26-07-2020, 06:44 PM
CHAPITRE 8
***
Arrivés à la maison je lui fait visiter les lieux mais je garde la chambre pour la fin… Mon frère n’est pas là, je me souviens qu’il devait aller chez un copain et il est prévu qu’il rentre plus tard dans la soirée.
Voilà j’ai tout montré à Antoine, il me reste la chambre pour terminer. Je sens un peu de stress me gagner, c’est ma chambre quand même et personne d’autre que mes parents et mon frère n’y a déjà pénétré. Et là, aujourd’hui, mon ami Antoine va découvrir mon univers privé. Je sens qu’il va se passer des choses nouvelles pour moi ou du moins je l’espère !
Ma chambre est de taille normale, un grand lit (qui n’est pas fait aujourd’hui), un meuble informatique avec mon pc et ma télé. Ce qu’il remarque tout de suite c’est ma décoration sur les murs. J ‘ai affiché des posters de Bob Marley parce que je suis un grand fan de sa musique.
Il remarque également ma bibliothèque qui comprend quelques mangas et pratiquement tous les livres de mon écrivain préféré, Patrick Senécal. Et tout en lui parlant je prends un livre et lui fait lire un passage un peu violent et assez gore surtout quand on le sort de son contexte …
Voici le passage en question…( âmes sensibles s’abstenir)
Extrait Malphas tome 2 torture, luxure et lecture de Patrick Senécal :
……….
J’ouvre la porte …
L’image que j’ai évoquée tout à l’heure était celle de l’enfer, n’est-ce pas ? Ma foi, j’avais vu assez juste. A part Condé, je ne crois pas connaître aucune des cinq ou six personnes dans le local. Ils sont tous nus, ce qui, normalement, est plutôt de bon augure, et ils s’adonnent à des activités à connotation sexuelle, sauf que le mot (baiser) ne serait pas à propos, ni même fourrer. Par exemple, Condé qui sodomise ce type penché sur une table en lui arrachant la chair du dos avec un coupe-papier, peut-on vraiment appeler cela une baise ? Et à l’égard de cette grosse femme, dont un des deux seins a été totalement coupé (ce qui explique sans doute la nature du projectile dans la lucarne de la porte), assise de tout son poids sur une trentenaire hurlante à qui elle enfonce un compas dans le sexe, dois-je vraiment démontrer une certaine ouverture d’esprit ? Et si je suis horrifié par ce jeune homme dans la vingtaine qui, debout, les mains clouées au mur derrière lui par d’autres coupe-papier, se fait agrafer à répétition le pénis sur le bureau par une brocheuse maniée par une demoiselle hilare dont l’œil gauche est transpercé d’un stylo, est-ce la preuve que je vieillis et que je suis intolérant face aux nouvelles pratiques de la jeunesse d’aujourd’hui ? Je crois être en droit de répondre non à ces questions sans passer pour un conformiste buté…
-Antoine : Ark !! pourquoi tu m’as fait lire ça ? c’est vraiment hard comme passage.
-Moi : Ha Ha Ha ! je voulais voir ta réaction, mais ce n’est pas toujours comme ça…je t’ai fait lire le passage le plus hard de tous ses livres mais dans le contexte du livre ce passage prend tout son sens… si tu veux un jour je pourrais te les prêter pour les lire.
-Antoine : peut-être un jour …on verra.
En attendant le souper je lui propose de s’asseoir sur ma chaise d’ordinateur et moi je m’installe sur le lit et on établit notre programme pour cette fin de semaine que nous allons passer ensemble.
-Moi : premièrement est-ce que tu veux dormir sur un lit, par terre, ou partager mon lit puisqu’il est grand ?
-Antoine : pourquoi cette question ? C’est sûr que je veux dormir avec toi dans ton lit !
-Moi : ok. Et … tu dors comment d’habitude, je veux dire en pyjama ou en sous-vêtements ?
-Antoine : D’habitude je dors nu mais pour pas trop t’exciter je vais faire un effort et je vais mettre un boxer.
-Moi : tu sais, peu importe comment tu vas te mettre, de toute façon je vais être trop excité de dormir à côté de celui que j’aime…ça va être dur … ça fait longtemps que j’en rêve.
-Antoine : eh ben tu es direct au moins ! Alors il se passera ce qu’il se passera, en cette fin de semaine je me permets tout !
Toc Toc Toc…
-Moi : c’est qui ?
« C’est Olivier »
-moi : tu peux rentrer
-Oli : j’ai entendu dire que tu as invité quelqu’un à la maison ?
-Moi : oui, c’est Antoine, il est là
Je le montrais, il était en train de regarder ce qui se passait sur l’ordi
-Oli : Salut moi je suis le frère de Nicolas, je suis content de rencontrer le petit ange gardien de mon frère… merci d’avoir été là pour le défendre et le consoler l’autre jour.
-Antoine : de rien ça me fait plaisir d’être le protecteur de ton frère.
Oli sort de la chambre et nous laisse tous les deux seuls
-Antoine : Il sait quoi de nous ton frère ?
-Moi : il sait que tu étais là l’autre jour comme il l’a dit et il sait aussi que je te trouve différent des autres, mais rien sur mes sentiments pour toi.
-Antoine : Est-ce que quelqu’un de ta famille sait que tu es gay ?
-Moi : Non, pas encore ; je ne veux trop leur dire, du moins pas encore… moi-même j’ai eu de la misère à m’accepter au début et si je leur dit j’ai peur qu’ils le prennent mal. Et chez toi comment çà se passe ?
-Antoine : Moi, mes parents ils le savaient pas avant que se produise le problème avec mon ancien mec ; mais ils l’ont bien pris quand ils ont su et ils m’ont tout de suite aidé dans mes problèmes.
-Moi : est-ce que tu vas m’en parler un jour de ce qui s’est passé ?
-Antoine : Pas maintenant mais un jour oui je te dirais …mais là je suis pas encore prêt.
-Moi : en tout cas je serai toujours là pour t’écouter si tu veux t’ouvrir.
-Antoine : moi aussi tu sais que je suis là pour toi si tu as besoin d’aide.
« Nicolas, Olivier, Antoine vous pouvez venir manger c’est prêt ! »
Nous descendons tous les trois à la cuisine pour souper.
Et c’est l’occasion pour mes parents de poser beaucoup de questions à Antoine, savoir ce que font ses parents, s’il a des frères et sœurs, ce qu’il veut faire plus tard, s’il y a longtemps que sa famille est arrivée à Québec… et encore des pourquoi et des pourquoi …etc… un feu de questions qui dure tout le temps du repas.
Enfin on peut s’échapper Antoine et moi et on décide d’aller prendre l’air. Comme j’ai vécu ici toute ma vie je décide de lui montrer tous les coins tranquilles et puis les coins plus populaires des environ.
-moi : Comment tu trouves mes parents ? pas trop lourds avec ces questions interminables ?
-Antoine : Ils ont l’air gentils… et pour les questions je m’y attendais un peu, c’est tellement classique !
-moi : qu’est- ce que tu veux faire maintenant ?
-Antoine : pourquoi pas rentrer maintenant pour voir un film ou écouter de la musique ou … autre chose dans ta chambre
Et il me jette un regard coquin qui me fait frissonner de plaisir… on se comprends déjà !
-moi : Ok si c’est ce que tu veux on fait comme ça.
Dès que nous arrivons nous montons dans ma chambre pour commencer par un petit film que nous choisissons ensemble : American Pie, le premier, parce que nous voulons une comédie.
On est assis tous les deux sur mon lit à une certaine distance l’un de l’autre, mais plus le film avance plus Antoine se rapproche de moi pour finir collé à moi ce qui me déplait pas, bien au contraire. C’est notre premier rapprochement et c’est lui qui en prend l’initiative (c’est pas tout à fait vrai si je pense à celui qui m’a permis de lui avouer mes sentiments l’autre jour à l’école ).
Mais ce moment est trop court, le film se termine déjà, j’aurais tellement voulu qu’il dure encore et encore…je me sens trop bien collé à lui et je ressens des choses dans mon corps qui me font trop plaisir.
Chacun va prendre sa douche à tour de rôle et il me propose d’y aller en premier pendant qu’il va sur l’ordinateur. Je prends mes vêtements pour la nuit et me dirige vers la salle de bain qui est à côté de ma chambre. Je repense à ce qu’il m’a dit l’autre jour, qu’il n’est pas prêt pour une relation sérieuse mais pourtant depuis qu’il est ici je le trouve différent, un peu comme s’il changeait d’avis et qu’il cherche à établir un vrai lien avec moi. Il cherche mon contact physique, il me parle différemment, et je me prends à imaginer qu’il a décidé de m’accepter dès maintenant comme « son » ami, celui avec qui il va s’engager. Je me dis qu’il faut que je laisse les choses se faire à son rythme, et qui sait, cette fin de semaine sera
peut-être celle qui va changer ma vie ?
Il me faut que 10 minutes pour retrouver ma chambre habillé d’un classique boxer noir et d’un tee shirt. Je porte toujours un tee shirt parce que je n’aime pas montrer mon ventre quand je suis avec un étranger, et c’est mon point faible…
Antoine me succède à la salle de bain et au bout de quelques minutes il est de retour avec une simple serviette autour de la taille. Il est déjà beau habillé mais là, quasiment nu devant moi, pas tout à fait séché, ses beaux cheveux bruns en bataille qui gouttent sur son visage, il est vraiment magnifique. Un vrai ange tombé du ciel dans ma chambre, pour moi tout seul !
Il me tourne le dos pour chercher dans son sac le sous-vêtement qu’il va enfiler. Il en sort le boxer blanc que je lui connais depuis la séance de sport où il s’est changé à côté de moi dans les vestiaires. Il laisse tomber sa serviette et me laisse voir ses fesses si parfaites et ses muscles qui lui font un corps bien formé et harmonieux, comme je les aime. Mais en même temps c’est quelqu’un pour qui j’ai des sentiments alors bien sûr tout me parait parfait chez lui ! Il enfile son boxer, une jambe après l’autre ce qui me laisse le temps d’admirer cette vue sublime qui ne me laisse pas indifférent.
Je fais tout ce que je peux pour calmer mon excitation et éviter qu’Antoine ne la voit mais ça ne fonctionne pas parce qu’il remarque tout de suite la bosse au niveau de mon entre jambe qui se dessine de plus en plus.
-Antoine : Je vois que je ne te laisse pas indifférent mon coquin !
Et ses paroles s’accompagnent d’un petit sourire éloquent
-Moi : évidemment que tu me laisses pas indifférent, c’était quoi l’idée de te mettre nu devant moi sinon m’exciter ? Ce que j’ai bien aimé bien sûr.
-Antoine : Je voulais voir ta réaction un peu comme tu l’as fait avec ton livre tout à l’heure ! Mais je suis content que mon corps te fasse autant d’effet.
Il est maintenant 23 h 30 et c’est l’heure de se coucher après cette journée chargée que nous avons vécue.
Nous nous installons sagement dans mon lit, moi côté mur et Antoine sur l’autre côté. Mais rien ne se passe cette nuit. Chacun reste à sa place et nous ne nous rapprochons pas . Je suis un peu déçu qu’on en reste là ; je m’étais imaginé autre chose depuis tout à l’heure…Mais j’ai quand même fait quelques beaux rêves.
Vendredi…
Je me réveille et sens quelque chose d’inhabituel. Bien sûr je dors seul habituellement mais je me souviens très vite qu’aujourd’hui je suis avec Antoine. Mais ce que je sens c’est une présence très très proche… il s’agit tout simplement d’Antoine qui s’est blotti contre moi, qui sait depuis quand ? Un réveil comme celui-là, avec le sexe en érection d’Antoine contre mes fesses c’est tellement bon. Moi aussi j’ai mon sexe en érection alors pour ne pas le réveiller et rester dans cette position le plus longtemps je ne bouge pas, j’aime trop sentir son anatomie contre moi, son souffle régulier dans mon cou et finalement je me rendors .
Quand soudain …
Toc Toc Toc
-Oli : nous partons au centre commercial pour la journée alors si vous voulez venir avec nous…
-moi : non on va rester ici pour la journée. Merci de la proposition.
Une chance qu’il n’ait pas ouvert la porte comme il le fait habituellement parce qu’il nous aurait trouvé dans une drôle de situation !
Antoine a le sommeil lourd !
Il ne s’est apparemment pas réveillé malgré le bruit.
Et je sens toujours son érection.
Je décide de me tourner pour me mettre face à lui et commencer à le réveiller en douceur. Mais je ne peux pas m’empêcher de le contempler un petit moment : il est si mignon aussi quand il dort. Et comme il fait assez clair dans ma chambre j’ose jeter un coup d’œil à son membre bien dur. D’après ce que je vois il a un sexe large et assez long mais malheureusement je n’en verrai pas plus puisqu’il porte toujours son boxer.
-Moi : Aller Antoine, réveille toi maintenant, il est 11 h 00
Et tout en lui parlant je me sert d’une main pour le pousser délicatement.
Antoine ouvre les yeux peu à peu et je le vois rougir tout d’un coup ! Je pense qu’il se rend compte de son érection matinale.
-Moi : tu sais que j’ai eu ton sexe collé à mes fesses pratiquement tout le matin du moins depuis que je me suis réveillé parce qu’avant je dormais …
Antoine devient encore plus rouge
-Moi : mais tu sais ça ne m’a pas dérangé, j’ai même beaucoup aimé cette sensation de ton sexe dur contre mes fesses. J’ai trouvé ça fabuleux , c’est la première fois et je découvre quelque chose de nouveau et tellement agréable
-Antoine : tant mieux si tu as aimé mais tu aurais pu me réveiller bien avant quand même
-Moi : pourquoi ? Tu étais si beau que je voulais te laisser dormir. Je me sentais trop bien.
-Moi : Hee… merci
-Moi : qu’est ce que tu veux faire aujourd’hui ? nous avons la maison pour nous tout seul jusqu’à ce soir .
-Antoine : Je ne sais pas trop … mais pour le moment j’ai faim.
-Moi : bah alors allons déjeuner. Tu veux manger quoi ?
-Antoine : euh… j’aimerais bien des œufs.
Puisque nous sommes seuls dans la maison je ne prends pas le temps de me changer. Antoine lui a mis un tee shirt parce qu’il trouve qu’il fait frisquet.
Je descends pour préparer le déjeuner pendant qu’Antoine se rend aux toilettes avant de me rejoindre.
Au menu : œufs, toasts, bacon et patates à déjeuner, nous allons nous régaler !
Antoine descend enfin alors que je termine de placer sur la table tout ce que j’ai préparé. Il me propose son aide mais je lui réponds que tout est quasiment prêt donc il peut s’installer.
Le moment du déjeuner se passe assez rapidement et il faut décider de la suite du programme.
-Moi : est-ce que ça t’intéresserait de jouer au tennis ?
(je ne suis pas très sportif mais il y a quelques sports où je me débrouille assez bien dont le tennis).
-Antoine : Ouais ça pourrait être fun. Je n’ai pas souvent joué au tennis mais la dernière fois je me suis pas mal débrouillé. Par contre je n’ai pas de raquette !
-Moi : pas grâve, tu pourras prendre celle de mon frère.
Je mets dans un sac mes vêtements de sport mais Antoine n’a pas prévu de faire du sport pendant ces 3 jours avec moi donc il se trouve sans short pour l’occasion. Mais je vois qu’il fait à peu près la même taille que mon frère alors je lui propose un de ses shorts.
-Antoine : Tu es sûr qu’il ne sera pas fâché que je prenne sa raquette et son short ?
-Moi : bien sûr que non ! Il est gentil mon frère.
Et nous nous mettons en chemin pour rejoindre le terrain de soccer/football, athlétisme, tennis, basket ball etc…
Nous avons de la chance puisqu’il reste un court de libre, alors nous posons nos sacs, gourdes et étuis de raquette et les échanges commencent tranquillement. Antoine n’est pas très habitué , il n’a pas joué très souvent alors que moi je joue pratiquement une fois par semaine contre mon frère !
Mais il se débrouille pas si mal alors j’accélère le rythme et je constate qu’il s’améliore. Après une bonne partie, que j’ai gagné car j’ai plus de pratique, nous allons nous asseoir dans un coin tranquille du parc à l’ombre de grands arbres.
-Moi : Tu sais Antoine j’avais un peu peur pour cette fin de semaine.
-Antoine : Ah ! pourquoi ?
-Moi : j’avais peur de nos sentiments. Comment nous allions vivre ces moments ensemble, partager le même lit… J’avais même peur que ça aille trop vite entre nous puisqu’on a des sentiments l’un pour l’autre, même si tu me dis que tu n’es pas encore prêt à t’engager de nouveau avec quelqu’un. Mais je me demande comment toi tu vis ça parce que tu vis un peu bizarrement ces moments . Tu vois, j’ai même l’impression que maintenant tu ne veux plus. Est-ce que c’est moi qui me fait des idées ou je me trompe ?
-Antoine : je ne sais pas moi-même comment je vois ce qui se passe en ce moment. Mais je sais que j’aime bien ta compagnie, c’est avec toi que je me sens le mieux. J’ai l’impression que dans un peu de temps je pourrai vraiment t’ouvrir mon coeur. Chaque minute que je passe avec toi me fait ressentir une évolution de mes sentiments . Tu sais on n’est que vendredi et je sens qu’il peut se passer tout plein de choses pendant les deux jours qu’il nous reste. Je te garantis rien mais je t’assure que je me sens de mieux en mieux avec toi. Je veux pas te perdre, je veux t'avoir dans ma vie…
-Moi : merci Antoine tu as répondu à la plupart de mes interrogations. Je voulais savoir ce que tu pensais et je t’avoue que moi aussi je me sens super bien avec toi et que mes sentiments évoluent très vite.
-Antoine : on peut rentrer chez toi maintenant ? j’ai besoin de prendre une douche …
***
Arrivés à la maison je lui fait visiter les lieux mais je garde la chambre pour la fin… Mon frère n’est pas là, je me souviens qu’il devait aller chez un copain et il est prévu qu’il rentre plus tard dans la soirée.
Voilà j’ai tout montré à Antoine, il me reste la chambre pour terminer. Je sens un peu de stress me gagner, c’est ma chambre quand même et personne d’autre que mes parents et mon frère n’y a déjà pénétré. Et là, aujourd’hui, mon ami Antoine va découvrir mon univers privé. Je sens qu’il va se passer des choses nouvelles pour moi ou du moins je l’espère !
Ma chambre est de taille normale, un grand lit (qui n’est pas fait aujourd’hui), un meuble informatique avec mon pc et ma télé. Ce qu’il remarque tout de suite c’est ma décoration sur les murs. J ‘ai affiché des posters de Bob Marley parce que je suis un grand fan de sa musique.
Il remarque également ma bibliothèque qui comprend quelques mangas et pratiquement tous les livres de mon écrivain préféré, Patrick Senécal. Et tout en lui parlant je prends un livre et lui fait lire un passage un peu violent et assez gore surtout quand on le sort de son contexte …
Voici le passage en question…( âmes sensibles s’abstenir)
Extrait Malphas tome 2 torture, luxure et lecture de Patrick Senécal :
……….
J’ouvre la porte …
L’image que j’ai évoquée tout à l’heure était celle de l’enfer, n’est-ce pas ? Ma foi, j’avais vu assez juste. A part Condé, je ne crois pas connaître aucune des cinq ou six personnes dans le local. Ils sont tous nus, ce qui, normalement, est plutôt de bon augure, et ils s’adonnent à des activités à connotation sexuelle, sauf que le mot (baiser) ne serait pas à propos, ni même fourrer. Par exemple, Condé qui sodomise ce type penché sur une table en lui arrachant la chair du dos avec un coupe-papier, peut-on vraiment appeler cela une baise ? Et à l’égard de cette grosse femme, dont un des deux seins a été totalement coupé (ce qui explique sans doute la nature du projectile dans la lucarne de la porte), assise de tout son poids sur une trentenaire hurlante à qui elle enfonce un compas dans le sexe, dois-je vraiment démontrer une certaine ouverture d’esprit ? Et si je suis horrifié par ce jeune homme dans la vingtaine qui, debout, les mains clouées au mur derrière lui par d’autres coupe-papier, se fait agrafer à répétition le pénis sur le bureau par une brocheuse maniée par une demoiselle hilare dont l’œil gauche est transpercé d’un stylo, est-ce la preuve que je vieillis et que je suis intolérant face aux nouvelles pratiques de la jeunesse d’aujourd’hui ? Je crois être en droit de répondre non à ces questions sans passer pour un conformiste buté…
-Antoine : Ark !! pourquoi tu m’as fait lire ça ? c’est vraiment hard comme passage.
-Moi : Ha Ha Ha ! je voulais voir ta réaction, mais ce n’est pas toujours comme ça…je t’ai fait lire le passage le plus hard de tous ses livres mais dans le contexte du livre ce passage prend tout son sens… si tu veux un jour je pourrais te les prêter pour les lire.
-Antoine : peut-être un jour …on verra.
En attendant le souper je lui propose de s’asseoir sur ma chaise d’ordinateur et moi je m’installe sur le lit et on établit notre programme pour cette fin de semaine que nous allons passer ensemble.
-Moi : premièrement est-ce que tu veux dormir sur un lit, par terre, ou partager mon lit puisqu’il est grand ?
-Antoine : pourquoi cette question ? C’est sûr que je veux dormir avec toi dans ton lit !
-Moi : ok. Et … tu dors comment d’habitude, je veux dire en pyjama ou en sous-vêtements ?
-Antoine : D’habitude je dors nu mais pour pas trop t’exciter je vais faire un effort et je vais mettre un boxer.
-Moi : tu sais, peu importe comment tu vas te mettre, de toute façon je vais être trop excité de dormir à côté de celui que j’aime…ça va être dur … ça fait longtemps que j’en rêve.
-Antoine : eh ben tu es direct au moins ! Alors il se passera ce qu’il se passera, en cette fin de semaine je me permets tout !
Toc Toc Toc…
-Moi : c’est qui ?
« C’est Olivier »
-moi : tu peux rentrer
-Oli : j’ai entendu dire que tu as invité quelqu’un à la maison ?
-Moi : oui, c’est Antoine, il est là
Je le montrais, il était en train de regarder ce qui se passait sur l’ordi
-Oli : Salut moi je suis le frère de Nicolas, je suis content de rencontrer le petit ange gardien de mon frère… merci d’avoir été là pour le défendre et le consoler l’autre jour.
-Antoine : de rien ça me fait plaisir d’être le protecteur de ton frère.
Oli sort de la chambre et nous laisse tous les deux seuls
-Antoine : Il sait quoi de nous ton frère ?
-Moi : il sait que tu étais là l’autre jour comme il l’a dit et il sait aussi que je te trouve différent des autres, mais rien sur mes sentiments pour toi.
-Antoine : Est-ce que quelqu’un de ta famille sait que tu es gay ?
-Moi : Non, pas encore ; je ne veux trop leur dire, du moins pas encore… moi-même j’ai eu de la misère à m’accepter au début et si je leur dit j’ai peur qu’ils le prennent mal. Et chez toi comment çà se passe ?
-Antoine : Moi, mes parents ils le savaient pas avant que se produise le problème avec mon ancien mec ; mais ils l’ont bien pris quand ils ont su et ils m’ont tout de suite aidé dans mes problèmes.
-Moi : est-ce que tu vas m’en parler un jour de ce qui s’est passé ?
-Antoine : Pas maintenant mais un jour oui je te dirais …mais là je suis pas encore prêt.
-Moi : en tout cas je serai toujours là pour t’écouter si tu veux t’ouvrir.
-Antoine : moi aussi tu sais que je suis là pour toi si tu as besoin d’aide.
« Nicolas, Olivier, Antoine vous pouvez venir manger c’est prêt ! »
Nous descendons tous les trois à la cuisine pour souper.
Et c’est l’occasion pour mes parents de poser beaucoup de questions à Antoine, savoir ce que font ses parents, s’il a des frères et sœurs, ce qu’il veut faire plus tard, s’il y a longtemps que sa famille est arrivée à Québec… et encore des pourquoi et des pourquoi …etc… un feu de questions qui dure tout le temps du repas.
Enfin on peut s’échapper Antoine et moi et on décide d’aller prendre l’air. Comme j’ai vécu ici toute ma vie je décide de lui montrer tous les coins tranquilles et puis les coins plus populaires des environ.
-moi : Comment tu trouves mes parents ? pas trop lourds avec ces questions interminables ?
-Antoine : Ils ont l’air gentils… et pour les questions je m’y attendais un peu, c’est tellement classique !
-moi : qu’est- ce que tu veux faire maintenant ?
-Antoine : pourquoi pas rentrer maintenant pour voir un film ou écouter de la musique ou … autre chose dans ta chambre
Et il me jette un regard coquin qui me fait frissonner de plaisir… on se comprends déjà !
-moi : Ok si c’est ce que tu veux on fait comme ça.
Dès que nous arrivons nous montons dans ma chambre pour commencer par un petit film que nous choisissons ensemble : American Pie, le premier, parce que nous voulons une comédie.
On est assis tous les deux sur mon lit à une certaine distance l’un de l’autre, mais plus le film avance plus Antoine se rapproche de moi pour finir collé à moi ce qui me déplait pas, bien au contraire. C’est notre premier rapprochement et c’est lui qui en prend l’initiative (c’est pas tout à fait vrai si je pense à celui qui m’a permis de lui avouer mes sentiments l’autre jour à l’école ).
Mais ce moment est trop court, le film se termine déjà, j’aurais tellement voulu qu’il dure encore et encore…je me sens trop bien collé à lui et je ressens des choses dans mon corps qui me font trop plaisir.
Chacun va prendre sa douche à tour de rôle et il me propose d’y aller en premier pendant qu’il va sur l’ordinateur. Je prends mes vêtements pour la nuit et me dirige vers la salle de bain qui est à côté de ma chambre. Je repense à ce qu’il m’a dit l’autre jour, qu’il n’est pas prêt pour une relation sérieuse mais pourtant depuis qu’il est ici je le trouve différent, un peu comme s’il changeait d’avis et qu’il cherche à établir un vrai lien avec moi. Il cherche mon contact physique, il me parle différemment, et je me prends à imaginer qu’il a décidé de m’accepter dès maintenant comme « son » ami, celui avec qui il va s’engager. Je me dis qu’il faut que je laisse les choses se faire à son rythme, et qui sait, cette fin de semaine sera
peut-être celle qui va changer ma vie ?
Il me faut que 10 minutes pour retrouver ma chambre habillé d’un classique boxer noir et d’un tee shirt. Je porte toujours un tee shirt parce que je n’aime pas montrer mon ventre quand je suis avec un étranger, et c’est mon point faible…
Antoine me succède à la salle de bain et au bout de quelques minutes il est de retour avec une simple serviette autour de la taille. Il est déjà beau habillé mais là, quasiment nu devant moi, pas tout à fait séché, ses beaux cheveux bruns en bataille qui gouttent sur son visage, il est vraiment magnifique. Un vrai ange tombé du ciel dans ma chambre, pour moi tout seul !
Il me tourne le dos pour chercher dans son sac le sous-vêtement qu’il va enfiler. Il en sort le boxer blanc que je lui connais depuis la séance de sport où il s’est changé à côté de moi dans les vestiaires. Il laisse tomber sa serviette et me laisse voir ses fesses si parfaites et ses muscles qui lui font un corps bien formé et harmonieux, comme je les aime. Mais en même temps c’est quelqu’un pour qui j’ai des sentiments alors bien sûr tout me parait parfait chez lui ! Il enfile son boxer, une jambe après l’autre ce qui me laisse le temps d’admirer cette vue sublime qui ne me laisse pas indifférent.
Je fais tout ce que je peux pour calmer mon excitation et éviter qu’Antoine ne la voit mais ça ne fonctionne pas parce qu’il remarque tout de suite la bosse au niveau de mon entre jambe qui se dessine de plus en plus.
-Antoine : Je vois que je ne te laisse pas indifférent mon coquin !
Et ses paroles s’accompagnent d’un petit sourire éloquent
-Moi : évidemment que tu me laisses pas indifférent, c’était quoi l’idée de te mettre nu devant moi sinon m’exciter ? Ce que j’ai bien aimé bien sûr.
-Antoine : Je voulais voir ta réaction un peu comme tu l’as fait avec ton livre tout à l’heure ! Mais je suis content que mon corps te fasse autant d’effet.
Il est maintenant 23 h 30 et c’est l’heure de se coucher après cette journée chargée que nous avons vécue.
Nous nous installons sagement dans mon lit, moi côté mur et Antoine sur l’autre côté. Mais rien ne se passe cette nuit. Chacun reste à sa place et nous ne nous rapprochons pas . Je suis un peu déçu qu’on en reste là ; je m’étais imaginé autre chose depuis tout à l’heure…Mais j’ai quand même fait quelques beaux rêves.
Vendredi…
Je me réveille et sens quelque chose d’inhabituel. Bien sûr je dors seul habituellement mais je me souviens très vite qu’aujourd’hui je suis avec Antoine. Mais ce que je sens c’est une présence très très proche… il s’agit tout simplement d’Antoine qui s’est blotti contre moi, qui sait depuis quand ? Un réveil comme celui-là, avec le sexe en érection d’Antoine contre mes fesses c’est tellement bon. Moi aussi j’ai mon sexe en érection alors pour ne pas le réveiller et rester dans cette position le plus longtemps je ne bouge pas, j’aime trop sentir son anatomie contre moi, son souffle régulier dans mon cou et finalement je me rendors .
Quand soudain …
Toc Toc Toc
-Oli : nous partons au centre commercial pour la journée alors si vous voulez venir avec nous…
-moi : non on va rester ici pour la journée. Merci de la proposition.
Une chance qu’il n’ait pas ouvert la porte comme il le fait habituellement parce qu’il nous aurait trouvé dans une drôle de situation !
Antoine a le sommeil lourd !
Il ne s’est apparemment pas réveillé malgré le bruit.
Et je sens toujours son érection.
Je décide de me tourner pour me mettre face à lui et commencer à le réveiller en douceur. Mais je ne peux pas m’empêcher de le contempler un petit moment : il est si mignon aussi quand il dort. Et comme il fait assez clair dans ma chambre j’ose jeter un coup d’œil à son membre bien dur. D’après ce que je vois il a un sexe large et assez long mais malheureusement je n’en verrai pas plus puisqu’il porte toujours son boxer.
-Moi : Aller Antoine, réveille toi maintenant, il est 11 h 00
Et tout en lui parlant je me sert d’une main pour le pousser délicatement.
Antoine ouvre les yeux peu à peu et je le vois rougir tout d’un coup ! Je pense qu’il se rend compte de son érection matinale.
-Moi : tu sais que j’ai eu ton sexe collé à mes fesses pratiquement tout le matin du moins depuis que je me suis réveillé parce qu’avant je dormais …
Antoine devient encore plus rouge
-Moi : mais tu sais ça ne m’a pas dérangé, j’ai même beaucoup aimé cette sensation de ton sexe dur contre mes fesses. J’ai trouvé ça fabuleux , c’est la première fois et je découvre quelque chose de nouveau et tellement agréable
-Antoine : tant mieux si tu as aimé mais tu aurais pu me réveiller bien avant quand même
-Moi : pourquoi ? Tu étais si beau que je voulais te laisser dormir. Je me sentais trop bien.
-Moi : Hee… merci
-Moi : qu’est ce que tu veux faire aujourd’hui ? nous avons la maison pour nous tout seul jusqu’à ce soir .
-Antoine : Je ne sais pas trop … mais pour le moment j’ai faim.
-Moi : bah alors allons déjeuner. Tu veux manger quoi ?
-Antoine : euh… j’aimerais bien des œufs.
Puisque nous sommes seuls dans la maison je ne prends pas le temps de me changer. Antoine lui a mis un tee shirt parce qu’il trouve qu’il fait frisquet.
Je descends pour préparer le déjeuner pendant qu’Antoine se rend aux toilettes avant de me rejoindre.
Au menu : œufs, toasts, bacon et patates à déjeuner, nous allons nous régaler !
Antoine descend enfin alors que je termine de placer sur la table tout ce que j’ai préparé. Il me propose son aide mais je lui réponds que tout est quasiment prêt donc il peut s’installer.
Le moment du déjeuner se passe assez rapidement et il faut décider de la suite du programme.
-Moi : est-ce que ça t’intéresserait de jouer au tennis ?
(je ne suis pas très sportif mais il y a quelques sports où je me débrouille assez bien dont le tennis).
-Antoine : Ouais ça pourrait être fun. Je n’ai pas souvent joué au tennis mais la dernière fois je me suis pas mal débrouillé. Par contre je n’ai pas de raquette !
-Moi : pas grâve, tu pourras prendre celle de mon frère.
Je mets dans un sac mes vêtements de sport mais Antoine n’a pas prévu de faire du sport pendant ces 3 jours avec moi donc il se trouve sans short pour l’occasion. Mais je vois qu’il fait à peu près la même taille que mon frère alors je lui propose un de ses shorts.
-Antoine : Tu es sûr qu’il ne sera pas fâché que je prenne sa raquette et son short ?
-Moi : bien sûr que non ! Il est gentil mon frère.
Et nous nous mettons en chemin pour rejoindre le terrain de soccer/football, athlétisme, tennis, basket ball etc…
Nous avons de la chance puisqu’il reste un court de libre, alors nous posons nos sacs, gourdes et étuis de raquette et les échanges commencent tranquillement. Antoine n’est pas très habitué , il n’a pas joué très souvent alors que moi je joue pratiquement une fois par semaine contre mon frère !
Mais il se débrouille pas si mal alors j’accélère le rythme et je constate qu’il s’améliore. Après une bonne partie, que j’ai gagné car j’ai plus de pratique, nous allons nous asseoir dans un coin tranquille du parc à l’ombre de grands arbres.
-Moi : Tu sais Antoine j’avais un peu peur pour cette fin de semaine.
-Antoine : Ah ! pourquoi ?
-Moi : j’avais peur de nos sentiments. Comment nous allions vivre ces moments ensemble, partager le même lit… J’avais même peur que ça aille trop vite entre nous puisqu’on a des sentiments l’un pour l’autre, même si tu me dis que tu n’es pas encore prêt à t’engager de nouveau avec quelqu’un. Mais je me demande comment toi tu vis ça parce que tu vis un peu bizarrement ces moments . Tu vois, j’ai même l’impression que maintenant tu ne veux plus. Est-ce que c’est moi qui me fait des idées ou je me trompe ?
-Antoine : je ne sais pas moi-même comment je vois ce qui se passe en ce moment. Mais je sais que j’aime bien ta compagnie, c’est avec toi que je me sens le mieux. J’ai l’impression que dans un peu de temps je pourrai vraiment t’ouvrir mon coeur. Chaque minute que je passe avec toi me fait ressentir une évolution de mes sentiments . Tu sais on n’est que vendredi et je sens qu’il peut se passer tout plein de choses pendant les deux jours qu’il nous reste. Je te garantis rien mais je t’assure que je me sens de mieux en mieux avec toi. Je veux pas te perdre, je veux t'avoir dans ma vie…
-Moi : merci Antoine tu as répondu à la plupart de mes interrogations. Je voulais savoir ce que tu pensais et je t’avoue que moi aussi je me sens super bien avec toi et que mes sentiments évoluent très vite.
-Antoine : on peut rentrer chez toi maintenant ? j’ai besoin de prendre une douche …