16-09-2020, 09:22 AM
(Modification du message : 16-09-2020, 10:38 AM par laurentdu51100.)
CHAPITRE 210 (Camping de la dune) (Dimanche soir) (Curiosité quand tu nous tiens) (fin)
Franck l’observe depuis sa cuisine, il ne voit pas bien sûr la pitrerie qui a fait déclencher l’hilarité quasi générale dans sa salle de restaurant mais il sourit devant l’amusement de Raphaël qui lui fait chaud au cœur.
Celui qui l’appelle tonton depuis qu’il sait parler lui fait un immense plaisir en extériorisant enfin ses émotions, ce garçon jovial avec ses proches restait toujours distant des personnes qu’il croisait et qui pourtant ne demandaient pas mieux qu’à s’en faire un ami.
Franck connaît ses raisons, il les respecte car il y a très certainement beaucoup de vrai mais il est également bien placé pour savoir combien Raphaël peut être attachant quand il se sent en confiance, laissant alors ressortir la vraie nature de ses sentiments.
Il connaît également ses arguments pour ne pas s’attacher aux gens de passage, lui aussi a souvent eu ce pincement au cœur de voir partir quelques personnes avec qui il s’entendait particulièrement bien mais pour Franck ça fait partie de la vie alors que pour Raphaël c’est un déchirement qu’il a choisi de ne pas subir en évitant tout simplement que ça arrive.
C’est donc avec curiosité qu’il vient se placer derrière lui pour regarder ce qui l’a mis dans cet état d’hilarité mais surtout avant ça d’avoir eu ce besoin de venir épier comme il l’a fait alors que ce n’est vraiment pas sa façon de faire habituelle.
Ses yeux suivent la direction du regard de Raphaël et tombent sur la tablée où de toute évidence la tristesse n’est pas de mise, il ne peut très vite à son tour ne pas s’empêcher de ricaner puis de rire devant le petit rouquin se donnant en spectacle et semblant déchaîné au point que la salle entière ne soit maintenant pliée en deux.
Les pitreries s’enchaînent à un rythme endiablé, jusqu’à ce qu’une partie de la salle principalement féminine se vide et que les deux jeunes filles de la tablée sortent à leur tour en courant vers une direction où il va y avoir bientôt embouteillage, faisant alors cessé les clowneries du jeune rouquin qui regarde autour de lui les yeux brillants de contentement.
- (Franck) Ce sont les nouveaux arrivants ? Ceux qui ont pris pension pour deux semaines ? Et bien nous n’avons pas fini d’en entendre parler de ceux-là Hi ! Hi !
- (Raphaël) C’est bien parti pour Hi ! Hi !
- C’est bien la première fois que je te vois comme ça avec des clients, aurais-tu changé d’avis sur les personnes de passage ? Ceux-là aussi finiront par partir tu sais ?
Franck maintenant que tout semble revenir à la normal les observe de plus près, ce qu’il remarque alors le fait sourire et comprendre beaucoup mieux l’intérêt soudain que leur porte Raphaël.
- Je dois bien reconnaître qu’ils sortent tous un peu du lot !!
Raphaël tourne la tête vers Franck.
- Un peu ??
- Ok !! Beaucoup !! Physiquement il n’y a rien à dire je confirme !!
- Il n’y a pas que ça tonton, regarde les !! Ils sont sincères, ne se prennent pas la tête et surtout ça crève les yeux, ce sont de vrais amis comme on voudrait tous en avoir !!
- Alors qu’est-ce que tu attends pour aller leur parler ? J’aimerai vraiment avoir le plaisir de te voir entourer d’amis, tu le mérites toi aussi !!
C’est à ce moment-là que Chloé revient des toilettes, elle aperçoit Raphaël en discussion avec un homme et comme le regard du beau rouquin se fixe sur elle, Chloé lui fait un petit signe de la main accompagné d’un grand sourire.
Franck bien sûr ne manque pas de s’en apercevoir.
- Ah !! D’accord !! Je comprends mieux maintenant pourquoi tu te planquais derrière la porte Hi ! Hi ! J’avoue que tu as bon goût.
- Ce n’est pas ce que tu crois, c’est juste une fille sympa qui était venue se renseigner à l’accueil dans l’après-midi !!
Au même moment Léa apparaît à son tour et a la même attitude que sa copine en apercevant le beau rouquin.
- (Franck) Celle-là aussi apparemment Hi ! Hi ! Remarque je dois bien t’avouer qu’elle est aussi mignonne que l’autre, en plus elles vont bien toutes les deux avec leurs copains et ce même si ça fait un peu beaucoup de garçons pour juste deux filles.
Raphaël préfère ne pas répondre en laissant Franck s’imaginer ce qu’il veut, l’important pour lui c’est de comprendre cette oppression bizarre qui lui noue le ventre dès qu’il les regarde et qu’il n’a jamais encore ressenti jusqu’à ce jour pour qui que ce soit, ne pouvant pas encore lui donner un nom qui pour certain serait venu tout naturellement en comprenant ce qu’il lui arrive.
***/***
Je souris intérieurement alors que tout le monde retrouve plus ou moins son calme dans la salle après le petit moment d’amusement que je leur ai offert, destiné essentiellement à apprivoiser celui que j’ai parfaitement reconnu malgré qu’il cherchait à se faire discret en se cachant derrière la porte des cuisines.
CHAPITRE 211 (Aix en Provence) (Lundi matin)
« Chez les De Bierne, chambre d’ami »
Jean Baptiste ouvre les yeux surpris de se retrouver dans un endroit inconnu, il se souvient seulement alors où il est et s’empresse de se lever malgré qu’il serait volontiers resté couché quelques heures de plus tellement il s’y sent bien.
Un passage aux toilettes attenantes à la chambre puis une bonne douche revigorante et le voilà en pleine forme pour cette journée de vacances imprévue, tellement même qu’il n’a aucun vêtement de rechange et qu’il doive remettre son slip ainsi que ses chaussettes de la veille en grimaçant.
Le fait de ne pas rentrer à Paris va lui poser un problème à ce sujet, il s’en rend bien compte et il ne sait comment aborder la chose sans heurter ses hôtes qui tiennent de toute évidence à l’emmener voir Florian alors que lui n’est plus aussi sûr que ce soit la meilleure chose à faire.
Jean Baptiste est conscient que sa venue jusqu’ici n’a été décidée que sur le coup d’une forte pulsion qui l’a pris en apprenant la guérison de celui que tout le monde donnait pour mort et ce qui en y réfléchissant maintenant à tête reposée, va au mieux le mettre dans une situation délicate d’avoir à expliquer à Florian les raisons qui l’ont poussé à faire un si long trajet pour le voir alors qu’en fait ce même Florian n’a jamais vraiment fait attention à lui que comme le jeune frère de son pote.
C’est donc avec ces pensées pas très réjouissantes qu’il descend l’escalier avec l’intention de décliner l’offre qui lui a été faite et de repartir aussitôt pour regagner la capitale et tenter ensuite d’oublier ce garçon, malgré qu’il se doute bien que ce sera plus facile à dire qu’à faire.
***/***
« Dans la cuisine, quelques temps plus tôt »
Philippe prend le petit-déjeuner avec Michel et Maryse avec qui il discute comme avec de vieux amis.
- Jusqu’à maintenant il n’y avait pas vraiment d’interactions entre les réalités qu’a connues Florian, si ce n’est celles qui venaient de ses propres actions pour retrouver des personnes qui lui sont chers. Maintenant les choses évoluent et il semblerait que ce soit ces réalités qui cherchent maintenant à le rattraper, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose mais qui risque de poser encore plus de questions.
- (Maryse) Il fallait quand même s’attendre à ce que des connaissances de notre petit fils d’avant l’accident cherchent à le retrouver ?
- (Michel) Que ce soit quelqu’un comme Jean Baptiste qui éprouve des sentiments très fort pour Florian est surprenant je te l’accorde mais je n’y vois rien d’extraordinaire en soi.
- (Philippe) Mes propos n’allaient pas tant vers ce garçon mais plutôt par ces recherches venant du père Antoine.
- (Michel) Je me souviens que quand nos enfants ont eu cet accident où Florian a été retrouvé au fond de la carlingue avec un important traumatisme crânien, les secours les ont emmené rapidement jusqu’à un petit dispensaire en attendant qu’un hélicoptère équiper des moyens de survie nécessaires puisse les prendre en charge. C’est sûrement ce même dispensaire où le père Antoine apporte son soutien et celui de son église aux autochtones, bien sûr cela n’explique en rien son soudain intérêt pour ce qu’est devenu ce bébé presque dix-huit ans plus tard.
- (Philippe) Ce que j’en sais, c’est que ce même regain d’intérêt c’est déjà produit dans les souvenirs de Florian et qu’ils ont entraîné toute une suite d’événements qui l’ont amené jusqu’ici, je veux dire dans cette réalité puisque pour l’instant nous n’avons pas de meilleurs explications pour définir exactement ce qu’il en est.
- (Maryse) Maurice mène son enquête, nous en saurons certainement plus d’ici pas longtemps et il serait quand même étonnant que ses hommes reviennent avec une panthère noire du nom de « Kinou », ce qui serait aussi bien d’ailleurs car je ne vois pas où nous irions loger un tel animal.
Michel est visiblement amusé par les mimiques pas rassurées de sa femme.
- Nous attendrons d’en savoir plus avant d’imaginer le pire Hi ! Hi ! Pour l’instant j’aimerais qu’on en revienne à Jean Baptiste et surtout aux raisons qui l’ont poussé à venir jusqu’à nous.
- (Philippe) Il vous en a donné l’explication il me semble ? De toute façon il n’y a que celle-là qui peut expliquer qu’un jeune homme se lance tête baissée sans réfléchir dans un tel périple, je suis quasiment certain qu’il commence à regretter son geste et qu’il est maintenant conscient qu’il n’a été dicté que par un sentiment très fort sans en peser plus avant les conséquences.
- (Michel) Il est certain qu’avec ce qu’était notre Florian avant tous ces changements, elles auraient eu des répercussions malheureuses pour ce pauvre garçon qui semble bien loin des critères de choix en guise de relations que pouvait avoir notre petit fils d’alors.
- (Maryse) Ou alors c’est qu’il n’était pas si mauvais que ça et qu’il pouvait montrer aussi un peu d’intérêt aux personnes qu’il choisissait de côtoyer ? Après tout il lui souriait quand il le voyait, non ? Ce sont les propres paroles de Jean Baptiste, je n’invente rien !!
- (Philippe) Comme on peut sourire devant quelqu’un qui nous est indifférent sur le seul prétexte qu’il fait partie de l’entourage d’autres personnes, cela ne veut pas dire pour autant qu’on s’y intéresse un tant soit peu, si ce n’est qu’il ne voulait sans doute pas heurter son frère avec qui il était en relation disons ….d’affaires.
- (Maryse) Tu m’ôtes toutes mes dernières illusions sur ce qu’était Florian !!
- (Michel) Je ne t’en ferais pas le reproche chérie, c’est grâce à ces mêmes illusions et à ta ténacité de nous les faire partager, que nous avons pris la décision de le maintenir en vie rappelle toi ?
Maryse va pour répondre quand des pas venant de l’escalier les font tous les trois se retourner pour voir arriver Jean Baptiste qui sourit timidement en se voyant devenir le centre d’intérêt de leurs regards portés sur lui.
- Bonjour !
Franck l’observe depuis sa cuisine, il ne voit pas bien sûr la pitrerie qui a fait déclencher l’hilarité quasi générale dans sa salle de restaurant mais il sourit devant l’amusement de Raphaël qui lui fait chaud au cœur.
Celui qui l’appelle tonton depuis qu’il sait parler lui fait un immense plaisir en extériorisant enfin ses émotions, ce garçon jovial avec ses proches restait toujours distant des personnes qu’il croisait et qui pourtant ne demandaient pas mieux qu’à s’en faire un ami.
Franck connaît ses raisons, il les respecte car il y a très certainement beaucoup de vrai mais il est également bien placé pour savoir combien Raphaël peut être attachant quand il se sent en confiance, laissant alors ressortir la vraie nature de ses sentiments.
Il connaît également ses arguments pour ne pas s’attacher aux gens de passage, lui aussi a souvent eu ce pincement au cœur de voir partir quelques personnes avec qui il s’entendait particulièrement bien mais pour Franck ça fait partie de la vie alors que pour Raphaël c’est un déchirement qu’il a choisi de ne pas subir en évitant tout simplement que ça arrive.
C’est donc avec curiosité qu’il vient se placer derrière lui pour regarder ce qui l’a mis dans cet état d’hilarité mais surtout avant ça d’avoir eu ce besoin de venir épier comme il l’a fait alors que ce n’est vraiment pas sa façon de faire habituelle.
Ses yeux suivent la direction du regard de Raphaël et tombent sur la tablée où de toute évidence la tristesse n’est pas de mise, il ne peut très vite à son tour ne pas s’empêcher de ricaner puis de rire devant le petit rouquin se donnant en spectacle et semblant déchaîné au point que la salle entière ne soit maintenant pliée en deux.
Les pitreries s’enchaînent à un rythme endiablé, jusqu’à ce qu’une partie de la salle principalement féminine se vide et que les deux jeunes filles de la tablée sortent à leur tour en courant vers une direction où il va y avoir bientôt embouteillage, faisant alors cessé les clowneries du jeune rouquin qui regarde autour de lui les yeux brillants de contentement.
- (Franck) Ce sont les nouveaux arrivants ? Ceux qui ont pris pension pour deux semaines ? Et bien nous n’avons pas fini d’en entendre parler de ceux-là Hi ! Hi !
- (Raphaël) C’est bien parti pour Hi ! Hi !
- C’est bien la première fois que je te vois comme ça avec des clients, aurais-tu changé d’avis sur les personnes de passage ? Ceux-là aussi finiront par partir tu sais ?
Franck maintenant que tout semble revenir à la normal les observe de plus près, ce qu’il remarque alors le fait sourire et comprendre beaucoup mieux l’intérêt soudain que leur porte Raphaël.
- Je dois bien reconnaître qu’ils sortent tous un peu du lot !!
Raphaël tourne la tête vers Franck.
- Un peu ??
- Ok !! Beaucoup !! Physiquement il n’y a rien à dire je confirme !!
- Il n’y a pas que ça tonton, regarde les !! Ils sont sincères, ne se prennent pas la tête et surtout ça crève les yeux, ce sont de vrais amis comme on voudrait tous en avoir !!
- Alors qu’est-ce que tu attends pour aller leur parler ? J’aimerai vraiment avoir le plaisir de te voir entourer d’amis, tu le mérites toi aussi !!
C’est à ce moment-là que Chloé revient des toilettes, elle aperçoit Raphaël en discussion avec un homme et comme le regard du beau rouquin se fixe sur elle, Chloé lui fait un petit signe de la main accompagné d’un grand sourire.
Franck bien sûr ne manque pas de s’en apercevoir.
- Ah !! D’accord !! Je comprends mieux maintenant pourquoi tu te planquais derrière la porte Hi ! Hi ! J’avoue que tu as bon goût.
- Ce n’est pas ce que tu crois, c’est juste une fille sympa qui était venue se renseigner à l’accueil dans l’après-midi !!
Au même moment Léa apparaît à son tour et a la même attitude que sa copine en apercevant le beau rouquin.
- (Franck) Celle-là aussi apparemment Hi ! Hi ! Remarque je dois bien t’avouer qu’elle est aussi mignonne que l’autre, en plus elles vont bien toutes les deux avec leurs copains et ce même si ça fait un peu beaucoup de garçons pour juste deux filles.
Raphaël préfère ne pas répondre en laissant Franck s’imaginer ce qu’il veut, l’important pour lui c’est de comprendre cette oppression bizarre qui lui noue le ventre dès qu’il les regarde et qu’il n’a jamais encore ressenti jusqu’à ce jour pour qui que ce soit, ne pouvant pas encore lui donner un nom qui pour certain serait venu tout naturellement en comprenant ce qu’il lui arrive.
***/***
Je souris intérieurement alors que tout le monde retrouve plus ou moins son calme dans la salle après le petit moment d’amusement que je leur ai offert, destiné essentiellement à apprivoiser celui que j’ai parfaitement reconnu malgré qu’il cherchait à se faire discret en se cachant derrière la porte des cuisines.
CHAPITRE 211 (Aix en Provence) (Lundi matin)
« Chez les De Bierne, chambre d’ami »
Jean Baptiste ouvre les yeux surpris de se retrouver dans un endroit inconnu, il se souvient seulement alors où il est et s’empresse de se lever malgré qu’il serait volontiers resté couché quelques heures de plus tellement il s’y sent bien.
Un passage aux toilettes attenantes à la chambre puis une bonne douche revigorante et le voilà en pleine forme pour cette journée de vacances imprévue, tellement même qu’il n’a aucun vêtement de rechange et qu’il doive remettre son slip ainsi que ses chaussettes de la veille en grimaçant.
Le fait de ne pas rentrer à Paris va lui poser un problème à ce sujet, il s’en rend bien compte et il ne sait comment aborder la chose sans heurter ses hôtes qui tiennent de toute évidence à l’emmener voir Florian alors que lui n’est plus aussi sûr que ce soit la meilleure chose à faire.
Jean Baptiste est conscient que sa venue jusqu’ici n’a été décidée que sur le coup d’une forte pulsion qui l’a pris en apprenant la guérison de celui que tout le monde donnait pour mort et ce qui en y réfléchissant maintenant à tête reposée, va au mieux le mettre dans une situation délicate d’avoir à expliquer à Florian les raisons qui l’ont poussé à faire un si long trajet pour le voir alors qu’en fait ce même Florian n’a jamais vraiment fait attention à lui que comme le jeune frère de son pote.
C’est donc avec ces pensées pas très réjouissantes qu’il descend l’escalier avec l’intention de décliner l’offre qui lui a été faite et de repartir aussitôt pour regagner la capitale et tenter ensuite d’oublier ce garçon, malgré qu’il se doute bien que ce sera plus facile à dire qu’à faire.
***/***
« Dans la cuisine, quelques temps plus tôt »
Philippe prend le petit-déjeuner avec Michel et Maryse avec qui il discute comme avec de vieux amis.
- Jusqu’à maintenant il n’y avait pas vraiment d’interactions entre les réalités qu’a connues Florian, si ce n’est celles qui venaient de ses propres actions pour retrouver des personnes qui lui sont chers. Maintenant les choses évoluent et il semblerait que ce soit ces réalités qui cherchent maintenant à le rattraper, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose mais qui risque de poser encore plus de questions.
- (Maryse) Il fallait quand même s’attendre à ce que des connaissances de notre petit fils d’avant l’accident cherchent à le retrouver ?
- (Michel) Que ce soit quelqu’un comme Jean Baptiste qui éprouve des sentiments très fort pour Florian est surprenant je te l’accorde mais je n’y vois rien d’extraordinaire en soi.
- (Philippe) Mes propos n’allaient pas tant vers ce garçon mais plutôt par ces recherches venant du père Antoine.
- (Michel) Je me souviens que quand nos enfants ont eu cet accident où Florian a été retrouvé au fond de la carlingue avec un important traumatisme crânien, les secours les ont emmené rapidement jusqu’à un petit dispensaire en attendant qu’un hélicoptère équiper des moyens de survie nécessaires puisse les prendre en charge. C’est sûrement ce même dispensaire où le père Antoine apporte son soutien et celui de son église aux autochtones, bien sûr cela n’explique en rien son soudain intérêt pour ce qu’est devenu ce bébé presque dix-huit ans plus tard.
- (Philippe) Ce que j’en sais, c’est que ce même regain d’intérêt c’est déjà produit dans les souvenirs de Florian et qu’ils ont entraîné toute une suite d’événements qui l’ont amené jusqu’ici, je veux dire dans cette réalité puisque pour l’instant nous n’avons pas de meilleurs explications pour définir exactement ce qu’il en est.
- (Maryse) Maurice mène son enquête, nous en saurons certainement plus d’ici pas longtemps et il serait quand même étonnant que ses hommes reviennent avec une panthère noire du nom de « Kinou », ce qui serait aussi bien d’ailleurs car je ne vois pas où nous irions loger un tel animal.
Michel est visiblement amusé par les mimiques pas rassurées de sa femme.
- Nous attendrons d’en savoir plus avant d’imaginer le pire Hi ! Hi ! Pour l’instant j’aimerais qu’on en revienne à Jean Baptiste et surtout aux raisons qui l’ont poussé à venir jusqu’à nous.
- (Philippe) Il vous en a donné l’explication il me semble ? De toute façon il n’y a que celle-là qui peut expliquer qu’un jeune homme se lance tête baissée sans réfléchir dans un tel périple, je suis quasiment certain qu’il commence à regretter son geste et qu’il est maintenant conscient qu’il n’a été dicté que par un sentiment très fort sans en peser plus avant les conséquences.
- (Michel) Il est certain qu’avec ce qu’était notre Florian avant tous ces changements, elles auraient eu des répercussions malheureuses pour ce pauvre garçon qui semble bien loin des critères de choix en guise de relations que pouvait avoir notre petit fils d’alors.
- (Maryse) Ou alors c’est qu’il n’était pas si mauvais que ça et qu’il pouvait montrer aussi un peu d’intérêt aux personnes qu’il choisissait de côtoyer ? Après tout il lui souriait quand il le voyait, non ? Ce sont les propres paroles de Jean Baptiste, je n’invente rien !!
- (Philippe) Comme on peut sourire devant quelqu’un qui nous est indifférent sur le seul prétexte qu’il fait partie de l’entourage d’autres personnes, cela ne veut pas dire pour autant qu’on s’y intéresse un tant soit peu, si ce n’est qu’il ne voulait sans doute pas heurter son frère avec qui il était en relation disons ….d’affaires.
- (Maryse) Tu m’ôtes toutes mes dernières illusions sur ce qu’était Florian !!
- (Michel) Je ne t’en ferais pas le reproche chérie, c’est grâce à ces mêmes illusions et à ta ténacité de nous les faire partager, que nous avons pris la décision de le maintenir en vie rappelle toi ?
Maryse va pour répondre quand des pas venant de l’escalier les font tous les trois se retourner pour voir arriver Jean Baptiste qui sourit timidement en se voyant devenir le centre d’intérêt de leurs regards portés sur lui.
- Bonjour !
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