26-07-2020, 03:15 AM
CHAPITRE 5
***
Aujourd’hui , mardi nous avons cours de maths et d’Histoire le matin et Français et Science l’après- midi. Ca devrait être tranquille puisque trois de ces cours n’ont pas encore commencé et c’est
notre premier contact.
Ce matin pas eu besoin d’esquiver Antoine puisque je suis allé directement à mon casier pour récupérer tout ce dont j’avais besoin et allé ensuite attendre près de la salle de cours pour être le premier et choisir ma place.
Et puis la première cloche qui annonce le début de la matinée sonne enfin. Bien sûr je choisis la place que je préfère dans la classe, le coin, dans le fond, près des fenêtres. Et comme il n’y a que des bureaux d’une place je ne me sens pas trop près de mon voisin.
Ce premier cour est paisible. Uniquement des présentations et avec ce professeur inutile de se déplacer devant, on se présente en restant assis à notre place.
Ha ! oui, j’ai oublié de vous dire qu’Alexandre n’est toujours pas là puisqu’il s’était fait suspendre pour la semaine complète.
Le deuxième cours se passe comme le premier, sans problème ;
Et l’heure du repas arrive ! Ne pouvant pas aller manger chez moi puisque mes parents travaillent tous les deux ce jour là, il est prévu que je mange à la cantine. Je cherche du regard où mon frère peut bien se trouver et je le repère au fond de la cantine, loin de moi. Il est assis avec ses amis mais je remarque qu’il reste quelques places autour de leur table. Alors je m’approche d’eux et leur demande s’il m’acceptent ; ils me répondent oui et je mange avec eux. Ses amis sont très gentils avec moi, et notre petite discussion le temps du repas est assez drôle.
Voilà maintenant le troisième cours de la journée, le Français, celui où la « mésaventure » d’hier s’est produite. Lorsque la professeure me voit elle me demande si tout va bien et je vais m’asseoir au même endroit qu’hier. Antoine s’est assis devant moi. Quand il est entré dans la classe il a vu que je le regardais il m’a fait un grand sourire, sans plus, mais moi je ne lui ai pas répondu.
Tout le temps du cours je ne peux pas m’empêcher d’admirer son dos et j’avoue que l’heure de Français a très vite passé.
Maintenant c’est le dernier cours de la journée et celui que j’appréhende le plus parce que je sais qu’en science on va aborder un sujet que je n’aime pas. Je me dépêche pour arriver le premier et choisir ma place : en arrière dans la rangée du centre. Personne n’est encore venu s’asseoir à côté de moi jusqu’à ce que … Antoine qui, lorsqu’il voit une place disponible près de moi se précipite pour que personne ne la prenne avant lui. Une fois tous assis le professeur prend la parole et explique le fonctionnement de sa classe.
-Professeur : Bonjour, je me nomme Annie et je suis donc votre professeur de sciences. Comme vous pouvez le constater j’enseigne depuis longtemps
Quelques élèves émettent des petits ricanements
Annie doit avoir environ 45 ans, pas très grande, les cheveux bruns avec une petite touche de gris/blanc naturelle.
-Annie : vous êtes tous assis à côté d’une personne alors vous devez savoir que cette personne sera votre coéquipier de travail, au laboratoire par exemple etc…et cela jusqu’aux prochaines vacances, excepté s’il y a un cas extrême de mésentente. Après les présentations je vais vous laisser le reste du cours pour que vous échangiez avec votre coéquipier.
La première demi-heure se passe sans soucis particulier, mais je pressens que la deuxième va être pénible pour moi.
-Antoine : salut comment ça va ?
-moi : ça va bien
-Antoine : dis moi ce qui s’est passé quand je t’ai laissé seul avec le surveillant hier
-moi : il s’est pas passé grand-chose… il m’a soigné et m’a proposé de rentrer chez moi ce que j’ai accepté.
Antoine comprend que Nicolas n’a pas trop envie de lui parler et ça le fâche un peu. Hier il avait ressenti comme une petite « chimie » entre eux et aujourd’hui c’est comme si tout avait disparu et il se demande pourquoi.
-Antoine : On dirait que depuis ce matin tu m’ignores, dans l’autobus tu as fait semblant de pas me voir, depuis ce matin tu t’assois loin de moi, pendant l’heure du repas tu es même pas venu me voir pour me parler un peu, tout à l’heure en Français je t’ai fait un sourire et tu m’a même pas répondu et pourtant tu me regardais… Pourquoi tu agis comme ça avec moi ? Je t’ai trouvé gentil hier, je t’ai consolé après ce qui t’est arrivé, j’ai pas ri quand tu es tombé à cause d’Alexandre… Je t’ai pourtant dis que je voulais te protéger et tu réagis comme ça ? tu t’enfuis, tu réponds à peine… Qu’est-ce qui se passe avec moi ?
Antoine, fâché, commence à parler un peu fort ce qui attire la curiosité de la professeure.
-Annie : Est-ce que ça va bien les garçons ?
Antoine répond pour nous deux un « oui, ça va madame »
Annie n’insiste pas et continue le tour de la classe pour voir si tout va bien…
-moi : je sais pas trop quoi te dire… heee..
DING…
La cloche sonne la fin des cours
Je suis momentanément sauvé par la cloche mais je sais que cette conversation est juste remise à plus tard, qu’il faudra parler et lui répondre…
Je prends mes livres de science et je pars le plus rapidement possible à mon casier.
Antoine, lui, toujours fâché de ne pas avoir eu de réponse à ses questions se dit que peut-être pendant le trajet en autobus il aura la possibilité de s’asseoir à côté de Nicolas pour continuer la conversation mais voilà… quelqu’un occupe déjà le siège voisin, quelqu’un qu’il ne connaît pas…
>Point de vue d’Antoine
De retour chez moi je suis très pensif, je cherche à comprendre ce qui se passe avec Nicolas. La cloche l’a sauvé aujourd’hui, mais
demain ça sera différent !
Je suis seul à la maison mais ma mère m’a laissé un mot pour me dire que mon repas est prêt et qu’il me suffit de le réchauffer. Elle me dit aussi vers quelle heure elle va rentrer avec mon père.
Le reste de la soirée passe vite et quand ma famille est de retour je suis déjà dans mon lit !
Ma mère ne peut s’empêcher de venir prendre de mes nouvelles avant que je m’endorme
-mère : bonsoir mon amour, comment s’est passée ta journée ?
-moi : la journée à l’école s’est bien passée et pour la soirée c’était tranquille et vous ?
-mère : nous sommes allé manger chez le patron de ton père parce qu’il voulait le rencontrer avec sa famille mais toi tu n’étais pas encore rentré. La prochaine fois tu nous accompagneras.
-moi : ok . Bonne nuit maman je voudrais dormir maintenant.
-mère : bonne nuit alors
>Point de vue de Nicolas
L’autobus démarre enfin.
-Olivier : c’était qui le gars qui est rentré dans l’autobus tout à l’heure ? Il te regardait comme s’il était fâché après toi.
-moi : Il s’appelle Antoine, c’est un copain de classe
-Olivier : il te cause des problèmes ? Si tu veux je peux aller lui parler.
-moi : Non ça va il est gentil avec moi. Je pense qu’il voulait juste s’asseoir avec moi mais bon je suis mieux avec toi.
-Olivier : ok si tu le dis
Et pendant tout le trajet je n’arrête pas de penser à la façon dont j’allais à Antoine ce que je ressens pour lui. Parce que que ma décision de l’esquiver pour ne pas lui dire et me forcer à l’oublier ça ne marche pas ; à peine un jour après je sais que c’est pas possible de tenir .
Arrivé à la maison tout se passe bien, souper en famille calme jusqu’au moment où mon frère décide d’aborder le sujet d’Antoine alors qu’il ne connait rien de lui
-Olivier : Nicolas a déjà un problème avec un de ses copains de classe
-père et mère : comment ça un problème ?
-Olivier : quand ce gars est rentré dans l’autobus il le regardait intensément comme s’il était fâché après lui.
-moi : non c’est rien, laisse tomber, c’est juste un copain de classe
-mère : comment il s’appelle ?
-moi : pourquoi tu veux savoir ?
-Olivier : Il s’appelle Antoine
-moi : pourquoi tu dis tout aux parents Oli. Je t’en ai parlé à toi mais tu es pas obligé de parler de ça devant les parents.
Et en colère je quitte la table sans débarrasser mon assiette et je sors prendre l’air.
Je marche depuis environ 1 heure lorsque, par le plus grand des hasards, je reconnais Antoine accompagné de deux jeunes enfants qui apparemment rentre chez lui. Il ne me voit pas et je ne fais rien pour ça, je préfère réfléchir à la conversation qu’on doit avoir parce que tout de suite je ne saurais pas comment lui dire ce que je veux lui dire.
De retour chez moi mes parents m’attendent et me demandent d’où je viens.
Je ne réponds pas et je monte dans ma chambre et ferme la porte violemment. Je me mets en boxer et tee shirt et je m’allonge sur mon lit pour m’endormir quand …quelqu’un frappe à la porte.
-moi : C’est qui ?
-Olivier : c’est moi Olivier
-moi : rentre
Olivier ouvre la porte et la referme derrière lui.
-Olivier : tu es fâché après moi ?
-moi : non, mais la prochaine fois j’aimerais que tu ne parles pas de tout ça aux parents
-Olivier : Mais pourquoi cette réaction ? C’est qui vraiment Antoine pour toi ?
-moi : Hee… à vrai dire Antoine c’est le garçon qui est venu me consoler le premier jour d’école quand j’ai été humilié et que je me suis réfugié dans les toilettes. Il est différent des autres c’est le seul qui m’a soutenu. Il est pas d’ici. Il est Français et ça fait que 3 mois qu’il a déménagé. Tu sais il m’a aidé pendant que tout le monde riait de moi.
-Olivier : pourquoi tu l’as pas dit plus tôt, tu sais que tu peux tout me dire, je suis ton frère !
-moi : je voulais pas t’en parler, c’est tout, mais là tu m’as obligé. Est-ce que tu peux me laisser maintenant, je veux dormir.
Alors à ce moment là mon frère s’est approché de moi et il m’a serré dans ses bras avant de quitter ma chambre.
Je me suis endormi rassuré de voir que mon frère se rapprochait de moi.
***
Aujourd’hui , mardi nous avons cours de maths et d’Histoire le matin et Français et Science l’après- midi. Ca devrait être tranquille puisque trois de ces cours n’ont pas encore commencé et c’est
notre premier contact.
Ce matin pas eu besoin d’esquiver Antoine puisque je suis allé directement à mon casier pour récupérer tout ce dont j’avais besoin et allé ensuite attendre près de la salle de cours pour être le premier et choisir ma place.
Et puis la première cloche qui annonce le début de la matinée sonne enfin. Bien sûr je choisis la place que je préfère dans la classe, le coin, dans le fond, près des fenêtres. Et comme il n’y a que des bureaux d’une place je ne me sens pas trop près de mon voisin.
Ce premier cour est paisible. Uniquement des présentations et avec ce professeur inutile de se déplacer devant, on se présente en restant assis à notre place.
Ha ! oui, j’ai oublié de vous dire qu’Alexandre n’est toujours pas là puisqu’il s’était fait suspendre pour la semaine complète.
Le deuxième cours se passe comme le premier, sans problème ;
Et l’heure du repas arrive ! Ne pouvant pas aller manger chez moi puisque mes parents travaillent tous les deux ce jour là, il est prévu que je mange à la cantine. Je cherche du regard où mon frère peut bien se trouver et je le repère au fond de la cantine, loin de moi. Il est assis avec ses amis mais je remarque qu’il reste quelques places autour de leur table. Alors je m’approche d’eux et leur demande s’il m’acceptent ; ils me répondent oui et je mange avec eux. Ses amis sont très gentils avec moi, et notre petite discussion le temps du repas est assez drôle.
Voilà maintenant le troisième cours de la journée, le Français, celui où la « mésaventure » d’hier s’est produite. Lorsque la professeure me voit elle me demande si tout va bien et je vais m’asseoir au même endroit qu’hier. Antoine s’est assis devant moi. Quand il est entré dans la classe il a vu que je le regardais il m’a fait un grand sourire, sans plus, mais moi je ne lui ai pas répondu.
Tout le temps du cours je ne peux pas m’empêcher d’admirer son dos et j’avoue que l’heure de Français a très vite passé.
Maintenant c’est le dernier cours de la journée et celui que j’appréhende le plus parce que je sais qu’en science on va aborder un sujet que je n’aime pas. Je me dépêche pour arriver le premier et choisir ma place : en arrière dans la rangée du centre. Personne n’est encore venu s’asseoir à côté de moi jusqu’à ce que … Antoine qui, lorsqu’il voit une place disponible près de moi se précipite pour que personne ne la prenne avant lui. Une fois tous assis le professeur prend la parole et explique le fonctionnement de sa classe.
-Professeur : Bonjour, je me nomme Annie et je suis donc votre professeur de sciences. Comme vous pouvez le constater j’enseigne depuis longtemps
Quelques élèves émettent des petits ricanements
Annie doit avoir environ 45 ans, pas très grande, les cheveux bruns avec une petite touche de gris/blanc naturelle.
-Annie : vous êtes tous assis à côté d’une personne alors vous devez savoir que cette personne sera votre coéquipier de travail, au laboratoire par exemple etc…et cela jusqu’aux prochaines vacances, excepté s’il y a un cas extrême de mésentente. Après les présentations je vais vous laisser le reste du cours pour que vous échangiez avec votre coéquipier.
La première demi-heure se passe sans soucis particulier, mais je pressens que la deuxième va être pénible pour moi.
-Antoine : salut comment ça va ?
-moi : ça va bien
-Antoine : dis moi ce qui s’est passé quand je t’ai laissé seul avec le surveillant hier
-moi : il s’est pas passé grand-chose… il m’a soigné et m’a proposé de rentrer chez moi ce que j’ai accepté.
Antoine comprend que Nicolas n’a pas trop envie de lui parler et ça le fâche un peu. Hier il avait ressenti comme une petite « chimie » entre eux et aujourd’hui c’est comme si tout avait disparu et il se demande pourquoi.
-Antoine : On dirait que depuis ce matin tu m’ignores, dans l’autobus tu as fait semblant de pas me voir, depuis ce matin tu t’assois loin de moi, pendant l’heure du repas tu es même pas venu me voir pour me parler un peu, tout à l’heure en Français je t’ai fait un sourire et tu m’a même pas répondu et pourtant tu me regardais… Pourquoi tu agis comme ça avec moi ? Je t’ai trouvé gentil hier, je t’ai consolé après ce qui t’est arrivé, j’ai pas ri quand tu es tombé à cause d’Alexandre… Je t’ai pourtant dis que je voulais te protéger et tu réagis comme ça ? tu t’enfuis, tu réponds à peine… Qu’est-ce qui se passe avec moi ?
Antoine, fâché, commence à parler un peu fort ce qui attire la curiosité de la professeure.
-Annie : Est-ce que ça va bien les garçons ?
Antoine répond pour nous deux un « oui, ça va madame »
Annie n’insiste pas et continue le tour de la classe pour voir si tout va bien…
-moi : je sais pas trop quoi te dire… heee..
DING…
La cloche sonne la fin des cours
Je suis momentanément sauvé par la cloche mais je sais que cette conversation est juste remise à plus tard, qu’il faudra parler et lui répondre…
Je prends mes livres de science et je pars le plus rapidement possible à mon casier.
Antoine, lui, toujours fâché de ne pas avoir eu de réponse à ses questions se dit que peut-être pendant le trajet en autobus il aura la possibilité de s’asseoir à côté de Nicolas pour continuer la conversation mais voilà… quelqu’un occupe déjà le siège voisin, quelqu’un qu’il ne connaît pas…
>Point de vue d’Antoine
De retour chez moi je suis très pensif, je cherche à comprendre ce qui se passe avec Nicolas. La cloche l’a sauvé aujourd’hui, mais
demain ça sera différent !
Je suis seul à la maison mais ma mère m’a laissé un mot pour me dire que mon repas est prêt et qu’il me suffit de le réchauffer. Elle me dit aussi vers quelle heure elle va rentrer avec mon père.
Le reste de la soirée passe vite et quand ma famille est de retour je suis déjà dans mon lit !
Ma mère ne peut s’empêcher de venir prendre de mes nouvelles avant que je m’endorme
-mère : bonsoir mon amour, comment s’est passée ta journée ?
-moi : la journée à l’école s’est bien passée et pour la soirée c’était tranquille et vous ?
-mère : nous sommes allé manger chez le patron de ton père parce qu’il voulait le rencontrer avec sa famille mais toi tu n’étais pas encore rentré. La prochaine fois tu nous accompagneras.
-moi : ok . Bonne nuit maman je voudrais dormir maintenant.
-mère : bonne nuit alors
>Point de vue de Nicolas
L’autobus démarre enfin.
-Olivier : c’était qui le gars qui est rentré dans l’autobus tout à l’heure ? Il te regardait comme s’il était fâché après toi.
-moi : Il s’appelle Antoine, c’est un copain de classe
-Olivier : il te cause des problèmes ? Si tu veux je peux aller lui parler.
-moi : Non ça va il est gentil avec moi. Je pense qu’il voulait juste s’asseoir avec moi mais bon je suis mieux avec toi.
-Olivier : ok si tu le dis
Et pendant tout le trajet je n’arrête pas de penser à la façon dont j’allais à Antoine ce que je ressens pour lui. Parce que que ma décision de l’esquiver pour ne pas lui dire et me forcer à l’oublier ça ne marche pas ; à peine un jour après je sais que c’est pas possible de tenir .
Arrivé à la maison tout se passe bien, souper en famille calme jusqu’au moment où mon frère décide d’aborder le sujet d’Antoine alors qu’il ne connait rien de lui
-Olivier : Nicolas a déjà un problème avec un de ses copains de classe
-père et mère : comment ça un problème ?
-Olivier : quand ce gars est rentré dans l’autobus il le regardait intensément comme s’il était fâché après lui.
-moi : non c’est rien, laisse tomber, c’est juste un copain de classe
-mère : comment il s’appelle ?
-moi : pourquoi tu veux savoir ?
-Olivier : Il s’appelle Antoine
-moi : pourquoi tu dis tout aux parents Oli. Je t’en ai parlé à toi mais tu es pas obligé de parler de ça devant les parents.
Et en colère je quitte la table sans débarrasser mon assiette et je sors prendre l’air.
Je marche depuis environ 1 heure lorsque, par le plus grand des hasards, je reconnais Antoine accompagné de deux jeunes enfants qui apparemment rentre chez lui. Il ne me voit pas et je ne fais rien pour ça, je préfère réfléchir à la conversation qu’on doit avoir parce que tout de suite je ne saurais pas comment lui dire ce que je veux lui dire.
De retour chez moi mes parents m’attendent et me demandent d’où je viens.
Je ne réponds pas et je monte dans ma chambre et ferme la porte violemment. Je me mets en boxer et tee shirt et je m’allonge sur mon lit pour m’endormir quand …quelqu’un frappe à la porte.
-moi : C’est qui ?
-Olivier : c’est moi Olivier
-moi : rentre
Olivier ouvre la porte et la referme derrière lui.
-Olivier : tu es fâché après moi ?
-moi : non, mais la prochaine fois j’aimerais que tu ne parles pas de tout ça aux parents
-Olivier : Mais pourquoi cette réaction ? C’est qui vraiment Antoine pour toi ?
-moi : Hee… à vrai dire Antoine c’est le garçon qui est venu me consoler le premier jour d’école quand j’ai été humilié et que je me suis réfugié dans les toilettes. Il est différent des autres c’est le seul qui m’a soutenu. Il est pas d’ici. Il est Français et ça fait que 3 mois qu’il a déménagé. Tu sais il m’a aidé pendant que tout le monde riait de moi.
-Olivier : pourquoi tu l’as pas dit plus tôt, tu sais que tu peux tout me dire, je suis ton frère !
-moi : je voulais pas t’en parler, c’est tout, mais là tu m’as obligé. Est-ce que tu peux me laisser maintenant, je veux dormir.
Alors à ce moment là mon frère s’est approché de moi et il m’a serré dans ses bras avant de quitter ma chambre.
Je me suis endormi rassuré de voir que mon frère se rapprochait de moi.