire ? En tout cas ils restent très discrets au moment où nous nous installons autour de la table.
Le repas est l’occasion pour eux de nous poser quelques questions sur les activités qui sont prévues au cours de ces jours passés au chalet, mais ils n’apprennent pas grand chose de nous puisque c’est une surprise qui nous est réservée donc il faudra attendre le
retour pour leur faire un compte rendu détaillé.
Je reste chez mon chéri cette nuit et je partage son lit sans aller plus loin que m’endormir dans ses bras… Il faut être sage puisque demain nous nous levons tôt.