26-07-2020, 06:19 PM
CHAPITRE VIII
''Contra bonos mores''
C'était le milieu du printemps. Les nuits étaient douces et les deux cousins ne se couvraient que d'un drap. Mais Darren, lui, avait repoussé le drap, révélant son corps nu. Ce n'était pas ce qui avait choqué Burydan, lui et Darren se montraient nu l'un à l'autre sans fausse pudeur, mais il vit son cousin se caresser le torse d'une main pendant que, de l'autre, il se masturbait frénétiquement.
Burydan pratiquait lui aussi le plaisir solitaire, quasi quotidiennement même, mais c'était la première fois qu'il voyait un autre garçon le faire sous ses yeux. Il voulut fermer les paupières et faire comme si de rien n'était et laisser Darren terminer ce qu'il avait commencé, mais il ne pouvait détacher ses yeux des mouvements de poignet de son cousin. Et il sentit sa queue durcir et se redresser.
Darren se mordait les lèvres pour étouffer ses gémissements de plaisir, puis Burydan le vit se lécher le majeur et le couvrir d'une bonne couche de salive. Il ne comprit pas tout de suite jusqu'à ce qu'il vit la main gauche de son cousin disparaître entre ses cuisses. Darren se masturbait en s'enfonçant un doigt dans le... Il fut stupéfait. Il n'avait jamais pratiquer ce genre de choses mais, vu la grimace de plaisir qu'arborait son cousin, ça devait être agréable. Le corps de Darren convulsa et Burydan vit sa queue exploser en un geyser de foutre. Plusieurs jets puissants strièrent son torse et son ventre, les autres coulant le long de son sexe et maculant son poing. Il continua à se masturber lentement, pour prolonger son orgasme au maximum.
Burydan ferma rapidement les yeux quand Darren se leva. Il les entrouvrit prudemment et vit son cousin pendre un chiffon qui traînait dans un coin de la pièce et se débarbouiller. Il se retourna et Burydan referma aussitôt les yeux. Il attendit d'entendre son cousin se recoucher... attendit... attendit... et sursauta quand il entendit une voix murmurer à son oreille :
- Je sais très bien que tu ne dors pas, sale petit voyeur...
Burydan ouvrit les yeux, rougit excessivement et Darren éclata de rire en s'asseyant à côté de lui.
- Le spectacle t'a plu, bébé ?
- Ça t'arrive souvent ?
- Ça dépend. Si la question est ''est-ce que ça m'arrive souvent de me branler ?'', la réponse est oui, au moins une fois par jour, quelques fois plus. Si la question est ''est-ce que ça m'arrive souvent de me branler à côté de toi ?'', la réponse est non. C'est la première fois.
Il regarda Burydan en souriant.
- Allez, avoue que ça t'a excité...
- Mais pas du tout ! mentit Burydan
Darren le regarda et, sans crier gare, tira le drap, révélant le corps nu de son cousin, la bite dure et gonflée.
- Et ça, c'est quoi ?
Burydan rougit de nouveau.
- A toi maintenant...dit Darren
Il mit quelques secondes à remettre les mots dans l'ordre.
- Tu veux que... je me... devant toi ???
- Ben oui. Tu m'as maté, non ? Alors ce serait juste.
- Mais... j'ai jamais... fait... ça...
Darren leva un sourcil.
- Tu ne t'es jamais branlé ?
- Si, bien sûr que si, mais jamais devant quelqu'un.
- Et bien voilà, c'est l'occasion. En plus, moi j'ai trouvé ça excitant de savoir que tu me regardais.
- Darren... je... je ne crois pas... que ce soit une... bonne idée... et puis, je ne suis même pas sûr d'y arriver... ça me gêne...
- Y'a pas de quoi. T'es plutôt bien membré tu sais...
- C'est pas ça... c'est juste que... ça ma gêne quoi...
- Oh, dit Darren, t'as peut-être besoin d'un coup de main...
Et, avant que son cousin comprenne ce qu’il voulait dire, il se saisit de sa bite et la serra dans son poing. Burydan sursauta. Il aurait du se dérober à cette empoignade, il aurait du repousser Darren, mais il ne pu pas... ou plutôt il ne voulu pas... parce que, à son plus grand étonnement, sentir cette main chaude enserrer sa queue dure et raide était... agréable... très agréable même... Et Darren commença à faire des mouvements de va et vient lents et amples.
Burydan n'en revenait pas. Il était en train de se faire branler... et par un garçon... bon, soit c'était Darren, son cousin, son frère, son meilleur et seul ami, mais c'était un garçon... et c'était... mal... mais putain qu'est-ce que c'était bon... Il ne réfléchissait plus, il se laissait juste envahir par le plaisir que cette caresse inédite déclenchait en lui. Il regardait les mouvements de poignet de Darren décalotter et recaloter son gland, la pression de ses doigts sur sa bite, les alternances de rythme... Sa respiration commença à s’alourdir, il ferma de plus en plus souvent les yeux, puis il s'allongea en poussant un long soupir de plaisir et se laissa aller. Les mouvements de poignet devinrent de plus en plus rapides, et ses soupirs se transformèrent en gémissements.
- Je vais jouir, Darren, je vais jouir...
Mais Darren ne s'arrêta pas, et Burydan explosa. Il jouit intensément, de longs traits de sperme striant son torse et son ventre, une vague de plaisir le submergea et noya son cerveau.
Il rouvrit les yeux et vit Darren, couché à côté de lui, en train de se masturber frénétiquement avec sa main pleine de son foutre, et, pour la deuxième fois de la nuit, Darren jouit de nouveau.
Ils restèrent allongés un long moment, l'un à côté de l'autre, sans rien dire. Puis Darren se leva, reprit le chiffon et effaça les traces de son orgasme. Il regarda Burydan, lui sourit et lui lança le chiffon au visage. Burydan se débarbouilla. Son cousin se coucha sur sa paillasse et lui dit :
- Bonne nuit, bébé, fais de beaux rêves...
Il éclata de rire, ramena le drap sur son corps et s'endormit rapidement. Burydan lui, ne pu pas. Il se posait un millier de questions et surtout une : ''suis-je bougre ?'' Non, il ne pouvait pas, il ne devait pas. Il savait très bien ce qui arrivait aux bougres, il l'avait vu des ses yeux.