26-07-2020, 10:34 PM
Lorsque l'adolescent serra la jeune femme contre lui, cette dernière sentît la forte protubérance lui déformant la braguette. Outre qu'elle s'aperçut que le garçon portait un pantalon, Diane comprît que sa virilité ne supporterait pas longtemps d'être emprisonnée en ce carcan de tissus. Aussitôt, la jeune femme ressentît un puissant appétît sexuel surgir entre ses jambes. Esclave de son vagin, elle n'aurait d'autre choix bientôt, que d'accueillir ce beau garçon lui plaisant tant.
Si elle avait refusé d'aller à ce rendez-vous, ou même congédié le jeune homme, sans doute serait-elle resté célibataire quelques temps encore, le temps de trouver un homme, " son " homme, pour ses trente ans. Mais voilà, maintenant c'était trop tard ; l'occasion s'était présentée plus tôt que prévu, et elle ne pouvait plus renoncer. Diane s'était attachée à Gaëtan, et ne voulait plus le lâcher.
Rester à lui faire comprendre sa soif de volupté ; pas facile pour une femme d'exprimer son envie de sexe à un homme, sauf à passer pour une nymphomane ou une prostituée. Et la réciproque n'est pas convenable non plus, sous peine d'être catalogué libidineux. Mais Diane ne réfléchît point en ces circonstances : elle était une femme amoureuse, et comme ses consoeurs en pareille situation, les mots sortent de la bouche sans filtre :
_ Gaëtan, murmura-t'elle d'une voix frénétique, tu m'excites. Tu ne peux pas savoir comment. Je te veux... Tout de suite...
_ Diane, j'ai peur.
_ Qu'est-ce qu'il y a ?
_ J'ai envie de toi, moi aussi, mais ces envies me dépassent. J'ose même pas te les dire, c'est dire...
_ Moi aussi, j'ai des envies qui me dépassent. Ca fait plusieurs nuits que je me tripote l'abricot, quand je pense à toi. C'est trop fort !
_ C'est vrai, ça ? Tu te branles ?
_ Qu'est-ce que tu crois ? Y'a pas que les mecs pour faire ça !
_ Mais tu fais comment ?!
La jeune femme s'esclaffa, avant de lui répondre :
_ J'approche mon majeur de mon minou, je fais lentement le tour de mon clitoris, j'accélère au fur et à mesure que la fièvre monte, je diminue pour la faire redescendre, je ré-accélère... et ainsi de suite. Et je me triture jusqu'à l'orgasme.
_ Et comment tu le sais, que tu vas atteindre l'orgasme ?!
_ Mais c'est l'orgasme qui vient à moi, chéri. Les cuisses qui tremblent, le ventre en feu, et mon bassin qui me soulève comme si j'étais une plume... Je ne me sens plus dans ces moments-là... Mhhh... Rien que de t'en parler, j'ai envie de baiser...
_ Et... ça marche ?
_ Oh oui, que ça marche ! Et ça marche encore mieux quand je m'enfonce deux doigts dans le fourreau... C'est là que j'ai vraiment besoin d'une bite dans ma chatte... Le " top ", c'est vraiment quand la queue me fourre jusqu'à profond... Oh ouiii...
Devant des propos d'une telle audace, l'adolescent resta bouche bée. Diane reprît alors la parole, articulant chacun de ses mots distinctement, d'une voix envoûtante pour hypnotiser le jeune homme :
_ J'ai envie de faire " ça "... Suis-moi...
Elle lui prît la main, et voulût l'entraîner dans son sillage. Mais le garçon, transi, résista. Il avait vraiment peur, et le dit :
_ Diane, j'ai jamais fait ça.
_ C'est normal, tenta-t'elle de le rassurer.
_ J'ai vu un " porno ", l'autre jour. Les hommes et les femmes crient comme des bêtes. C'est pas normal...
La jeune femme aurait voulu lui expliquer que les films X ne reflètent pas la réalité, et que les actrices et acteurs ne sont que des majeurs acceptant, autant le dire carrément, de se prostituer devant une caméra. Mais Diane ne voulait pas perturber davantage l'adolescent, ni lui infliger une leçon de morale ; elle répondît évasivement :
_ Si les hommes et les femmes crient pendant l'amour, c'est que ça leur fait du bien. Voilà...
_ Est-ce que ça fait mal ?
_ Je voulais dire... Quand on met... On met...
Le jeune homme n'osait pas employer les mots-tabous. Diane lui épargna alors cette peine :
_ Une queue dans un vagin ? Non, aucune douleur...
_ Et moi ?
_ Toi ?
_ J'aurais mal ?
Aussi émue par sa timidité, que touchée par le bien-fondé de ses questions, elle lui répondît le plus sincèrement du monde, avec un large sourire pour le mettre en confiance :
_ J'ai plein d'amies qui sont en couple. Elles font toutes l'amour, et jamais leurs compagnons ne se sont plaint d'avoir eu mal lors des rapports...
_ Et toi, justement... Si tu me faisais mal... Je veux dire... Sans le faire exprès...
_ Non, impossible...
_ Qu'est-ce que t'en sais ?!
Une fois encore, Diane s'en sortît par une pirouette, improvisant sur le fil une réponse des plus inattendues :
_ Si mon vagin faisait mal, comme tu dis, c'est moi qui souffrirait le plus. Car, chaque fois que je me masturberais, c'est bien mes entrailles qui se serreraient, non ?!
Ecoutant attentivement la démonstration, le garçon ne répondît rien. Et Diane poursuivît :
_ Et donc, si j'avais mal, crois-tu vraiment que je proposerais à un homme de le faire souffrir avec moi ?
Gaëtan restait silencieux. La jeune femme insista :
_ Est-ce que je ferais, Gaëtan ?! Réponds-moi !
Diane était sincère, et ne cherchait pas à mentir. Son coeur de femme cherchait seulement à lui donner le courage de se lancer dans l'aventure, avec elle, et en toute conscience. Inquiète, elle attendait les paroles de son ( peut-être ) futur amant ; les secondes lui semblèrent des heures.
_ Non, Diane, articula-t'il enfin. Tu ne le ferais pas.
Enfin rassurée, Diane l'encouragea en douceur :
_ Alors, il faut se faire confiance. Tu comprends ?
Le garçon opina du chef.
_ Je ne te veux pas de mal, conclût-elle.
Et sitôt la discussion terminée, Diane prît le jeune homme par le bras, ce dernier se laissant emmener docilement.
_ Où on va ? demanda-t'il.
_ Chez moi. Ca te va ?
_ Oui, oui...
Et le couple nouvellement formé refît le trajet inverse, celui de la jeune femme seule, à l'aller. Toutefois, cette dernière fît un détour de dernière minute. Empruntant un chemin menant au grand parc municipal, Diane fît découvrir à son compagnon la beauté des arbres, histoire de le décontracter :
_ J'aime l'automne, lui dit-elle, pas toi ?
_ Moi aussi, j'aime l'automne. Tout est si différent...
_ Et si paisible...
Le soleil de novembre arrosait silhouettes d'arbres et bâtiments d'une dorure flamboyante, leur conférant un " habit " aussi romantique
qu'éphémère. Progressant sous les colosses végétaux, Diane et Gaëtan foulaient les feuilles de platanes, de chênes et de tilleuls, étalées sur leur passage. Gaëtan, mis en confiance, se livrait désormais ; Diane lui livrait quelques souvenirs... Bientôt, elle et lui abordèrent leurs vies, parlant de leur avenir... Leurs pas les menèrent alors à travers les allées intérieures du parc, délimitées par de grandes haies. Tous deux marchaient sereinement, lorsque Diane s'arrêta brusquement.
_ Qu'est-ce qu'il y a ? demanda le garçon.
_ Chut ! siffla-t'elle entre ses dents.
La jeune femme fît alors signe au garçon, encore décontenancé, de la suivre sans bruit ; derrière une des haies, se trouvait un chemin extrêmement étroit, menant à un minuscule bâtiment. C'était un vieil abri en pierre, plus ou moins délaissé avec les ans. Diane avait entendu des bruits faibles, mais insolites, provenant de sa direction. Il y avait une minuscule ouverture dans le mur, et la jeune femme fît de nouveau signe à l'adolescent, de jeter un coup d'oeil discret cette fois-ci, à l'intérieur. Ce qu'il vît alors le saisît, autant surpris par l'ouïe fine de la jeune femme, que sidéré par le spectacle s'offrant à lui.
Un homme debout, la trentaine, haletait à l'intérieur. Le visage rouge écarlate, il suffoquait à puissants soupirs. A genoux devant lui, une jeune rousse du même âge, aux longs cheveux bouclés s'étalant sur ses épaules, lui cachant le visage. De sa bouche experte, elle suçait l'organe viril déployé hors de la braguette, avec incontestable ardeur. Christelle, c'était son prénom, émettait de petits grognements excitants se mêlant à des bruits de succion intenses, produisant ainsi une étrange et envoûtante mélodie. Portant un long manteau, grand ouvert sur son corps nu, l'homme pouvait voir entre deux transports ses seins voluptueux, gonflés d'excitation sexuelle, pointant aussi fièrement que sa grosse queue. Sa vulve, imprégnée de cyprine depuis un long moment déjà, ne demandait qu'à être fourrée en profondeur, et ramonée avec soin.
Mais Christelle aimait faire durer le plaisir, quitte à en ressortir frustrée à l'extrême. La jolie rousse était en effet une passionnée de fellations, son bon plaisir étant de tester toutes les queues possibles. Elle était même parvenue à établir un classement général, toutes catégories confondues, qu'elle avait malheureusement perdu entre-temps. Il faut dire que la jeune femme notait ses impressions sur des feuilles volantes, et que, prise dans le feu de l'action, la fellatrice perdait le fil de ses notations, quelque peu subjectives, faute d'une méthodologie rigoureuse.
A son tour Diane, contemplant le spectacle, fût choquée. Pensant avoir surpris un couple d'amoureux s'embrassant tendrement, et voulant le montrer au jeune homme, ce fût finalement un spectacle pornographique s'offrant à elle aussi. A la fois fascinés et révulsés par ce qu'ils virent, Diane et Gaëtan restèrent immobiles, buvant jusqu'à la dernière goutte un numéro n'ayant plus de fin. Comme paralysés, tous deux voyaient l'action dans son ensemble, iréelle, à la puissance subjective intense, et interminable.
Christelle faisait glisser lentement ses lèvres sur le mât brûlant, pilier de plaisirs enfin accessibles : chaque nouvelle bite était pour elle une découverte ; la jeune femme pouvait même deviner la psychologie d'un homme rien qu'en le suçant. Et celui-ci semblait tout à fait à son goût. Il émettait des grognements de plus en plus forts, et elle aimait en moduler la puissance, à mesure que la gâterie se poursuivait.
C'était peut-être ce que la fellatrice aimait le plus dans son art : entendre des cris masculins dans leurs capacités, comme leurs diversités. Sa langue et ses lèvres expertes arrachaient aux propriétaires des phallus irradiés, des surplus d'énergie sonore l'abreuvant de bonheur. Christelle aimait cette queue, dont elle avait rencontré le possesseur il y a peu, pourtant. En parfaite connaisseuse, elle en explorait le moindre centimètre carré sur le pourtour, absorbant chaque centimètre cube jusqu'à la garde.
Le gland spongieux, les vaisseaux et les veines... Et surtout... Surtout... Cette chaude, et brûlante ardeur, des corps caverneux enfiévrés, remplis de sang bouillonnant... Tout ce que la jeune rousse aimait dans un homme... La fellatrice en parlait à ses rares amis, dans la confidence, avec un luxe de détails et une exaltation tels que ces dernières, manquants de s'évanouir sur place, étaient si chamboulées, qu'une fois rentrées dans leurs appartements, elles se masturbaient alors frénétiquement, jusqu'à se démolir l'abricot.
( A suivre )
Si elle avait refusé d'aller à ce rendez-vous, ou même congédié le jeune homme, sans doute serait-elle resté célibataire quelques temps encore, le temps de trouver un homme, " son " homme, pour ses trente ans. Mais voilà, maintenant c'était trop tard ; l'occasion s'était présentée plus tôt que prévu, et elle ne pouvait plus renoncer. Diane s'était attachée à Gaëtan, et ne voulait plus le lâcher.
Rester à lui faire comprendre sa soif de volupté ; pas facile pour une femme d'exprimer son envie de sexe à un homme, sauf à passer pour une nymphomane ou une prostituée. Et la réciproque n'est pas convenable non plus, sous peine d'être catalogué libidineux. Mais Diane ne réfléchît point en ces circonstances : elle était une femme amoureuse, et comme ses consoeurs en pareille situation, les mots sortent de la bouche sans filtre :
_ Gaëtan, murmura-t'elle d'une voix frénétique, tu m'excites. Tu ne peux pas savoir comment. Je te veux... Tout de suite...
_ Diane, j'ai peur.
_ Qu'est-ce qu'il y a ?
_ J'ai envie de toi, moi aussi, mais ces envies me dépassent. J'ose même pas te les dire, c'est dire...
_ Moi aussi, j'ai des envies qui me dépassent. Ca fait plusieurs nuits que je me tripote l'abricot, quand je pense à toi. C'est trop fort !
_ C'est vrai, ça ? Tu te branles ?
_ Qu'est-ce que tu crois ? Y'a pas que les mecs pour faire ça !
_ Mais tu fais comment ?!
La jeune femme s'esclaffa, avant de lui répondre :
_ J'approche mon majeur de mon minou, je fais lentement le tour de mon clitoris, j'accélère au fur et à mesure que la fièvre monte, je diminue pour la faire redescendre, je ré-accélère... et ainsi de suite. Et je me triture jusqu'à l'orgasme.
_ Et comment tu le sais, que tu vas atteindre l'orgasme ?!
_ Mais c'est l'orgasme qui vient à moi, chéri. Les cuisses qui tremblent, le ventre en feu, et mon bassin qui me soulève comme si j'étais une plume... Je ne me sens plus dans ces moments-là... Mhhh... Rien que de t'en parler, j'ai envie de baiser...
_ Et... ça marche ?
_ Oh oui, que ça marche ! Et ça marche encore mieux quand je m'enfonce deux doigts dans le fourreau... C'est là que j'ai vraiment besoin d'une bite dans ma chatte... Le " top ", c'est vraiment quand la queue me fourre jusqu'à profond... Oh ouiii...
Devant des propos d'une telle audace, l'adolescent resta bouche bée. Diane reprît alors la parole, articulant chacun de ses mots distinctement, d'une voix envoûtante pour hypnotiser le jeune homme :
_ J'ai envie de faire " ça "... Suis-moi...
Elle lui prît la main, et voulût l'entraîner dans son sillage. Mais le garçon, transi, résista. Il avait vraiment peur, et le dit :
_ Diane, j'ai jamais fait ça.
_ C'est normal, tenta-t'elle de le rassurer.
_ J'ai vu un " porno ", l'autre jour. Les hommes et les femmes crient comme des bêtes. C'est pas normal...
La jeune femme aurait voulu lui expliquer que les films X ne reflètent pas la réalité, et que les actrices et acteurs ne sont que des majeurs acceptant, autant le dire carrément, de se prostituer devant une caméra. Mais Diane ne voulait pas perturber davantage l'adolescent, ni lui infliger une leçon de morale ; elle répondît évasivement :
_ Si les hommes et les femmes crient pendant l'amour, c'est que ça leur fait du bien. Voilà...
_ Est-ce que ça fait mal ?
_ Je voulais dire... Quand on met... On met...
Le jeune homme n'osait pas employer les mots-tabous. Diane lui épargna alors cette peine :
_ Une queue dans un vagin ? Non, aucune douleur...
_ Et moi ?
_ Toi ?
_ J'aurais mal ?
Aussi émue par sa timidité, que touchée par le bien-fondé de ses questions, elle lui répondît le plus sincèrement du monde, avec un large sourire pour le mettre en confiance :
_ J'ai plein d'amies qui sont en couple. Elles font toutes l'amour, et jamais leurs compagnons ne se sont plaint d'avoir eu mal lors des rapports...
_ Et toi, justement... Si tu me faisais mal... Je veux dire... Sans le faire exprès...
_ Non, impossible...
_ Qu'est-ce que t'en sais ?!
Une fois encore, Diane s'en sortît par une pirouette, improvisant sur le fil une réponse des plus inattendues :
_ Si mon vagin faisait mal, comme tu dis, c'est moi qui souffrirait le plus. Car, chaque fois que je me masturberais, c'est bien mes entrailles qui se serreraient, non ?!
Ecoutant attentivement la démonstration, le garçon ne répondît rien. Et Diane poursuivît :
_ Et donc, si j'avais mal, crois-tu vraiment que je proposerais à un homme de le faire souffrir avec moi ?
Gaëtan restait silencieux. La jeune femme insista :
_ Est-ce que je ferais, Gaëtan ?! Réponds-moi !
Diane était sincère, et ne cherchait pas à mentir. Son coeur de femme cherchait seulement à lui donner le courage de se lancer dans l'aventure, avec elle, et en toute conscience. Inquiète, elle attendait les paroles de son ( peut-être ) futur amant ; les secondes lui semblèrent des heures.
_ Non, Diane, articula-t'il enfin. Tu ne le ferais pas.
Enfin rassurée, Diane l'encouragea en douceur :
_ Alors, il faut se faire confiance. Tu comprends ?
Le garçon opina du chef.
_ Je ne te veux pas de mal, conclût-elle.
Et sitôt la discussion terminée, Diane prît le jeune homme par le bras, ce dernier se laissant emmener docilement.
_ Où on va ? demanda-t'il.
_ Chez moi. Ca te va ?
_ Oui, oui...
Et le couple nouvellement formé refît le trajet inverse, celui de la jeune femme seule, à l'aller. Toutefois, cette dernière fît un détour de dernière minute. Empruntant un chemin menant au grand parc municipal, Diane fît découvrir à son compagnon la beauté des arbres, histoire de le décontracter :
_ J'aime l'automne, lui dit-elle, pas toi ?
_ Moi aussi, j'aime l'automne. Tout est si différent...
_ Et si paisible...
Le soleil de novembre arrosait silhouettes d'arbres et bâtiments d'une dorure flamboyante, leur conférant un " habit " aussi romantique
qu'éphémère. Progressant sous les colosses végétaux, Diane et Gaëtan foulaient les feuilles de platanes, de chênes et de tilleuls, étalées sur leur passage. Gaëtan, mis en confiance, se livrait désormais ; Diane lui livrait quelques souvenirs... Bientôt, elle et lui abordèrent leurs vies, parlant de leur avenir... Leurs pas les menèrent alors à travers les allées intérieures du parc, délimitées par de grandes haies. Tous deux marchaient sereinement, lorsque Diane s'arrêta brusquement.
_ Qu'est-ce qu'il y a ? demanda le garçon.
_ Chut ! siffla-t'elle entre ses dents.
La jeune femme fît alors signe au garçon, encore décontenancé, de la suivre sans bruit ; derrière une des haies, se trouvait un chemin extrêmement étroit, menant à un minuscule bâtiment. C'était un vieil abri en pierre, plus ou moins délaissé avec les ans. Diane avait entendu des bruits faibles, mais insolites, provenant de sa direction. Il y avait une minuscule ouverture dans le mur, et la jeune femme fît de nouveau signe à l'adolescent, de jeter un coup d'oeil discret cette fois-ci, à l'intérieur. Ce qu'il vît alors le saisît, autant surpris par l'ouïe fine de la jeune femme, que sidéré par le spectacle s'offrant à lui.
Un homme debout, la trentaine, haletait à l'intérieur. Le visage rouge écarlate, il suffoquait à puissants soupirs. A genoux devant lui, une jeune rousse du même âge, aux longs cheveux bouclés s'étalant sur ses épaules, lui cachant le visage. De sa bouche experte, elle suçait l'organe viril déployé hors de la braguette, avec incontestable ardeur. Christelle, c'était son prénom, émettait de petits grognements excitants se mêlant à des bruits de succion intenses, produisant ainsi une étrange et envoûtante mélodie. Portant un long manteau, grand ouvert sur son corps nu, l'homme pouvait voir entre deux transports ses seins voluptueux, gonflés d'excitation sexuelle, pointant aussi fièrement que sa grosse queue. Sa vulve, imprégnée de cyprine depuis un long moment déjà, ne demandait qu'à être fourrée en profondeur, et ramonée avec soin.
Mais Christelle aimait faire durer le plaisir, quitte à en ressortir frustrée à l'extrême. La jolie rousse était en effet une passionnée de fellations, son bon plaisir étant de tester toutes les queues possibles. Elle était même parvenue à établir un classement général, toutes catégories confondues, qu'elle avait malheureusement perdu entre-temps. Il faut dire que la jeune femme notait ses impressions sur des feuilles volantes, et que, prise dans le feu de l'action, la fellatrice perdait le fil de ses notations, quelque peu subjectives, faute d'une méthodologie rigoureuse.
A son tour Diane, contemplant le spectacle, fût choquée. Pensant avoir surpris un couple d'amoureux s'embrassant tendrement, et voulant le montrer au jeune homme, ce fût finalement un spectacle pornographique s'offrant à elle aussi. A la fois fascinés et révulsés par ce qu'ils virent, Diane et Gaëtan restèrent immobiles, buvant jusqu'à la dernière goutte un numéro n'ayant plus de fin. Comme paralysés, tous deux voyaient l'action dans son ensemble, iréelle, à la puissance subjective intense, et interminable.
Christelle faisait glisser lentement ses lèvres sur le mât brûlant, pilier de plaisirs enfin accessibles : chaque nouvelle bite était pour elle une découverte ; la jeune femme pouvait même deviner la psychologie d'un homme rien qu'en le suçant. Et celui-ci semblait tout à fait à son goût. Il émettait des grognements de plus en plus forts, et elle aimait en moduler la puissance, à mesure que la gâterie se poursuivait.
C'était peut-être ce que la fellatrice aimait le plus dans son art : entendre des cris masculins dans leurs capacités, comme leurs diversités. Sa langue et ses lèvres expertes arrachaient aux propriétaires des phallus irradiés, des surplus d'énergie sonore l'abreuvant de bonheur. Christelle aimait cette queue, dont elle avait rencontré le possesseur il y a peu, pourtant. En parfaite connaisseuse, elle en explorait le moindre centimètre carré sur le pourtour, absorbant chaque centimètre cube jusqu'à la garde.
Le gland spongieux, les vaisseaux et les veines... Et surtout... Surtout... Cette chaude, et brûlante ardeur, des corps caverneux enfiévrés, remplis de sang bouillonnant... Tout ce que la jeune rousse aimait dans un homme... La fellatrice en parlait à ses rares amis, dans la confidence, avec un luxe de détails et une exaltation tels que ces dernières, manquants de s'évanouir sur place, étaient si chamboulées, qu'une fois rentrées dans leurs appartements, elles se masturbaient alors frénétiquement, jusqu'à se démolir l'abricot.
( A suivre )