26-07-2020, 06:21 PM
CHAPITRE X
''Graviora manent''
Il n'y avait plus rien à manger à la ferme. Vraiment rien. Je crevais de faim, littéralement. Mon père mangeait à sa faim, lui, évidemment. Et nous le regardions, ma mère et moi, en salivant. Et nous avions droit aux restes. Quand restes il y avait. Mais je mangeais peu et travaillais beaucoup. Je sentais mes forces amenuisées et mon estomac me tordait tellement il était vide. Alors, un jour, n'y tenant plus, je me faufilai chez notre voisin, Mérigaud, et ouvrit son garde-manger.
je savais que Mérigaud allait tous les matins au marché pour vendre ses fromages de provata (1). Je me servis donc, un morceau de pain, un peu de chair salée et un petit fromage qui finissait d'affiner. Je me disais que ça ne se verrait pas. Je me cachai dans un champ avec mon larcin et mangeai. Bordel que ça faisait du bien... Et deux jours plus tard, je recommençai... La quatrième fois, alors que je sortais du garde-manger, je sentis une forte poigne me saisir à l'épaule et m'asseoir de force sur une chaise.
- Petit voleur, dit Mérigaud, tu croyais que je ne remarquerais pas que mes provisions diminuaient ?! Mais, je te reconnais, tu es Darren, le fils du voisin...
- Je suis désolé, Mérigaud, j'avais faim.
- Et c'est pour ça que tu larronnes les honnêtes gens.
- Je suis désolé. Je t'en prie, ne dis rien à mon père.
- Pour sûr que je vais lui dire, et à la milice aussi. Et ce sera les galères direct.
Je blêmis. Je savais très bien ce qui arrivait aux jeunes garçons qui arrivaient aux galères. Ils se retrouvaient avec 50 hommes qui n'avaient pas vu de femme depuis des années. Ils se faisaient violer dés le premier soir, devenaient le jouet sexuel de leurs codétenus, passant de mains en mains et toute la chiourme leur passait dessus.
- Je t'en prie, non, je... je travaillerai pour toi pour te rembourser... je t'en supplie, Mérigaud...
Il me regarda d'un air étrange et me dit :
- On peut peut-être s'arranger. Tu sais écrire ?
- Euh, non, juste signer mon nom.
- Ça suffira...
Il prit une feuille de papier, y écrivit quelques lignes, me la tendit et me dit :
- Tiens, signe.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Tes aveux, où tu reconnais m'avoir larronné.
- Je... je...
- Sinon je t'amène directement à la milice !
Je signai donc. Mérigaud plia la feuille et la rangea dans une petite boite sur la cheminée.
- Reviens ce soir, à minuit, quand tes parents dormiront. Je te dirai comment tu peux te racheter. Si tu ne viens pas, j'amène cette lettre à la milice, compris ?
J'acquiesçai.
- Allez, file maintenant. Et n'oublie pas, ce soir, minuit.
Je me rongeai les sangs toute la journée, et, à minuit, je sortis discrètement de chez moi et allai chez Mérigaud. Il m'ouvrit sa porte avec un petit sourire aux lèvres et me fit entrer dans la cuisine.
- Bien, bon garçon. Si tu ne veux pas finir aux galères, il va falloir que tu sois très gentil avec moi... vraiment très gentil...
Je ne compris pas tout de suite ce qu'il voulait dire, jusqu'à ce qu'il me demande :
- Déshabille toi.
- Je... je... non... je ne suis pas...
- Tu préfères les galères ?
- Non, mais...
- Alors à poil !
Je n'avais pas le choix. Je me dévêtis et me montrai nu devant lui, cachant mon sexe de mes mains.
- Enlève tes mains...
Je dévoilai mon sexe en rougissant. Mérigaud, le regard brillant, s'approcha de moi et me dit, d'une voix rauque :
- Et bien voilà, pourquoi tu veux le cacher, il est très beau. Et toi aussi, d'ailleurs, tes cheveux blonds, tes yeux bleus, et tu as de beaux muscles bien dessinés.
Il approcha sa main et caressa mes fesses.
- Et tu as la peau douce... Viens avec moi...
Il m’entraîna dans une pièce au fond de la maison. Au centre, il y avait un grand baquet remplit d'eau fumante et parfumée.
- Entre dans l'eau, je vais te laver...
Je me plongeai dans l'eau et attendit. Mérigaud enleva sa chemise. Je fus surpris de voir à quel point il était musclé. De beaux pectoraux volumineux couvert d'une forêt de poils, où le noir gagnait encore sur le blanc, un ventre plat sans l'ombre d'une bedaine, des épaules larges et d’énormes biceps.
Il commença à savonner mon corps. Je sentis ses mains chaudes passer sur mes épaules, puis sur mon dos et sur mes reins et mes flancs. Puis il passa devant, caressant mes pectoraux et mes abdos. Il me demanda de me lever et entreprit de laver mes pieds, mes mollets et mes cuisses. Il saisit mes testicules et les fit rouler dans la paume de sa main. Je sursautai à cette caresse inédite pour moi mais me rendis compte, avec stupeur, que c'était loin d'être désagréable et, sans le vouloir, mais sans pouvoir m'en empêcher, je commençai à bander. Mérigaud sourit en voyant mon début d’érection et passa une main savonneuse entre mes fesses en disant :
- Ça a l'air de te plaire, hein ? Tu vas voir je vais bien m'occuper de toi. J'avais d'abord l'intention de te défoncer comme une petite chienne, mais finalement j'ai changé d'avis. Je vais être très doux et très tendre et tu vas aimer.
Je sortis de l'eau, il me sécha et m’amena jusqu'à sa chambre.
- Assieds toi sur le lit...
Je m'exécutai. Mérigaud me sourit et fit tomber son pantalon à ses chevilles. Il avait un sexe lourd, épais et long, qui pointait face à moi. Il avança et me dit :
- Ouvre la bouche et tire la langue... Oui, bon garçon.
Il fit rebondir son gland plusieurs fois sur ma langue.
- Crache sur ma queue... Oui, c'est bien... étale ta salive avec ta main...
C'était la première fois que je touchais un autre sexe que le mien. C'était doux, chaud et palpitant, et je bandai encore plus fort.
- Mets ta langue sur tes dents du bas bas... oui, très bien... retrousse ta lèvre sur les dents du haut... oui, parfait... ouvre grand la bouche et avale ma bite.
J'hésitai, mais Mérigaud mit une main derrière ma tête et me tira vers lui. Son gland franchit mes lèvres.
- Oh oui, c'est bon... occupe toi de mon gland... oui, fais bien tourner ta langue... oh oui, t'es doué petit... insiste sur mon frein... oui, c'est parfait... maintenant avale la ma grosse queue...
Il appuya un peu plus fort sur ma tête et je pris sa bite plus profondément dans la bouche, lentement, pouce par pouce, en inspirant par le nez. Je sentis son gland obstruer ma trachée, ses poils bruns frisottés chatouiller mon nez, et il dit :
- Oh putain oui !
Il me maintint ainsi un petit moment, puis je commençai à manquer d'air, à tousser et à crachoter. Il relâcha la pression et me laissa remonter le long de sa bite, gardant juste son gland en bouche et enroulant ma langue autour. Et je me rendis compte que ça commençait à me plaire. Je repartis à l'assaut de sa queue en gorge profonde, puis de nouveau je m'occupai de son gland. Mérigaud poussait des gémissements rauques entre coupés de ''oh oui !'', ''oh putain'', ''oui c'est bon'' et sa main, toujours sur ma nuque, ne faisait plus qu'accompagner mes hochements de tête.
Puis, tout d'un coup, il me retira sa bite, toute dégoulinante de salive.
- Allonge toi sur le dos et écarte bien les cuisses.
Je m'exécutai. Il se plaça entre mes jambes, cracha sur ma queue bandée à fond et se jeta sur elle, comme un affamé. Je me relevai sur les coudes pour le voir faire. Ses yeux bruns se plantèrent dans les miens et je vis ma bite disparaître dans sa bouche, en ressortit brillante de salive et disparaître de nouveau. Il alternait les rythmes et la profondeur et je me mis à gémir. Le plaisir montait inexorablement.
- Je vais jouir...
Il s'arrêta et sortit ma queue de sa bouche. Il essuya ses lèvres écumeuse d'un revers de main et s'allongea à côté de moi. Il se pencha et écrasa ses lèvres sur les miennes. Par réflexe j'entrouvris la bouche et nos deux langues s'emmêlèrent. C'était mon tout premier baiser et, bordel, que c'était bon.
Mérigaud s'empara de ma bite et commença à me branler lentement. Je compris que je devais faire pareil et saisis son membre et le masturbai en calant mes mouvements de poignet sur les siens. Au bout d'un petit moment ; je répétai :
- Je vais jouir... je vais jouir...
Il se contenta de me sourire mais ne s'arrêta pas. Et je jouis comme un dingue. Je criai comme un perdu. Jamais je n'avais pris un tel pied de toute ma vie. Plusieurs jets de sperme me strièrent le torse et le ventre, le reste coulant le long de ma queue et sur le poing de Mérigaud. Il se mit à genoux, saisit sa bite avec sa main encore pleine de mon foutre et se branla frénétiquement au dessus de mon visage.
- Ouvre la bouche... ouvre la bouche !
J'ouvris la bouche et tirai la langue. Trois longs jets strièrent mon visage et le reste s'écrasa sur ma langue et coula au fond de ma gorge. C'était un peu amer, mais pas aussi dégueu que j'aurais pu le craindre.
Mérigaud s'étala à mes côtés en reprenant son souffle. Il me sourit et alla chercher un linge pour essuyer mon visage.
- Je t'avais bien dit que ça te plairait...
Et il m'embrassa passionnément. Il me caressa un long moment et me dit :
- Allez, rentre maintenant.
Je me levai et me rhabillai.
- Euh, Mérigaud, pour la lettre...
- Je l'ai brûlée juste après ton départ. Tu crois vraiment que je t'aurais envoyé aux galères pour quelques fromages ?
Il me sourit. Et, m'étonnant moi-même, je lui rendis son sourire. Et, ne pouvant résister, je me penchai vers lui et l’embrassai. Il parut surpris mais sourit de nouveau. Et je rentrai chez moi...
(1) Provata : femelle adulte de l'espèce ovine. Élevée principalement pour son lait. Très semblable à la brebis.