16-09-2020, 09:15 AM
(Modification du message : 16-09-2020, 10:25 AM par laurentdu51100.)
CHAPITRE 195 (Aix en Provence) (Préparatifs) (suite)
« Devant chez les Louvain »
Nous entendons tous les quatre le cri de joie de Benjamin, très vite suivi par l’ouverture de la porte d’entrée et son arrivée rapide sur nous pour me prendre dans ses bras, me soulever de terre et me claquer quatre bises bien sonores sur les joues avant de me relâcher les yeux brillants de plaisir, regardant ensuite pour la première fois mes trois copains qui n’en reviennent pas de sa réaction.
- Tu me présentes à tes amis « Flo » ??
Ce que je fais volontiers en me disant que j’ai peut-être trop poussé les souvenirs de moi que je lui ai mis en mémoire et j’en profite également pour me remettre de l’émotion forte qu’a occasionné son accueil, sa ressemblance avec mon Thomas m’ayant laissé un instant dans un immense désarroi affectif.
Antonin me prend la main pour me retenir un peu en arrière des autres alors que nous nous apprêtions à entrer dans la maison.
- J’ai mon cœur qui a fait un bond en le voyant !! Il ressemble tellement à Thomas que j’ai pensé un instant que c’était lui !!
- Et moi donc !! Pourtant je le connaissais et je n’aurais pas dû m’y laisser prendre, mais là j’ai été comme toi !!
- Tu m’avais dit pour Mathis, mais je n’imaginais pas que Benjamin soit sa copie quasi conforme !! J’espère juste qu’il ne va pas lui aussi tomber raide dingue de toi !!
- J’aurais pu faire en sorte qu’il ne le soit pas mais ça aurait été lui enlevé son libre arbitre et je ne voulais pas le faire tu comprends ? Il aimera qui il aimera et c’est très bien comme ça !! Maintenant je ferais en sorte de ne pas m’y laisser prendre moi aussi et bien lui faire comprendre que pour moi il n’est et ne restera qu’un ami.
- Tu crois qu’avec Damien ça va coller quand ils se verront ?
- Comme je viens de te le dire, il a son libre arbitre !! Alors nous verrons bien, en plus il va falloir déjà que je retrouve Damien ainsi que ses frères et rien ne dit que ma chance continuera comme pour le moment de retrouver ceux que j’aime, maintenant rien ne dit le contraire non plus !!
Yuan ressort de la maison et nous interpelle.
- Oh !! Les gars !! Vous venez ou quoi ??
Je fais un clin d’œil à Antonin avant de répondre.
- Nous voilà !! C’est « Tonin » qui voulait juste savoir pour Benjamin !!
- (Yuan) Savoir quoi ?
- S’il faisait partie lui aussi de notre… groupe.
- (Yuan curieux) Et t’as dit quoi ??
- Que pour moi ce n’était qu’un ami mais que lui comme vous étiez libres, tu en penses quoi toi ?
- (Yuan) J’avoue que c’est un peu tôt pour répondre à ça, nous verrons bien comment les choses se présenteront et ça ne sert à rien de présumer de l’avenir.
- Sage décision Hi ! Hi ! Allez !! Entrons, ils doivent se demander quoi à nous attendre !!
***/***
« Chez les Jourdan, milieu de matinée »
Marc passe la tondeuse sur sa pelouse quand il voit arriver un beau jeune homme brun avec son sac à dos en bandoulière et reconnaît immédiatement Éric grâce aux dessins de Florian qu’il a toujours en mémoire.
Il arrête sa tondeuse pour venir à sa rencontre, l’accueillant au pas de sa porte avec un grand sourire de contentement.
- Revoilà enfin l’enfant prodige !! J’avoue que Chloé ne nous avait pas menti et que te voilà devenu un beau jeune homme !!
- Merci c’est gentil !! Je tiens avant tout à m’excuser de ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt !! Ce n’était pas contre vous mais je voulais alors oublier tout ce qui se rapportait à cette journée, je sais bien que c’était une erreur d’en oublier ses amis et je suis impardonnable je m’en rends compte à présent.
- Bah !! Je te comprends, nous avions nous aussi nos torts !! Mais oublions tout ça tu veux bien ? Je vois que les choses évoluent et j’aime beaucoup le sens qu’elles prennent à présent, sois le bienvenu chez nous mon garçon !! Tu trouveras Chloé avec sa mère dans la cuisine, tu te rappelles où c’est ??
- Bien sûr Hi ! Hi ! Je squattais suffisamment chez vous à l’époque pour m’en souvenir !!
- Vas-y alors !! On se reverra tout à l’heure !!
Marc regarde Éric s’éloigner pour entrer dans la maison en soupirant, heureux de revoir ce garçon qui quand il était petit était un peu considéré comme un fils tellement il passait du temps chez eux.
Chloé a beaucoup souffert de ne plus avoir de nouvelles d’Éric au sortir de l’hôpital et elle a beaucoup pleuré du manque de son ami, s’enfonçant tout comme lui progressivement dans une sorte de dépression affective qui l’éloignait des autres enfants de son âge.
Les voir maintenant redevenus amis et resplendissants dans toute la beauté de leur jeunesse lui fait un bien fou il s’en rend compte, comme il se rend compte que leur maison revit d’une gaieté disparue depuis sept longues années et ce depuis qu’un petit rouquin aux cheveux hirsutes est revenu en bouleversant tout autour de lui, faisant oublié en gommant d’un trait celui maléfique qui hantait leurs souvenirs.
Marc éclate tout seul de rire, de repenser à Florian lui remet en mémoire la vision de l’hurluberlu l’avant-veille faisant une démonstration à sa femme et à sa fille de comment retourner les crêpes en les faisant sauter en l’air.
La vision de sa bouille grêlée aux yeux ronds de grenouille ahurie quand il s’est penché sur la poêle vide et quand ladite crêpe s’est décollée de la hotte pour venir atterrir directement sur sa tête, restera gravée à jamais dans ses souvenirs.
CHAPITRE 196 (Aix en Provence) (Préparatifs) (suite)
« Le lendemain matin tôt, chez les De Bierne »
Je me réveille avec une sensation agréable, celle d’avoir une main caressante qui s’active dans mon boxer sans que ce soit la mienne.
La palpation toute en douceur tantôt sur mes boules tantôt le long de ma hampe tendue ou encore grattouillant légèrement dans ma touffe de poils pubiens, me donne un long frisson de bien-être qui révèle instantanément mon état d’éveil à Antonin qui aussitôt approche son visage du mien pour m’embrasser dans le cou.
Je me laisse faire en me tendant de tous mes membres jusqu’aux doigts de pied tellement cette douceur affectueuse m’amène comme sensations.
- Bonjour toi !! Bien dormi ??
- Hum, oui !! Non !! N’arrête pas, c’est trop bon !!
Antonin frôle la veine de mon cou avec ses lèvres, puis la mordille doucement tout en continuant ses palpations aériennes sur mon sexe.
- Tu aimes ??
- Arrhh !!
- Je dois prendre ça pour un oui ??
Il me donne un coup de langue sur la veine jusqu’à la peau fine derrière mon lobe d’oreille, sa paume venant couronner mon gland humide pour le frotter doucement.
- Et ça ??
- Arrhh !!
C’en est trop pour moi, je sens mon corps fourmiller soudainement d’un orgasme que je ne peux retenir et qui me tend comme un arc toujours sous la caresse lancinante de cette paume me frottant le gland et qui reçoit ma semence en se refermant plus virilement dessus pour le frotter cette fois avec force, ce qui accentue encore plus le plaisir de la jouissance qui me tétanise.
J’ai comme des papillons dans les yeux, jusqu’à ce que le tourbillon de mes sens se calme et que le visage d’ange d’Antonin vienne au-dessus de moi avec un sourire coquin, visiblement heureux du résultat de ses manipulations matinales.
- Et bien dit donc !! C’était pas du chiqué !!
Je relève la tête pour l’embrasser, ma main lui prend la nuque pour que nos lèvres se soudent encore plus et je repose ma tête sur l’oreiller pour être encore plus confortablement installé, l’entraînant avec moi dans un baiser langoureux qui lui en fait fermer les yeux de plaisir.
Ma main part à son tour explorer sa chute de reins cambrée par sa position et mes doigts prennent possession de son corps, lui rendant ses caresses en devenant de plus en plus entreprenant.
Ma main passe sous l’élastique du petit slip blanc qui lui moule les fesses, bientôt suivit par sa sœur jumelle qui elle aussi ne demande qu’à se repaître de la douceur de ce petit cul bombé qui s’offre à elle.
Antonin détache ses lèvres des miennes pour se cambrer encore plus afin de leur laisser tout loisir de pousser plus loin mes caresses, il commence à haleter sous mes attouchements de plus en plus ciblés et s’approchant insidieusement de sa rosette que le bout de mes doigts sent déjà qui palpite d’envie que je l’explore.
Mon majeur l’atteint enfin, la frottant doucement en en faisant le tour alors que mon autre main migre au-dessous pour en faire autant sur le paquet renfermant ses deux petites boules ovales qu’elle malaxe en rendant fou de l’envie de jouir qui prend soudainement leur propriétaire.
Je l’amène petit à petit au point de non-retour en faisant bien attention d’y aller le plus doucement possible, mon doigt investit sa rosette en y entrant une puis deux phalanges pendant que ma main vient lui rendre la politesse et vient frotter son gland en lui déclenchant la délivrance que son corps réclame.
Sa poitrine vient se plaquer sur ma bouche qui attrape un de ses tétons pour le mordiller en l’aspirant ensuite goulûment, sentant son corps se tétaniser à son tour sous l’orgasme puissant que tous ces attouchements simultanés lui amènent.
- Arrhh !!!
Mes doigts deviennent poisseux de la manne qu’il m’envoie, son souffle court résonne dans la chambre pendant que son corps se relâche et vient s’allonger sur ma poitrine avec un dernier sursaut de jouissance.
Quand enfin son regard se reporte dans le mien, je lui souris en lui donnant un bref baiser.
- Toi non plus c’était pas du chiqué !!
Je jette un coup d’œil dans la chambre, visiblement nos deux compères n’y sont déjà plus et après un dernier petit bisou sur les lèvres d’Antonin, je me redresse sur les coudes.
- Il faudrait peut-être y aller !! Les autres sont déjà levés !!
- Ça fait déjà un moment qu’ils sont debout tu sais ? Trop énervés pour rester au lit qu’ils m’ont dit Hi ! Hi ! J’avoue que ça m’a bien arrangé sur le coup !! Je t’avais pour moi tout seul comme ça!!
CHAPITRE 197 (Aix en Provence) (Préparatifs) (suite)
« Une heure plus tard, chez les De Bierne »
C’est tout requinqué d’une bonne douche et de vêtements tout propres que nous rejoignons les autres encore installés à la cuisine devant les miettes de leur petit déjeuner terminé.
Un sourire amusé apparaît sur le visage d’Antoine à nous voir arriver comme deux enfants sages, se doutant bien que si nous arrivons si tardivement ce n’est certainement pas parce qu’Antonin s’est rendormi.
L’odeur du café m’ôte toute envie de le vanner, préférant m’asseoir à table me remplir une bolée que je bois gloutonnement dans la foulée.
Une tartine de confiture m’arrive sous la main comme par miracle, je tourne la tête vers Antonin qui me sourit en s’en préparant une autre pour lui cette fois et je mords dans la mienne avec l’appétit qui suit toujours mes ébats sexuels, ce n’est qu’une fois l’estomac bien rempli que je m’intéresse enfin aux personnes qui m’entourent.
C’est mon grand-père qui s’en aperçoit le premier et m’en fait la réflexion en s’étant bien amusé de me voir aussi vorace.
- Comment tu fais pour rester aussi maigre avec ce que tu avales ??
- Le sport ça creuse papi !!
- Le sport ?? Quel sport ??
- Demande à « Tonin » Hi ! Hi !
Bien sûr mon blondinet pique un bol comme il en a le chic et fait bien comprendre à tous à quel sport je fais allusion, mon grand-père toussote pour reprendre un peu du sérieux qu’il commençait à perdre.
- Hum !! Hum !! Je préfère en rester là dans les explications !! Chloé et Éric ne devraient plus tarder à arriver, Léa et Benjamin aussi !! Vous êtes sûrs que vous ne voulez pas que quelqu’un vous accompagne jusqu’au camping ?
- Je connais le chemin tu sais et puis nous n’avons plus dix ans quand même !! On a même fait nos sacs tout seul et j’ai pris mon doudou au cas où j’aurais des cauchemars la nuit Hi ! Hi !
Yuan faisant l’étonné, regarde Antonin en souriant.
- C’est ton nouveau surnom ??
***/***
« Au même moment, dans l’allée des De Bierne »
L’éclat de rire qui vient de la maison font se regarder Chloé et Éric qui arrivent à l’instant avec leurs bagages sur le dos, les faisant se retourner l’un vers l’autre les yeux brillants d’amusement.
- Et bien !! On ne s’ennuie pas ici !! Faut pas demander qui est encore en train de faire le clown Hi ! Hi !
Les rires plus adultes de Michel et Maryse résonnent à leur tour.
- (Éric) Ça fait du bien de les entendre tu ne trouves pas ?
- Oh que oui !! Ce n’est pas toi qui allais leur remonter le moral avant ces dernières semaines !!
- (Éric) C’est un reproche ??
- Non bien sûr !! Je disais ça surtout pour moi, je ne te reproche rien !! Tu avais tes raisons !!
- (Éric) Oui mais toi tu as continué à venir les voir !!
Éric se tourne vers la maison d’en face qui était la leur avant qu’ils ne supportent plus d’y vivre et qu’ils prennent la décision de partir pour tenter d’oublier cette sinistre journée.
- J’aimais bien ce lotissement tu sais ? Quand nous l’avons quitté, j’y ai laissé tous mes amis et ça a été très dur à vivre. Ça me fait tout drôle de me retrouver là aujourd’hui !!
Chloé lui prend la main, sentant bien toute la tristesse que son ami ressent.
- Je comprends !! Moi aussi j’éprouvais un malaise quand je venais ici avant le retour de « Flo », mais c’est fini maintenant et je suis heureuse que tout ait fini par s’arranger.
- Tu oublies Mathis !!
- Bien sûr que non, allons !! Mais on ne peut pas revenir en arrière pour ce qu’il a fait, Il restera dans nos pensées !! Seulement nous devons aller de l’avant et Florian, enfin ce Florian, n’y est pour rien et s’il y a un coupable pour ce qu’il lui est arrivé, nous le sommes tous !! Que ce soit sa famille ou ses amis, de ne pas avoir vu qu’il allait si mal.
- Comment aurions-nous pu nous douter un seul moment qu’il allait mettre fin à ses jours comme ça ??
- Justement !! C’était le boulot des autorités de nous avertir, ils auraient dû mettre en place une cellule psychologique et ils ne l’ont pas fait, ou trop tardivement !! C’est ce que j’ai entendu que disait Philippe à mes parents quand ils ont abordé le sujet.
- (Éric) Je ne pense pas qu’il soit bon pour nous de trop revenir sur cette période, Mathis était mon meilleur ami avec Benjamin et toi, sa mort a été une grande perte pour moi, je n’ai jamais voulu m’attacher à quelqu’un d’autre pendant ces sept années de peur que ça ne recommence encore une fois de devoir perdre à nouveau quelqu’un que j’aime et je souhaiterai vraiment tourner la page rien que pour vivre, tu comprends ? Depuis que tu es réapparue dans ma vie avec Florian et ses copains, j’ai commencé à retrouver un sens à ce que je suis et je m’intéresse de nouveau aux autres, tu ne sais pas ce que c’est de s’isoler des gens comme je le faisais !!
- Ah !! Tu crois ça ? Détrompe-toi alors parce que pour moi aussi c’était pareil, mais tu as raison !! Nous avons la chance de pouvoir reprendre une vie normale, n’allons pas la gâcher à cause d’un passé qui nous a trop longtemps poursuivi.
Une nouvelle série de rires venant de la maison leur arrive, les faisant une nouvelle fois sourire en entendant par-dessus les autres rires celui d’un petit rouquin qui vient de changer leur vie de façon définitive.
« Devant chez les Louvain »
Nous entendons tous les quatre le cri de joie de Benjamin, très vite suivi par l’ouverture de la porte d’entrée et son arrivée rapide sur nous pour me prendre dans ses bras, me soulever de terre et me claquer quatre bises bien sonores sur les joues avant de me relâcher les yeux brillants de plaisir, regardant ensuite pour la première fois mes trois copains qui n’en reviennent pas de sa réaction.
- Tu me présentes à tes amis « Flo » ??
Ce que je fais volontiers en me disant que j’ai peut-être trop poussé les souvenirs de moi que je lui ai mis en mémoire et j’en profite également pour me remettre de l’émotion forte qu’a occasionné son accueil, sa ressemblance avec mon Thomas m’ayant laissé un instant dans un immense désarroi affectif.
Antonin me prend la main pour me retenir un peu en arrière des autres alors que nous nous apprêtions à entrer dans la maison.
- J’ai mon cœur qui a fait un bond en le voyant !! Il ressemble tellement à Thomas que j’ai pensé un instant que c’était lui !!
- Et moi donc !! Pourtant je le connaissais et je n’aurais pas dû m’y laisser prendre, mais là j’ai été comme toi !!
- Tu m’avais dit pour Mathis, mais je n’imaginais pas que Benjamin soit sa copie quasi conforme !! J’espère juste qu’il ne va pas lui aussi tomber raide dingue de toi !!
- J’aurais pu faire en sorte qu’il ne le soit pas mais ça aurait été lui enlevé son libre arbitre et je ne voulais pas le faire tu comprends ? Il aimera qui il aimera et c’est très bien comme ça !! Maintenant je ferais en sorte de ne pas m’y laisser prendre moi aussi et bien lui faire comprendre que pour moi il n’est et ne restera qu’un ami.
- Tu crois qu’avec Damien ça va coller quand ils se verront ?
- Comme je viens de te le dire, il a son libre arbitre !! Alors nous verrons bien, en plus il va falloir déjà que je retrouve Damien ainsi que ses frères et rien ne dit que ma chance continuera comme pour le moment de retrouver ceux que j’aime, maintenant rien ne dit le contraire non plus !!
Yuan ressort de la maison et nous interpelle.
- Oh !! Les gars !! Vous venez ou quoi ??
Je fais un clin d’œil à Antonin avant de répondre.
- Nous voilà !! C’est « Tonin » qui voulait juste savoir pour Benjamin !!
- (Yuan) Savoir quoi ?
- S’il faisait partie lui aussi de notre… groupe.
- (Yuan curieux) Et t’as dit quoi ??
- Que pour moi ce n’était qu’un ami mais que lui comme vous étiez libres, tu en penses quoi toi ?
- (Yuan) J’avoue que c’est un peu tôt pour répondre à ça, nous verrons bien comment les choses se présenteront et ça ne sert à rien de présumer de l’avenir.
- Sage décision Hi ! Hi ! Allez !! Entrons, ils doivent se demander quoi à nous attendre !!
***/***
« Chez les Jourdan, milieu de matinée »
Marc passe la tondeuse sur sa pelouse quand il voit arriver un beau jeune homme brun avec son sac à dos en bandoulière et reconnaît immédiatement Éric grâce aux dessins de Florian qu’il a toujours en mémoire.
Il arrête sa tondeuse pour venir à sa rencontre, l’accueillant au pas de sa porte avec un grand sourire de contentement.
- Revoilà enfin l’enfant prodige !! J’avoue que Chloé ne nous avait pas menti et que te voilà devenu un beau jeune homme !!
- Merci c’est gentil !! Je tiens avant tout à m’excuser de ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt !! Ce n’était pas contre vous mais je voulais alors oublier tout ce qui se rapportait à cette journée, je sais bien que c’était une erreur d’en oublier ses amis et je suis impardonnable je m’en rends compte à présent.
- Bah !! Je te comprends, nous avions nous aussi nos torts !! Mais oublions tout ça tu veux bien ? Je vois que les choses évoluent et j’aime beaucoup le sens qu’elles prennent à présent, sois le bienvenu chez nous mon garçon !! Tu trouveras Chloé avec sa mère dans la cuisine, tu te rappelles où c’est ??
- Bien sûr Hi ! Hi ! Je squattais suffisamment chez vous à l’époque pour m’en souvenir !!
- Vas-y alors !! On se reverra tout à l’heure !!
Marc regarde Éric s’éloigner pour entrer dans la maison en soupirant, heureux de revoir ce garçon qui quand il était petit était un peu considéré comme un fils tellement il passait du temps chez eux.
Chloé a beaucoup souffert de ne plus avoir de nouvelles d’Éric au sortir de l’hôpital et elle a beaucoup pleuré du manque de son ami, s’enfonçant tout comme lui progressivement dans une sorte de dépression affective qui l’éloignait des autres enfants de son âge.
Les voir maintenant redevenus amis et resplendissants dans toute la beauté de leur jeunesse lui fait un bien fou il s’en rend compte, comme il se rend compte que leur maison revit d’une gaieté disparue depuis sept longues années et ce depuis qu’un petit rouquin aux cheveux hirsutes est revenu en bouleversant tout autour de lui, faisant oublié en gommant d’un trait celui maléfique qui hantait leurs souvenirs.
Marc éclate tout seul de rire, de repenser à Florian lui remet en mémoire la vision de l’hurluberlu l’avant-veille faisant une démonstration à sa femme et à sa fille de comment retourner les crêpes en les faisant sauter en l’air.
La vision de sa bouille grêlée aux yeux ronds de grenouille ahurie quand il s’est penché sur la poêle vide et quand ladite crêpe s’est décollée de la hotte pour venir atterrir directement sur sa tête, restera gravée à jamais dans ses souvenirs.
CHAPITRE 196 (Aix en Provence) (Préparatifs) (suite)
« Le lendemain matin tôt, chez les De Bierne »
Je me réveille avec une sensation agréable, celle d’avoir une main caressante qui s’active dans mon boxer sans que ce soit la mienne.
La palpation toute en douceur tantôt sur mes boules tantôt le long de ma hampe tendue ou encore grattouillant légèrement dans ma touffe de poils pubiens, me donne un long frisson de bien-être qui révèle instantanément mon état d’éveil à Antonin qui aussitôt approche son visage du mien pour m’embrasser dans le cou.
Je me laisse faire en me tendant de tous mes membres jusqu’aux doigts de pied tellement cette douceur affectueuse m’amène comme sensations.
- Bonjour toi !! Bien dormi ??
- Hum, oui !! Non !! N’arrête pas, c’est trop bon !!
Antonin frôle la veine de mon cou avec ses lèvres, puis la mordille doucement tout en continuant ses palpations aériennes sur mon sexe.
- Tu aimes ??
- Arrhh !!
- Je dois prendre ça pour un oui ??
Il me donne un coup de langue sur la veine jusqu’à la peau fine derrière mon lobe d’oreille, sa paume venant couronner mon gland humide pour le frotter doucement.
- Et ça ??
- Arrhh !!
C’en est trop pour moi, je sens mon corps fourmiller soudainement d’un orgasme que je ne peux retenir et qui me tend comme un arc toujours sous la caresse lancinante de cette paume me frottant le gland et qui reçoit ma semence en se refermant plus virilement dessus pour le frotter cette fois avec force, ce qui accentue encore plus le plaisir de la jouissance qui me tétanise.
J’ai comme des papillons dans les yeux, jusqu’à ce que le tourbillon de mes sens se calme et que le visage d’ange d’Antonin vienne au-dessus de moi avec un sourire coquin, visiblement heureux du résultat de ses manipulations matinales.
- Et bien dit donc !! C’était pas du chiqué !!
Je relève la tête pour l’embrasser, ma main lui prend la nuque pour que nos lèvres se soudent encore plus et je repose ma tête sur l’oreiller pour être encore plus confortablement installé, l’entraînant avec moi dans un baiser langoureux qui lui en fait fermer les yeux de plaisir.
Ma main part à son tour explorer sa chute de reins cambrée par sa position et mes doigts prennent possession de son corps, lui rendant ses caresses en devenant de plus en plus entreprenant.
Ma main passe sous l’élastique du petit slip blanc qui lui moule les fesses, bientôt suivit par sa sœur jumelle qui elle aussi ne demande qu’à se repaître de la douceur de ce petit cul bombé qui s’offre à elle.
Antonin détache ses lèvres des miennes pour se cambrer encore plus afin de leur laisser tout loisir de pousser plus loin mes caresses, il commence à haleter sous mes attouchements de plus en plus ciblés et s’approchant insidieusement de sa rosette que le bout de mes doigts sent déjà qui palpite d’envie que je l’explore.
Mon majeur l’atteint enfin, la frottant doucement en en faisant le tour alors que mon autre main migre au-dessous pour en faire autant sur le paquet renfermant ses deux petites boules ovales qu’elle malaxe en rendant fou de l’envie de jouir qui prend soudainement leur propriétaire.
Je l’amène petit à petit au point de non-retour en faisant bien attention d’y aller le plus doucement possible, mon doigt investit sa rosette en y entrant une puis deux phalanges pendant que ma main vient lui rendre la politesse et vient frotter son gland en lui déclenchant la délivrance que son corps réclame.
Sa poitrine vient se plaquer sur ma bouche qui attrape un de ses tétons pour le mordiller en l’aspirant ensuite goulûment, sentant son corps se tétaniser à son tour sous l’orgasme puissant que tous ces attouchements simultanés lui amènent.
- Arrhh !!!
Mes doigts deviennent poisseux de la manne qu’il m’envoie, son souffle court résonne dans la chambre pendant que son corps se relâche et vient s’allonger sur ma poitrine avec un dernier sursaut de jouissance.
Quand enfin son regard se reporte dans le mien, je lui souris en lui donnant un bref baiser.
- Toi non plus c’était pas du chiqué !!
Je jette un coup d’œil dans la chambre, visiblement nos deux compères n’y sont déjà plus et après un dernier petit bisou sur les lèvres d’Antonin, je me redresse sur les coudes.
- Il faudrait peut-être y aller !! Les autres sont déjà levés !!
- Ça fait déjà un moment qu’ils sont debout tu sais ? Trop énervés pour rester au lit qu’ils m’ont dit Hi ! Hi ! J’avoue que ça m’a bien arrangé sur le coup !! Je t’avais pour moi tout seul comme ça!!
CHAPITRE 197 (Aix en Provence) (Préparatifs) (suite)
« Une heure plus tard, chez les De Bierne »
C’est tout requinqué d’une bonne douche et de vêtements tout propres que nous rejoignons les autres encore installés à la cuisine devant les miettes de leur petit déjeuner terminé.
Un sourire amusé apparaît sur le visage d’Antoine à nous voir arriver comme deux enfants sages, se doutant bien que si nous arrivons si tardivement ce n’est certainement pas parce qu’Antonin s’est rendormi.
L’odeur du café m’ôte toute envie de le vanner, préférant m’asseoir à table me remplir une bolée que je bois gloutonnement dans la foulée.
Une tartine de confiture m’arrive sous la main comme par miracle, je tourne la tête vers Antonin qui me sourit en s’en préparant une autre pour lui cette fois et je mords dans la mienne avec l’appétit qui suit toujours mes ébats sexuels, ce n’est qu’une fois l’estomac bien rempli que je m’intéresse enfin aux personnes qui m’entourent.
C’est mon grand-père qui s’en aperçoit le premier et m’en fait la réflexion en s’étant bien amusé de me voir aussi vorace.
- Comment tu fais pour rester aussi maigre avec ce que tu avales ??
- Le sport ça creuse papi !!
- Le sport ?? Quel sport ??
- Demande à « Tonin » Hi ! Hi !
Bien sûr mon blondinet pique un bol comme il en a le chic et fait bien comprendre à tous à quel sport je fais allusion, mon grand-père toussote pour reprendre un peu du sérieux qu’il commençait à perdre.
- Hum !! Hum !! Je préfère en rester là dans les explications !! Chloé et Éric ne devraient plus tarder à arriver, Léa et Benjamin aussi !! Vous êtes sûrs que vous ne voulez pas que quelqu’un vous accompagne jusqu’au camping ?
- Je connais le chemin tu sais et puis nous n’avons plus dix ans quand même !! On a même fait nos sacs tout seul et j’ai pris mon doudou au cas où j’aurais des cauchemars la nuit Hi ! Hi !
Yuan faisant l’étonné, regarde Antonin en souriant.
- C’est ton nouveau surnom ??
***/***
« Au même moment, dans l’allée des De Bierne »
L’éclat de rire qui vient de la maison font se regarder Chloé et Éric qui arrivent à l’instant avec leurs bagages sur le dos, les faisant se retourner l’un vers l’autre les yeux brillants d’amusement.
- Et bien !! On ne s’ennuie pas ici !! Faut pas demander qui est encore en train de faire le clown Hi ! Hi !
Les rires plus adultes de Michel et Maryse résonnent à leur tour.
- (Éric) Ça fait du bien de les entendre tu ne trouves pas ?
- Oh que oui !! Ce n’est pas toi qui allais leur remonter le moral avant ces dernières semaines !!
- (Éric) C’est un reproche ??
- Non bien sûr !! Je disais ça surtout pour moi, je ne te reproche rien !! Tu avais tes raisons !!
- (Éric) Oui mais toi tu as continué à venir les voir !!
Éric se tourne vers la maison d’en face qui était la leur avant qu’ils ne supportent plus d’y vivre et qu’ils prennent la décision de partir pour tenter d’oublier cette sinistre journée.
- J’aimais bien ce lotissement tu sais ? Quand nous l’avons quitté, j’y ai laissé tous mes amis et ça a été très dur à vivre. Ça me fait tout drôle de me retrouver là aujourd’hui !!
Chloé lui prend la main, sentant bien toute la tristesse que son ami ressent.
- Je comprends !! Moi aussi j’éprouvais un malaise quand je venais ici avant le retour de « Flo », mais c’est fini maintenant et je suis heureuse que tout ait fini par s’arranger.
- Tu oublies Mathis !!
- Bien sûr que non, allons !! Mais on ne peut pas revenir en arrière pour ce qu’il a fait, Il restera dans nos pensées !! Seulement nous devons aller de l’avant et Florian, enfin ce Florian, n’y est pour rien et s’il y a un coupable pour ce qu’il lui est arrivé, nous le sommes tous !! Que ce soit sa famille ou ses amis, de ne pas avoir vu qu’il allait si mal.
- Comment aurions-nous pu nous douter un seul moment qu’il allait mettre fin à ses jours comme ça ??
- Justement !! C’était le boulot des autorités de nous avertir, ils auraient dû mettre en place une cellule psychologique et ils ne l’ont pas fait, ou trop tardivement !! C’est ce que j’ai entendu que disait Philippe à mes parents quand ils ont abordé le sujet.
- (Éric) Je ne pense pas qu’il soit bon pour nous de trop revenir sur cette période, Mathis était mon meilleur ami avec Benjamin et toi, sa mort a été une grande perte pour moi, je n’ai jamais voulu m’attacher à quelqu’un d’autre pendant ces sept années de peur que ça ne recommence encore une fois de devoir perdre à nouveau quelqu’un que j’aime et je souhaiterai vraiment tourner la page rien que pour vivre, tu comprends ? Depuis que tu es réapparue dans ma vie avec Florian et ses copains, j’ai commencé à retrouver un sens à ce que je suis et je m’intéresse de nouveau aux autres, tu ne sais pas ce que c’est de s’isoler des gens comme je le faisais !!
- Ah !! Tu crois ça ? Détrompe-toi alors parce que pour moi aussi c’était pareil, mais tu as raison !! Nous avons la chance de pouvoir reprendre une vie normale, n’allons pas la gâcher à cause d’un passé qui nous a trop longtemps poursuivi.
Une nouvelle série de rires venant de la maison leur arrive, les faisant une nouvelle fois sourire en entendant par-dessus les autres rires celui d’un petit rouquin qui vient de changer leur vie de façon définitive.
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
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