[b][b]CHAPITRE LXXX
''Negociabuntur''[/b][/b]
''Negociabuntur''[/b][/b]
Rotter'Dam ressemblait à tous les ports de toutes les îles. Son marché regorgeait de produits exotiques, provenant de tout Siméria et de tout Genesia. Des bateaux de toutes formes chargeaient et déchargeaient des marchandises, les marins dépensaient leur solde dans les tavernes et les bordels de la ville.
Burydan prit ses habitudes dans une de ces tavernes. La picrate y était bon et, le patron, Thrall, avenant.
Au bout de quelques jours, Burydan alla le voir avant la fermeture.
- Dis moi, Thrall, tu sais où on pourrait trouver de la... compagnie ?
Thrall sourit.
- Rue d'Isidore... c'est la rue des bordels...
Thrall lui fit un plan et, le lendemain soir, Burydan s'y rendit. De chaque côté de la rue des lampes rouges indiquaient les ''maisons de complaisance'' Et il alla jusqu'au bout pour trouver les garçons... et il n'y avait personne... ''et merde'', se dit-il.
Il fit demi-tour quand il vit deux hommes sortir d'un des bordels. Ils étaient un peu ivres et parlaient fort :
- Il était comment le tien ?
- Oh, un petit minet pas farouche et bien souple, je l'ai baisé dans de ces positions ! Et le tien ?
- Une véritable chienne au pieu. Et je l'ai fait couiner le petit...
Ils partirent d'un grand éclat de rire.
Burydan était perplexe. ''Il y aurait des bordels de garçons ?'' se demanda-t-il.
Mais il se rappela que, même en Utopia, seule Brittania condamnait la bougrerie, alors...
Il frappa à la porte d'où étaient sortis les deux hommes. Un petit fenestrou s'ouvrit et un œil noir le regarda. La porte s'ouvrit. Un homme de haute taille, au visage grave et aux épaules larges lui dit, d'une voix grave:
- Monsieur, vous devez laisser vos armes au vestiaire.
- Euh, juste pour être sûr, c'est bien une maison de... garçons ?
- Mais oui, dit une femme mince et élancée vêtue d'un longue robe noire. Je me nomme Alduine et suis la tenancière de céans.
Elle avait une voix douce et chaude, dans les 40 ans et était très belle
Burydan donna son épée et sa dague au vestiaire et suivit Alduine dans une grande salle.
- Asseyez vous. Vous devez boire un verre pendant que vous faites votre choix....
- Euh, du picrate... rouge...
- Très bien. Et regardez le marché du jour...
Burydan n'en croyait pas ses yeux. Une trentaine de garçons, torse nu, évoluaient parmi les clients. Et il y en avait pour tous les goûts. Certains d'une vingtaine d'années, à la musculature bien dessinée, certains un peu plus jeunes, au physique fluet.
Burydan sursauta quand Alduine posa un verre de picrate devant lui et lui demanda :
- Vous avez déjà fait votre choix ?
- Euh non... pas encore...
- Très bien, prenez votre temps... Les tarifs sont de un simeris de l'heure. Pour cinq, vous pouvez passer la nuit avec lui et le besogner autant de fois que vous le voulez...
Le regard de Burydan croisa celui d'un ce ces prostitués qui lui souriait. Des cheveux blonds, des grands yeux bleus, un petit corps fragile et mince, mais pas maigrichon, une peau de lait qui semblait douce et une petite fossette au menton.
Burydan appela la tenancière:
- Vous avez fait votre choix ?
- Le petit blond là-bas...
- Oh, excellent choix... Rhonin, viens par ici, cria-t-elle.
Le-dit Rhonin s'approcha de Burydan en baissant les yeux.
- Rhonin est chez moi depuis peu de temps, mais les clients qui l'ont déjà pratiqué en sont très contents... Rhonin, tourne sur toi même... regardez ce joli petit cul... il est à croquer, non ?
Il l'était.
- … pour une heure ?
- Non, pour la nuit...
- Très bien, cela fera donc cinq simeris. Vous pouvez lui faire tout ce que vous voulez, et lui faire faire tout ce que vous voulez. Et, s'il n'est pas assez docile et obéissant, vous pouvez même le corriger. Mais, attention, si vous abîmez la marchandise, vous devrez payer un supplément.
Rhonin pâlit légèrement à cette phrase. C'est ce qu'il était. Une marchandise. Une chose, un jouet, un morceau de viande à plaisir. Et Burydan se demanda combien d'hommes avaient dû payer un supplément après avoir meurtri un peu trop sa chair tendrelette. Comme lui avait meurtri la chair tendrelette de tant d'autres.
Mais pas cette fois. Il n'allait pas le baiser comme une brute ce blondinet. Il allait en prendre soin. Il allait lui donner le maximum de plaisir tout en en prenant aussi.
- Rhonin, reprit Alduine, mène monsieur... monsieur ?
- Burydan...
- Monsieur Burydan jusqu'à ta chambre.
Rhonin sourit et prit la main de Burydan. Elle était douce et chaude et il eut hâte de la sentir courir sur sa peau. Ils entrèrent dans une grande chambre. Un grand lit contre un mur munis de bracelets de cuir pour pouvoir attacher poignets et chevilles. Contre un autre mur, une croix en X avec les mêmes bracelets aux extrémités. Une sorte de balancelle fait d'un triangle de cuir attaché par des chaînes. Une sorte de pilori, avec les trous pour passer la tête et les mains. Et contre un autre mur, tout un attirail : cravache, fouet, martinet, masque en cuir, colliers et laisses, bâillon, masque pour couvrir les yeux, jouets en forme de sexe masculin de toutes les tailles.
Rhonin attendait sagement qu'on lui ordonne quoi faire.
Burydan s’approcha de lui et caressa sa peau du bout des doigts. Elle était extrêmement douce et il adorait voir ses petits muscles tressaillir sous son passage.
Il s'assit sur un grand fauteuil et dit d'une voix grave :
- Déshabille toi...
Le petit minet n'avait plus qu'un morceau de tissu qui cachait encore son intimité. Il le fit tomber à ses chevilles, révélant une jolie petite bite, encore recroquevillée, qui surmontait deux mignonnes petites couilles toutes rondes. Il n'avait pas le moindre poil.
Burydan le détailla. Il était mignon à croquer...
- Tourne toi.
Joli dos frêle, belle chute de reins et un sublime petit cul, tout rond, tout lisse et bien rebondi.
- Approche.
Rhonin s'approcha de son maître.
- A genoux.
Il obéit bien docilement.
- Enlève mes bottes.
Rhonin enleva les bottes et les chaussettes.
- Embrasse mes pieds...
Il commença à déposer de gros baisers mouillés sur le dessus des pieds avant de les lécher consciencieusement.
Une fois ses pieds brillants de salive, Burydan se leva. D'un large mouvement ample il ôta sa chemise. Il vit les yeux de Rhonin suivre les reliefs abrupts de son buste en avalant sa salive.
- Lèche mon ventre...
Rhonin saisit Burydan par les hanches et déposa de gros baisers mouillés sur ses abdominaux, avant de les laper lentement en dessinant les contours de léchouilles baveuses. La pointe de sa petite langue rose s'égara à l’intérieur du nombril, arrachant un long soupir de plaisir à Burydan
- Caresse mes pecs...
Sans cesser de lécher le ventre musclé de son maître, Rhonin saisit les pectoraux massifs de ses mains et commença à les peloter comme un dingue en faisant glisser les tétons entre ses doigts.
Après un petit moment, Burydan repoussa Rhonin
- Enlève mon pantalon...
Rhonin obéit. D'un coup de pied, Burydan envoya valser son pantalon dans un coin. Son sous-vêtement était déformé par un érection phénoménale. Burydan tira la tête de son minet vers son entrejambe.
- Bouffe !
Rhonin frotta son visage contre la bosse, la lécha et la mordilla. Quand Burydan le repoussa, son sous-vêtement était devenu presque transparent tellement son minet l'avait lécher.
Il fit tomber le dernier morceau de tissu qui masquait encore son corps. Sa bite apparue, dure et raide, le gland humide et joufflu décalotté sous l'effet de l'excitation. Rhonin regardait la queue agitée de soubresauts, comme fasciné.
- Elle te plaît ma queue ?
Rhonin opina.
- Dis le !
- Elle me plaît votre bite maître...
- Elle est bien grosse, hein ?
- Oh oui, maître, elle est énorme...
Burydan savait qu'il n'avait pas une bite surdimensionnée. Certes, elle était assez longue et assez épaisse, mais énorme... Mais Rhonin était dans son rôle, l'esclave docile qui complimente son maître sur son physique... et c'était plutôt agréable...
- Embrasse la...
Rhonin saisit la grosse queue et commença à la couvrir de baisers.
- Lèche la...
Rhonin passa sa langue fureteuse de haut en bas et de bas en haut, en la faisant tournoyer autour du gland.
- Ouvre la bouche et sors ta langue...
Burydan fit rebondir plusieurs fois sa queue sur la petite langue rose.
- Allez, esclave suce la grosse bite de ton maître...
Rhonin commença à sucer Burydan. Et il était doué. Il se démenait pour donner du plaisir à son maître, lui suçotant le gland avant de le prendre en gorge profonde, en alternant la profondeur de la fellation et le rythme de ses hochements de tête. Burydan posa une main sur sa tête mais le laissa gérer les choses à sa guise.
Le spectacle était excitant. Les yeux bleus brillants, les mèches blondes qui ondulaient, la petite bouche déformée par le gros morceau que Rhonin avait en bouche, les gémissements de Burydan, ce petit minet entièrement nu agenouillé à ses pieds qui le suçait comme un dingue... en se branlant.
Burydan eut une idée saugrenue. Il retira sa bite dégoulinante de salive de la bouche chaude de Rhonin et lui dit :
- Lève toi !
Le ton dur qu'il avait employé sembla surprendre le minet, mais celui-ci, en bon esclave, obéit.
Burydan enserra son cou d'une main puissante et dit :
- Tu te branles, esclave ?
- Euh, oui, maître...
- Je ne t'ai pas dit de te branler...
- Pardon maître...
- Je vais devoir te punir... je vais devoir t'apprendre à être un esclave bien obéissant...
- Oh non, maître, ne me punissez pas... je vais être un esclave bien docile, je vous promets...
Mais Burydan le poussa vers le mur où se trouvait la croix en X. Il retourna Rhonin contre la-dite croix. Rhonin essaya bien de résister, mais la poigne de Burydan était implacable. Il attacha les poignets de Rhonin, puis ses chevilles.
- Non... s'il vous plaît, maître... ne me faites pas de mal... je vais être bien obéissant... ne me punissez pas...
- Silence chienne... tu mérites une correction... je vais te faire couiner petite salope !
Burydan se dirigea vers le mur opposé, hésita un instant, puis se saisit d'une cravache.
Rhonin tourna tant bien que mal la tête et vit son maître approcher de lui lentement, un sourire aux lèvres.
- Non, maître... pitié... pitié...
Il était à deux doigts de pleurer. Il sentit l’extrémité de la cravache caresser son dos, ses reins et ses fesses. Il serra les dents, les larmes aux yeux, en attendant de sentir les premiers coups.