12-09-2020, 03:24 AM
CHAPITRE 19
***
Il ne se passe rien de particulier aujourd’hui en classe. Les cours, les cours et encore les cours, comme d’habitude… J’ai bien croisé Alexandre dans les couloirs mais il ne m’a même pas regardé. Je crois que c’est mieux comme ça de toute façon. Je me dis que lorsque Antoine reviendra au lycée sa position ne sera peut être plus la même ! Il y aura un moment d’explication j’en suis certain.
En revanche j’ai parlé avec Sébastien, le surveillant qui m’a pris un peu sous sa protection, mais je n’ai pas pu lui raconter ce qui s’est passé hier soir. D’ailleurs je ne veux pas le dire à tout le monde et puis ça me fait trop mal quand j’en parle. Plus tard j’arriverai sans doute à lui confier ce que j’ai vécu parce qu’il me comprend mais là c’est trop tôt.
Les cours de la journée s’achèvent et je pense alors à ce que je vais dire à Antoine quand je vais le voir tout à l’heure. A lui je dois raconter les événements d’hier mais comment va t‘il réagir ? Parce qu’il ne sort pas aujourd’hui de l’hôpital et cet infirmier de malheur il va le voir encore et qui sait ce qui se va passer lorsqu’ils seront mis en présence ? Mais je ne peux pas lui cacher quelque chose d’aussi grave… Ilfaudra que je m’arrange pour ne pas parler de ma soirée chez M-A, pour l’instant du moins, mais ça sera pas facile . Si sa mère ou des amis le visite ce soir il ne me posera pas de questions sur ce sujet mais s’il est seul ce sera différent. Il voudra savoir comment se passe la cohabitation, normal qu’il se renseigne …
Driiiing….
Voilà, la dernière sonnerie de la journée retentit ; je vais prendre le bus qui m’emmènera à l’hôpital, je suis trop impatient de revoir mon chéri…
Une fois arrivé dans sa chambre je le trouve debout et tout habillé. Il est tout seul… je suis content et inqiuiet en même temps.
-Moi : salut mon beau tu fais quoi ?
-Antoine : J’ai l’autorisation de sortir aujourd’hui finalement et là j’attends ma mère qui vient me chercher en voiture.
-Moi : mais c’est super génial ! Enfin on quitte cet endroit !
(je suis soulagé de constater que ce sinistre M-A ne sera pas en contact avec mon chéri et je n’ai plus à craindre des « explications » houleuses entre eux !)
-Antoine : « on » quitte cet endroit ? Tu veux dire « tu » quittes cet endroit ?
-Moi : Oui c’est vrai mais je suis content de ne plus avoir à te rencontrer dans ce lieu pas agréable.
-Antoine : Mon Nicolas pourquoi tu dis qu’il est désagréable ? On s’est bien occupé de moi pendant le temps que j’ai passé ici ! Et puis les infirmières sont sympas et puis tu as vu aussi qu’on s’est fait un ami avec M-A ? Il t’a même proposé de rester chez lui pendant …
Je le coupe tout de suite et je change de conversation avant que ce sujet m’oblige à lui révéler ce qui me pèse… Ici ce n’est pas le lieu… et si M-A entrait dans la chambre avant qu’on soit partis ça pourrait mal se passer…
-Moi : Dans combien de temps vient ta mère ? Et toutes les démarches de sortie ont été faites ?
-Antoine : t’inquiètes pas, tout est réglé et ma mère vient dans un quart d’heure environ. Tu veux bien nous accompagner ?
-Moi : Bien sûr, je te laisse pas seul, enfin presque seul puisque ta mère sera là… Et ça me permettra de te parler ailleurs que dans cet hôpital d’un sujet un peu délicat.
-Antoine : Parle maintenant puisqu’on a un peu de temps.
-Moi : Je préfère le faire tranquillement chez toi… Mais rassures toi c’est pas à propos de nous. Je suis tellement content de partager du temps dans l’intimité avec toi dès ce soir…
-Antoine : c’est à propos de M-A alors ? Tu sais que tu m’inquiètes ?
-Moi : On va en parler tantôt, pas tout de suite stp. Et dis moi alors pourquoi tu sors plus tôt que prévu ? Tu es sûr que tout va bien ?
-Antoine : Oui il parait que tout est correct et qu’il n’y a plus de risque de faire une rechûte. Mais j’ai ordre de rester calme, de n’avoir aucune grosse activité physique, je dois donc prendre des précautions…
-Moi : tu vas voir, je vais être ton infirmier personnel et avec moi aucun risque de maltraitance
(petit sourire…)
-Antoine : toujours aussi charmeur mon chéri ! Mon chéri infirmier ! J’avais trop hâte de sortir d’ici pour pouvoir être enfin seul avec toi, dans une vraie chambre, une chambre où personne ne nous surprendra … si tu vois ce que je veux dire !
Je me rapproche encore plus près de lui, je le serre dans mes bras, j’approche ma bouche de son oreille et je lui murmure qu’il ne regrettera pas ce qui va se passer tout à l’heure… Je sais que je devrais prendre beaucoup de précautions pour respecter les consignes que le médecin lui a données, mais ça ne va pas m’arrêter et m’empêcher de lui faire plaisir !
Et je l’embrasse longuement, je me colle à lui pour le sentir tout contre moi et je suis rassuré de constater que son corps réagit à mon contact… Ces vêtements qu’il porte je les ferais bien tomber si on était ailleurs qu’ici… J’ai comme une envie irrépressible de le toucher, le caresser, le prendre de la façon la plus sensuelle qui soit mais je dois faire un effort pour me contrôler, ce n’est pas le moment d’aller plus loin, sa mère va arriver d’un instant à l’autre et cette chambre n’est pas le lieu approprié pour ce genre de « fantaisie ».
-Antoine : Mon chéri comme c’est bon de te retrouver si proche de moi ! Tu sens comme je suis heureux de sentir ton corps contre le mien?
-Moi : Oh oui je le sens bien, et il y a quelque chose qui crie son envie d’être libéré…mais très bientôt je vais lui répondre et tu vas voir que je suis très motivé, tu vas être comblé je te le promet.
Soudain la porte s’ouvre…
… sa mère entre dans la chambre et manifeste sa surprise de me voir
-mère : Bonjour Nicolas, les cours sont déjà finis ?
-Moi : Oui la journée est terminée.
-Mère : alors tu es content de revoir Antoine sur ses jambes et prêt à partir ?
-Moi : c’est génial, il sort plus tôt que prévu et il me fait cette surprise !
-Antoine : Bon c’est pas tout ça mais je suis impatient de quitter ce lieu…
-Mère : on te dépose quelque part Nicolas ?
-Antoine : Maman, stp, c’est quoi cette question ? Bien sûr qu’il vient avec nous, je le laisse pas partir seul c’est pas négociable !
Et nous nous chargeons des affaires d’Antoine avant de quitter la chambre et récupérer la voiture pour faire le trajet.
Arrivé à destination Antoine manifeste son bonheur de revenir chez lui en m’étreignant amoureusement tout en se retenant d’en faire trop, nous ne sommes pas seuls quand même !
Sa mère me demande si je veux manger avec eux et si je veux aussi rester pour la nuit, à quoi je réponds que ça me ferait très plaisir ! Mon chéri me regarde avec des yeux remplis de bonheur, sa joie est palpable et j’éprouve le même sentiment, évidemment !
-Mère : Alors tu es notre invité, sois le bienvenu. Mais surtout ne faites rien de reprochable…
-Antoine : Oui maman inquiète toi pas comme ça.
Mais je dois aussi parler de ce qui m’est arrivé hier, cette soirée ne sera pas une soirée tranquille, il va sûrement y avoir beaucoup d’émotion.
Antoine me fait rapidement visiter sa maison, c’est la première fois que j’y viens. Je vois aussi son petit frère et sa petite sœur à qui je fais un petit coucou.
Et nous terminons par sa propre chambre ; une pièce de taille normale avec un lit, une commode, une petite bibliothèque et un fauteuil.
Il m’invite à m’installer sur le lit pendant que lui prend le fauteuil.
-Antoine : Alors comment tu trouves ça ?
-Moi : c’est plutôt beau.
-Antoine : Tu voulais pas me dire quelque chose tout à l’heure ?
-Moi : Oui, tu es prêt à l’entendre ?
-Antoine : Je suis prêt, je suis bien installé et toi aussi alors je t’écoute.
-Moi : J’espère que ça te choquera pas trop.
-Antoine : allez dis-moi tout mon amour, n’aies pas peur.
-Moi : il s’est passé quelque chose avec M-A
-Antoine : j’en étais sûr, quel salop !
-Moi : Stp attends que je te raconte… je t’avais dit qu’il me faisait rien de mal etc… mais il était toujours sur mon dos… Il me parlait comme s’il me voulait dans son lit…
-Antoine : Mais quel salop, quel salop … pourquoi tu me le dis que maintenant ?
-Moi : laisse moi continuer, c’est déjà assez difficile à dire … Je te l’avais pas dit parce que je voulais pas t’inquiéter tu étais déjà assez en soucis avec ton problème de santé. Mais hier soir il s’est passé quelque chose de beaucoup plus grâve.
-Antoine : Quoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
-Moi : eh bien quand je suis arrivé j’ai voulu prendre une douche. Mais il est rentré sans frapper dans la salle de bain alors que j’étais en train de prendre ma douche et il m’a maté un long moment. Il était en boxer et j’ai bien vu que je l’excitais.
-Antoine : Putain mais toi tu lui as pas dit de sortir ?
-Moi : Bien sûr que si voyons tu me prends pour qui ? mais laisse moi terminer.
-Antoine : Ok je me tais mais j’espère qu’il n’est pas allé plus loin.
-Moi : Il quitte enfin la salle de bain, je termine ma douche, je m’habille et je sors et…je le vois devant la télé. Je lui dis ma façon de penser sur ce qu’il a fait juste avant mais il prétexte qu’il avait oublié de prendre quelque chose et que ce n’était pas bien grave de m’avoir vu nu… et même que la buée sur la vitre me cachait l’essentiel donc … Comme j’étais pas fatigué je reste et m’installe à l’autre bout du canapé quand, à un moment, je regarde dans sa direction et je le vois se branler sans gêne devant moi. Je lui demande de faire ça dans sa chambre et plutôt que de m’écouter il se rapproche de moi et commence à m’embrasser, mettre ses mains sur mon corps malgré mon refus… Et puis il est devenu violent…
Je vois Antoine se crisper sur son fauteuil, il serre les poings de rage, et je réalise qu’on a quitté l’hôpital à temps parce que je ne sais pas ce qui se serait passé si M-A avait été en face de lui…
C’est la troisième fois que je raconte mon histoire et je ressens toujours autant de dégoût face à cette attitude.
Je lui raconte tout en détail jusqu’à ma fuite précipitée et du long trajet que j’ai dû faire dans la nuit avant de retrouver mon frère qui m’attendait devant la porte de la maison.
-Antoine : PUTAIN si je revois ce con je lui casse sa sale gueule, il a osé te faire ça ! Je suppose que tu as tout dit à ton frère, il en pense quoi ?
-Moi : pareil que toi et je lui ai dit que ça sert à rien de se mettre dans le pétrin pour un con comme lui.
-Antoine : Mais toi comment tu vas après ça ?
-Moi : Je vais un peu mieux qu’hier. Mais j’ai pas pu dormir seul cette nuit, j’ai partagé le lit de mon frère parce que seul j’aurais pas fermé l’œil.
-Antoine : Alors tu es finalement retourné chez toi ?
-Moi : ben où voulais tu que j’aille sinon ?
-Antoine : je sais pas, tu as raison… Mais ton père comment il a réagit ?
-Moi : plutôt bien je dois avouer ou en tous cas mieux que je le redoutais. Il a pas été aussi trop méchant mais c’est peut-être parce que je lui raconté toute mon histoire et il voulait sans doute me ménager.
Antoine se précipite sur le lit et me prends dans ses bras et me serre très fort pour me réconforter.
-Antoine : Tu es si fort mon chéri, je n’en reviens pas. Il se passe tellement de choses négatives dans ta vie ! Mais tu vois toujours le bon côté des choses et pour ça je t’admire. Tu peux pas savoir comme je t’aime !
Et il m’embrasse avec fougue, longuement… C’est si bon d’être enfin avec lui, sur un lit, hors de l’hôpital !
Je le couche sur le dos sans violence malgré mon impatience, je me positionne à califourchon sur lui et tout en me penchant sur ses lèvres je dépose mes mains sur son torse toujours habillé. J’entame un massage de de son ventre, de ses pectoraux puis je lui demande de se retourner pour commencer un vrai massage. Je fouille dans sa table de massage pour trouver quelque chose qui pourrait servir comme huile de massage mais je ne trouve rien… je finis pas dénicher un tube de crème pour les mains que je vais utiliser, ce sera pas si mal…Je lui demande de retirer son chandail ce qu’il ne refuse évidemment pas et j’applique mes mains sur son dos qui frissonne de plaisir. Je lui fais profiter d’un massage lent, appliqué, pour que ce moment soit le plus long possible. J’adore sentir sa peau si douce sous mes mains qui se promènent avec bonheur sur ce corps que je ne connais pas vraiment encore mais que je veux découvrir complètement. Le silence s’installe entre nous, seuls des petits soupirs de satisfaction viennent le troubler qui font monter une tension très particulière, celle que le plaisir grandissant suscite entre deux personnes qui s’abandonnent à la sensualité.
Une fois terminé le dos je lui demande de se retourner pour prolonger ce moment tout aussi agréablement.
Il me regarde alors droit dans les yeux et me dit d’un air coquin :
« toi tu n’enlèves pas ton chandail ? »
***
Il ne se passe rien de particulier aujourd’hui en classe. Les cours, les cours et encore les cours, comme d’habitude… J’ai bien croisé Alexandre dans les couloirs mais il ne m’a même pas regardé. Je crois que c’est mieux comme ça de toute façon. Je me dis que lorsque Antoine reviendra au lycée sa position ne sera peut être plus la même ! Il y aura un moment d’explication j’en suis certain.
En revanche j’ai parlé avec Sébastien, le surveillant qui m’a pris un peu sous sa protection, mais je n’ai pas pu lui raconter ce qui s’est passé hier soir. D’ailleurs je ne veux pas le dire à tout le monde et puis ça me fait trop mal quand j’en parle. Plus tard j’arriverai sans doute à lui confier ce que j’ai vécu parce qu’il me comprend mais là c’est trop tôt.
Les cours de la journée s’achèvent et je pense alors à ce que je vais dire à Antoine quand je vais le voir tout à l’heure. A lui je dois raconter les événements d’hier mais comment va t‘il réagir ? Parce qu’il ne sort pas aujourd’hui de l’hôpital et cet infirmier de malheur il va le voir encore et qui sait ce qui se va passer lorsqu’ils seront mis en présence ? Mais je ne peux pas lui cacher quelque chose d’aussi grave… Ilfaudra que je m’arrange pour ne pas parler de ma soirée chez M-A, pour l’instant du moins, mais ça sera pas facile . Si sa mère ou des amis le visite ce soir il ne me posera pas de questions sur ce sujet mais s’il est seul ce sera différent. Il voudra savoir comment se passe la cohabitation, normal qu’il se renseigne …
Driiiing….
Voilà, la dernière sonnerie de la journée retentit ; je vais prendre le bus qui m’emmènera à l’hôpital, je suis trop impatient de revoir mon chéri…
Une fois arrivé dans sa chambre je le trouve debout et tout habillé. Il est tout seul… je suis content et inqiuiet en même temps.
-Moi : salut mon beau tu fais quoi ?
-Antoine : J’ai l’autorisation de sortir aujourd’hui finalement et là j’attends ma mère qui vient me chercher en voiture.
-Moi : mais c’est super génial ! Enfin on quitte cet endroit !
(je suis soulagé de constater que ce sinistre M-A ne sera pas en contact avec mon chéri et je n’ai plus à craindre des « explications » houleuses entre eux !)
-Antoine : « on » quitte cet endroit ? Tu veux dire « tu » quittes cet endroit ?
-Moi : Oui c’est vrai mais je suis content de ne plus avoir à te rencontrer dans ce lieu pas agréable.
-Antoine : Mon Nicolas pourquoi tu dis qu’il est désagréable ? On s’est bien occupé de moi pendant le temps que j’ai passé ici ! Et puis les infirmières sont sympas et puis tu as vu aussi qu’on s’est fait un ami avec M-A ? Il t’a même proposé de rester chez lui pendant …
Je le coupe tout de suite et je change de conversation avant que ce sujet m’oblige à lui révéler ce qui me pèse… Ici ce n’est pas le lieu… et si M-A entrait dans la chambre avant qu’on soit partis ça pourrait mal se passer…
-Moi : Dans combien de temps vient ta mère ? Et toutes les démarches de sortie ont été faites ?
-Antoine : t’inquiètes pas, tout est réglé et ma mère vient dans un quart d’heure environ. Tu veux bien nous accompagner ?
-Moi : Bien sûr, je te laisse pas seul, enfin presque seul puisque ta mère sera là… Et ça me permettra de te parler ailleurs que dans cet hôpital d’un sujet un peu délicat.
-Antoine : Parle maintenant puisqu’on a un peu de temps.
-Moi : Je préfère le faire tranquillement chez toi… Mais rassures toi c’est pas à propos de nous. Je suis tellement content de partager du temps dans l’intimité avec toi dès ce soir…
-Antoine : c’est à propos de M-A alors ? Tu sais que tu m’inquiètes ?
-Moi : On va en parler tantôt, pas tout de suite stp. Et dis moi alors pourquoi tu sors plus tôt que prévu ? Tu es sûr que tout va bien ?
-Antoine : Oui il parait que tout est correct et qu’il n’y a plus de risque de faire une rechûte. Mais j’ai ordre de rester calme, de n’avoir aucune grosse activité physique, je dois donc prendre des précautions…
-Moi : tu vas voir, je vais être ton infirmier personnel et avec moi aucun risque de maltraitance
(petit sourire…)
-Antoine : toujours aussi charmeur mon chéri ! Mon chéri infirmier ! J’avais trop hâte de sortir d’ici pour pouvoir être enfin seul avec toi, dans une vraie chambre, une chambre où personne ne nous surprendra … si tu vois ce que je veux dire !
Je me rapproche encore plus près de lui, je le serre dans mes bras, j’approche ma bouche de son oreille et je lui murmure qu’il ne regrettera pas ce qui va se passer tout à l’heure… Je sais que je devrais prendre beaucoup de précautions pour respecter les consignes que le médecin lui a données, mais ça ne va pas m’arrêter et m’empêcher de lui faire plaisir !
Et je l’embrasse longuement, je me colle à lui pour le sentir tout contre moi et je suis rassuré de constater que son corps réagit à mon contact… Ces vêtements qu’il porte je les ferais bien tomber si on était ailleurs qu’ici… J’ai comme une envie irrépressible de le toucher, le caresser, le prendre de la façon la plus sensuelle qui soit mais je dois faire un effort pour me contrôler, ce n’est pas le moment d’aller plus loin, sa mère va arriver d’un instant à l’autre et cette chambre n’est pas le lieu approprié pour ce genre de « fantaisie ».
-Antoine : Mon chéri comme c’est bon de te retrouver si proche de moi ! Tu sens comme je suis heureux de sentir ton corps contre le mien?
-Moi : Oh oui je le sens bien, et il y a quelque chose qui crie son envie d’être libéré…mais très bientôt je vais lui répondre et tu vas voir que je suis très motivé, tu vas être comblé je te le promet.
Soudain la porte s’ouvre…
… sa mère entre dans la chambre et manifeste sa surprise de me voir
-mère : Bonjour Nicolas, les cours sont déjà finis ?
-Moi : Oui la journée est terminée.
-Mère : alors tu es content de revoir Antoine sur ses jambes et prêt à partir ?
-Moi : c’est génial, il sort plus tôt que prévu et il me fait cette surprise !
-Antoine : Bon c’est pas tout ça mais je suis impatient de quitter ce lieu…
-Mère : on te dépose quelque part Nicolas ?
-Antoine : Maman, stp, c’est quoi cette question ? Bien sûr qu’il vient avec nous, je le laisse pas partir seul c’est pas négociable !
Et nous nous chargeons des affaires d’Antoine avant de quitter la chambre et récupérer la voiture pour faire le trajet.
Arrivé à destination Antoine manifeste son bonheur de revenir chez lui en m’étreignant amoureusement tout en se retenant d’en faire trop, nous ne sommes pas seuls quand même !
Sa mère me demande si je veux manger avec eux et si je veux aussi rester pour la nuit, à quoi je réponds que ça me ferait très plaisir ! Mon chéri me regarde avec des yeux remplis de bonheur, sa joie est palpable et j’éprouve le même sentiment, évidemment !
-Mère : Alors tu es notre invité, sois le bienvenu. Mais surtout ne faites rien de reprochable…
-Antoine : Oui maman inquiète toi pas comme ça.
Mais je dois aussi parler de ce qui m’est arrivé hier, cette soirée ne sera pas une soirée tranquille, il va sûrement y avoir beaucoup d’émotion.
Antoine me fait rapidement visiter sa maison, c’est la première fois que j’y viens. Je vois aussi son petit frère et sa petite sœur à qui je fais un petit coucou.
Et nous terminons par sa propre chambre ; une pièce de taille normale avec un lit, une commode, une petite bibliothèque et un fauteuil.
Il m’invite à m’installer sur le lit pendant que lui prend le fauteuil.
-Antoine : Alors comment tu trouves ça ?
-Moi : c’est plutôt beau.
-Antoine : Tu voulais pas me dire quelque chose tout à l’heure ?
-Moi : Oui, tu es prêt à l’entendre ?
-Antoine : Je suis prêt, je suis bien installé et toi aussi alors je t’écoute.
-Moi : J’espère que ça te choquera pas trop.
-Antoine : allez dis-moi tout mon amour, n’aies pas peur.
-Moi : il s’est passé quelque chose avec M-A
-Antoine : j’en étais sûr, quel salop !
-Moi : Stp attends que je te raconte… je t’avais dit qu’il me faisait rien de mal etc… mais il était toujours sur mon dos… Il me parlait comme s’il me voulait dans son lit…
-Antoine : Mais quel salop, quel salop … pourquoi tu me le dis que maintenant ?
-Moi : laisse moi continuer, c’est déjà assez difficile à dire … Je te l’avais pas dit parce que je voulais pas t’inquiéter tu étais déjà assez en soucis avec ton problème de santé. Mais hier soir il s’est passé quelque chose de beaucoup plus grâve.
-Antoine : Quoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
-Moi : eh bien quand je suis arrivé j’ai voulu prendre une douche. Mais il est rentré sans frapper dans la salle de bain alors que j’étais en train de prendre ma douche et il m’a maté un long moment. Il était en boxer et j’ai bien vu que je l’excitais.
-Antoine : Putain mais toi tu lui as pas dit de sortir ?
-Moi : Bien sûr que si voyons tu me prends pour qui ? mais laisse moi terminer.
-Antoine : Ok je me tais mais j’espère qu’il n’est pas allé plus loin.
-Moi : Il quitte enfin la salle de bain, je termine ma douche, je m’habille et je sors et…je le vois devant la télé. Je lui dis ma façon de penser sur ce qu’il a fait juste avant mais il prétexte qu’il avait oublié de prendre quelque chose et que ce n’était pas bien grave de m’avoir vu nu… et même que la buée sur la vitre me cachait l’essentiel donc … Comme j’étais pas fatigué je reste et m’installe à l’autre bout du canapé quand, à un moment, je regarde dans sa direction et je le vois se branler sans gêne devant moi. Je lui demande de faire ça dans sa chambre et plutôt que de m’écouter il se rapproche de moi et commence à m’embrasser, mettre ses mains sur mon corps malgré mon refus… Et puis il est devenu violent…
Je vois Antoine se crisper sur son fauteuil, il serre les poings de rage, et je réalise qu’on a quitté l’hôpital à temps parce que je ne sais pas ce qui se serait passé si M-A avait été en face de lui…
C’est la troisième fois que je raconte mon histoire et je ressens toujours autant de dégoût face à cette attitude.
Je lui raconte tout en détail jusqu’à ma fuite précipitée et du long trajet que j’ai dû faire dans la nuit avant de retrouver mon frère qui m’attendait devant la porte de la maison.
-Antoine : PUTAIN si je revois ce con je lui casse sa sale gueule, il a osé te faire ça ! Je suppose que tu as tout dit à ton frère, il en pense quoi ?
-Moi : pareil que toi et je lui ai dit que ça sert à rien de se mettre dans le pétrin pour un con comme lui.
-Antoine : Mais toi comment tu vas après ça ?
-Moi : Je vais un peu mieux qu’hier. Mais j’ai pas pu dormir seul cette nuit, j’ai partagé le lit de mon frère parce que seul j’aurais pas fermé l’œil.
-Antoine : Alors tu es finalement retourné chez toi ?
-Moi : ben où voulais tu que j’aille sinon ?
-Antoine : je sais pas, tu as raison… Mais ton père comment il a réagit ?
-Moi : plutôt bien je dois avouer ou en tous cas mieux que je le redoutais. Il a pas été aussi trop méchant mais c’est peut-être parce que je lui raconté toute mon histoire et il voulait sans doute me ménager.
Antoine se précipite sur le lit et me prends dans ses bras et me serre très fort pour me réconforter.
-Antoine : Tu es si fort mon chéri, je n’en reviens pas. Il se passe tellement de choses négatives dans ta vie ! Mais tu vois toujours le bon côté des choses et pour ça je t’admire. Tu peux pas savoir comme je t’aime !
Et il m’embrasse avec fougue, longuement… C’est si bon d’être enfin avec lui, sur un lit, hors de l’hôpital !
Je le couche sur le dos sans violence malgré mon impatience, je me positionne à califourchon sur lui et tout en me penchant sur ses lèvres je dépose mes mains sur son torse toujours habillé. J’entame un massage de de son ventre, de ses pectoraux puis je lui demande de se retourner pour commencer un vrai massage. Je fouille dans sa table de massage pour trouver quelque chose qui pourrait servir comme huile de massage mais je ne trouve rien… je finis pas dénicher un tube de crème pour les mains que je vais utiliser, ce sera pas si mal…Je lui demande de retirer son chandail ce qu’il ne refuse évidemment pas et j’applique mes mains sur son dos qui frissonne de plaisir. Je lui fais profiter d’un massage lent, appliqué, pour que ce moment soit le plus long possible. J’adore sentir sa peau si douce sous mes mains qui se promènent avec bonheur sur ce corps que je ne connais pas vraiment encore mais que je veux découvrir complètement. Le silence s’installe entre nous, seuls des petits soupirs de satisfaction viennent le troubler qui font monter une tension très particulière, celle que le plaisir grandissant suscite entre deux personnes qui s’abandonnent à la sensualité.
Une fois terminé le dos je lui demande de se retourner pour prolonger ce moment tout aussi agréablement.
Il me regarde alors droit dans les yeux et me dit d’un air coquin :
« toi tu n’enlèves pas ton chandail ? »