05-09-2020, 09:56 AM
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (20/150) (Kyoto) (Troisième jour) (suite)
Le brave homme devient subitement livide et commence à trembler de tous ses membres, je comprends la peur qui lui noue le ventre connaissant suffisamment ce que représente chez eux ce genre d’individus.
Maintenant je connais aussi leurs codes de l’honneur ancestral et je pense que s’il nous voulait du mal, ce serait déjà fait.
Je retourne à ma table et je préviens les deux agents qui portent la main à leurs poches intérieures de vestes où je comprends aussitôt à ce geste qu’ils ne sont pas venus ici désarmés.
- Du calme les gars ! Rien ne dit qu’il nous est hostile !
- Nous avons nos ordres Florian, laisse nous faire ce que nous avons à faire !
Je fouille dans mes poches et devant le regard ironique de Thomas, je soupire en leur demandant.
- Vous vous chargez de l’addition ? J’ai oublié de prendre des tunes !!
- (Thomas ironique) Comment est-ce possible !!
Je fais celui qui n’a pas entendu.
- Pendant que vous réglez la note, je vais sortir seul !!
- (Un des deux agents) C’est hors de questions !!
- Relaxe !! Je sais ce que je fais, s’il me suit vous ne vous en mêlez surtout pas.
- (Thomas tout pâle) Mais enfin « Flo » !! À quoi tu joues là ??
- Je te demande juste de me faire confiance « Thom » !
Pendant qu’un des deux gardes du corps hèle le patron pour lui demander l’addition, je quitte le restaurant et m’avance de quelques dizaines de mètres dans la rue, m’arrêtant quand je suis arrivé à l’endroit que j’avais repéré lors de notre sortie du bus.
Je ne saurais trop le décrire, ne sachant pas si on peut appeler cet endroit un parc ou si c’est tout simplement le bout du village avec la forêt qui commence.
Mon ouïe avait discerné ce qui pour la plupart serait passé inaperçu, mon esprit s’échappe alors pour vérifier qu’ils sont toujours dans le coin à se nourrir des restes que les habitants regroupent spécialement pour eux afin qu’ils ne s’aventurent pas dans des zones trop urbanisées.
Ils sont là, pas loin et je reviens aussitôt dans mon corps pour ne pas que mon attitude puisse sembler bizarre à quelqu’un qui me verrait ainsi immobile.
La porte du restaurant s’ouvre, mon regard se dirige alors dans sa direction pour voir l’homme scrutant la pénombre en cherchant certainement à me situer.
Nos regards se croisent et je peux lire la surprise dans ses yeux quand il s’aperçoit que je le dévisage, un instant d’indécision puis le voilà s’avançant vers moi avec un léger sourire de suffisance comme peuvent l’avoir des personnes qui se croient supérieures aux autres.
Plus que quelques mètres nous séparent quand il stoppe sans me quitter des yeux, étonné de ne lire aucune frayeur dans les miens mais tout au contraire une certaine ironie liée à cette rencontre insolite.
Un bref examen de ses pensées immédiates me renseigne quant à ses intentions envers moi.
- 送信するか? (Qui vous envoie ?)
- 何が何を外国人と思うですか? (Qu’est ce qui te fait penser ça étranger ?)
- あなたが表すものを知っている、あなたはそれがなかった場合、私 に従ってください ! (Je sais ce que vous représentez, vous ne seriez pas là à me suivre s’il n’en était rien !)
L’homme visiblement surpris de ma repartie m’observe avec encore plus d’attention.
- あなたがこの国についてたくさん知っているを参照してください。 (Je vois que tu connais beaucoup de choses sur ce pays.)
- 確かに !私のする必要があります決定するあなたの応答を待っています ! (En effet ! J’attends votre réponse pour prendre ensuite la décision qui s’imposera à moi !)
Le Yakusa reste un moment sans répondre, cherchant de toute évidence à bien comprendre le sens de mes dernières paroles.
Un sourire s’échappe alors de ses lèvres, semblant s’amuser de voir un si jeune garçon lui tenir tête en connaissant ce qu’il représente.
- あなたを恐れているのでどのような私は表していないですか? (Ne crains-tu donc pas ce que je représente ?)
- 絶対にありません ! (Absolument pas !!)
- これはあなたの部分にも大胆です ! (Voilà qui est bien téméraire de ta part !)
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (21/150) (Kyoto) (Troisième jour) (suite)
L’homme sursaute en voyant les yeux verts du garçon devenir comme fluorescents, la fente que forment alors ses pupilles lui fait perdre soudainement toute la suffisance qui jusqu’alors marquait ses moindres paroles.
- だからあなたは誰ですか (Qui es-tu donc ?)
- あなたは私に従ってくださいので知っておくべきですか?契約は、 私の上に置かれたか? (Vous devriez le savoir puisque vous me suivez ? Un contrat a-t-il été porté sur moi ?)
- 私たちまだそれ受け入れていない ! (Nous ne l’avons pas encore accepté !!)
- なぜこれですか? (Pourquoi cela ?)
- あなたは非常に好奇心 !それは何も、あなたの自由を失うがそれを受け入れる場合は幸せになります。 (Tu es bien curieux !! Soit heureux qu’il n’en soit rien encore, si nous l’acceptons tu y perdras ta liberté.)
- それから私は私を取るようにあなたの決定を待ちます。 (Alors j’attendrai de connaître votre décision pour prendre la mienne.)
Encore une fois l’homme regarde le garçon avec attention, voir même avec respect devant sa façon de se tenir et de répondre sans sembler le craindre le moins du monde et en laissant à penser que lui aussi pourrait représenter un danger pour ceux qu’il représente et qui pourtant symbolisent le deuxième pouvoir de ce pays.
- 監視する男性は、私たちにとって危険だと思うと信じていますか? (Crois-tu que les hommes qui te surveillent soient d’un quelconque danger pour nous ?)
- このような主張をしたことがない !また、この理由は、私はあなたの前に一人です ! (Je n’ai jamais eu une telle prétention ! C’est d’ailleurs pour cette raison que je me trouve seul devant vous !)
- あなたの言葉は奇妙なです !あなたは私たちを恐れているようだ? (Tes paroles sont bien étranges !! Tu ne sembles pas nous craindre ?)
- 私はすでにに答えている私をこの問題だ !今それは私たちのそれぞれを損害賠償として、他の 1 つをしなくても返すことをあなたです。 (J’ai déjà répondu à cette question il me semble ! Maintenant il ne tient qu’à vous que chacun de nous s’en retourne sans qu’il y ait préjudices pour l’un comme pour l’autre.)
Le yakusa s’incline avec un sourire amical, il reconnaît volontiers que l’assurance de ce garçon semblant si frêle n’est pas sans le laisser indifférent et que déjà il ressent pour lui quelque chose d’indéfinissable, ses paroles dites sur le ton du badinage ne manquent pas d’une certaine menace sous-jacente à laquelle il n’est pas habitué à ne pas répondre.
- あなたを知っているだけ私はように我々 emparions あなたの人ですか? (Sais-tu qu’il me suffit d’un signe pour que nous nous emparions de ta personne ?)
- しかし、あなたは !私の友人を使用しない限りをしている 3 つの男性は半分の方法ではない !この契約に同意し、既に人とリンクしている私は見ることができる成功せず、数回を削除しようし、それは意味します。 (Mais vous ne le ferez pas ! Les trois hommes qui sont avec vous ne feraient pas la moitié du chemin sans que mes amis n’interviennent ! Et puis, ça signifierait que vous acceptez ce contrat et que vous vous liez avec une personne qui a déjà tenté de me faire enlever à plusieurs reprises, sans succès comme vous pouvez le constater.)
L’homme reste un instant sans réagir, cherchant visiblement à bien comprendre le sens des paroles prononcées avec toujours le même ton de la discussion, alors qu’elles sont de toutes évidences une fois encore chargées de menaces latentes envers lui et ses hommes.
Menaces dont il n’arrive toujours pas à en comprendre d’où elles pourraient provenir, puisqu’il sait très bien qu’il n’est ici qu’accompagné d’un garçon de son âge et de seulement deux hommes qu’ils leur seraient faciles de neutraliser, s’ils leur venaient la mauvaise idée de se mettre sur leur chemin.
Pourtant il prend les paroles du garçon au sérieux, son instinct lui dicte la méfiance et que ce gamin au regard étrange est très certainement beaucoup plus dangereux qu’il n’y paraît.
D’ailleurs si ce n’avait pas été le cas, il se serait déjà emparé de lui pour le livrer contre la proposition de rançon qu’a reçue son Oyabun (chef de famille) et qui lui a demandé de vérifier avant d’accepter, si l’honneur de la famille resterait sans tache.
Ce garçon ne lui paraît pas faire partie d’une pègre quelconque et c’est à ce jugement qu’il prend alors sa décision, respectant ainsi les traditions.
- 私は私たちのリーダーに私たちの会話は、私は信じてあなたの勇気 あなたの知識として私達の習慣、私たちの言語で。私たちの一部に 弱さの印だ、単に我々 にこのアプリケーションを私たちも、いくつかの異なる国のさらに動機を与える彼らは理由によってかかわっている感じていないことを信じていません。 (Je remonterai notre conversation à notre chef, j’estime ton courage tout comme tes connaissances dans nos coutumes et notre langue. Ne croit pas que c’est une marque de faiblesse de notre part, simplement nous ne nous sentons pas concerner par les raisons quelles qu’elles soient qui motivent cette demande de la part qui plus est d’un pays avec lequel nous aussi avons eu quelques différents.)
- 教えてください、 Kumicho 、 Wakagashira (中尉) は立派な男と私は名誉、現在よりも別のコンテキストで知っていま す。 (Dites à votre Oyabun que son Wakagashira (premier lieutenant) est un homme respectable et que j’aurais été honoré de le connaître dans un autre contexte que celui actuel.)
Le yakusa marque le coup, surpris d’une telle connaissance de leurs modes de fonctionnement.
- 私の男性のことができます、あなたの釣りの遠征をことそれが起こ るに何も厄介な私の言葉があります。 (Mes hommes peuvent t’emmener faire ta partie de pêche, tu as ma parole qu’il ne vous y arrivera rien de fâcheux.)
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (22/150) (Kyoto) (Troisième jour) (suite)
Ma gorge émet alors les sons inaudibles à l’oreille humaine, un bruit venant de la forêt fait se retourner le Yakusa qui recule de surprise en voyant arriver vers nous une bande de macaques des neiges.
Quatre grands mâles à la musculature impressionnante suivis de plusieurs femelles et de deux petits qui viennent tout naturellement grimper sur mes épaules et commencent à m’épouiller tranquillement, je souris amusé tout en les caressant doucement.
- 私の友人を参照するくださいとは必ずしもあなたが期待していたも のに注意してください、しかし、これは明らかにする場合私は井戸 の危険で読んでいた基本的に他の海だ ! (Mes amis comme vous pouvez le voir ne sont pas forcément ceux auxquels vous vous attendiez, sachez toutefois qu’en mer d’autres se seraient manifestés si j’avais été en danger et des bien plus gros croyez-le !)
L’homme ahuri regarde les yeux ronds ce gamin au milieu des singes, un autre bruit venant lui aussi de la forêt lui amène encore une fois un sursaut de frayeur.
Deux ours bruns suivit de près d’une nuée compacte d’abeilles, surgissent à leurs tours et viennent rejoindre les grands singes sans paraître le moins du monde agressifs envers eux.
Un geste de la main suivi d’un autre son les libèrent et chacun d’eux repartent vers leurs activités un instant interrompu par cet appel irrésistible.
- 私は喜んであなたの提案を受け入れ、私はちょうどを見せたかった 何かをしようとする無益であります。 (J’accepte volontiers votre proposition, je tenais juste à vous démontrer qu’il serait vain de tenter quoi que ce soit.)
L’homme s’incline très bas, ses yeux marquant le respect et la frayeur mystique.
- Isanagi !!!! (Dieu à l’origine du monde)
- 読んで、私はない、神こんにちは ! こんにちは !すでに私の友人はターザン呼んで !あなたを入れないでくださいあなたも ! (Relève toi, je ne suis pas un dieu Hi ! Hi ! Déjà que mes amis m’appellent Tarzan !! Vous n’allez pas vous y mettre vous aussi !!)
L’homme tremblant se redresse en fixant toujours les yeux verts presque hypnotiques de ce garçon qui prétend ne pas être ce qu’il ne peut être d’autre, ses croyances sont trop ancrées en lui pour qu’il n’y voit pas là un signe évident des dieux et l’horreur de ce qu’il aurait pu commettre lui revient alors, le faisant s’enfuir à toutes jambes en priant les divinités de lui laisser la vie sauve à lui et à sa famille pour les générations à venir.
Les choses semblant s’être arrangées, je retourne dans le restaurant où mes amis m’attendent et bien sûr me couvrent de questions à peine arrivé près d’eux, je me contente d’un sourire rassurant en me tournant vers les « pêcheurs ».
- 私たちみんなの場合そこに行く !あなたの頭は不便を見ない。 (Nous y allons quand vous voulez les gars ! Votre chef n’y voit aucun inconvénient.)
- (Thomas curieux) Qui c’était ce type ?
- Un yakusa !
- Quoi !!!
- (Un des deux gardes du corps) Rien que ça ? Qu’est-ce qu’il voulait ?
- Savoir s’il devait ou non accepter un contrat.
- Et ??
- Il a eu la bonne idée de ne pas le faire.
- (L’autre garde du corps ahuri) Et ceux-là alors ?
- Pareil !!
- Et ??
- (Amusé de la tête qu’ils font) Ils nous emmènent à la pêche Hi ! Hi !
- (Thomas incrédule) Tu es sérieux là ?
- Bien sûr !! Nous ne risquons rien rassure, toi, !! Des amis à moi ont été très persuasifs Hi ! Hi !
Le plus âgé des yakusas repose son téléphone, il parle à voix basse à ceux qui sont attablés avec lui et tous se lèvent d’un bond pour quitter les lieux, visiblement peu enclins à rester en notre compagnie.
- Bon !! Eh bien c’est mort pour la partie de pêche il me semble !! Nous ferions mieux de rentrer à Kyoto, vous vous occupez de trouver un moyen de transport les gars ? En attendant j’emmène Thomas voir les singes !!
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (23/150) (Sydney)
« Bureaux de la DBIFC »
Franck relit pour la énième fois les deux lettres recommandées qui viennent de lui parvenir depuis l’agence d’Aix en Provence, son visage est marqué par la consternation de ses deux lettres de démission qu’il tient toujours dans ses mains.
Qu’un collaborateur quitte l’entreprise est déjà suffisamment rare, mais qu’ils soient deux en même temps tient du jamais vu et qu’en plus ce soit justement ses deux-là qui sont les seuls amis qu’a Florian dans l’entreprise de son père, laisse Franck dans une expectative tout comme dans une incompréhension totale.
Mickael et Catherine sont deux éléments bien notés qui plus est, leurs départs vont faire un vide dans l’agence et Franck se doit d’essayer de les retenir ou du moins d’en connaître les motivations.
Il prend donc la décision de les appeler personnellement pour avoir la réponse aux questions qui tournent en boucles dans sa tête.
L’appel international est lancé, l’appareil en position main libre pendant que Franck relit encore une fois les deux recommandés avec toujours en tête la même incompréhension d’une telle décision.
- DBIFC agence d’Aix en Provence, que puis-je faire pour vous ?
- Franck Legendre !! Est-ce que Mickael est là ? Je voudrais lui parler !!
- Patron ?? Heu !! Oui je vais voir !! Ne quittez pas !!
Franck sourit de cette phrase bateau qu’il entend presque à chaque fois, pourquoi appellerait-il si c’était pour raccrocher avant d’avoir pu parler avec son interlocuteur ?
- Je vous le passe, un instant s’il vous plaît !
Plusieurs déclics de connexions puis une voix grave légèrement hésitante.
- C’est vous patron ? C’est Mickael !!
- Ah !! Mickael !! Qu’est-ce que c’est que cette histoire de démission ? Vous ne vous plaisez plus chez nous ?
- Pas du tout patron !! Florian ne vous a pas prévenu ?
- Florian ?? Qu’est-ce qu’il vient faire là-dedans celui-là ?
- C’est lui qui nous a demandé de quitter la boîte pour prendre la direction d’un de ses laboratoires qu’il vient d’acquérir !! Je pensais qu’il vous en avait parlé ?
- eh bien non comme tu peux le voir !! C’est quand même étonnant qu’il vous ait proposé ça, vous n’y connaissez rien dans cette partie il me semble ?
- C’est exactement ce que nous lui avons dit patron !!
- Je me doute bien, qu’a-t-il répondu ?
- Que c’était un tout petit labo qui ne servirait qu’à compiler diverses formules qu’il ferait fabriquer dans les autres laboratoires du groupe, afin que le produit de ses découvertes ne soit pas vendu sous le manteau.
- En fait vous ne surveillerez que l’assemblage et les mises en conditionnement avant commercialisation si j’ai bien compris ?
- Affirmatif patron !! Il voulait des personnes sur qui il puisse compter pour se faire et nous avons accepté le challenge avec Catherine. Vous ne nous en voulez pas patron ? Ce n’est absolument pas parce que nous ne nous sentions pas bien dans la boîte que nous avons pris cette décision.
Franck sourit, comprenant bien que c’est l’amitié qu’ils éprouvent pour Florian qui les a décidés à le suivre.
- J’espère qu’il paie bien au moins ?
Un blanc à l’autre bout du fil, suivit d’un petit ricanement lui fait poser la question qui lui vient à l’esprit.
- Ne me dites pas que vous n’en avez pas parlé ?
- En fait non, patron Hi ! Hi !
- Pffff !!! Il vous tient par le bout du nez, ne me dites pas le contraire !!
- Pourquoi ? Pas vous patron ?
- Oui !! Bon !! Passons !! Vous allez devoir quitter la région ? Vous a-t-il dit où vous prendrez votre poste ?
- A Reims patron !! Nous nous occupons déjà avec « Cathy » de trouver une maison.
- Ce n’est pas un peu grand pour un célibataire ?
- Plus pour longtemps patron !! Nous avons décidé de nous mettre ensemble Catherine et moi.
- Eh bien vous m’en direz tant !! Félicitations !!
- Merci patron.
- Eh bien je n’ai plus rien à dire si ce n’est bonne chance à vous deux, nous aurons certainement l’occasion de nous revoir.
- Vous serez le bienvenu patron.
- Franck !!
- Pardon patron ?
- Tu peux m’appeler Franck puisque je ne serais bientôt plus le boss Hi ! Hi !
- C’est pas gagné d’avance Hi ! Hi ! Les habitudes sont ce qu’elles sont !!
- Ça viendra avec le temps, en attendant bon courage à vous deux !
Franck appuie sur le bouton qui coupe la communication et s’enfonce un peu plus dans son fauteuil pour réfléchir à ce qu’il vient d’apprendre.
Il reconnaît que c’est une bonne opportunité pour eux que leur a offert Florian, mais surtout un signe de confiance qu’il n’aura jamais à regretter et il reste sidéré encore une fois devant l’approche qu’a son « neveu » de la psychologie humaine.
- Sacré gamin !!! Encore un nouveau « don » que tu as, celui de mettre en place des personnes qui te resteront fidèles quoi qu’il advienne et sur lesquelles tu pourras toujours compter.
Le brave homme devient subitement livide et commence à trembler de tous ses membres, je comprends la peur qui lui noue le ventre connaissant suffisamment ce que représente chez eux ce genre d’individus.
Maintenant je connais aussi leurs codes de l’honneur ancestral et je pense que s’il nous voulait du mal, ce serait déjà fait.
Je retourne à ma table et je préviens les deux agents qui portent la main à leurs poches intérieures de vestes où je comprends aussitôt à ce geste qu’ils ne sont pas venus ici désarmés.
- Du calme les gars ! Rien ne dit qu’il nous est hostile !
- Nous avons nos ordres Florian, laisse nous faire ce que nous avons à faire !
Je fouille dans mes poches et devant le regard ironique de Thomas, je soupire en leur demandant.
- Vous vous chargez de l’addition ? J’ai oublié de prendre des tunes !!
- (Thomas ironique) Comment est-ce possible !!
Je fais celui qui n’a pas entendu.
- Pendant que vous réglez la note, je vais sortir seul !!
- (Un des deux agents) C’est hors de questions !!
- Relaxe !! Je sais ce que je fais, s’il me suit vous ne vous en mêlez surtout pas.
- (Thomas tout pâle) Mais enfin « Flo » !! À quoi tu joues là ??
- Je te demande juste de me faire confiance « Thom » !
Pendant qu’un des deux gardes du corps hèle le patron pour lui demander l’addition, je quitte le restaurant et m’avance de quelques dizaines de mètres dans la rue, m’arrêtant quand je suis arrivé à l’endroit que j’avais repéré lors de notre sortie du bus.
Je ne saurais trop le décrire, ne sachant pas si on peut appeler cet endroit un parc ou si c’est tout simplement le bout du village avec la forêt qui commence.
Mon ouïe avait discerné ce qui pour la plupart serait passé inaperçu, mon esprit s’échappe alors pour vérifier qu’ils sont toujours dans le coin à se nourrir des restes que les habitants regroupent spécialement pour eux afin qu’ils ne s’aventurent pas dans des zones trop urbanisées.
Ils sont là, pas loin et je reviens aussitôt dans mon corps pour ne pas que mon attitude puisse sembler bizarre à quelqu’un qui me verrait ainsi immobile.
La porte du restaurant s’ouvre, mon regard se dirige alors dans sa direction pour voir l’homme scrutant la pénombre en cherchant certainement à me situer.
Nos regards se croisent et je peux lire la surprise dans ses yeux quand il s’aperçoit que je le dévisage, un instant d’indécision puis le voilà s’avançant vers moi avec un léger sourire de suffisance comme peuvent l’avoir des personnes qui se croient supérieures aux autres.
Plus que quelques mètres nous séparent quand il stoppe sans me quitter des yeux, étonné de ne lire aucune frayeur dans les miens mais tout au contraire une certaine ironie liée à cette rencontre insolite.
Un bref examen de ses pensées immédiates me renseigne quant à ses intentions envers moi.
- 送信するか? (Qui vous envoie ?)
- 何が何を外国人と思うですか? (Qu’est ce qui te fait penser ça étranger ?)
- あなたが表すものを知っている、あなたはそれがなかった場合、私 に従ってください ! (Je sais ce que vous représentez, vous ne seriez pas là à me suivre s’il n’en était rien !)
L’homme visiblement surpris de ma repartie m’observe avec encore plus d’attention.
- あなたがこの国についてたくさん知っているを参照してください。 (Je vois que tu connais beaucoup de choses sur ce pays.)
- 確かに !私のする必要があります決定するあなたの応答を待っています ! (En effet ! J’attends votre réponse pour prendre ensuite la décision qui s’imposera à moi !)
Le Yakusa reste un moment sans répondre, cherchant de toute évidence à bien comprendre le sens de mes dernières paroles.
Un sourire s’échappe alors de ses lèvres, semblant s’amuser de voir un si jeune garçon lui tenir tête en connaissant ce qu’il représente.
- あなたを恐れているのでどのような私は表していないですか? (Ne crains-tu donc pas ce que je représente ?)
- 絶対にありません ! (Absolument pas !!)
- これはあなたの部分にも大胆です ! (Voilà qui est bien téméraire de ta part !)
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (21/150) (Kyoto) (Troisième jour) (suite)
L’homme sursaute en voyant les yeux verts du garçon devenir comme fluorescents, la fente que forment alors ses pupilles lui fait perdre soudainement toute la suffisance qui jusqu’alors marquait ses moindres paroles.
- だからあなたは誰ですか (Qui es-tu donc ?)
- あなたは私に従ってくださいので知っておくべきですか?契約は、 私の上に置かれたか? (Vous devriez le savoir puisque vous me suivez ? Un contrat a-t-il été porté sur moi ?)
- 私たちまだそれ受け入れていない ! (Nous ne l’avons pas encore accepté !!)
- なぜこれですか? (Pourquoi cela ?)
- あなたは非常に好奇心 !それは何も、あなたの自由を失うがそれを受け入れる場合は幸せになります。 (Tu es bien curieux !! Soit heureux qu’il n’en soit rien encore, si nous l’acceptons tu y perdras ta liberté.)
- それから私は私を取るようにあなたの決定を待ちます。 (Alors j’attendrai de connaître votre décision pour prendre la mienne.)
Encore une fois l’homme regarde le garçon avec attention, voir même avec respect devant sa façon de se tenir et de répondre sans sembler le craindre le moins du monde et en laissant à penser que lui aussi pourrait représenter un danger pour ceux qu’il représente et qui pourtant symbolisent le deuxième pouvoir de ce pays.
- 監視する男性は、私たちにとって危険だと思うと信じていますか? (Crois-tu que les hommes qui te surveillent soient d’un quelconque danger pour nous ?)
- このような主張をしたことがない !また、この理由は、私はあなたの前に一人です ! (Je n’ai jamais eu une telle prétention ! C’est d’ailleurs pour cette raison que je me trouve seul devant vous !)
- あなたの言葉は奇妙なです !あなたは私たちを恐れているようだ? (Tes paroles sont bien étranges !! Tu ne sembles pas nous craindre ?)
- 私はすでにに答えている私をこの問題だ !今それは私たちのそれぞれを損害賠償として、他の 1 つをしなくても返すことをあなたです。 (J’ai déjà répondu à cette question il me semble ! Maintenant il ne tient qu’à vous que chacun de nous s’en retourne sans qu’il y ait préjudices pour l’un comme pour l’autre.)
Le yakusa s’incline avec un sourire amical, il reconnaît volontiers que l’assurance de ce garçon semblant si frêle n’est pas sans le laisser indifférent et que déjà il ressent pour lui quelque chose d’indéfinissable, ses paroles dites sur le ton du badinage ne manquent pas d’une certaine menace sous-jacente à laquelle il n’est pas habitué à ne pas répondre.
- あなたを知っているだけ私はように我々 emparions あなたの人ですか? (Sais-tu qu’il me suffit d’un signe pour que nous nous emparions de ta personne ?)
- しかし、あなたは !私の友人を使用しない限りをしている 3 つの男性は半分の方法ではない !この契約に同意し、既に人とリンクしている私は見ることができる成功せず、数回を削除しようし、それは意味します。 (Mais vous ne le ferez pas ! Les trois hommes qui sont avec vous ne feraient pas la moitié du chemin sans que mes amis n’interviennent ! Et puis, ça signifierait que vous acceptez ce contrat et que vous vous liez avec une personne qui a déjà tenté de me faire enlever à plusieurs reprises, sans succès comme vous pouvez le constater.)
L’homme reste un instant sans réagir, cherchant visiblement à bien comprendre le sens des paroles prononcées avec toujours le même ton de la discussion, alors qu’elles sont de toutes évidences une fois encore chargées de menaces latentes envers lui et ses hommes.
Menaces dont il n’arrive toujours pas à en comprendre d’où elles pourraient provenir, puisqu’il sait très bien qu’il n’est ici qu’accompagné d’un garçon de son âge et de seulement deux hommes qu’ils leur seraient faciles de neutraliser, s’ils leur venaient la mauvaise idée de se mettre sur leur chemin.
Pourtant il prend les paroles du garçon au sérieux, son instinct lui dicte la méfiance et que ce gamin au regard étrange est très certainement beaucoup plus dangereux qu’il n’y paraît.
D’ailleurs si ce n’avait pas été le cas, il se serait déjà emparé de lui pour le livrer contre la proposition de rançon qu’a reçue son Oyabun (chef de famille) et qui lui a demandé de vérifier avant d’accepter, si l’honneur de la famille resterait sans tache.
Ce garçon ne lui paraît pas faire partie d’une pègre quelconque et c’est à ce jugement qu’il prend alors sa décision, respectant ainsi les traditions.
- 私は私たちのリーダーに私たちの会話は、私は信じてあなたの勇気 あなたの知識として私達の習慣、私たちの言語で。私たちの一部に 弱さの印だ、単に我々 にこのアプリケーションを私たちも、いくつかの異なる国のさらに動機を与える彼らは理由によってかかわっている感じていないことを信じていません。 (Je remonterai notre conversation à notre chef, j’estime ton courage tout comme tes connaissances dans nos coutumes et notre langue. Ne croit pas que c’est une marque de faiblesse de notre part, simplement nous ne nous sentons pas concerner par les raisons quelles qu’elles soient qui motivent cette demande de la part qui plus est d’un pays avec lequel nous aussi avons eu quelques différents.)
- 教えてください、 Kumicho 、 Wakagashira (中尉) は立派な男と私は名誉、現在よりも別のコンテキストで知っていま す。 (Dites à votre Oyabun que son Wakagashira (premier lieutenant) est un homme respectable et que j’aurais été honoré de le connaître dans un autre contexte que celui actuel.)
Le yakusa marque le coup, surpris d’une telle connaissance de leurs modes de fonctionnement.
- 私の男性のことができます、あなたの釣りの遠征をことそれが起こ るに何も厄介な私の言葉があります。 (Mes hommes peuvent t’emmener faire ta partie de pêche, tu as ma parole qu’il ne vous y arrivera rien de fâcheux.)
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (22/150) (Kyoto) (Troisième jour) (suite)
Ma gorge émet alors les sons inaudibles à l’oreille humaine, un bruit venant de la forêt fait se retourner le Yakusa qui recule de surprise en voyant arriver vers nous une bande de macaques des neiges.
Quatre grands mâles à la musculature impressionnante suivis de plusieurs femelles et de deux petits qui viennent tout naturellement grimper sur mes épaules et commencent à m’épouiller tranquillement, je souris amusé tout en les caressant doucement.
- 私の友人を参照するくださいとは必ずしもあなたが期待していたも のに注意してください、しかし、これは明らかにする場合私は井戸 の危険で読んでいた基本的に他の海だ ! (Mes amis comme vous pouvez le voir ne sont pas forcément ceux auxquels vous vous attendiez, sachez toutefois qu’en mer d’autres se seraient manifestés si j’avais été en danger et des bien plus gros croyez-le !)
L’homme ahuri regarde les yeux ronds ce gamin au milieu des singes, un autre bruit venant lui aussi de la forêt lui amène encore une fois un sursaut de frayeur.
Deux ours bruns suivit de près d’une nuée compacte d’abeilles, surgissent à leurs tours et viennent rejoindre les grands singes sans paraître le moins du monde agressifs envers eux.
Un geste de la main suivi d’un autre son les libèrent et chacun d’eux repartent vers leurs activités un instant interrompu par cet appel irrésistible.
- 私は喜んであなたの提案を受け入れ、私はちょうどを見せたかった 何かをしようとする無益であります。 (J’accepte volontiers votre proposition, je tenais juste à vous démontrer qu’il serait vain de tenter quoi que ce soit.)
L’homme s’incline très bas, ses yeux marquant le respect et la frayeur mystique.
- Isanagi !!!! (Dieu à l’origine du monde)
- 読んで、私はない、神こんにちは ! こんにちは !すでに私の友人はターザン呼んで !あなたを入れないでくださいあなたも ! (Relève toi, je ne suis pas un dieu Hi ! Hi ! Déjà que mes amis m’appellent Tarzan !! Vous n’allez pas vous y mettre vous aussi !!)
L’homme tremblant se redresse en fixant toujours les yeux verts presque hypnotiques de ce garçon qui prétend ne pas être ce qu’il ne peut être d’autre, ses croyances sont trop ancrées en lui pour qu’il n’y voit pas là un signe évident des dieux et l’horreur de ce qu’il aurait pu commettre lui revient alors, le faisant s’enfuir à toutes jambes en priant les divinités de lui laisser la vie sauve à lui et à sa famille pour les générations à venir.
Les choses semblant s’être arrangées, je retourne dans le restaurant où mes amis m’attendent et bien sûr me couvrent de questions à peine arrivé près d’eux, je me contente d’un sourire rassurant en me tournant vers les « pêcheurs ».
- 私たちみんなの場合そこに行く !あなたの頭は不便を見ない。 (Nous y allons quand vous voulez les gars ! Votre chef n’y voit aucun inconvénient.)
- (Thomas curieux) Qui c’était ce type ?
- Un yakusa !
- Quoi !!!
- (Un des deux gardes du corps) Rien que ça ? Qu’est-ce qu’il voulait ?
- Savoir s’il devait ou non accepter un contrat.
- Et ??
- Il a eu la bonne idée de ne pas le faire.
- (L’autre garde du corps ahuri) Et ceux-là alors ?
- Pareil !!
- Et ??
- (Amusé de la tête qu’ils font) Ils nous emmènent à la pêche Hi ! Hi !
- (Thomas incrédule) Tu es sérieux là ?
- Bien sûr !! Nous ne risquons rien rassure, toi, !! Des amis à moi ont été très persuasifs Hi ! Hi !
Le plus âgé des yakusas repose son téléphone, il parle à voix basse à ceux qui sont attablés avec lui et tous se lèvent d’un bond pour quitter les lieux, visiblement peu enclins à rester en notre compagnie.
- Bon !! Eh bien c’est mort pour la partie de pêche il me semble !! Nous ferions mieux de rentrer à Kyoto, vous vous occupez de trouver un moyen de transport les gars ? En attendant j’emmène Thomas voir les singes !!
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (23/150) (Sydney)
« Bureaux de la DBIFC »
Franck relit pour la énième fois les deux lettres recommandées qui viennent de lui parvenir depuis l’agence d’Aix en Provence, son visage est marqué par la consternation de ses deux lettres de démission qu’il tient toujours dans ses mains.
Qu’un collaborateur quitte l’entreprise est déjà suffisamment rare, mais qu’ils soient deux en même temps tient du jamais vu et qu’en plus ce soit justement ses deux-là qui sont les seuls amis qu’a Florian dans l’entreprise de son père, laisse Franck dans une expectative tout comme dans une incompréhension totale.
Mickael et Catherine sont deux éléments bien notés qui plus est, leurs départs vont faire un vide dans l’agence et Franck se doit d’essayer de les retenir ou du moins d’en connaître les motivations.
Il prend donc la décision de les appeler personnellement pour avoir la réponse aux questions qui tournent en boucles dans sa tête.
L’appel international est lancé, l’appareil en position main libre pendant que Franck relit encore une fois les deux recommandés avec toujours en tête la même incompréhension d’une telle décision.
- DBIFC agence d’Aix en Provence, que puis-je faire pour vous ?
- Franck Legendre !! Est-ce que Mickael est là ? Je voudrais lui parler !!
- Patron ?? Heu !! Oui je vais voir !! Ne quittez pas !!
Franck sourit de cette phrase bateau qu’il entend presque à chaque fois, pourquoi appellerait-il si c’était pour raccrocher avant d’avoir pu parler avec son interlocuteur ?
- Je vous le passe, un instant s’il vous plaît !
Plusieurs déclics de connexions puis une voix grave légèrement hésitante.
- C’est vous patron ? C’est Mickael !!
- Ah !! Mickael !! Qu’est-ce que c’est que cette histoire de démission ? Vous ne vous plaisez plus chez nous ?
- Pas du tout patron !! Florian ne vous a pas prévenu ?
- Florian ?? Qu’est-ce qu’il vient faire là-dedans celui-là ?
- C’est lui qui nous a demandé de quitter la boîte pour prendre la direction d’un de ses laboratoires qu’il vient d’acquérir !! Je pensais qu’il vous en avait parlé ?
- eh bien non comme tu peux le voir !! C’est quand même étonnant qu’il vous ait proposé ça, vous n’y connaissez rien dans cette partie il me semble ?
- C’est exactement ce que nous lui avons dit patron !!
- Je me doute bien, qu’a-t-il répondu ?
- Que c’était un tout petit labo qui ne servirait qu’à compiler diverses formules qu’il ferait fabriquer dans les autres laboratoires du groupe, afin que le produit de ses découvertes ne soit pas vendu sous le manteau.
- En fait vous ne surveillerez que l’assemblage et les mises en conditionnement avant commercialisation si j’ai bien compris ?
- Affirmatif patron !! Il voulait des personnes sur qui il puisse compter pour se faire et nous avons accepté le challenge avec Catherine. Vous ne nous en voulez pas patron ? Ce n’est absolument pas parce que nous ne nous sentions pas bien dans la boîte que nous avons pris cette décision.
Franck sourit, comprenant bien que c’est l’amitié qu’ils éprouvent pour Florian qui les a décidés à le suivre.
- J’espère qu’il paie bien au moins ?
Un blanc à l’autre bout du fil, suivit d’un petit ricanement lui fait poser la question qui lui vient à l’esprit.
- Ne me dites pas que vous n’en avez pas parlé ?
- En fait non, patron Hi ! Hi !
- Pffff !!! Il vous tient par le bout du nez, ne me dites pas le contraire !!
- Pourquoi ? Pas vous patron ?
- Oui !! Bon !! Passons !! Vous allez devoir quitter la région ? Vous a-t-il dit où vous prendrez votre poste ?
- A Reims patron !! Nous nous occupons déjà avec « Cathy » de trouver une maison.
- Ce n’est pas un peu grand pour un célibataire ?
- Plus pour longtemps patron !! Nous avons décidé de nous mettre ensemble Catherine et moi.
- Eh bien vous m’en direz tant !! Félicitations !!
- Merci patron.
- Eh bien je n’ai plus rien à dire si ce n’est bonne chance à vous deux, nous aurons certainement l’occasion de nous revoir.
- Vous serez le bienvenu patron.
- Franck !!
- Pardon patron ?
- Tu peux m’appeler Franck puisque je ne serais bientôt plus le boss Hi ! Hi !
- C’est pas gagné d’avance Hi ! Hi ! Les habitudes sont ce qu’elles sont !!
- Ça viendra avec le temps, en attendant bon courage à vous deux !
Franck appuie sur le bouton qui coupe la communication et s’enfonce un peu plus dans son fauteuil pour réfléchir à ce qu’il vient d’apprendre.
Il reconnaît que c’est une bonne opportunité pour eux que leur a offert Florian, mais surtout un signe de confiance qu’il n’aura jamais à regretter et il reste sidéré encore une fois devant l’approche qu’a son « neveu » de la psychologie humaine.
- Sacré gamin !!! Encore un nouveau « don » que tu as, celui de mettre en place des personnes qui te resteront fidèles quoi qu’il advienne et sur lesquelles tu pourras toujours compter.
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