CHAPITRE LXXXI 1/2
''Et tunc teneritudine''
''Et tunc teneritudine''
Rhonin ne put retenir un petit hoquet de surprise en sentant sur sa peau... les lèvres de Burydan. Son maître déposait de gros baisers mouillés sur ses petites fesses toutes douces, accompagnés bientôt de coups de langue. Les mains chaudes de Burydan caressait ses reins, ses hanches et ses cuisses.
Rhonin était... perplexe. Son maître léchait-il son petit cul avant de le fouetter ? Mais Burydan n'avait jamais eu l'intention de cravacher son petit minet. Il s'en voulait un peu d’avoir joué avec les peurs de Rhonin, mais il n'avait pas pu résister... Certes il était un mâle dominant et un peu... brutal, de temps à autres, mais de là à le cravacher...
il continua à caresser, embrasser, lécher et mordiller le jolies petites fesses de son esclave. Sa peau était douce et chaude et avait une saveur presque sucrée. Son joli petit cul bien rebondi était un appel aux caresses.
Il écarta de ses pouces les deux globes charnus. Sa bite durcie un peu plus à la vue du petit trou rose tendre. Il saliva abondamment et plongea en avant. Sa langue slaloma dans le sillon de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, arrachant des petits couinement à chaque fois qu'elle butait contre son entrée.
Burydan, après avoir bien lubrifié la raie de Rhonin, se recula. Le petit trou n'était plus rose mais rouge. Comme s'il rougissait de ce que Burydan venait de lui faire. Il saliva de nouveau et replongea, s'attardant sur l’œillet de son minet.
Rhonin n'en revenait pas. Pas de coups de cravache, mais des caresses humides. Qu'est que c'était bon. Aucun de ses clients précédents ne lui avaient fait ça. Il se contentait de cracher sur son petit trou pour pouvoir y enfoncer leur bite, comme des brutes, mais là son maître lui faisait découvrir un plaisir insoupçonné. Certes, il était toujours pieds et poings liés à une croix, et ne savait pas s'il allait se faire fouetter par la suite, mais des vagues de plaisirs le submergeaient et il se mit à gémir à chaque lapement. Et se laissa aller.
Les gémissements que poussaient Rhonin à chaque coup de langue étaient foutrement excitants. Une fois l’œillet dégoulinant de salive, Burydan testa la résistance du muscle de la pointe de sa langue. Et Rhonin feula quand la langue de son maître entra en lui. Burydan la fit aller et venir lentement.
Bordel ! Il était en train de le déflorer de sa langue. C'était la première fois que Rhonin sentait une langue en lui. Bon, elle était pas profondément enfoncée, mais il la sentait aller et venir en lui. Il la sentait tournoyer. Et il sentait son cul s'ouvrir sous les assauts humides. Et il gémit encore plus fort.
Burydan ressortit sa langue et contempla le petit trou entrouvert qui palpitait. Il suçota un de ses doigts, le couvrit de salive et appuya tout doucement. Une de ses phalanges se retrouva bien au chaud. Le cul de Rhonin se convulsa un peu sur cet intrus, mais juste pour la forme. En quelques secondes le doigt de Burydan commençait à aller et venir dans son minet.
- Oh !
C'est tout ce que pu dire Rhonin quand un doigt fouineur devint deux. Il les sentait aller et venir en lui et faire des mouvements de ciseaux pour élargir son fourreau. Il savait que, une fois bien ouvert, son maître allait le pénétrer. Comme ça, là, les poignets et les chevilles attachées. Comme l'esclave qu'il était. Comme une bête. Comme un morceau de viande.
Burydan bandait tellement fort que ça lui faisait presque mal. Le petit trou de Rhonin était tout ouvert. Et ça l’excitait pas mal de voir ce petit minet, offert à ses envies, même les plus viles. Le baiser comme ça, bras et jambes bien écartés, chevilles et poignets attachés. Il cracha dans sa main et lubrifia sa queue. Il allait se relever pour pénétrer son esclave mais s'arrêta. Il réfléchit... pourquoi pas, après tout... il était là, il savait qu'il allait se prendre sa queue, il était là pour ça... mais non... pas comme ça...
Burydan détacha les chevilles de Rhonin. Il se releva en couvrant son dos frêle de baisers mouillés, l'embrassa sur la nuque et dans le cou et détacha ses poignets. Le saisissant par les hanches il le fit se retourner face à lui.
- Tu m'en veux, hein ? Tu m'en veux de t'avoir fait peur ?
- No... non, maître...
- Si tu m'en veux. Je le vois dans tes yeux... mais je vais me faire pardonner...
Burydan saisit son esclave par la taille et l'attira contre lui. Il caressa doucement sa joue, posa sa main sur sa nuque et approcha son visage de celui de Rhonin Le minet se figea et ouvrit des yeux ronds. ''Allons bon, se dit Burydan, ses clients ne l’embrassent pas ? Peut-être pas, en fait, il se rappelait que peu de ses clients, quand il se prostituait, l'embrassait.''
''Qu'est ce qu'il va faire ? M'embrasser ?''. Aucun des clients précédents de Rhonin ne l'avait embrasser. Sa bouche, pour eux, n'avait qu’une seule utilité : un antre chaud et humide où ils pouvaient fourrer leur bite. Point. Pas de bisous, pas de câlins. ''Suce, chienne, et applique toi si tu ne veux pas tâter du fouet''. Et là son maître approchait son visage du sien et allait... allait...
Les lèvres de Burydan caressèrent celles de Rhonin Lentement. Juste un effleurement. Rhonin avait arrêter de respirer et semblait surpris. Burydan lui sourit. Il s'approcha de nouveau et passa sa langue sur les lèvres de son minet... nouveau regard de surprise... Burydan butina les lèvres de Rhonin, les pinçant entre les siennes... puis les bouches s'accolèrent. Rhonin entrouvrit la sienne, par réflexe, et Burydan s'y faufila.
Rhonin sentit la langue de Burydan titiller la sienne, puis la caresser lentement. Il laissa la langue de son maître s'emmêler à la sienne.
Burydan le serra un peu plus fort contre lui et fit gémir son minet en approfondissant encore le baiser. Et Rhonin fondit entre ses bras.
''Que c'est bon... et qu'il embrasse bien... c'est doux... c’est tendre... c'est... parfait...''. Rhonin se laissa aller dans les bras de son maître. Collé contre son corps musclé et chaud, il sentait sa queue dure appuyée contre son ventre. Et Rhonin se surpris à aimer ce contact. Il était presque fier de susciter un tel désir chez Burydan. Et il se mit à bander à son tour.
Burydan sentit son esclave se mettre à bander. Il sourit.
- Allonge toi sur le lit...
Rhonin obéit.
- Non, pas comme ça, allonge toi sur le dos... oui, bon garçon...