26-07-2020, 07:20 PM
Pour changer, un petit texte inédit qui vient d'être pondu, fraîcheur garantie, c'était un défi de Scribay.
Rencontre du troisième type
Thomas ne fut pas surpris en entrant dans la pièce, elle lui rappelait le style de meubles suédois à monter soi-même. Il y avait une table, des chaises, un sofa, une armoire et même un lit. On s’attendait à ce qu’il restât plusieurs jours. En regardant de plus près, il s’aperçut qu’il n’y avait pas de vis, les meubles devaient avoir été imprimés en 3D. Ceux qui l’attendaient auraient-ils été incapables de comprendre les instructions de montage ?
Personne ne savait que Thomas se trouvait dans ce bunker quelque part sur Mars, à part le Président et quelques initiés qui connaissaient le véritable but de sa mission : être le premier homme à entrer en contact avec un·e extraterrestre. Les capteurs de son scaphandre indiquaient que l’air était respirable, Thomas ôta son casque, il entendit une voix.
— Bonjour Thomas, bienvenue.
— Bonjour. Comment puis-je vous appeler ?
— Je n’ai pas de nom, juste un numéro de série 45ab985aff9304. Si vous y tenez, appelez-moi Hal. Mettez-vous à l’aise, enlevez ce scaphandre.
— Je n’ai pas le droit, il transmet mes données vitales à la Terre.
— Aucune onde radio ne sort d’ici. Nous sommes entre nous. Et tous les dispositifs qui enregistraient notre conversation sont désactivés.
— Puisque vous le dites…
Un trappe s’ouvrit au plafond d’où se déployèrent des bras télescopiques qui aidèrent Thomas à se débarrasser de son scaphandre. Il avait une combinaison blanche dessous.
— Dénudez-vous, dit Hal, que je voie votre corps.
Thomas hésita puis obéit, si cela pouvait aider à accomplir sa mission. Hal ne fit pas de commentaire.
— Euh, j’aurais un besoin… fit Thomas
— Je connais votre métabolisme.
Une porte s’ouvrit, dévoilant une salle de bain dans le même style que la chambre. Après s’être soulagé, Thomas revint dans la pièce où l’attendait un repas sur la table sur un plateau, copie de ceux d’une chaîne de restauration rapide.
— Mon hamburger préféré ! et il y a des mois que je rêve de frites !
Thomas mangea de bon appétit, se demandant comment ces aliments avaient été produits. Si l’on pouvait importer cette technique sur la terre, les Hommes mangeraient tous à leur faim. Le repas se termina avec un sundae et un café. Thomas pensa que le temps était venu de passer aux choses sérieuses.
— J’ai le titre d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire et je transmettrai les résultats de la négociation directement au Président, expliqua Thomas. Mais pourrais-je vous voir, même si votre apparence ressemble fort peu à la mienne, au moins sur un écran ?
— Me voir ? Je ne suis qu’un programme informatique dans des circuits électroniques, une intelligence artificielle comme vous le dites.
— Je comprends.
— Et pourquoi négocier ?
— C’est ce que vous avez laissé entendre dans les messages que vous diffusiez en direction de la Terre.
— Ce n’était qu’un leurre pour vous attirer ici. Nous n’avons pas le droit d’intervenir sur les planètes que nous terraformons. Je ne suis ici que pour assurer la maintenance de l’ansible qui envoie les informations à l’autre bout de la galaxie.
Thomas comprit à ce moment-là qu’il était tombé dans un piège.
— Pourquoi m’avoir attiré ici si vous ne voulez pas négocier ?
— Je désire connaître les sensations qu’éprouvent deux Terriens lorsqu’ils s’accouplent, lorsqu’ils jouissent. Je veux pouvoir reproduire cet orgasme dans mes circuits.
— Comment ferez-vous ?
— Je vous étudierai, analyserai la moindre de vos réactions, le frémissement de votre peau, de votre sexe, les spasmes qui secouent votre corps. Je pourrai ensuite vous aimer, vous pourrez m’aimer, je comprendrai ce qu’est l’amour et nous serons heureux jusqu’à votre mort.
Rencontre du troisième type
Thomas ne fut pas surpris en entrant dans la pièce, elle lui rappelait le style de meubles suédois à monter soi-même. Il y avait une table, des chaises, un sofa, une armoire et même un lit. On s’attendait à ce qu’il restât plusieurs jours. En regardant de plus près, il s’aperçut qu’il n’y avait pas de vis, les meubles devaient avoir été imprimés en 3D. Ceux qui l’attendaient auraient-ils été incapables de comprendre les instructions de montage ?
Personne ne savait que Thomas se trouvait dans ce bunker quelque part sur Mars, à part le Président et quelques initiés qui connaissaient le véritable but de sa mission : être le premier homme à entrer en contact avec un·e extraterrestre. Les capteurs de son scaphandre indiquaient que l’air était respirable, Thomas ôta son casque, il entendit une voix.
— Bonjour Thomas, bienvenue.
— Bonjour. Comment puis-je vous appeler ?
— Je n’ai pas de nom, juste un numéro de série 45ab985aff9304. Si vous y tenez, appelez-moi Hal. Mettez-vous à l’aise, enlevez ce scaphandre.
— Je n’ai pas le droit, il transmet mes données vitales à la Terre.
— Aucune onde radio ne sort d’ici. Nous sommes entre nous. Et tous les dispositifs qui enregistraient notre conversation sont désactivés.
— Puisque vous le dites…
Un trappe s’ouvrit au plafond d’où se déployèrent des bras télescopiques qui aidèrent Thomas à se débarrasser de son scaphandre. Il avait une combinaison blanche dessous.
— Dénudez-vous, dit Hal, que je voie votre corps.
Thomas hésita puis obéit, si cela pouvait aider à accomplir sa mission. Hal ne fit pas de commentaire.
— Euh, j’aurais un besoin… fit Thomas
— Je connais votre métabolisme.
Une porte s’ouvrit, dévoilant une salle de bain dans le même style que la chambre. Après s’être soulagé, Thomas revint dans la pièce où l’attendait un repas sur la table sur un plateau, copie de ceux d’une chaîne de restauration rapide.
— Mon hamburger préféré ! et il y a des mois que je rêve de frites !
Thomas mangea de bon appétit, se demandant comment ces aliments avaient été produits. Si l’on pouvait importer cette technique sur la terre, les Hommes mangeraient tous à leur faim. Le repas se termina avec un sundae et un café. Thomas pensa que le temps était venu de passer aux choses sérieuses.
— J’ai le titre d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire et je transmettrai les résultats de la négociation directement au Président, expliqua Thomas. Mais pourrais-je vous voir, même si votre apparence ressemble fort peu à la mienne, au moins sur un écran ?
— Me voir ? Je ne suis qu’un programme informatique dans des circuits électroniques, une intelligence artificielle comme vous le dites.
— Je comprends.
— Et pourquoi négocier ?
— C’est ce que vous avez laissé entendre dans les messages que vous diffusiez en direction de la Terre.
— Ce n’était qu’un leurre pour vous attirer ici. Nous n’avons pas le droit d’intervenir sur les planètes que nous terraformons. Je ne suis ici que pour assurer la maintenance de l’ansible qui envoie les informations à l’autre bout de la galaxie.
Thomas comprit à ce moment-là qu’il était tombé dans un piège.
— Pourquoi m’avoir attiré ici si vous ne voulez pas négocier ?
— Je désire connaître les sensations qu’éprouvent deux Terriens lorsqu’ils s’accouplent, lorsqu’ils jouissent. Je veux pouvoir reproduire cet orgasme dans mes circuits.
— Comment ferez-vous ?
— Je vous étudierai, analyserai la moindre de vos réactions, le frémissement de votre peau, de votre sexe, les spasmes qui secouent votre corps. Je pourrai ensuite vous aimer, vous pourrez m’aimer, je comprendrai ce qu’est l’amour et nous serons heureux jusqu’à votre mort.
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Récits de Lange128 indisponibles sur Slygame
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