16-09-2020, 09:23 AM
(Modification du message : 17-09-2020, 09:07 PM par laurentdu51100.)
CHAPITRE 212 (Camping de la dune) (Lundi matin) (Réflexe d’une autre vie)
Chloé profite qu’elle est la première à s’être levée pour préparer la table du petit-déjeuner, elle dispose les bols et autres ustensiles en profitant également de la fraîcheur qu’il fait sur la terrasse, heureuse tout simplement d’être là à passer ses premières vacances avec ses amis.
Les deux cafetières qu’elle a disposées en premier commencent à chanter en se remplissant du breuvage noir qui laisse déjà échapper une senteur appétissante qui lui met l’eau à la bouche.
Heureusement que la veille elle s’en était inquiétée et qu’avec Léa elles sont passées à l’épicerie pour s’approvisionner comme le leur a conseillé Raphaël juste avant qu’elles ne le quittent, en profitant également pour faire le point des aliments qu’il serait bon d’éviter pour les paniers repas du midi du peu qu’elles connaissent des goûts de chacun.
Le sucre, le café ainsi que la confiture n’attendent plus que le pain frais et autres viennoiseries que leur a promis d’apporter le jeune et beau rouquin qui fera, elle n’en doute pas un instant très rapidement partie de la bande.
D’ailleurs en parlant du loup, Chloé le voit arriver sur son vélo et ne peut s’empêcher de sourire quand il s’arrête dans un dérapage contrôlé à quelques centimètres d’elle, son visage exprimant bien le plaisir qu’il a de la revoir.
Raphaël pose son vélo contre un des mobil homes et vient déposer le panier ainsi que le sac à pain sur la table, avant de se tourner vers elle pour lui faire la bise avec un naturel qui plait beaucoup à Chloé.
- Bonjour « Raphi » !! Je vois que tu tiens tes promesses Hi ! Hi !
- Toujours !! Surtout quand c’est à de jolies filles !!
- Tu dois y être habitué pourtant ?
- Pas tant que ça tu sais, les pensions ou demi-pensions sont assez rares en fait !! Les familles en général préfèrent faire leurs courses elles-mêmes !!
- Je ne parlais pas de ça mais des jolies filles Hi ! Hi ! Un beau gars comme toi doit faire des ravages autour de lui pas vrai ?
Raphaël reste sans rien dire devant le franc-parler peu courant de la part d’une fille, il se sent rougir comme un gamin devant ses yeux qui le fixent sans ciller et le sourire amical avec toutefois une légère pointe d’ironie qu’elle ajoute à ses paroles n’est pas fait pour arranger les choses.
- Joker Hi ! Hi ! Tu es toujours comme ça ou c’est juste parce que c’est moi ?
- Ça doit être mes amis qui me rendent comme ça, ils n’ont pas la langue dans leur poche non plus tu verras et du coup je deviens moins timide !! Maintenant ne crois surtout pas que je suis comme ça avec tout le monde, c’est juste avec ceux qui me plaisent bien.
- Je m’en doute !! En parlant de tes amis, ils dorment encore ?
- J’attendais que tu amènes le pain pour les appeler, tu restes boire le café avec nous ? Je vois que tu as amené de quoi nourrir un régiment !!
- Pourquoi pas si ça ne vous gêne pas !!
- Bien sûr que non au contraire et comme ça tu vas découvrir le reste des loustics et crois-moi hier tu as sans doute rencontré les plus sérieux Hi ! Hi ! Attends de faire la connaissance de ton homologue et tu m’en diras des nouvelles !!
- Mon homologue ??
- Oui !! Le rouquin fou ou Florian si tu préfères !! Celui-là s’il n’existait pas, faudrait l’inventer Hi ! Hi ! Tiens !! Installe toi là, ils ne te verront pas tout de suite comme ça et tu vas pouvoir les voir au réveil, j’espère juste que tu ne vas pas prendre feu en les entendant !! Surtout qu’ils vont se croire entre eux !!
- Ils sont tous vraiment en couple alors ?
- Pas tous non, ou du moins pas encore !!
Chloé lui fait alors un rapide débriefing de qui est avec qui et qui reste pour le moment seul en précisant bien qu’il serait étonnant que ça reste longtemps le cas.
Raphaël l’écoute la bouche ouverte d’ahurissement, comprenant qu’il est tombé sur une bande de copains comme il n’en a jamais même entendu parler et la seule question qu’il trouve à poser derrière la présentation qu’en fait Chloé, la désarçonne par le ton et la forme tout autant que par son contenu.
- Mais vous les filles dans tout ça, vous n’avez personne ?? Ça doit être difficile à vivre avec tous ces beaux gars, il n’y en a vraiment pas un seul qui s’intéresse à vous ??
- Et bien non tu vois !! Dès qu’il y en a un nouveau qui arrive dans la bande comme Éric et Benjamin, il faut qu’ils soient comme eux et d’ailleurs à ta question j’ai bien compris que ce sera pareil pour toi, alors nous attendons avec Léa qu’ils y en aient au moins deux qui nous tombent du ciel et surtout qui ne voient dans nos loulous que des copains et rien de plus Hi ! Hi !
- Il n’y a pas de raisons que ça n’arrive pas, heureusement d’ailleurs !! Sinon il y aurait de quoi s’inquiéter Hi ! Hi !
***/***
« Chambre de Florian »
J’entends des voix dehors, mais surtout je sens une odeur de café qui me fait saliver et me lever encore la tête dans le coltard pour ne pas dire dans le cul, je sors en manquant déjà de m’étaler avec les deux marches qui me séparent du bol qui m’obnubile.
J’attrape la cafetière pour le remplir et vais m’asseoir sur les genoux de mon « Raphi » en lui faisant une bise sur la joue juste au coin des lèvres, avant de prendre ma première gorgée de café en ouvrant cette fois bien les yeux surpris du regard ahuri que porte sur moi Chloé.
***/***
« Quelques secondes plus tôt »
Chloé va pour répondre quand la porte s’ouvre et que Florian fait son apparition, elle manque d’éclater de rire quand elle le voit trébucher sur les marches et se mord les lèvres de la vision de son ami seulement vêtu de son boxer prêt à craquer par la bandaison matinale qu’elle a appris à ne plus s’offusquer de voir puisque de toute façon il n’y a rien à y faire.
Elle le regarde ensuite se diriger au radar vers la cafetière, pour se servir dans un bol la seule mixture au monde capable de lui faire ouvrir en grand les yeux à ces heures matinales et c’est là que l’imprévisible arrive, en la scotchant littéralement elle ainsi que Raphaël en venant s’asseoir comme en terrain conquis sur les genoux du grand rouquin et en plus de ça l’embrasser quasiment sur la bouche avec un naturel et une douceur amitieuse venant du cœur qui ne trompe pas Chloé sur son geste visiblement non prémédité à l’avance, mais venant d’une longue habitude qui a traversé le temps et l’espace.
CHAPITRE 213 (Afrique) (Lundi matin) (Le « don »)
« Dispensaire »
Le père Antoine ne sait plus trop à quel saint se vouer depuis que toutes ses tentatives pour obtenir les papiers nécessaires à Taha pour sortir du territoire sont restées lettres mortes et pour cause le jeune Masaï faisant partie d’une des tribus protégées, rien ni personne n’a le pouvoir de donner une telle autorisation hormis très certainement des instances politiques qu’un pauvre vieux prêtre n’a pas dans son carnet d’adresse.
Pourtant il a retrouvé la trace du jeune De Bierne qui réside à Paris avec ses parents, Internet question de ça a du bon pour ce genre de recherches et il ne lui a fallu que quelques clics pour avoir les renseignements demandés, qui ne lui servent pas à grand-chose vu que de toute façon Taha ne pourra sortir pour l’y rejoindre.
Un gros soupir lui vient en repensant à toute cette histoire, quand il y a quelques jours Okoumé et son fils sont venus le voir pour lui raconter leurs aventures ce qui au début l’a bien fait rire, jusqu’au moment où ils l’ont amené eux-mêmes vers cette clairière où il a trouvé Naomé assis comme en transe sur un tas de pierres cerné par une brume bleutée.
Beaucoup de choses ont changé à son retour, ses croyances venant d’en prendre un rude coup et il ne voit certainement plus l’existence humaine comme avant cette rencontre, ayant maintenant la preuve qu’une vie existe aussi ailleurs dans l’univers.
Le père Antoine sourit malgré tout de ce regain de forces que ces entités extra planétaires lui ont accordé et qui depuis lui a redonné la vitalité de ses soixante ans.
Maintenant il a aussi accepté de mettre tout en œuvre pour que le jeune Masaï rencontre ce Florian De Bierne et cela le plus rapidement possible, le garçon étant porteur apparemment d’un message de la plus haute importance voir vital pour ces êtres venus d’ailleurs.
Il reste encore la solution de faire prévenir le jeune De Bierne et que ce soit lui qui se déplace pour venir jusqu'ici, Antoine soupire en comprenant que c'est sans doute cette dernière solution la plus crédible.
***/***
« Sur le chemin menant au dispensaire »
Un jeune homme et une jeune femme sont à l’arrière du véhicule tout-terrain, conduit par un ancien capitaine de police locale.
- Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi c’est nous deux et non des agents plus expérimentés, que le patron a envoyé pour cette mission.
- Qu’est-ce que j’en sais moi !! Déjà une chance qu’on se connaisse tu ne crois pas ?
Il s’adresse au chauffeur.
- Nous sommes encore loin du dispensaire monsieur ?
- M’Balla !! C’est mon nom !! Pour répondre à votre question, nous devrions arriver d’ici une petite heure !!
- Tant mieux parce que je commençais à avoir le mal de mer à être cahoté comme ça depuis la ville Hi ! Hi ! Vous connaissez bien le père Antoine monsieur M’Balla ?
- C’est un ami de longue date, mon ancien métier avant ma retraite était de visiter les peuples autochtones pour leurs protections et je voyais le vieux père régulièrement, il a plus de quatre-vingt ans savez-vous ? J’étais encore jeune lieutenant que nous l’appelions déjà le vieux père Antoine Hi ! Hi ! C’est un homme bon qui a voué sa vie pour soigner les tribus en amenant la foi de son dieu dans ces contrées sauvages. Votre venue va très certainement le perturber, je vous demanderai d’être très diplomate et de n’aborder le but de votre visite que quand il sera en confiance, il n’était certainement pas conscient que ses recherches sur Internet lui amèneraient des ennuis.
Patrice regarde Camille sa collègue et amie qui semble tout autant que lui surprise que le but de leur long voyage soit déjà connu.
- (Patrice) Comment pouvez-vous être au courant du but de notre mission monsieur M’Balla ?
- J’ai gardé de très bons contacts avec mes anciens collègues encore en service vous savez !!
- (Camille) Nous ne lui voulons pas d’ennuis, juste connaître la raison s’il y en a une pour qu’il ait cherché des renseignements sur un crash aérien ayant eu lieu il y a bien longtemps.
- En quoi ces recherches peuvent-elles intéresser la DST Française ?
- (Patrice) Parce qu’elles ont été poussées jusqu’à connaître le lieu de résidence d’un jeune homme qui n’était alors qu’un bébé et que ce même jeune homme nous intéresse pour des raisons que je ne suis pas habilité à vous révéler, vous comprenez ?
- Je comprends d’autant mieux que c’est moi et mon équipe qui avons pris en charge les rescapés de cet accident d’avion et que j’ai été témoin de certaines choses concernant cet enfant qui n’avait alors que quelques mois, trois ou quatre si mes souvenirs sont bons !!
- (Camille) Qu’entendez-vous par avoir été témoin de certaines choses concernant l’enfant ?
- Quand nous sommes arrivés sur le lieu du crash, nous avons très vite mis le bébé ainsi que le pilote qui étaient gravement blessés sous oxygène et nous les avons emmené en sécurité au dispensaire où le père Antoine les a mis sous perfusion, le bébé avait une hémorragie à la tête qui n’avait pas belle allure croyez moi. Nous sommes ensuite repartis pour récupérer les parents qui n’avaient que des contusions mineures et également ramener avec nous le copilote de l’appareil qui lui était décédé.
- (Camille) Soit, mais ça ne répond pas à ma question ?
- J’y viens !! Au retour le père Antoine est venu directement vers moi en me disant qu’il se passait quelque chose d’anormal avec le bébé, il m’a demandé de le suivre et de ne pas prévenir ses parents !! Vous vous imaginez bien ma curiosité ? J’ai même cru un moment que le bébé était mort !!
- (Patrice) Mais ce n’était pas le cas n’est-ce pas ?
- Non en effet !! Bien au contraire je dirais même !! Quand la sœur infirmière me l’a mise dans les bras, il n’y avait plus aucune trace quelle qu’elle soit et pourtant je vous jure que ce n’était pas beau à voir quelques heures plus tôt.
- (Camille) Y a-t-il eu un rapport de fait ??
- C’est moi-même qui l’ai écrit et j’ai longuement hésité à le faire croyez-moi, s’il n’y avait eu toutes ces photos ainsi que les radios prisent à son arrivée au dispensaire pour prouver que je n’étais pas fou, je ne l’aurais certainement pas envoyé !! Ce bébé avait un …. « don » vous comprenez !! Il avait le « don » de guérir !!
A suivre : https://forum.slygame.fr/index.php?topic...0#lastPost
Chloé profite qu’elle est la première à s’être levée pour préparer la table du petit-déjeuner, elle dispose les bols et autres ustensiles en profitant également de la fraîcheur qu’il fait sur la terrasse, heureuse tout simplement d’être là à passer ses premières vacances avec ses amis.
Les deux cafetières qu’elle a disposées en premier commencent à chanter en se remplissant du breuvage noir qui laisse déjà échapper une senteur appétissante qui lui met l’eau à la bouche.
Heureusement que la veille elle s’en était inquiétée et qu’avec Léa elles sont passées à l’épicerie pour s’approvisionner comme le leur a conseillé Raphaël juste avant qu’elles ne le quittent, en profitant également pour faire le point des aliments qu’il serait bon d’éviter pour les paniers repas du midi du peu qu’elles connaissent des goûts de chacun.
Le sucre, le café ainsi que la confiture n’attendent plus que le pain frais et autres viennoiseries que leur a promis d’apporter le jeune et beau rouquin qui fera, elle n’en doute pas un instant très rapidement partie de la bande.
D’ailleurs en parlant du loup, Chloé le voit arriver sur son vélo et ne peut s’empêcher de sourire quand il s’arrête dans un dérapage contrôlé à quelques centimètres d’elle, son visage exprimant bien le plaisir qu’il a de la revoir.
Raphaël pose son vélo contre un des mobil homes et vient déposer le panier ainsi que le sac à pain sur la table, avant de se tourner vers elle pour lui faire la bise avec un naturel qui plait beaucoup à Chloé.
- Bonjour « Raphi » !! Je vois que tu tiens tes promesses Hi ! Hi !
- Toujours !! Surtout quand c’est à de jolies filles !!
- Tu dois y être habitué pourtant ?
- Pas tant que ça tu sais, les pensions ou demi-pensions sont assez rares en fait !! Les familles en général préfèrent faire leurs courses elles-mêmes !!
- Je ne parlais pas de ça mais des jolies filles Hi ! Hi ! Un beau gars comme toi doit faire des ravages autour de lui pas vrai ?
Raphaël reste sans rien dire devant le franc-parler peu courant de la part d’une fille, il se sent rougir comme un gamin devant ses yeux qui le fixent sans ciller et le sourire amical avec toutefois une légère pointe d’ironie qu’elle ajoute à ses paroles n’est pas fait pour arranger les choses.
- Joker Hi ! Hi ! Tu es toujours comme ça ou c’est juste parce que c’est moi ?
- Ça doit être mes amis qui me rendent comme ça, ils n’ont pas la langue dans leur poche non plus tu verras et du coup je deviens moins timide !! Maintenant ne crois surtout pas que je suis comme ça avec tout le monde, c’est juste avec ceux qui me plaisent bien.
- Je m’en doute !! En parlant de tes amis, ils dorment encore ?
- J’attendais que tu amènes le pain pour les appeler, tu restes boire le café avec nous ? Je vois que tu as amené de quoi nourrir un régiment !!
- Pourquoi pas si ça ne vous gêne pas !!
- Bien sûr que non au contraire et comme ça tu vas découvrir le reste des loustics et crois-moi hier tu as sans doute rencontré les plus sérieux Hi ! Hi ! Attends de faire la connaissance de ton homologue et tu m’en diras des nouvelles !!
- Mon homologue ??
- Oui !! Le rouquin fou ou Florian si tu préfères !! Celui-là s’il n’existait pas, faudrait l’inventer Hi ! Hi ! Tiens !! Installe toi là, ils ne te verront pas tout de suite comme ça et tu vas pouvoir les voir au réveil, j’espère juste que tu ne vas pas prendre feu en les entendant !! Surtout qu’ils vont se croire entre eux !!
- Ils sont tous vraiment en couple alors ?
- Pas tous non, ou du moins pas encore !!
Chloé lui fait alors un rapide débriefing de qui est avec qui et qui reste pour le moment seul en précisant bien qu’il serait étonnant que ça reste longtemps le cas.
Raphaël l’écoute la bouche ouverte d’ahurissement, comprenant qu’il est tombé sur une bande de copains comme il n’en a jamais même entendu parler et la seule question qu’il trouve à poser derrière la présentation qu’en fait Chloé, la désarçonne par le ton et la forme tout autant que par son contenu.
- Mais vous les filles dans tout ça, vous n’avez personne ?? Ça doit être difficile à vivre avec tous ces beaux gars, il n’y en a vraiment pas un seul qui s’intéresse à vous ??
- Et bien non tu vois !! Dès qu’il y en a un nouveau qui arrive dans la bande comme Éric et Benjamin, il faut qu’ils soient comme eux et d’ailleurs à ta question j’ai bien compris que ce sera pareil pour toi, alors nous attendons avec Léa qu’ils y en aient au moins deux qui nous tombent du ciel et surtout qui ne voient dans nos loulous que des copains et rien de plus Hi ! Hi !
- Il n’y a pas de raisons que ça n’arrive pas, heureusement d’ailleurs !! Sinon il y aurait de quoi s’inquiéter Hi ! Hi !
***/***
« Chambre de Florian »
J’entends des voix dehors, mais surtout je sens une odeur de café qui me fait saliver et me lever encore la tête dans le coltard pour ne pas dire dans le cul, je sors en manquant déjà de m’étaler avec les deux marches qui me séparent du bol qui m’obnubile.
J’attrape la cafetière pour le remplir et vais m’asseoir sur les genoux de mon « Raphi » en lui faisant une bise sur la joue juste au coin des lèvres, avant de prendre ma première gorgée de café en ouvrant cette fois bien les yeux surpris du regard ahuri que porte sur moi Chloé.
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« Quelques secondes plus tôt »
Chloé va pour répondre quand la porte s’ouvre et que Florian fait son apparition, elle manque d’éclater de rire quand elle le voit trébucher sur les marches et se mord les lèvres de la vision de son ami seulement vêtu de son boxer prêt à craquer par la bandaison matinale qu’elle a appris à ne plus s’offusquer de voir puisque de toute façon il n’y a rien à y faire.
Elle le regarde ensuite se diriger au radar vers la cafetière, pour se servir dans un bol la seule mixture au monde capable de lui faire ouvrir en grand les yeux à ces heures matinales et c’est là que l’imprévisible arrive, en la scotchant littéralement elle ainsi que Raphaël en venant s’asseoir comme en terrain conquis sur les genoux du grand rouquin et en plus de ça l’embrasser quasiment sur la bouche avec un naturel et une douceur amitieuse venant du cœur qui ne trompe pas Chloé sur son geste visiblement non prémédité à l’avance, mais venant d’une longue habitude qui a traversé le temps et l’espace.
CHAPITRE 213 (Afrique) (Lundi matin) (Le « don »)
« Dispensaire »
Le père Antoine ne sait plus trop à quel saint se vouer depuis que toutes ses tentatives pour obtenir les papiers nécessaires à Taha pour sortir du territoire sont restées lettres mortes et pour cause le jeune Masaï faisant partie d’une des tribus protégées, rien ni personne n’a le pouvoir de donner une telle autorisation hormis très certainement des instances politiques qu’un pauvre vieux prêtre n’a pas dans son carnet d’adresse.
Pourtant il a retrouvé la trace du jeune De Bierne qui réside à Paris avec ses parents, Internet question de ça a du bon pour ce genre de recherches et il ne lui a fallu que quelques clics pour avoir les renseignements demandés, qui ne lui servent pas à grand-chose vu que de toute façon Taha ne pourra sortir pour l’y rejoindre.
Un gros soupir lui vient en repensant à toute cette histoire, quand il y a quelques jours Okoumé et son fils sont venus le voir pour lui raconter leurs aventures ce qui au début l’a bien fait rire, jusqu’au moment où ils l’ont amené eux-mêmes vers cette clairière où il a trouvé Naomé assis comme en transe sur un tas de pierres cerné par une brume bleutée.
Beaucoup de choses ont changé à son retour, ses croyances venant d’en prendre un rude coup et il ne voit certainement plus l’existence humaine comme avant cette rencontre, ayant maintenant la preuve qu’une vie existe aussi ailleurs dans l’univers.
Le père Antoine sourit malgré tout de ce regain de forces que ces entités extra planétaires lui ont accordé et qui depuis lui a redonné la vitalité de ses soixante ans.
Maintenant il a aussi accepté de mettre tout en œuvre pour que le jeune Masaï rencontre ce Florian De Bierne et cela le plus rapidement possible, le garçon étant porteur apparemment d’un message de la plus haute importance voir vital pour ces êtres venus d’ailleurs.
Il reste encore la solution de faire prévenir le jeune De Bierne et que ce soit lui qui se déplace pour venir jusqu'ici, Antoine soupire en comprenant que c'est sans doute cette dernière solution la plus crédible.
***/***
« Sur le chemin menant au dispensaire »
Un jeune homme et une jeune femme sont à l’arrière du véhicule tout-terrain, conduit par un ancien capitaine de police locale.
- Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi c’est nous deux et non des agents plus expérimentés, que le patron a envoyé pour cette mission.
- Qu’est-ce que j’en sais moi !! Déjà une chance qu’on se connaisse tu ne crois pas ?
Il s’adresse au chauffeur.
- Nous sommes encore loin du dispensaire monsieur ?
- M’Balla !! C’est mon nom !! Pour répondre à votre question, nous devrions arriver d’ici une petite heure !!
- Tant mieux parce que je commençais à avoir le mal de mer à être cahoté comme ça depuis la ville Hi ! Hi ! Vous connaissez bien le père Antoine monsieur M’Balla ?
- C’est un ami de longue date, mon ancien métier avant ma retraite était de visiter les peuples autochtones pour leurs protections et je voyais le vieux père régulièrement, il a plus de quatre-vingt ans savez-vous ? J’étais encore jeune lieutenant que nous l’appelions déjà le vieux père Antoine Hi ! Hi ! C’est un homme bon qui a voué sa vie pour soigner les tribus en amenant la foi de son dieu dans ces contrées sauvages. Votre venue va très certainement le perturber, je vous demanderai d’être très diplomate et de n’aborder le but de votre visite que quand il sera en confiance, il n’était certainement pas conscient que ses recherches sur Internet lui amèneraient des ennuis.
Patrice regarde Camille sa collègue et amie qui semble tout autant que lui surprise que le but de leur long voyage soit déjà connu.
- (Patrice) Comment pouvez-vous être au courant du but de notre mission monsieur M’Balla ?
- J’ai gardé de très bons contacts avec mes anciens collègues encore en service vous savez !!
- (Camille) Nous ne lui voulons pas d’ennuis, juste connaître la raison s’il y en a une pour qu’il ait cherché des renseignements sur un crash aérien ayant eu lieu il y a bien longtemps.
- En quoi ces recherches peuvent-elles intéresser la DST Française ?
- (Patrice) Parce qu’elles ont été poussées jusqu’à connaître le lieu de résidence d’un jeune homme qui n’était alors qu’un bébé et que ce même jeune homme nous intéresse pour des raisons que je ne suis pas habilité à vous révéler, vous comprenez ?
- Je comprends d’autant mieux que c’est moi et mon équipe qui avons pris en charge les rescapés de cet accident d’avion et que j’ai été témoin de certaines choses concernant cet enfant qui n’avait alors que quelques mois, trois ou quatre si mes souvenirs sont bons !!
- (Camille) Qu’entendez-vous par avoir été témoin de certaines choses concernant l’enfant ?
- Quand nous sommes arrivés sur le lieu du crash, nous avons très vite mis le bébé ainsi que le pilote qui étaient gravement blessés sous oxygène et nous les avons emmené en sécurité au dispensaire où le père Antoine les a mis sous perfusion, le bébé avait une hémorragie à la tête qui n’avait pas belle allure croyez moi. Nous sommes ensuite repartis pour récupérer les parents qui n’avaient que des contusions mineures et également ramener avec nous le copilote de l’appareil qui lui était décédé.
- (Camille) Soit, mais ça ne répond pas à ma question ?
- J’y viens !! Au retour le père Antoine est venu directement vers moi en me disant qu’il se passait quelque chose d’anormal avec le bébé, il m’a demandé de le suivre et de ne pas prévenir ses parents !! Vous vous imaginez bien ma curiosité ? J’ai même cru un moment que le bébé était mort !!
- (Patrice) Mais ce n’était pas le cas n’est-ce pas ?
- Non en effet !! Bien au contraire je dirais même !! Quand la sœur infirmière me l’a mise dans les bras, il n’y avait plus aucune trace quelle qu’elle soit et pourtant je vous jure que ce n’était pas beau à voir quelques heures plus tôt.
- (Camille) Y a-t-il eu un rapport de fait ??
- C’est moi-même qui l’ai écrit et j’ai longuement hésité à le faire croyez-moi, s’il n’y avait eu toutes ces photos ainsi que les radios prisent à son arrivée au dispensaire pour prouver que je n’étais pas fou, je ne l’aurais certainement pas envoyé !! Ce bébé avait un …. « don » vous comprenez !! Il avait le « don » de guérir !!
A suivre : https://forum.slygame.fr/index.php?topic...0#lastPost
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li