26-07-2020, 03:14 AM
CHAPITRE 4
***
ANTOINE
Je dois avouer que j’étais un peu déçu que Nicolas ne soit pas revenu en classe mais je me consolais en me disant que j’allais le revoir le lendemain.
Une fois les cours terminés j’attendis à la sortie pour voir Alexandre ; mais après avoir patienté plus de 10 minutes je ne le voyais toujours pas. Je me dis qu’il avait sûrement été suspendu. Avec tout ça je ratais mon autobus, je dû marcher jusque chez moi, donc environ 30 minutes . Mais pendant le trajet je pensais à tout ce qui s’était passé pendant cette première journée. Nicolas semblait avoir confiance en moi, car même s’il avait l’air timide il était venu se serrer dans mes bras. Et cette accolade ne m’avait pas laissé indifférent. Et après tout ce qui s’était passé dans mon ancienne école ça me fit bizarre, même si j’ai apprécié ce rapprochement.
J’aimerai en savoir plus sur ce garçon qui me fait ressentir des sentiments que j’avais oublié.
Une fois entrée dans la maison :
J’annonçais mon arrivée « Papa, maman je suis rentré »
Mon petit frère de 5 ans et ma petite sœur de 7 ans se précipitèrent sur moi pour m’accueillir
-Moi (Antoine) : salut mes amours (j’aime bien les appeler comme ça) vous allez bien ?
Ils répondirent par un oui rapide avant de repartir à leurs occupations
-maman : salut fiston je suis à la cuisine
Je me rendis dans la cuisine et m’assis sur un tabouret proche du comptoir où elle préparait le repas
-moi : Papa n’est pas là ?
-Maman : non il va rentrer un peu plus tard aujourd’hui . Et toi, ta journée ?
-moi : un peu mouvementée mais ça peut aller
Je voulais éviter de donner des détails…
-maman : ah ! qu’est ce qui s’est passé ? Tu me racontes ?
-moi : Hee… comment je pourrais dire…Il y a un garçon un peu timide dans ma classe, il s’appelle Nicolas et il a été victime d’un geste violent d’un autre élève. Il l’a fait tomber par terre quand il se dirigeait vers le devant de la classe pour se présenter à son tour…et en tombant il s’est mordu les lèvres … alors il s’est relevé et précipité aux toilettes pour se soigner… J’ai alors demandé au professeur si je pouvais aller le retrouver pour l’aider… et je l’ai consolé parce qu’il pleurait… voilà !
Je préférais ne pas tout dire pour le moment et garder pour moi les détails. Je voulais d’abord savoir si ce que ressentais pour lui était vrai et si lui aussi ressentait quelque chose pour moi.
La soirée se passa tranquillement, après le repas douche et coucher.
NICOLAS
Je rentrais plus tôt que prévu et mon père et mon frère étaient déjà à la maison.
Ils m’interrogèrent pour savoir la raison de mon arrivée si tôt. Mais en voyant ma lèvre enflée ils ont vite compris que quelque chose s’était produit.
Mon père m’interrogea le premier en me demandant ce qui s’était passé à l’école. Je répondis que je m’étais cogné contre un mur et que le surveillant m’avait autorisé à partir pour me faire soigner. L’explication la plus banale du monde mais je ne savais pas trop quoi dire, je voulais surtout me défiler.
Mon père, fâché, fit semblant de me croire mais je crois qu’au fond de lui il avait compris que ce n’ était pas la vérité.
Puis je montais rapidement dans ma chambre pour me retrouver seul. Je mis mes écouteur et me réconfortais avec ma musique.
Toc Toc (discret)
Je ne répondais pas je n’entendais pas
Toc Toc (plus fort)
-moi : c’est qui ?
- Olivier : c’est moi, Olivier
Olivier, mon frère, un an de plus que moi. Il avait pratiquement les mêmes traits que moi, mais il était beaucoup plus sportif (il était joueur dans une équipe de football américain de mon école). Cheveux bruns, yeux verts, un peu plus grand que moi. Beaucoup moins timide.
Il était donc dans la même école que moi mais lui faisait sa rentrée le lendemain. Et de toute façon il ne se tenait pas avec moi, il avait ses amis et moi he… j’avais personne.
Je l’autorisais donc à rentrer dans ma chambre
Olivier : tu veux bien me dire, à moi, ce qui s’est passé à l’école ?
-moi : je suis vraiment obligé de parler de ça ?
-Olivier : oui stp j’aimerais savoir
Alors je lui racontais tout ce que j’avais vécu dans la classe avec Alexandre mais je ne parlais pas de l’histoire entre Antoine et moi. Et je voulais oublier ce moment.
-Olivier : je fais ma rentrée demain et je te promets que je vais faire plus attention à toi et que je vais te protéger
-moi : c’est pas la première fois que ça arrive et tu n’es jamais venu m’aider… tu aimais mieux rester avec tes amis. Tu as honte de défendre ton frère et là tu viens de me dire que tu me protégeras ? Pourquoi tu changerais ? Mais j’ai décidé de ne plus retourner dans cette école.
Et en disant ça je me retournais pour cacher les larmes qui commençaient à monter et je me réfugiais sur mon lit… Je n’aimais pas me chicaner avec mon frère. Mais finalement ce n’ était pas trop l’agression qui me faisait dire ça mais plutôt le fait que je voulais oublier ce que je ressentais pour Antoine et je savais qu’en le voyant tous les jours mes sentiments deviendraient plus forts vis-à-vis de lui.
Olivier se rapprocha du lit pour s’allonger près de moi, son petit frère, il me prit dans ses bras et il me fit une promesse
-Olivier : Je te jure frérot qu’à partir de demain je te protégerai à l’école
Et il se rapprocha de moi pour me donner un bisou sur le front puis sortit de la chambre. J’aimais tellement ces rapprochements qui témoignaient de son amour fraternel mais qui étaient pourtant si rares !
Le reste de la soirée ne fut pas de tout repos pour moi. Autour de la table mes parents me posèrent de nombreuses questions en rapport avec ma journée à l’école mais je ne voulais pas leur parler de tout ça. J’avais hâte que le repas se termine pour aller prendre ma douche et me coucher. J’appréhendais vraiment la journée de demain, puisque il n’était pas question que je n’aille pas à l’école, malgré ce que j’avais dit à mon frère ; mes parents n’auraient jamais accepté !
Bip - Bip – Bip
Évidemment c’est le réveil qui se manifeste mais je ne voulais pas me lever, je redoutais cette deuxième journée de classe… alors je pris mon temps pour reculer au maximum le moment de sortir de mon lit.
J’entendis frapper à la porte et Olivier, sans attendre ma réponse, ouvrit la porte et entra
-Olivier : Allez frérot lève toi il faut pas que tu manques ton bus deux jours d’affilé, papa ne serait pas content du tout !
-moi : encore 5 minutes stp
-Olivier : non tu te lèves tout de suite.
Et d’un geste rapide il tira sur la couverture sans que je puisse le retenir… Et là je fus extrêmement gêné car j’avais une érection matinale que mon frère remarqua tout de suite et qu’il me fit remarquer avec sa façon directe de dire les choses
-Olivier : Alors petit frère à qui as-tu bien pu rêver toute la nuit ?
Cette remarque eut le don de me faire rougir immédiatement. Et sans le savoir il disait un peu vrai puisque je n’avais pas pu m’empêcher de penser à Antoine une bonne partie de la nuit.
Une fois mon frère sorti de la chambre, je pris la direction de la salle de bain proche de ma chambre, et là, je m’efforçais de calmer cette érection rapidement.
Je retourna dans ma chambre, puis après m’être habillé descendit prendre le petit déjeuner préparé par ma mère.
Et enfin je quittais rapidement la maison en compagnie de mon frère pour rejoindre l’arrêt du bus.
Quand l’autobus arriva je remarquais qu’Antoine était assis tout seul , dans la rangée du milieu. A sa vue je baissais les yeux pour ne pas me faire remarquer et pour ne pas croiser son regard. Alors je me mis à penser que s’il était dans ce bus ça voulait dire qu’il n’habitait pas trop loin de chez moi.
Olivier et moi nous avons choisis de nous asseoir dans le fond et après un court trajet nous voici arrivés à l’école.
***
ANTOINE
Je dois avouer que j’étais un peu déçu que Nicolas ne soit pas revenu en classe mais je me consolais en me disant que j’allais le revoir le lendemain.
Une fois les cours terminés j’attendis à la sortie pour voir Alexandre ; mais après avoir patienté plus de 10 minutes je ne le voyais toujours pas. Je me dis qu’il avait sûrement été suspendu. Avec tout ça je ratais mon autobus, je dû marcher jusque chez moi, donc environ 30 minutes . Mais pendant le trajet je pensais à tout ce qui s’était passé pendant cette première journée. Nicolas semblait avoir confiance en moi, car même s’il avait l’air timide il était venu se serrer dans mes bras. Et cette accolade ne m’avait pas laissé indifférent. Et après tout ce qui s’était passé dans mon ancienne école ça me fit bizarre, même si j’ai apprécié ce rapprochement.
J’aimerai en savoir plus sur ce garçon qui me fait ressentir des sentiments que j’avais oublié.
Une fois entrée dans la maison :
J’annonçais mon arrivée « Papa, maman je suis rentré »
Mon petit frère de 5 ans et ma petite sœur de 7 ans se précipitèrent sur moi pour m’accueillir
-Moi (Antoine) : salut mes amours (j’aime bien les appeler comme ça) vous allez bien ?
Ils répondirent par un oui rapide avant de repartir à leurs occupations
-maman : salut fiston je suis à la cuisine
Je me rendis dans la cuisine et m’assis sur un tabouret proche du comptoir où elle préparait le repas
-moi : Papa n’est pas là ?
-Maman : non il va rentrer un peu plus tard aujourd’hui . Et toi, ta journée ?
-moi : un peu mouvementée mais ça peut aller
Je voulais éviter de donner des détails…
-maman : ah ! qu’est ce qui s’est passé ? Tu me racontes ?
-moi : Hee… comment je pourrais dire…Il y a un garçon un peu timide dans ma classe, il s’appelle Nicolas et il a été victime d’un geste violent d’un autre élève. Il l’a fait tomber par terre quand il se dirigeait vers le devant de la classe pour se présenter à son tour…et en tombant il s’est mordu les lèvres … alors il s’est relevé et précipité aux toilettes pour se soigner… J’ai alors demandé au professeur si je pouvais aller le retrouver pour l’aider… et je l’ai consolé parce qu’il pleurait… voilà !
Je préférais ne pas tout dire pour le moment et garder pour moi les détails. Je voulais d’abord savoir si ce que ressentais pour lui était vrai et si lui aussi ressentait quelque chose pour moi.
La soirée se passa tranquillement, après le repas douche et coucher.
NICOLAS
Je rentrais plus tôt que prévu et mon père et mon frère étaient déjà à la maison.
Ils m’interrogèrent pour savoir la raison de mon arrivée si tôt. Mais en voyant ma lèvre enflée ils ont vite compris que quelque chose s’était produit.
Mon père m’interrogea le premier en me demandant ce qui s’était passé à l’école. Je répondis que je m’étais cogné contre un mur et que le surveillant m’avait autorisé à partir pour me faire soigner. L’explication la plus banale du monde mais je ne savais pas trop quoi dire, je voulais surtout me défiler.
Mon père, fâché, fit semblant de me croire mais je crois qu’au fond de lui il avait compris que ce n’ était pas la vérité.
Puis je montais rapidement dans ma chambre pour me retrouver seul. Je mis mes écouteur et me réconfortais avec ma musique.
Toc Toc (discret)
Je ne répondais pas je n’entendais pas
Toc Toc (plus fort)
-moi : c’est qui ?
- Olivier : c’est moi, Olivier
Olivier, mon frère, un an de plus que moi. Il avait pratiquement les mêmes traits que moi, mais il était beaucoup plus sportif (il était joueur dans une équipe de football américain de mon école). Cheveux bruns, yeux verts, un peu plus grand que moi. Beaucoup moins timide.
Il était donc dans la même école que moi mais lui faisait sa rentrée le lendemain. Et de toute façon il ne se tenait pas avec moi, il avait ses amis et moi he… j’avais personne.
Je l’autorisais donc à rentrer dans ma chambre
Olivier : tu veux bien me dire, à moi, ce qui s’est passé à l’école ?
-moi : je suis vraiment obligé de parler de ça ?
-Olivier : oui stp j’aimerais savoir
Alors je lui racontais tout ce que j’avais vécu dans la classe avec Alexandre mais je ne parlais pas de l’histoire entre Antoine et moi. Et je voulais oublier ce moment.
-Olivier : je fais ma rentrée demain et je te promets que je vais faire plus attention à toi et que je vais te protéger
-moi : c’est pas la première fois que ça arrive et tu n’es jamais venu m’aider… tu aimais mieux rester avec tes amis. Tu as honte de défendre ton frère et là tu viens de me dire que tu me protégeras ? Pourquoi tu changerais ? Mais j’ai décidé de ne plus retourner dans cette école.
Et en disant ça je me retournais pour cacher les larmes qui commençaient à monter et je me réfugiais sur mon lit… Je n’aimais pas me chicaner avec mon frère. Mais finalement ce n’ était pas trop l’agression qui me faisait dire ça mais plutôt le fait que je voulais oublier ce que je ressentais pour Antoine et je savais qu’en le voyant tous les jours mes sentiments deviendraient plus forts vis-à-vis de lui.
Olivier se rapprocha du lit pour s’allonger près de moi, son petit frère, il me prit dans ses bras et il me fit une promesse
-Olivier : Je te jure frérot qu’à partir de demain je te protégerai à l’école
Et il se rapprocha de moi pour me donner un bisou sur le front puis sortit de la chambre. J’aimais tellement ces rapprochements qui témoignaient de son amour fraternel mais qui étaient pourtant si rares !
Le reste de la soirée ne fut pas de tout repos pour moi. Autour de la table mes parents me posèrent de nombreuses questions en rapport avec ma journée à l’école mais je ne voulais pas leur parler de tout ça. J’avais hâte que le repas se termine pour aller prendre ma douche et me coucher. J’appréhendais vraiment la journée de demain, puisque il n’était pas question que je n’aille pas à l’école, malgré ce que j’avais dit à mon frère ; mes parents n’auraient jamais accepté !
Bip - Bip – Bip
Évidemment c’est le réveil qui se manifeste mais je ne voulais pas me lever, je redoutais cette deuxième journée de classe… alors je pris mon temps pour reculer au maximum le moment de sortir de mon lit.
J’entendis frapper à la porte et Olivier, sans attendre ma réponse, ouvrit la porte et entra
-Olivier : Allez frérot lève toi il faut pas que tu manques ton bus deux jours d’affilé, papa ne serait pas content du tout !
-moi : encore 5 minutes stp
-Olivier : non tu te lèves tout de suite.
Et d’un geste rapide il tira sur la couverture sans que je puisse le retenir… Et là je fus extrêmement gêné car j’avais une érection matinale que mon frère remarqua tout de suite et qu’il me fit remarquer avec sa façon directe de dire les choses
-Olivier : Alors petit frère à qui as-tu bien pu rêver toute la nuit ?
Cette remarque eut le don de me faire rougir immédiatement. Et sans le savoir il disait un peu vrai puisque je n’avais pas pu m’empêcher de penser à Antoine une bonne partie de la nuit.
Une fois mon frère sorti de la chambre, je pris la direction de la salle de bain proche de ma chambre, et là, je m’efforçais de calmer cette érection rapidement.
Je retourna dans ma chambre, puis après m’être habillé descendit prendre le petit déjeuner préparé par ma mère.
Et enfin je quittais rapidement la maison en compagnie de mon frère pour rejoindre l’arrêt du bus.
Quand l’autobus arriva je remarquais qu’Antoine était assis tout seul , dans la rangée du milieu. A sa vue je baissais les yeux pour ne pas me faire remarquer et pour ne pas croiser son regard. Alors je me mis à penser que s’il était dans ce bus ça voulait dire qu’il n’habitait pas trop loin de chez moi.
Olivier et moi nous avons choisis de nous asseoir dans le fond et après un court trajet nous voici arrivés à l’école.