26-07-2020, 06:34 PM
CHAPITRE XVII
''Boni pastoris''
Burydan resta donc avec Nathanaël. Il l'aida à s'occuper du troupeau, chassa avec lui, joua avec Bonnie. Tous les soirs il regardait Nathanaël se déshabiller et le trouvait vraiment beau, et voyait Nathanaël le regarder se déshabiller, l'air de ne pas y toucher.
Il avait convaincu son beau berger des bienfaits d'une toilette quotidienne et ils se lavaient ensemble.
- Tu me laverais le dos, Burydan ? Et je te rendrai la pareille...
- Bien sûr.
Nathanaël se retourna et attendit. Burydan fit mousser le savon entre ses mains et commença par les épaules, descendit le long du dos musclé et finit sur la vertigineuse chute de reins, s'arrêtant juste sur le haut des fesses. Nathanaël lui fit la même chose, ses mains chaudes caressant sa peau.
Allongés pour se sécher, Burydan demanda :
- Tu es marié ?
- Oui. Avec une sublime petite blonde qui s'appelle Siriana, et que j'aime à perdre la raison. - Et elle m'a donné quatre beaux enfants, deux garçons et deux filles que j'adore.
- Ils te manquent ?
- Oh que oui. Mais c'est le lot des bergers d'être séparés de leur famille pendant de longs mois. Et Siriana me manque surtout pour... enfin, tu vois ce que je veux dire...
- Comment tu fais ? Quand tu as trop envie ?
- Ben, j'ai Bonnie et mes provatas...
Burydan se redressa et le regarda, effaré.
- Je plaisante, dit Nathanaël en éclatant de rire. J'ai surtout ça, ajouta-t-il en montrant sa main droite. Et puis...
- Et puis ?
- Non, rien...
- Allez, Nath', on est entre nous...
- Et puis, il m'arrive de rencontrer d'autres bergers comme moi et... on se rend des petits services quoi...
- Ah...
- Mais je ne suis pas bougre, hein... et puis ça n'arrive pas très souvent... c'est juste histoire de se... de se...
- Vider les couilles, l'aida Burydan.
- Ouais, c'est pas très élégant mais c'est ça... mais c'est toujours un peu compliqué, nos troupeaux ne paissent pas sur les mêmes parcelles et nous répugnons à les laisser sans surveillance...
Il mit les mains derrière sa tête et dit :
- C'est clair que ce travail serait moins pénible si j'avais une jolie bergère sous la main... ou un petit berger pas farouche...
Burydan comprit l'allusion et resta pensif. Il n'avait pas envie de sexe. Mais il avait envie de tendresse. Il avait envie que Nathanaël le prenne dans ses bras musclés et le serre contre son corps chaud, et le caresse tout doucement pendant des heures. Mais il savait que c'était impossible... sauf s'il donnait à Nathanaël ce qu'il voulait...
Il s'approcha de son beau berger qui avait fermé les yeux. Il hésita puis posa la main sur son ventre bosselé et commença à le caresser tout doucement. Nathanaël poussa un long soupir de plaisir et ouvrit ses yeux qui brillaient.
- Je ne suis pas berger, dit Burydan, mais je vais essayer de m'appliquer...
Il se pencha et écrasa ses lèvres sur celles de Nathanaël. Leurs langues s'emmêlèrent et Burydan commença à caresser le beau sexe lourd. Il le sentit gonfler et durcir sous ses doigts. Il le saisit et commença à masturber lentement son berger. Il se pencha vers la poitrine velue et mordilla doucement les tétons. Nathanaël émit ses premiers gémissements. Sa queue était bandée à fond, et Burydan fut impressionné par sa longueur et son calibre. Il la prit dans son poing et la regarda sous toutes les coutures. C'était vraiment un beau morceau.
- Écarte les cuisses.
Nathanaël s’exécuta et Burydan, se couchant entre, commença à lécher ses belles couilles, bien rondes, et bien pleines. Il les lapa, les suça, les goba, les berça du plat de sa langue jusqu'à ce qu'elles dégoulinent de salive. Il plaça sa langue à la base de la grosse bite. Nathanaël se releva sur ses avant-bras pour ne manquer aucune miette du spectacle. Burydan planta ses yeux gris dans les yeux noirs, et remonta le long de cette colonne de chair d’un long coup de langue. Il saliva abondamment et avala le gland joufflu. Il du ouvrir sa bouche au maximum pour tout prendre et s'abaissa progressivement pour une gorge profonde. Nathanaël émit un ''oh putain !'' quand les lèvres de Burydan se refermèrent sur la racine de sa queue. Burydan commença à le sucer avec application, en variant les rythmes et la profondeur de la fellation. Nathanaël mit une main sur sa tête pour accompagner le mouvement. Burydan maintenait sa bite droite pendant que, de l'autre, il lui caressait les couilles du bout des doigts. Et soudain, Nathanaël poussa un grand cri rauque et explosa dans la bouche de Burydan. Celui-ci fut surpris, mais avala les abondantes giclées de son beau berger. Une fois la source tarie, il recracha la bite poisseuse, la nettoya consciencieusement et releva la tête vers Nathanaël.
- Désolé, Burydan, mais ça faisait longtemps que je n'avais pas...
- C'est pas grave. Ça te dérange si je me branle ?
- Oui, ça me dérange...
- Ah...
- Parce que j'ai envie de te branler...
Nathanaël prit Burydan par les aisselles et le coucha sur le dos. Il l'embrassa fougueusement et le branla frénétiquement. Burydan ne tarda pas à jouir dans un râle, étouffé par la langue de Nathanaël.
Ils se débarbouillèrent et se recouchèrent. Burydan hésita puis vint se coucher sur l'un des pecs de son berger. Celui-ci referma ses bras musclés sur lui et le serra fort fort fort. Le garçon émit un long soupir de plaisir quand il sentit les mains caresser lentement son dos, de sa nuque à ses fesses.
Ils se couchèrent le soir, ne prenant même plus la peine de faire semblant de ne pas se mater éhontément.
Nathanaël, couché sur sa couverture, se caressait la bite en regardant Burydan se déshabiller. Une fois nu, il lui dit ;
- Viens à côté de moi...
Burydan vint se coucher et ils commencèrent à se caresser un long moment.
- J'ai envie de toi...
Burydan sourit et se mit à quatre pattes. Il se pencha en avant et attendit que Nathanaël le prépare à recevoir sa grosse queue. Le berger se plaça à genoux derrière lui et fit claquer sa bite contre ses fesses, pour lui montrer à quel point elle était dure, et appuya son gland contre son entrée. Burydan se retourna vivementnvers lui.
- Eh, tu ne vas pas me la mettre comme ça, à sec !
- Je me la suis lubrifié de salive, dit Nathanaël
- Mais même... t'as vu la taille de ton engin ? Prépare un peu le terrain...
- Comment... comment on fait ?
- Quoi, tu sais pas ?
- Ben non. J'ai jamais... enfin, je veux dire, c'est la première fois que j'ai envie d'un... cul...
- Mais, tu faisais quoi avec les autres ?
- Ben, on se suçait ou on se branlait, c'est tout...
- Et avec ta femme ?
- Elle a jamais voulu...
- Bon, OK, laisse moi te montrer. Mets toi à quatre pattes et penche toi en avant...
- Euh, j'ai pas vraiment envie de me faire...
- T'inquiète, le coupa Burydan, je te montre juste comment préparer un petit cul... et tu vas adorer, je te le garantis... et après tu me feras pareil...
Nathanaël hésita puis se mit en position. Burydan le lécha en s'appliquant à lui procurer le plus de plaisir possible, et ce fut le cas, vu les cris de plaisir que le beau berger poussa sous les assauts de sa langue et de ses doigts.
- Allez, à ton tour, dit Burydan en cambrant bien son dos.
Nathanaël se montra bon élève et prépara Burydan. Il eut quand même un peu mal quand il sentit la queue énorme du berger entrer en lui, mais c'était supportable. Et ils firent intensément l'amour. Burydan avait eu un peu peur que Nathanaël se comporte en gros bourrin mais il fut étonnamment tendre et prévenant, prenant son temps et susurrant des petits mots doux au petit brun. Burydan sentant le plaisir monter inexorablement, se redressa sur les genoux et vint coller son dos en sueur contre la poitrine ruisselante de Nathanaël. Celui-ci entoura son torse de ses bras et lui lécha la nuque et le cou tout en faisant onduler son bassin. Burydan saisit sa queue et se branla frénétiquement pendant que Nathanaël gémissait comme un perdu. Ils jouirent pratiquement en même temps et s'affalèrent l'un sur l'autre.
- Oh putain que c'était bon, dit Nathanaël quand il eut enfin retrouvé son souffle. C'est tellement doux, tellement chaud et tellement serré... beaucoup plus serré que la chatte d'une femme.
Burydan sourit. Sa candeur était presque... touchante...
Burydan et Nathanaël s'adonnèrent au plaisir entre hommes tous les jours. Une petite fellation ou branlette mutuelle dans la journée (et Burydan dû reconnaître que son beau berger suçait admirablement bien) et une longue séance de sexe la nuit. Et surtout, du moins pour le garçon, une longue, très longue séance de pure tendresse après l'orgasme, faite de caresses sensuelles et de baisers brûlants.
Un matin, Burydan se leva. Le silence était assourdissant. Bonnie ne l'avait pas réveillé ce matin par une grande léchouille, comme elle en avait pris l'habitude, et il n'entendait plus le bêlement des provatas. Il sortit. Rien. Il n'y avait plus de provata, ni de chien, ni de berger.
Burydan fut stupéfait, et comprit que les trois semaines devaient être écoulées. Il n'avait pas vu le temps passer. Il se rappela que Nathanaël lui avait dit, il y a deux jours, qu'il détestait les adieux. Burydan n'avait pas compris pourquoi il lui disait ça, sa phrase venant comme un cheveux sur la soupe, mais maintenant...
Il rentra dans la cabane et vit quelque chose posé à côté de la paillasse. La besace de Nathanaël. Il y trouva son grand couteau au manche d'os gravé de son nom et à la lame ouvragée, le savon, une chemise, un pantalon et une paire de chaussures. C'est tout ce qu'il restait de son beau berger. Non, pas tout. Un petit morceau d'écorce sur lequel avait été gravé un cœur.
Burydan fut triste mais comprenait bien que Nathanaël devait rentrer pour retrouver sa vie, sa femme et ses enfants. Il lui souhaita d'être aussi heureux que possible. Sincèrement.
Il jeta ses guenilles et mit les habits de Nathanaël. Ils sentaient son odeur si particulière. Il prit la besace et partit. Il ne savait pas où aller et décida de continuer vers l'ouest. Là ou ailleurs...