26-07-2020, 06:30 PM
Chapitre XIV
''Ut amaris ama''
Pendant les trois semaines suivantes, Burydan s’entraîna. Il voulait se donner à Darren lui aussi. Lors de ses séances de plaisir solitaire, il joignit à ses mouvements de poignet un doigt fouineur. Et c'était bien meilleur. Puis un doigt devint deux, puis trois. Burydan sentit que son fourreau s'était habitué à cette incursion et, quand Darren revint chez lui, après une longue séance de préliminaires plus excitants les uns que les autres, Burydan, en transe, dit :
- Prends moi, Darren...
- Tu... tu es sûr ?
- Oui... j'en ai envie...
Il se mit à quatre pattes et se pencha en avant, cambrant ses reins au maximum. Darren commença à le lécher longuement, fit céder sa pastille de la pointe de sa langue et commença à le doigter tout doucement. Burydan gémit de plaisir.
Son cousin posa son gland tout poisseux de salive contre son entrée et poussa. Petit couinement et son cul se contacta. Darren se figea. Burydan prit de longues inspirations par le nez et se concentra sur les mains de son cousin qui caressaient sa peau. Son cul se détendit et Darren progressa en lui lentement, jusqu'à ce que son bas ventre viennent buter contre les fesses fermes de Burydan.
La sensation était... étrange. Une sorte de... gêne. C'était pas très agréable, et Burydan se demandait pourquoi Darren gémissait comme un perdu quand il le limait. C'était évident, pour lui, que l'actif prenait beaucoup plus de plaisir que le passif lors d'une sodomie. Mais il voulait donner ce plaisir à son blondinet. Il prit donc sur lui et attendit que Darren commence ses mouvements de va et vient.
Darren recula sa bite de quelques pouces, doucement, et les remit tout aussi doucement. Se basant sur les soupirs et les gémissements de son cousin, ses mouvements devinrent de plus en plus amples.
Burydan n'en revenait pas. La douleur était encore là, la gêne aussi, mais une sensation nouvelle venait d'apparaître. C'était du... plaisir. D'abord diffus, puis de plus en plus intense, et Burydan se laissa complètement aller. Des vagues de plaisir, venant du plus profond de ses entrailles, commencèrent à parcourir son corps. Il gémit encore plus fort.
Darren sentit que son petit brun commençait à prendre du plaisir à se faire pénétrer. Il accéléra le rythme et la force de ses coups de reins, se calant sur les gémissements et les cris rauques de son cousin.
Burydan était stupéfait de ressentir autant de plaisir à sentir la bite de Darren le limer. Il passa une main sous son ventre et saisit sa queue, dure et raide. Il commença à se masturber, synchronisant ses mouvements de poignet sur ceux des hanches de son cousin. Les deux plaisir couplés étaient divins, et Burydan se mit à crier, pratiquement en continu.
Darren accéléra encore le rythme. Il sentait que la boule de feu qui brûlait ses entrailles n'allait pas tarder à exploser. Soudain Burydan poussa un grand cri rauque et Darren sentit son fourreau convulser sur sa bite. Burydan venait de prendre son pied et Darren le rejoignit bientôt, après trois coups de reins puissants.
Burydan était exsangue, épuisé de plaisir. Jamais il n'avait pris un pied pareil. Jamais il n'aurait pensé qu'avoir un garçon en soi puisse lui faire ressentir une telle plénitude. Il était couché sur le ventre et Darren était couché sur lui, le souffle court et la peau ruisselante de sueur. La bite de son cousin sortit d'elle même des confins de son corps et Darren s'affala à ses côtés. Il le regarda et lui demanda ;
- Tu as aimé, bébé ?
- J'ai pas crié assez fort ?
Darren se contenta de sourire.
Toute la semaine, les deux cousin se donnèrent l'un à l'autre, variant les positions. Burydan aimait que son cousin le prenne de face. Il entourait ses reins de ses cuisses, et pouvait le caresser tout son saoul, voir ses yeux enfiévrés de plaisir et l'embrasser passionnément.
Ils étaient dans leur cachette, enlacés. Ils venaient de faire l'amour intensément et se prodiguaient ces suaves caresses d'après orgasme en s'embrassant. Darren planta ses beaux yeux bleus dans les beaux yeux gris et dit :
- Je t'aime...
- Je t'aime, répondit Burydan.
C'était comme ça, une évidence. Il se sourirent, s'embrassèrent et refirent l'amour.