CHAPITRE XXIV
''Amor tussique non celetur''
Après quelques semaines de vie commune, alors qu'ils sortaient de chez Wozniak, celui-ci dit :
- Martouf, je peux te parler ?
Burydan, comprenant que cette conversation devait être privée, s'éloigna de quelques pas. Il vit que la discussion entre Martouf et Wozniak était animée, et il devait être question de lui aussi, vu les coups d’œil que les deux lui jetaient.
Martouf revint vers lui, rouge de colère.
- Un problème ? demanda Burydan
- Non, non... laisse tomber... allons nous laver.
Ils passèrent chez eux pour déposer le panier du boulanger et se rendirent aux bains publics. Burydan voyait bien que quelque chose perturbait Martouf. De retour chez eux, il voulut savoir.
- C'est quoi le problème ?
- C'est rien...
- Martouf, je vois bien qu'il y a quelque chose... dis-moi...
Martouf le regarda et poussa un grand soupir.
- C'est Wozniak... maintenant qu'on est deux...
- Quoi, il ne veut plus de votre petit arrangement ?
- Si... mais il veut... autre chose...
- Deux fois par semaine ?
- Non... c'est...
- Il veut... avec moi ?
- Oui et non...
- Comment ça oui et non ?
- Il a envie... de nous... regarder...
- Regarder faire quoi ?
- A ton avis...
- Oh...
Burydan était stupéfait. Il aurait compris que Wozniak veuille baiser avec lui, et il aurait sans doute accepter, c'était son boulot, mais qu'il ait envie de le regarder baiser avec Martouf...
- Je lui ai dit qu'il n'en était pas question, que je n'étais pas ton genre... mais il insiste... et m'a même menacé de ne plus nous offrir le petit déjeuner et le reste...
- Pourquoi tu as dit non ?
- Ben, tu m'as dit que... je n'étais pas... enfin, tu vois...
- Pour un petit déjeuner quotidien et du pain frais et des gâteaux, je veux bien faire un effort. Et puis je m'incruste déjà chez toi, je ne vais pas en plus faire foirer tes plans...
- Tu... tu es... sûr ?
- Certain... quand ?
- Et bien... ce soir...
- D'accord... on dort ?
Martouf était partagé entre la stupéfaction que Burydan accepte et le plaisir que Burydan accepte.
Le soir venu, ils attendirent Wozniak. Celui-ci vint assez tôt et Martouf lui dit que Burydan était d'accord, et ils allèrent tous les trois dans une auberge. Arrivés dans la chambre, Wozniak s'assit sur une chaise et dit :
- Embrassez-vous...
Burydan s'approcha de Martouf, lui caressa la joue, lui sourit, plaça sa main sur sa nuque et se pencha vers lui lentement. Leurs lèvres se frôlèrent, leur bouche se collèrent en s'entrouvrant et leurs langues se rencontrèrent, se titillèrent, se caressèrent et s'emmêlèrent. Un long baiser, langoureux et profond.
- Déshabillez vous mutuellement...
Martouf délaça la chemise de Burydan et la fit passer par dessus sa tête. Burydan lui fit la même chose, en miroir. Ils firent de même pour les pantalons et se retrouvèrent bientôt tous les deux nus.
- Caressez vous...
Martouf avança sa main hésitant. Burydan lui sourit et l'enlaça. Pendant que Martouf caressait son torse sculptural, prenant ses pecs à pleines mains, Burydan lui caressa le dos, les reins et posa ses mains sur ses fesses, l'attirant à lui un peu plus près. Leurs deux bites commençaient à gonfler et à durcir.
- Allongez vous sur le lit...
Burydan souleva Martouf et le coucha sur le lit et l'embrassa passionnément.
- Caresse Martouf lentement...
Burydan planta ses yeux gris dans les yeux marrons et commença à caresser la peau douce et pâle. La poitrine, faisant le tour des petits tétons roses qui durcirent sous le passage de ses doigts, le ventre doux et chaud, l'intérieur de ses cuisses, ses flancs, il effleura ses lèvres du bout des doigts, puis ses mains se portèrent enfin à son entrejambe, il fit rouler les couilles dans la paume de sa main et caressa le sexe dur et raide, long et fin, le flattant.
- Martouf, caresse Burydan...
Burydan s'allongea sur le dos. Martouf se mit sur le côté et avança une main hésitante. Burydan lui sourit et Martouf se laissa aller. Il caressa les pectoraux massifs, les prenant à pleines mains comme s'il voulait en apprécier la fermeté, en dessina les contours du bout des doigts, en agaça les tétons au passage, descendit vers le ventre bosselé, du bout des doigts fit le tour de chacun des six muscles qui tressaillirent sous son passage, caressa l'intérieur des cuisses musclées, remonta le long des flancs en une délicieuse chatouille, puis, en fixant Burydan dans les yeux, il saisit sa bite. Elle était dure, chaude, assez longue et bien épaisse.
- Branle le...
Martouf commença de lents mouvements de va et vient sans lâcher Burydan des yeux. Celui-ci, bouche entrouverte et yeux brillants, commença à se laisser aller à la douce caresse de son petit minet.
- Suce le...
Martouf se pencha, saliva abondamment et avala le gland de Burydan, qui ne put retenir un gémissement. Martouf commença à s'activer sur sa queue, suçotant son gland et le prenant en gorge profonde. Burydan caressa le dos et les fesses de son ami et vit que Wozniak avait sorti sa bite et se branlait lentement.
- Mettez vous tête-bêche et sucez vous mutuellement...
Martouf se mit à quatre pattes au-dessus de Burydan. Il reprit sa bite dans sa bouche gourmande pendant que son beau brun se jetait sur la petite bite dressée. Ils se sucèrent avidement, rivalisant d'impétuosité, et ils commencèrent à gémir à l'unisson, gémissements étouffés par le morceau qu'ils avaient en bouche.
- Martouf, mets toi à quatre pattes...
Martouf obéit.
- Burydan, bouffe lui le cul...
Burydan appuya doucement entre les omoplates de Martouf pour qu'il se penche en avant. Il embrassa sa colonne vertébrale, ses reins, ses fesses, et les entrouvrit de ses pouces. Petit trou tout fripé et palpitant. Il fit slalomer sa langue dans le sillon, buta contre l'entrée à plusieurs reprises, et, en salivant, il commença à s'occuper du petit œillet, le lapant avec application. Martouf poussait de longs gémissements de plaisir.
- Doigte le...
Burydan remplaça donc sa langue par un de ses doigts bien lubrifié, il le fit aller et venir, puis un doigt devint deux, puis trois. Martouf gémissait comme un perdu sous l'assaut des doigts fouineurs.
- Encule le...
Burydan ressortit ses doigts. Le petit trou resta entrouvert. Il lubrifia copieusement sa queue de salive et s’approcha de Martouf. Il fit claquer sa bite sur ses fesses, pour lui montrer à quel point elle était dure, positionna son gland gonflé contre son petit trou et poussa. La pastille résista à peine et Martouf gémit lorsque les premiers pouces entrèrent. Burydan se figea. Le fourreau de son minet se détendit et se laissa déflorer sans aucune autre crispation. Le bas ventre de Burydan s'écrasa sur ses fesses. Il était en lui, complètement.
- Lime le...
Burydan commença de lents mouvements en Martouf, de plus en plus amples. Il variait les rythmes et la profondeur de ses coups de reins, se basant sur les gémissements et les petits cris de son minet. Alors qu'il avait atteint sa vitesse de croisière, Wozniak se leva, se déshabilla et s'approcha du lit. Il mit un doigt sous le menton de Martouf et lui fit relever la tête :
- Tu aimes ? Tu aimes ce qu'il te fait ?
- Oh... oui... c'est... bon...
- Tu vas me sucer, et après, lui et moi, on inversera les rôles, je veux te voir te faire baiser par un mec pendant que tu en suces un autre.
Martouf suça donc Wozniak, puis ils inversèrent. Wozniak baisa Martouf pendant que celui-ci suçait Burydan et inversèrent de nouveau, encore et encore.
Wozniak se retira du petit cul de Martouf et lui dit :
- Mets toi sur le dos...
Martouf obéit.
- Écarte les cuisses
Il prit un oreiller et le glissa sous les reins du minet, puis regarda Burydan :
- Finis le...
Burydan s'enfonça une nouvelle fois dans Martouf. Il le lima avec application. Ses gémissements et ses cris furent bientôt étouffés par la queue que Wozniak lui fourra dans la bouche. Au bout d'un long moment, il retira précipitamment sa queue de la bouche vorace, se branla frénétiquement et éjacula sur le visage de Martouf en beuglant.
- Putain je vais jouir, dit Burydan.
- Pine lui sur la gueule.
Burydan crapahuta jusqu'au visage de Martouf et quelques mouvements de poignets suffirent à le faire jouir sur le visage de son petit minet, son sperme venant se mêler à celui de Wozniak.
Wozniak n'avait perdu aucune miette du spectacle.
- Allez, lèche lui le visage...
Burydan hésita, puis céda. Il se pencha vers Martouf et lécha son foutre et celui de Wozniak Il embrassa Martouf à pleine bouche et se jeta sur sa bite. Wozniak dit :
- Eh, qu'est-ce que tu fais ?
Mais Burydan ne l'écoutait plus. Il était hors de question que Martouf ne jouisse pas aussi, il lui devait bien ça. Martouf se mit à gémir, fourragea ses doigts dans les cheveux de Burydan et dit, après un petit moment :
- Je vais jouir... je vais jouir...
Il essaya de retirer sa queue à Burydan, mais celui-ci s'agrippa à ses petites cuisses. Et Martouf, dans un cri libérateur, partit dans la bouche de son bel étalon. Burydan avala tout, sans en perdre une goutte. Il remonta vers le visage de son petit minet, lui sourit, et l'embrassa de nouveau.
- Oh, les gars, dit Wozniak en se rhabillant, c'était génial. On remet ça la semaine prochaine hein...
- Non, dit Burydan.
- Quoi ??
- J'ai dit ''non''. On l'a fait cette fois, mais c'était la première et la dernière fois. Il est hors de question qu'on baise de nouveau devant toi.
- Mais... mais... pourquoi ?
- C'est comme ça, c'est pas mon truc. Alors soit tu te contentes de ça, tu peux même me baiser une fois par semaine, gratuitement, si tu veux, mais plus de plan à trois...
- Et si je ne vous fait plus le petit déjeuner à l’œil ?
- Et bien on ira ailleurs...
Wozniak réfléchit. En même temps, deux garçons gratis toutes les semaines...
- Bon, d'accord, je viendrai comme d'habitude le mardi pour Martouf, et je m’occuperai de ton petit cul le jeudi...
- Pas de problème...
Il s'approcha d'eux, leur donna à chacun un petit bisou et partit. Burydan et Martouf se rhabillèrent et sortirent de l'auberge.
- Martouf, je suis crevé, on rentre ?
Il ne répondit pas mais suivit Burydan jusqu'à chez eux. Il se lava et alla se coucher. Burydan était perplexe, il ne lui avait pas décroché un mot. Il se coucha à son tour, mal à l'aise.
- Martouf, ça va ?
- …
- Donc, ça ne va pas... Je t'ai fait... mal...
- Oui...
- Oh, je suis désolé... j'y suis allé trop... fort...
- Non...
- Alors... comment je t'ai fait mal ?
Martouf ne répondit pas. Burydan se glissa dans son lit et vint se coller à son dos. Il passa une main au dessus de lui et la plaqua contre la poitrine frêle.
- Dis moi ce que j'ai fait de mal...
- Non, rien, c'est... rien... dit Martouf en s'agrippant à son bras. Et il se mit à sangloter.
- Martouf, ne pleure pas je te jure qu'on ne le refera jamais...
Mais Martouf sanglota de plus belle. Burydan le serra un peu plus contre lui, et embrassa son épaule. Martouf se calma.
- Ça va mieux ?
- Non...
- C'est quoi le problème... et ne me dis pas que c'est rien...
- C'est juste que... enfin j'avais espéré que... si on... tous les deux... que tu y... enfin... prendrais goût, quoi... que tu... voudrais de moi... de temps en temps... mais quand tu as dit à Wozniak que tu ne le referais jamais... ça m'a... mais c'est rien... ça va aller... ami, c'est bien aussi...
- Regarde moi Martouf.
Martouf se mit sur le dos. Burydan passa son doigt sous ses yeux pour y recueillir ses dernières larmes.
- Je ne veux plus le refaire avec Wozniak, et je n'ai pas envie de toi de temps en temps...
- J'ai bien compris...
- Je ne veux plus le refaire avec Wozniak, et je n'ai pas envie de toi de temps en temps...
- …
- Je veux refaire l'amour avec toi, mais rien que tous les deux, et pas de temps en temps, mais souvent, tout le temps même...
- Tu... tu es... sérieux ?
- Oui. Quand on a commencé à s'embrasser je me suis rendu compte qu'en fait... j'en crevais d'envie... tes caresses, tes baisers, tes soupirs, tes gémissements, tes cris, cette façon de t'abandonner sous mes assauts, cette lueur dans tes yeux, la fougue que tu mets quand tu te fais prendre, ta langue, tes lèvres, ta peau, ton petit corps tout fragile... J'ai failli plus d'une fois tout arrêter, pas parce que je n'avais pas envie de toi, mais parce que je te voulais à moi et rien qu'à moi. Et je te veux Martouf. Sans quelqu'un qui nous regarde, sans quelqu'un qui me dit quoi faire, quand le faire et comment le faire. Je veux me laisser aller à mes envies, à tes envies. Qu'on fasse l'amour comme on en a envie, quand on en a envie... comme maintenant, par exemple...
Burydan saisit la main de Martouf et la posa sur sa phénoménale érection. Martouf avala sa salive et se mit à bander à son tour.
- Prends moi, Burydan, fais moi l'amour... fais moi crier... fais moi jouir... je t'en supplie...
- Tout ce que tu voudras, bébé, tout ce que tu voudras...
Le bébé lui avait échappé. Il se força à ne pas penser à Darren et se focalisa sur son petit minet tout mignon. Il lui fit l'amour intensément, l'amenant plusieurs fois aux portes du plaisir, avant de ralentir pour faire redescendre la pression, puis repartir de plus belle. Martouf était à deux doigts de pleurer de frustration quand Burydan décida de ne plus s'arrêter cette fois, il martela Martouf en l'étouffant de baisers fougueux. Son petit minet, sans même se toucher, jouit intensément et, après deux ou trois puissants coups de reins, Burydan jouit à son tour, dans un râle d'agonie.
Ils restèrent ainsi un long moment, les corps enchevêtrés, savourant les répliques de leur orgasme. Puis ils se levèrent, se lavèrent mutuellement, allèrent se recoucher, l'un contre l'autre, et se câlinèrent et s'embrassèrent jusqu’à ce que, repus de caresses, ils s'endorment, épuisés et heureux.
A partir de ce moment là, Burydan et Martouf firent l'amour tous les jours, quelque fois même plusieurs fois par jour, Martouf aimant réveiller son bel étalon en le suçant, et Burydan ne pouvant s'empêcher de se jeter sur lui, à l'improviste, pour le faire crier de plaisir.