26-07-2020, 03:13 AM
CHAPITRE 2
***
Point de vue d’Antoine :
Je retournais à ma place quand je vis le dernier élève à se présenter se lever de sa chaise pour demander s’il pouvait le faire en restant à sa place. Il était timide ça se sentait à sa voix mal assurée mais il avait l’air si gentil sous sa timidité…
La professeure lui répondit non et qu’il devait faire comme les autres. Je le regardais se lever, il ne voulait pas y aller ça se voyait parce qu’il tremblait, il avait peur de se mettre devant toute la
classe.
Puis soudain j’entendis un bruit sourd et Nicolas n’était plus debout mais bel et bien à terre et je compris que c’est Alexandre qui l’avait fait trébucher et il commençait à l’insulter. Je pensais qu’il n’avait pas le droit de faire ça et en plus un premier jour de rentrée.
Je voulais aller l’aider et le venger mais je ne pouvais rien faire tout de suite, pas dans la classe. Je contint toute ma rage et je me retins vraiment pour ne pas aller le frapper tout de suite.
Quand je vis Nicolas se relever il boitait et il avait la bouche en
sang.
Il pleurait.
Il quitta la salle de cours le plus vite possible, du moins il essayait d’aller vite.
La professeure dit à Alexandre de se rendre chez le Directeur mais moi je pensais que la sanction n’allait pas être à la hauteur donc je me dit qu’après le cours j’allais l’attendre pour lui faire peur et le menacer. Et de toute façon, en plus de venger Nicolas j’avais moi aussi une raison de le menacer puisqu’il avait rie de mon accent ce que je n’avais pas apprécié. Je devais lui faire comprendre qu’il devait arrêter.
-Moi (Antoine) : Hee Madame ! Est-ce que je peux aller voir si le garçon va bien s’il vous plait ?
-Professeure : Oui merci d’aller voir pour moi.
Je sortis de la classe et me demanda où il pouvait bien se cacher. Et je pensais que si j’étais à sa place le seul endroit où j’aurais voulu me cacher c’est un endroit tranquille pendant les cours, c'est-à-dire les toilettes.
Et arrivé dans les toilettes je trouvais un surveillant qui tentait de communiquer avec quelqu’un qui était enfermé dans une cabine.
-Surveillant : toi ! est-ce que tu connaitrais pas par hasard le garçon qui est enfermé dans cette cabine ?
-Moi : Pas vraiment mais c’est sans doute un garçon qui est dans ma classe et que je cherche.
-Surveillant : Ok, est-ce que tu peux prendre soin de lui parce qu’il n’avait pas l’air bien quand je l’ai vu rentrer dans les toilettes, il avait du sang sur le visage et il paraissait avoir pleuré. Et, à moi, il ne veut pas parler.
-Moi : d’accord je vais faire de mon, mieux pour l’aider.
-Surveillant : Quand il sera sorti vous viendrez me voir pour soigner sa blessure. Et merci à toi de l’aider.
Et le surveillant retourna à ses occupations habituelles.
Je commença donc à frapper à la porte de la cabine et à parler à Nicolas.
-Moi : Salut… Est-ce que tu pourrais me dire ton prénom parce que tu n’as pas eu le temps tout à l’heure ? Moi c’est Antoine, tu veux bien me répondre stp ?
Nicolas était content que ce soit ce garçon qui vienne le voir et lui parler mais il ne répondit pas à sa question.
-Moi : Je me suis dis que tu allais être sûrement content d’apprendre que j’ai l’intention de nous venger : toi parce qu’il t’a fait du mal et moi parce qu’il s’est foutu de mon accent.
En pleur Nicolas répond : « tu vas faire quoi ? »
-Moi : avant je veux que tu me dises ton prénom
Il lui répond tout de suite : « Nicolas »
-Antoine : c’est un beau prénom… ce que je vais lui faire ? simplement d’abord lui faire peur à la sortie du collège. Tu veux bien sortir maintenant parce qu’il faut te faire soigner, je vais t’accompagner.
-Nicolas : je ne veux pas que tu me voies comme ça.
-Moi ! Sors s’il te plait je vais m’occuper de toi et te consoler, tu sais j’ai l’habitude avec mon petit frère
-Nicolas : vraiment ?
-Moi : bien sûr allez sors stp.
Quelques seconde de silence et j’entendis le bruit de la serrure. La porte s’ouvrit et je constatais qu’il était couvert de sang sur la bouche même s’il en avait essuyé maladroitement une grande partie. Mais au moins il ne saignait plus.
Une fois sorti de la cabine et même s’il ne me connaissait pas, il vint se blottir contre moi en larme. Moi, un peu décontenancé je restais un peu figé mais au bout de quelques secondes je le pris dans mes bras et lui caressa le dos avec une main. Je sentis que Nicolas aimait ce contact et je sentis même que son cœur battait la chamade… c’était la première fois peut-être qu’un garçon lui donnait une telle accolade. Et pour moi cela me rappela beaucoup
de souvenirs…
Dans mon ancienne école à Paris…
quand avec mon ami on vivait un amour fou…
j’avais 15 ans et lui 17…
mon ami aimait bien prendre des photos de moi en sous vêtements…
ça ne me dérangeait pas, c’était mon copain et je l’aimais…
Mais un jour j’appris qu’il m’avait déjà trompé plusieurs fois et ma réaction fut brutale. De colère je le frappais violemment et je partis très vite.
Le lendemain je découvris des photos de moi en sous vêtements qui circulaient dans l’école. Partout où je me déplaçait les garçons riaient de moi.
A la suite de cette rupture je passais par des moments très difficiles… Je fis une dépression, et même une tentative de suicide. Mais heureusement quelques rares personnes m’aidairent à me relever. Mais je ne pouvais plus retourner dans mon école après ce qui s’était passé. J’ai changé trois fois d’écoles et 3 fois ça se passa mal. J’étais totalement perturbé.
Puis un jour mon père obtint une promotion et dût partir au Québec avec toute la famille. Même si ce fut difficile de quitter le pays, finalement c’était sans doute le mieux, pour moi en tout cas.
De penser à ce passé récent m’émut beaucoup et de voir Nicolas dans cet état me bouleversa.
Nicolas se calma enfin
-Moi : ça va un peu mieux ?
-Nicolas : Oui, merci d’avoir été là.
-Moi : Viens je vais te laver le visage et ensuite je te conduis auprès du surveillant.
-Nicolas : non je suis bien avec toi, reste avec moi encore.
-Moi : c’est pas possible, je dois retourner en classe.
Je le dirigeais vers un lavabo pour qu’il se lave le visage et les mains mais je remarquais qu’il semblait avoir mal à la jambe. Je lui demandais s’il avait mal
Il me répondit « c’est Alexandre qui m’a donné un coup de pied quand j’étais par terre et j’ai encore mal »
-Moi : Il va payer ça après les cours ce salop
Nicolas était a peu près propre et je le conduisis auprès du surveillant.
Et je rejoignis la classe qui était en cours d’Anglais maintenant puisqu’il s’était passé un certain temps depuis que j’avais rejoint Nicolas…
***
Point de vue d’Antoine :
Je retournais à ma place quand je vis le dernier élève à se présenter se lever de sa chaise pour demander s’il pouvait le faire en restant à sa place. Il était timide ça se sentait à sa voix mal assurée mais il avait l’air si gentil sous sa timidité…
La professeure lui répondit non et qu’il devait faire comme les autres. Je le regardais se lever, il ne voulait pas y aller ça se voyait parce qu’il tremblait, il avait peur de se mettre devant toute la
classe.
Puis soudain j’entendis un bruit sourd et Nicolas n’était plus debout mais bel et bien à terre et je compris que c’est Alexandre qui l’avait fait trébucher et il commençait à l’insulter. Je pensais qu’il n’avait pas le droit de faire ça et en plus un premier jour de rentrée.
Je voulais aller l’aider et le venger mais je ne pouvais rien faire tout de suite, pas dans la classe. Je contint toute ma rage et je me retins vraiment pour ne pas aller le frapper tout de suite.
Quand je vis Nicolas se relever il boitait et il avait la bouche en
sang.
Il pleurait.
Il quitta la salle de cours le plus vite possible, du moins il essayait d’aller vite.
La professeure dit à Alexandre de se rendre chez le Directeur mais moi je pensais que la sanction n’allait pas être à la hauteur donc je me dit qu’après le cours j’allais l’attendre pour lui faire peur et le menacer. Et de toute façon, en plus de venger Nicolas j’avais moi aussi une raison de le menacer puisqu’il avait rie de mon accent ce que je n’avais pas apprécié. Je devais lui faire comprendre qu’il devait arrêter.
-Moi (Antoine) : Hee Madame ! Est-ce que je peux aller voir si le garçon va bien s’il vous plait ?
-Professeure : Oui merci d’aller voir pour moi.
Je sortis de la classe et me demanda où il pouvait bien se cacher. Et je pensais que si j’étais à sa place le seul endroit où j’aurais voulu me cacher c’est un endroit tranquille pendant les cours, c'est-à-dire les toilettes.
Et arrivé dans les toilettes je trouvais un surveillant qui tentait de communiquer avec quelqu’un qui était enfermé dans une cabine.
-Surveillant : toi ! est-ce que tu connaitrais pas par hasard le garçon qui est enfermé dans cette cabine ?
-Moi : Pas vraiment mais c’est sans doute un garçon qui est dans ma classe et que je cherche.
-Surveillant : Ok, est-ce que tu peux prendre soin de lui parce qu’il n’avait pas l’air bien quand je l’ai vu rentrer dans les toilettes, il avait du sang sur le visage et il paraissait avoir pleuré. Et, à moi, il ne veut pas parler.
-Moi : d’accord je vais faire de mon, mieux pour l’aider.
-Surveillant : Quand il sera sorti vous viendrez me voir pour soigner sa blessure. Et merci à toi de l’aider.
Et le surveillant retourna à ses occupations habituelles.
Je commença donc à frapper à la porte de la cabine et à parler à Nicolas.
-Moi : Salut… Est-ce que tu pourrais me dire ton prénom parce que tu n’as pas eu le temps tout à l’heure ? Moi c’est Antoine, tu veux bien me répondre stp ?
Nicolas était content que ce soit ce garçon qui vienne le voir et lui parler mais il ne répondit pas à sa question.
-Moi : Je me suis dis que tu allais être sûrement content d’apprendre que j’ai l’intention de nous venger : toi parce qu’il t’a fait du mal et moi parce qu’il s’est foutu de mon accent.
En pleur Nicolas répond : « tu vas faire quoi ? »
-Moi : avant je veux que tu me dises ton prénom
Il lui répond tout de suite : « Nicolas »
-Antoine : c’est un beau prénom… ce que je vais lui faire ? simplement d’abord lui faire peur à la sortie du collège. Tu veux bien sortir maintenant parce qu’il faut te faire soigner, je vais t’accompagner.
-Nicolas : je ne veux pas que tu me voies comme ça.
-Moi ! Sors s’il te plait je vais m’occuper de toi et te consoler, tu sais j’ai l’habitude avec mon petit frère
-Nicolas : vraiment ?
-Moi : bien sûr allez sors stp.
Quelques seconde de silence et j’entendis le bruit de la serrure. La porte s’ouvrit et je constatais qu’il était couvert de sang sur la bouche même s’il en avait essuyé maladroitement une grande partie. Mais au moins il ne saignait plus.
Une fois sorti de la cabine et même s’il ne me connaissait pas, il vint se blottir contre moi en larme. Moi, un peu décontenancé je restais un peu figé mais au bout de quelques secondes je le pris dans mes bras et lui caressa le dos avec une main. Je sentis que Nicolas aimait ce contact et je sentis même que son cœur battait la chamade… c’était la première fois peut-être qu’un garçon lui donnait une telle accolade. Et pour moi cela me rappela beaucoup
de souvenirs…
Dans mon ancienne école à Paris…
quand avec mon ami on vivait un amour fou…
j’avais 15 ans et lui 17…
mon ami aimait bien prendre des photos de moi en sous vêtements…
ça ne me dérangeait pas, c’était mon copain et je l’aimais…
Mais un jour j’appris qu’il m’avait déjà trompé plusieurs fois et ma réaction fut brutale. De colère je le frappais violemment et je partis très vite.
Le lendemain je découvris des photos de moi en sous vêtements qui circulaient dans l’école. Partout où je me déplaçait les garçons riaient de moi.
A la suite de cette rupture je passais par des moments très difficiles… Je fis une dépression, et même une tentative de suicide. Mais heureusement quelques rares personnes m’aidairent à me relever. Mais je ne pouvais plus retourner dans mon école après ce qui s’était passé. J’ai changé trois fois d’écoles et 3 fois ça se passa mal. J’étais totalement perturbé.
Puis un jour mon père obtint une promotion et dût partir au Québec avec toute la famille. Même si ce fut difficile de quitter le pays, finalement c’était sans doute le mieux, pour moi en tout cas.
De penser à ce passé récent m’émut beaucoup et de voir Nicolas dans cet état me bouleversa.
Nicolas se calma enfin
-Moi : ça va un peu mieux ?
-Nicolas : Oui, merci d’avoir été là.
-Moi : Viens je vais te laver le visage et ensuite je te conduis auprès du surveillant.
-Nicolas : non je suis bien avec toi, reste avec moi encore.
-Moi : c’est pas possible, je dois retourner en classe.
Je le dirigeais vers un lavabo pour qu’il se lave le visage et les mains mais je remarquais qu’il semblait avoir mal à la jambe. Je lui demandais s’il avait mal
Il me répondit « c’est Alexandre qui m’a donné un coup de pied quand j’étais par terre et j’ai encore mal »
-Moi : Il va payer ça après les cours ce salop
Nicolas était a peu près propre et je le conduisis auprès du surveillant.
Et je rejoignis la classe qui était en cours d’Anglais maintenant puisqu’il s’était passé un certain temps depuis que j’avais rejoint Nicolas…