05-09-2020, 09:38 AM
(Modification du message : 05-09-2020, 09:41 AM par laurentdu51100.)
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (04/150) (Kyoto) (Troisième jour) (suite)
« Milieu d’après-midi, bureau d’Hisashi Owada (père de Masako) »
L’homme referme derrière sa fille et le jeune Français qu’elle accompagnait, il doit bien reconnaître qu’il lui a fait forte impression et ce qui n’était au début qu’un service rendu tant à sa fille qu’à la personne se trouvant actuellement dans le bureau jouxtant le sien et qui a tout entendu des conversations, est devenu très rapidement une présentation des plus intéressantes.
Hisashi va ouvrir la porte de l’autre bureau et s’incline bas devant Akihito qui a honoré sa maison de sa présence.
- Votre altesse a-t-elle bien suivi la conversation ?
- Très bien oui ! Ce jeune homme m’a paru particulièrement convaincant et notre chère Masako une brillante experte en droit.
- En doutiez-vous votre altesse ?
- (L’empereur sourit) Pas vraiment, non !
- Quelle suite votre altesse souhaiterait que je donne à cette présentation commerciale ?
- Je vous en laisse libre de votre décision !! Connaissez-vous le propriétaire de cette entreprise mon cher Hisashi ?
- Masako m’en a parlé ce matin quand elle est venue me voir pour que j’accepte de recevoir son nouvel ami, qui serait également d’après elle le petit ami de son patron. J’avoue humblement à votre altesse que j’ai alors eu des doutes sur les vraies qualités de ce garçon, pensant qu’il n’était à ce poste que pour cette raison et je me suis vite rendu compte de ses qualités réelles, ne cherchant pas à tirer avantage de son physique mais trouvant les arguments qui donnent envie de faire affaire avec son entreprise.
- Vous allez donc leur passer commandes ?
- Une des filiales de la société que je dirige est déjà en commerce avec la DBIFC, je connais donc déjà les valeurs qui font sa réputation. Je dois dire qu’il arrive au bon moment, de gros contrats à honorer qui vont demander beaucoup de matière première ont été signés récemment, alors oui ! Si votre altesse n’y voit rien à redire, je pense utiliser les services qui m’ont été proposés par ce jeune homme très convainquant au demeurant.
- Vous m’en voyez ravi !! Je suis curieux voyez-vous et je pense faire appel à mon tour à ce garçon, j’aimerais mettre un visage à cette voix virile qui m’intrigue tout autant que son jeune patron. Saviez-vous mon cher Hisashi que notre petite Aiko a frôlé de peu des complications de santé très graves ?
- J’en ai été prévenu votre altesse, heureusement tout est rentré dans l’ordre.
- Les médecins ne comprennent pas ce qu’a bien pu faire le jeune Florian pour que sa santé revienne aussi rapidement. Intrigué, j’ai donc invité ce garçon à ma table (l’empereur sourit de nouveau) ce qui d’ailleurs n’a pas paru l’affecter outre mesure et je dois bien avouer que j’ai passé là un moment fort agréable comme il ne m’était pas arrivé depuis bien longtemps.
- Masako m’a rapporté la même chose ce matin votre altesse, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle s’est fait inviter à la table de Jun’ichirô hier soir et c’est lors de cette soirée qu’elle a connu ce jeune homme et lui a proposé d’être son guide pour ses démarches commerciales.
- Je ferai savoir discrètement qu’il a l’écoute de l’empereur, nul doute que ceci l’aidera grandement dans son travail.
- Beaucoup voudront honorer votre altesse en le recevant et en lui passant commande, ce garçon n’imagine sans doute pas la chance qu’il a.
Akihito acquiesce d’un mouvement de tête.
- Notre petite Aiko ne le saura certainement jamais elle aussi !! Écoutez-vous ou lisez-vous la presse internationale ?
- (Hisashi intrigué) J’avoue qu’à ma grande honte je n’en prends plus guère le temps votre altesse.
- Vous le devriez pourtant, nul doute que cela éclairerait beaucoup votre compréhension à mes paroles. On parle beaucoup actuellement d’un jeune garçon et ce qui est rapporté sur lui est tout à fait passionnant.
- Parlons-nous de la même personne votre altesse.
- Bien sûr !! Un garçon déroutant mais très attachant, nous n’avons pas fini d’en entendre parler.
- Votre altesse m’intrigue, ses paroles démontrent déjà d’un intérêt peu commun envers ce jeune homme.
- Sachez cher ami qu’il sera toujours le bienvenu dans ma maison.
Hisashi reste un moment songeur, les paroles de l’empereur tout comme ses expressions démontrent d’un certain attachement qui n’est pas habituel à la maison impériale, plutôt distante habituellement de ce qui se rapporte au monde extérieur.
- Votre altesse me donne envie de faire sa connaissance, peut-être ce garçon acceptera-t-il une invitation à dîner venant de Masako.
Le regard de l’empereur fait sourire Hisashi, comprenant très bien où vont ses pensées.
- Je serais très honoré si son altesse acceptait également de se joindre à nous.
Akihito les yeux brillants de reconnaissance.
- L’honneur sera pour moi et j’accepte avec grand plaisir.
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (05/150) (Bureaux de la DST) (suite)
- (Maurice) Ah !! C’est toi Antoine !! Entre donc mon garçon que je te présente !! Messieurs dame !! Voici Antoine Massery le cousin de Florian, son père est le frère aîné de la mère de ce dernier et donc, comme vous pouvez également le constater, leurs liens parentaux sont très proches.
Maurice reprend les présentations, pour Antoine cette fois-ci.
- Alain Durieux mon directeur adjoint, Camille Nivelle et Patrice Chenaut des agents de nos services, amis proches également de Florian.
- (Antoine intimidé) Enchanté !!
Maurice lui met son ordinateur sous le nez.
- Regarde les nouveaux fichiers pendant que je donne les dernières instructions à mon équipe.
Il laisse donc Antoine s’asseoir et passer en revue comme chaque matin les visages des dernières entrées sur le territoire d’hommes pouvant correspondre au signalement de Sacha.
Il fait signe aux autres de le rejoindre dans le coin plus convivial du bureau et reprend là où il en était arrêté avant l’arrivée d’Antoine.
- Je disais donc que nous avons reçu quelques pistes dont une toute récente qui est encore en analyse par nos services scientifiques.
Maurice jette un œil vers Antoine en attendant son éventuelle réaction, il a glissé dans les fichiers du jour un cliché pris par la caméra de la banque où une importante somme d’argent en franc y a été échangée dernièrement.
La photo ne montre qu’un homme de profil au visage étrangement tourné pour ne pas être filmé mais qui a laissé un bref instant sans doute involontaire, l’occasion de faire ce tirage où l’on en voit un tout petit peu plus mais suffisamment espère-t-il pour faire réagir son ancien amant.
Camille et Patrice ne sont pas dupes et attendent eux aussi ce que visiblement espère leur patron, c’est la voix tremblante d’Antoine qui les fait tous se rapprocher de lui et sourire Maurice en reconnaissant le cliché sur lequel le jeune homme s’est arrêté.
- C’est Sacha !!! C’est lui là sur cette photo, j’en suis sûr !!!
Maurice satisfait pose une main ferme sur l’épaule du jeune homme.
- Tu ne crains rien Antoine, nous veillons sur toi. J’attendais ta réaction sur cette photo car je me doutais bien que ce type avait quelque chose de louche, nous avons récupéré quelques liasses de billets qu’il a apportées à cette banque et nous espérons en tirer quelque chose au niveau des empreintes. Nous savons maintenant avec certitude qu’il est bien là et c’est déjà un bon début.
- (Patrice) Tu parlais d’une piste toute récente, c’est celle-là ?
- Non pas du tout ! C’est arrivé ce matin, un mail bizarre adressé à la DST avec une adresse GPS sans plus d’explications, impossible de remonter à la source du message. J’ai donc envoyé une équipe au cas où et il semblerait qu’en effet quelque chose s’y soit produit, une grange à foins totalement brûlée en pleine campagne non loin de Paris le long de l’A1.
- (Patrice) Hum !! Bizarre en effet, pouvons-nous aller y jeter un coup d’œil ?
- C’était bien dans mes intentions de vous y envoyer, seulement ce n’est pas tout !! En fin de matinée nous avons reçu un deuxième message du même cru, sauf que là nous avons trouvé le cadavre d’un jeune homme connu des services de police.
- (Camille) Un criminel ?
- Non pas vraiment, juste un dealer !! Sa mort remonterait d’une bonne journée d’après le légiste, nous en saurons plus quand il aura terminé ses examens.
- (Patrice intéressé) Et dans la grange ?
- Pour l’instant rien de probant, il faut dire aussi que ce n’est plus qu’un monceau de ruines et qu’il faudra encore quelques jours pour dégager le plus gros, déjà que le propriétaire est dans nos pattes à se demander ce qu’on fait chez lui.
- (Antoine d’une voix éteinte) Je fais quoi maintenant ? Vous allez me renvoyer aux États Unis ?
Maurice comprend les affres du jeune homme, il lui serre un peu plus l’épaule pour le rassurer.
- Nous ne l’avons pas encore et il faudra sans doute que tu sois présent le jour où il nous tombera dans les pattes, alors rassure-toi mon garçon, tu n’es pas encore rentré chez toi !! J’ai appris pour ta demande d’entrer dans nos services de santé, nous donnerons un coup de main s’il le faut au général qui déjà je l’ai appris s’en occupe sérieusement et d’ailleurs ne devrais-tu pas y être ? Tes parents arrivent aujourd’hui il me semble ?
- Ils ne devraient plus tarder en effet !!
- (Patrice) Donnez-nous l’adresse du hangar patron, nous conduirons ensuite Antoine jusqu’à Begin en passant !
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (06/150) (Afrique)
« Dispensaire, cinq heures du matin »
Naomé se glisse sans bruit dans les couloirs du dispensaire, il sait exactement où il va si tôt ce matin et son cœur bat très vite, ne sachant pas avec certitude quelle sera la réaction de celui qu’il compte surprendre dans son sommeil en se glissant subrepticement dans son lit.
Depuis la conversation qu’il a eue hier avec Gauthier, quand le jeune frisé est venu près de lui en marchant au pas de charge et qu’il s’est contenté de l’avertir que s’il tenait à lui, il devrait faire un choix et qu’il était hors de question de le laisser courir deux lièvres à la fois.
Naomé ne comprenant pas le sens de la phrase s’est contenté de hocher la tête, signe qu’attendait de toute évidence Gauthier puisqu’il s’est relevé aussitôt en lui faisant une bise sur la joue et s’est éloigné avec un sourire de contentement.
Le jeune Massaï l’a regardé partir de sa démarche svelte, son corps déjà bien doré par le soleil, uniquement vêtu de son petit short kaki qui lui moule à la perfection ses petites fesses nerveuses et amenant à Naomé une bouffée de chaleur et d’excitation, qui oblige le jeune garçon à quitter les lieux en vitesse pour ne pas que son état soit remarqué par quelqu’un passant dans le coin.
Il lui a fallu un certain temps pour se calmer suffisamment pour qu’ensuite il puisse rejoindre Taha et lui demander de lui expliquer le sens de la dernière phrase de Gauthier, une longue discussion a ensuite suivi entre les deux amis précédant une nuit blanche qu’a passée Naomé à faire le tri de ses sentiments et qui l’a fait se lever sitôt sa décision prise pour se retrouver dans les couloirs du dispensaire à rejoindre Gauthier dans sa chambre.
Il ouvre doucement la porte et entre sans faire le moindre bruit, il referme derrière lui et se glisse jusqu’au lit où la silhouette de son ami se dessine dans la pénombre de la pièce.
Il monte souplement sur le lit pour le rejoindre et se coller langoureusement à son corps chaud, lui tournant le dos pour amener ses fesses au contact du membre nu au repos.
Naomé n’en demande pas plus, il se sent bien et se détend aussitôt, n’attendant plus que son ami se réveille quand le sommeil le prend d’un coup et qu’il s’endort vaincu par la fatigue de la journée ainsi que par la nuit blanche passée à réfléchir.
***/***
« Dispensaire, sept heures du matin »
Une odeur musquée assez forte mais pas désagréable fait plisser les narines de Gauthier, cherchant inconsciemment d’où elle peut provenir.
Ensuite c’est la sueur de toute une partie de son corps qui le ramène à la conscience, s’étonnant de la chaleur moite qui émane du côté droit de son lit et contre laquelle il est appuyé.
Il est maintenant bien réveillé, ses yeux s’ouvrent et découvrent aussitôt de qui lui viennent toutes ses sensations, l’étonnement de trouver son ami coucher près de lui n’est rien à côté du plaisir soudain que son contact et sa présence lui procurent.
Son sexe déjà en pleine forme est lové entre deux globes fessiers moelleux qui semblent l’avoir emprisonné depuis un moment déjà vu la moiteur dans laquelle il se trouve, Gauthier passe doucement sa main libre devant le corps de Naomé et ses doigts se perdent dans la toison rase et crépue de son pubis.
Ce contact autant intime qu’inhabituel lui amène un long frisson de plaisir, son sexe se tend encore plus fièrement et Gauthier se resserre d’instinct contre son ami pour que le contact soit encore plus intime.
Naomé a le sommeil des gens de son peuple, toujours sur le qui-vive pour être profond et il est parfaitement conscient du réveil comme des attouchements de plus en plus appuyés de son ami.
Son bassin commence à onduler, d’abord imperceptiblement puis de plus en plus lascivement pour bien sentir le sexe dur se frotter dans son sillon et agacé son petit trou qui déjà affamé, réclame sa pitance avec de plus en plus d’impatience.
Naomé sent la main fébrile de Gauthier quittant son pubis et cherchant à placer son sexe de façon à ce qu’il le pénètre, son manque d’habitude est flagrant, faisant sourire le jeune Masaï.
Quelque chose survient alors dans la tête de Naomé, une impression bizarre où l’image de Taha devient de plus en plus prédominante et de brefs flashs les montrent tous les deux aux différentes étapes de leurs vies avec toujours cette même joie et ce même bonheur d’être ensemble.
Naomé comprend alors son erreur, Taha est et sera toujours celui qu’il aime le plus au monde, la folie qui l’a pris de rejoindre le jeune blanc lui saute au visage et le fait se détacher de Gauthier, se lever et s’enfuir non sans lui avoir demandé de l’excuser et de rester son ami.
Le jeune Massaï court alors jusqu’à sa chambre, il croise en route plusieurs personnes qui le regardent avec étonnement et c’est en pleurs qu’il ouvre sa porte, s’enferme à l’intérieur en se jetant sur son lit tout tremblant.
Il n’y reste pas longtemps, juste le temps de s’éclaircir les idées et en ressort très vite pour courir le long de la piste qui mène au village, heureusement pour lui personne ne le voit dans cet état et il entre dans la hutte de son ami alors qu’il s’y trouve seul.
***/***
« Village Massaï, neuf heures du matin »
Taha non plus n’a pas dormi cette nuit, de savoir peut être Naomé dans les bras d’un autre garçon lui amène une colère sourde et les dernières heures ont passées en introspections sur lui-même, s’accusant de ne pas savoir ce qu’il veut et ce à quoi il tient le plus.
Le visage de Taha marque l’ahurissement total de voir Naomé entrer dans sa case couvert de la sueur de la longue course qu’il vient de faire, il remarque aussitôt l’état émotionnel de son ami qui ressemble étrangement au sien et qui se jette dans ses bras en l’embrassant sur tout le visage comme si sa vie en dépendait.
Taha comprend alors que leurs sentiments sont trop forts et que rien n’arrivera plus à les séparer, il resserre son étreinte sur Naomé en cherchant ses lèvres et c’est un long baiser qui les unit, sachant très bien et l’acceptant l’un comme l’autre, l’importance de cet instant qui scelle à jamais leur couple pour la vie.
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (07/150) (Kyoto) (Troisième jour) (suite)
« Fin de la communication entre Florian et Thomas »
Je range mon portable dans ma poche, heureux de savoir que tout se passe bien pour Thomas qui passe sa journée avec « KoKo » et c’est avec le sourire que je reviens vers Victor pour rejoindre le restaurant afin d’avoir avec lui cette conversation qui lui semble si importante.
- On peut y aller, c’est bon !!
- (Victor) Tu peux me prêter ton téléphone s’il te plaît ?
- Pourquoi donc ? Tu as le tien !!
- Juste pour vérifier que je ne me trompe pas et que tu ne t’es pas moqué de moi.
Je me sens gêner tout d’un coup.
- Personne à part Thomas n’est au courant, j’aimerais bien que ça reste notre secret si tu es d’accord ?
- Depuis quand fais-tu ça ?
- Pas longtemps, en fait ce n’est que la troisième fois avec Thomas ! C’est très fatigant, même si ça va de mieux en mieux.
- Tu pourrais le faire avec moi ?
- Bien sûr !! Seulement je ne le ferai pas !!
- Et pourquoi donc ?
- C’est trop intime, je peux connaître toutes les pensées et j’aurais l’impression de violer ton cerveau.
- Tu le fais bien avec ton copain ?
- Ce n’est pas pareil !! On ne s’est jamais rien caché moi et « Thom », l’impression est toute autre et nous y prenons du plaisir.
Victor continue à marcher en réfléchissant, au moins Florian a été honnête avec lui et n’a pas cherché à nier en lui donnant une explication à deux balles.
- Je n’en parlerai pas c’est promis, mais promets-moi en retour que tu n’essayeras jamais de connaître les pensées des gens sans leur accord !!
- Promis Victor !!
- Je te fais confiance !! Pense à changer de portable, n’importe qui d’un peu spécialiste comprendrait comme moi qu’il y a quelque chose qui ne va pas.
Je pense surtout que je ne le mettrai plus à mon oreille, ma vision sur Victor se conforte sur son intelligence et sa perspicacité, voyant là encore une fois le soin qu’a Maurice à choisir ses hommes de confiance.
- J’y penserai !! Sinon tu avais quelque chose à me dire tout à l’heure ?
- Voilà le restaurant !! Nous parlerons de tout ça une fois tranquillement installés si tu le veux bien !
- Bien monsieur !!
Victor s’arrête et m’observe avec un regard réprobateur.
- Ne joue pas à ça avec moi Florian !
- Jouer à quoi donc ?
- Tu le sais très bien !! Ça fonctionne peut-être avec beaucoup de monde, mais je ne suis pas dupe !! Tu es loin d’être le gamin que tu veux laisser paraître, alors n’essaie pas avec moi tes petits mots et soit tel que tu es vraiment, c’est la seule chose que je te demande si tu veux que nous soyons amis.
- J’ai compris le message ! Tu me surprends de plus en plus, je pensais jusqu’alors que les personnes comme toi n’avaient pas autant de discernement sur les choses et les gens qui les entourent, je m’aperçois que ce n’est pas ton cas.
- C’est quoi les gens comme moi ?
- Les nettoyeurs ? C’est comme ça qu’on vous appelle pas vrai ? D’autres emploient des mots plus directs pour nommer ce que vous faites !
- Certaines choses sont nécessaires !! Il faut bien que quelqu’un les fasse !!
- Je préférerais qu’on parle d’autre chose, mon point de vue la dessus n’est certainement pas le même que le tien.
- Je te signale que le sujet vient de toi.
- J’aurais dû en choisir un autre alors !
- Comme par exemple ?
- Ce que tu as à me dire et que je connais déjà par exemple ?
- Vraiment ?
- Crois-tu que j’ai fait tout ça par hasard ? Me crois-tu à ce point débile pour me mettre en premier plan, si j’avais voulu à tout prix garder mon anonymat ?
- Tu es vraiment un garçon étrange Florian !! Alors comme ça, tu es au courant de tout ?
« Milieu d’après-midi, bureau d’Hisashi Owada (père de Masako) »
L’homme referme derrière sa fille et le jeune Français qu’elle accompagnait, il doit bien reconnaître qu’il lui a fait forte impression et ce qui n’était au début qu’un service rendu tant à sa fille qu’à la personne se trouvant actuellement dans le bureau jouxtant le sien et qui a tout entendu des conversations, est devenu très rapidement une présentation des plus intéressantes.
Hisashi va ouvrir la porte de l’autre bureau et s’incline bas devant Akihito qui a honoré sa maison de sa présence.
- Votre altesse a-t-elle bien suivi la conversation ?
- Très bien oui ! Ce jeune homme m’a paru particulièrement convaincant et notre chère Masako une brillante experte en droit.
- En doutiez-vous votre altesse ?
- (L’empereur sourit) Pas vraiment, non !
- Quelle suite votre altesse souhaiterait que je donne à cette présentation commerciale ?
- Je vous en laisse libre de votre décision !! Connaissez-vous le propriétaire de cette entreprise mon cher Hisashi ?
- Masako m’en a parlé ce matin quand elle est venue me voir pour que j’accepte de recevoir son nouvel ami, qui serait également d’après elle le petit ami de son patron. J’avoue humblement à votre altesse que j’ai alors eu des doutes sur les vraies qualités de ce garçon, pensant qu’il n’était à ce poste que pour cette raison et je me suis vite rendu compte de ses qualités réelles, ne cherchant pas à tirer avantage de son physique mais trouvant les arguments qui donnent envie de faire affaire avec son entreprise.
- Vous allez donc leur passer commandes ?
- Une des filiales de la société que je dirige est déjà en commerce avec la DBIFC, je connais donc déjà les valeurs qui font sa réputation. Je dois dire qu’il arrive au bon moment, de gros contrats à honorer qui vont demander beaucoup de matière première ont été signés récemment, alors oui ! Si votre altesse n’y voit rien à redire, je pense utiliser les services qui m’ont été proposés par ce jeune homme très convainquant au demeurant.
- Vous m’en voyez ravi !! Je suis curieux voyez-vous et je pense faire appel à mon tour à ce garçon, j’aimerais mettre un visage à cette voix virile qui m’intrigue tout autant que son jeune patron. Saviez-vous mon cher Hisashi que notre petite Aiko a frôlé de peu des complications de santé très graves ?
- J’en ai été prévenu votre altesse, heureusement tout est rentré dans l’ordre.
- Les médecins ne comprennent pas ce qu’a bien pu faire le jeune Florian pour que sa santé revienne aussi rapidement. Intrigué, j’ai donc invité ce garçon à ma table (l’empereur sourit de nouveau) ce qui d’ailleurs n’a pas paru l’affecter outre mesure et je dois bien avouer que j’ai passé là un moment fort agréable comme il ne m’était pas arrivé depuis bien longtemps.
- Masako m’a rapporté la même chose ce matin votre altesse, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle s’est fait inviter à la table de Jun’ichirô hier soir et c’est lors de cette soirée qu’elle a connu ce jeune homme et lui a proposé d’être son guide pour ses démarches commerciales.
- Je ferai savoir discrètement qu’il a l’écoute de l’empereur, nul doute que ceci l’aidera grandement dans son travail.
- Beaucoup voudront honorer votre altesse en le recevant et en lui passant commande, ce garçon n’imagine sans doute pas la chance qu’il a.
Akihito acquiesce d’un mouvement de tête.
- Notre petite Aiko ne le saura certainement jamais elle aussi !! Écoutez-vous ou lisez-vous la presse internationale ?
- (Hisashi intrigué) J’avoue qu’à ma grande honte je n’en prends plus guère le temps votre altesse.
- Vous le devriez pourtant, nul doute que cela éclairerait beaucoup votre compréhension à mes paroles. On parle beaucoup actuellement d’un jeune garçon et ce qui est rapporté sur lui est tout à fait passionnant.
- Parlons-nous de la même personne votre altesse.
- Bien sûr !! Un garçon déroutant mais très attachant, nous n’avons pas fini d’en entendre parler.
- Votre altesse m’intrigue, ses paroles démontrent déjà d’un intérêt peu commun envers ce jeune homme.
- Sachez cher ami qu’il sera toujours le bienvenu dans ma maison.
Hisashi reste un moment songeur, les paroles de l’empereur tout comme ses expressions démontrent d’un certain attachement qui n’est pas habituel à la maison impériale, plutôt distante habituellement de ce qui se rapporte au monde extérieur.
- Votre altesse me donne envie de faire sa connaissance, peut-être ce garçon acceptera-t-il une invitation à dîner venant de Masako.
Le regard de l’empereur fait sourire Hisashi, comprenant très bien où vont ses pensées.
- Je serais très honoré si son altesse acceptait également de se joindre à nous.
Akihito les yeux brillants de reconnaissance.
- L’honneur sera pour moi et j’accepte avec grand plaisir.
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (05/150) (Bureaux de la DST) (suite)
- (Maurice) Ah !! C’est toi Antoine !! Entre donc mon garçon que je te présente !! Messieurs dame !! Voici Antoine Massery le cousin de Florian, son père est le frère aîné de la mère de ce dernier et donc, comme vous pouvez également le constater, leurs liens parentaux sont très proches.
Maurice reprend les présentations, pour Antoine cette fois-ci.
- Alain Durieux mon directeur adjoint, Camille Nivelle et Patrice Chenaut des agents de nos services, amis proches également de Florian.
- (Antoine intimidé) Enchanté !!
Maurice lui met son ordinateur sous le nez.
- Regarde les nouveaux fichiers pendant que je donne les dernières instructions à mon équipe.
Il laisse donc Antoine s’asseoir et passer en revue comme chaque matin les visages des dernières entrées sur le territoire d’hommes pouvant correspondre au signalement de Sacha.
Il fait signe aux autres de le rejoindre dans le coin plus convivial du bureau et reprend là où il en était arrêté avant l’arrivée d’Antoine.
- Je disais donc que nous avons reçu quelques pistes dont une toute récente qui est encore en analyse par nos services scientifiques.
Maurice jette un œil vers Antoine en attendant son éventuelle réaction, il a glissé dans les fichiers du jour un cliché pris par la caméra de la banque où une importante somme d’argent en franc y a été échangée dernièrement.
La photo ne montre qu’un homme de profil au visage étrangement tourné pour ne pas être filmé mais qui a laissé un bref instant sans doute involontaire, l’occasion de faire ce tirage où l’on en voit un tout petit peu plus mais suffisamment espère-t-il pour faire réagir son ancien amant.
Camille et Patrice ne sont pas dupes et attendent eux aussi ce que visiblement espère leur patron, c’est la voix tremblante d’Antoine qui les fait tous se rapprocher de lui et sourire Maurice en reconnaissant le cliché sur lequel le jeune homme s’est arrêté.
- C’est Sacha !!! C’est lui là sur cette photo, j’en suis sûr !!!
Maurice satisfait pose une main ferme sur l’épaule du jeune homme.
- Tu ne crains rien Antoine, nous veillons sur toi. J’attendais ta réaction sur cette photo car je me doutais bien que ce type avait quelque chose de louche, nous avons récupéré quelques liasses de billets qu’il a apportées à cette banque et nous espérons en tirer quelque chose au niveau des empreintes. Nous savons maintenant avec certitude qu’il est bien là et c’est déjà un bon début.
- (Patrice) Tu parlais d’une piste toute récente, c’est celle-là ?
- Non pas du tout ! C’est arrivé ce matin, un mail bizarre adressé à la DST avec une adresse GPS sans plus d’explications, impossible de remonter à la source du message. J’ai donc envoyé une équipe au cas où et il semblerait qu’en effet quelque chose s’y soit produit, une grange à foins totalement brûlée en pleine campagne non loin de Paris le long de l’A1.
- (Patrice) Hum !! Bizarre en effet, pouvons-nous aller y jeter un coup d’œil ?
- C’était bien dans mes intentions de vous y envoyer, seulement ce n’est pas tout !! En fin de matinée nous avons reçu un deuxième message du même cru, sauf que là nous avons trouvé le cadavre d’un jeune homme connu des services de police.
- (Camille) Un criminel ?
- Non pas vraiment, juste un dealer !! Sa mort remonterait d’une bonne journée d’après le légiste, nous en saurons plus quand il aura terminé ses examens.
- (Patrice intéressé) Et dans la grange ?
- Pour l’instant rien de probant, il faut dire aussi que ce n’est plus qu’un monceau de ruines et qu’il faudra encore quelques jours pour dégager le plus gros, déjà que le propriétaire est dans nos pattes à se demander ce qu’on fait chez lui.
- (Antoine d’une voix éteinte) Je fais quoi maintenant ? Vous allez me renvoyer aux États Unis ?
Maurice comprend les affres du jeune homme, il lui serre un peu plus l’épaule pour le rassurer.
- Nous ne l’avons pas encore et il faudra sans doute que tu sois présent le jour où il nous tombera dans les pattes, alors rassure-toi mon garçon, tu n’es pas encore rentré chez toi !! J’ai appris pour ta demande d’entrer dans nos services de santé, nous donnerons un coup de main s’il le faut au général qui déjà je l’ai appris s’en occupe sérieusement et d’ailleurs ne devrais-tu pas y être ? Tes parents arrivent aujourd’hui il me semble ?
- Ils ne devraient plus tarder en effet !!
- (Patrice) Donnez-nous l’adresse du hangar patron, nous conduirons ensuite Antoine jusqu’à Begin en passant !
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (06/150) (Afrique)
« Dispensaire, cinq heures du matin »
Naomé se glisse sans bruit dans les couloirs du dispensaire, il sait exactement où il va si tôt ce matin et son cœur bat très vite, ne sachant pas avec certitude quelle sera la réaction de celui qu’il compte surprendre dans son sommeil en se glissant subrepticement dans son lit.
Depuis la conversation qu’il a eue hier avec Gauthier, quand le jeune frisé est venu près de lui en marchant au pas de charge et qu’il s’est contenté de l’avertir que s’il tenait à lui, il devrait faire un choix et qu’il était hors de question de le laisser courir deux lièvres à la fois.
Naomé ne comprenant pas le sens de la phrase s’est contenté de hocher la tête, signe qu’attendait de toute évidence Gauthier puisqu’il s’est relevé aussitôt en lui faisant une bise sur la joue et s’est éloigné avec un sourire de contentement.
Le jeune Massaï l’a regardé partir de sa démarche svelte, son corps déjà bien doré par le soleil, uniquement vêtu de son petit short kaki qui lui moule à la perfection ses petites fesses nerveuses et amenant à Naomé une bouffée de chaleur et d’excitation, qui oblige le jeune garçon à quitter les lieux en vitesse pour ne pas que son état soit remarqué par quelqu’un passant dans le coin.
Il lui a fallu un certain temps pour se calmer suffisamment pour qu’ensuite il puisse rejoindre Taha et lui demander de lui expliquer le sens de la dernière phrase de Gauthier, une longue discussion a ensuite suivi entre les deux amis précédant une nuit blanche qu’a passée Naomé à faire le tri de ses sentiments et qui l’a fait se lever sitôt sa décision prise pour se retrouver dans les couloirs du dispensaire à rejoindre Gauthier dans sa chambre.
Il ouvre doucement la porte et entre sans faire le moindre bruit, il referme derrière lui et se glisse jusqu’au lit où la silhouette de son ami se dessine dans la pénombre de la pièce.
Il monte souplement sur le lit pour le rejoindre et se coller langoureusement à son corps chaud, lui tournant le dos pour amener ses fesses au contact du membre nu au repos.
Naomé n’en demande pas plus, il se sent bien et se détend aussitôt, n’attendant plus que son ami se réveille quand le sommeil le prend d’un coup et qu’il s’endort vaincu par la fatigue de la journée ainsi que par la nuit blanche passée à réfléchir.
***/***
« Dispensaire, sept heures du matin »
Une odeur musquée assez forte mais pas désagréable fait plisser les narines de Gauthier, cherchant inconsciemment d’où elle peut provenir.
Ensuite c’est la sueur de toute une partie de son corps qui le ramène à la conscience, s’étonnant de la chaleur moite qui émane du côté droit de son lit et contre laquelle il est appuyé.
Il est maintenant bien réveillé, ses yeux s’ouvrent et découvrent aussitôt de qui lui viennent toutes ses sensations, l’étonnement de trouver son ami coucher près de lui n’est rien à côté du plaisir soudain que son contact et sa présence lui procurent.
Son sexe déjà en pleine forme est lové entre deux globes fessiers moelleux qui semblent l’avoir emprisonné depuis un moment déjà vu la moiteur dans laquelle il se trouve, Gauthier passe doucement sa main libre devant le corps de Naomé et ses doigts se perdent dans la toison rase et crépue de son pubis.
Ce contact autant intime qu’inhabituel lui amène un long frisson de plaisir, son sexe se tend encore plus fièrement et Gauthier se resserre d’instinct contre son ami pour que le contact soit encore plus intime.
Naomé a le sommeil des gens de son peuple, toujours sur le qui-vive pour être profond et il est parfaitement conscient du réveil comme des attouchements de plus en plus appuyés de son ami.
Son bassin commence à onduler, d’abord imperceptiblement puis de plus en plus lascivement pour bien sentir le sexe dur se frotter dans son sillon et agacé son petit trou qui déjà affamé, réclame sa pitance avec de plus en plus d’impatience.
Naomé sent la main fébrile de Gauthier quittant son pubis et cherchant à placer son sexe de façon à ce qu’il le pénètre, son manque d’habitude est flagrant, faisant sourire le jeune Masaï.
Quelque chose survient alors dans la tête de Naomé, une impression bizarre où l’image de Taha devient de plus en plus prédominante et de brefs flashs les montrent tous les deux aux différentes étapes de leurs vies avec toujours cette même joie et ce même bonheur d’être ensemble.
Naomé comprend alors son erreur, Taha est et sera toujours celui qu’il aime le plus au monde, la folie qui l’a pris de rejoindre le jeune blanc lui saute au visage et le fait se détacher de Gauthier, se lever et s’enfuir non sans lui avoir demandé de l’excuser et de rester son ami.
Le jeune Massaï court alors jusqu’à sa chambre, il croise en route plusieurs personnes qui le regardent avec étonnement et c’est en pleurs qu’il ouvre sa porte, s’enferme à l’intérieur en se jetant sur son lit tout tremblant.
Il n’y reste pas longtemps, juste le temps de s’éclaircir les idées et en ressort très vite pour courir le long de la piste qui mène au village, heureusement pour lui personne ne le voit dans cet état et il entre dans la hutte de son ami alors qu’il s’y trouve seul.
***/***
« Village Massaï, neuf heures du matin »
Taha non plus n’a pas dormi cette nuit, de savoir peut être Naomé dans les bras d’un autre garçon lui amène une colère sourde et les dernières heures ont passées en introspections sur lui-même, s’accusant de ne pas savoir ce qu’il veut et ce à quoi il tient le plus.
Le visage de Taha marque l’ahurissement total de voir Naomé entrer dans sa case couvert de la sueur de la longue course qu’il vient de faire, il remarque aussitôt l’état émotionnel de son ami qui ressemble étrangement au sien et qui se jette dans ses bras en l’embrassant sur tout le visage comme si sa vie en dépendait.
Taha comprend alors que leurs sentiments sont trop forts et que rien n’arrivera plus à les séparer, il resserre son étreinte sur Naomé en cherchant ses lèvres et c’est un long baiser qui les unit, sachant très bien et l’acceptant l’un comme l’autre, l’importance de cet instant qui scelle à jamais leur couple pour la vie.
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (07/150) (Kyoto) (Troisième jour) (suite)
« Fin de la communication entre Florian et Thomas »
Je range mon portable dans ma poche, heureux de savoir que tout se passe bien pour Thomas qui passe sa journée avec « KoKo » et c’est avec le sourire que je reviens vers Victor pour rejoindre le restaurant afin d’avoir avec lui cette conversation qui lui semble si importante.
- On peut y aller, c’est bon !!
- (Victor) Tu peux me prêter ton téléphone s’il te plaît ?
- Pourquoi donc ? Tu as le tien !!
- Juste pour vérifier que je ne me trompe pas et que tu ne t’es pas moqué de moi.
Je me sens gêner tout d’un coup.
- Personne à part Thomas n’est au courant, j’aimerais bien que ça reste notre secret si tu es d’accord ?
- Depuis quand fais-tu ça ?
- Pas longtemps, en fait ce n’est que la troisième fois avec Thomas ! C’est très fatigant, même si ça va de mieux en mieux.
- Tu pourrais le faire avec moi ?
- Bien sûr !! Seulement je ne le ferai pas !!
- Et pourquoi donc ?
- C’est trop intime, je peux connaître toutes les pensées et j’aurais l’impression de violer ton cerveau.
- Tu le fais bien avec ton copain ?
- Ce n’est pas pareil !! On ne s’est jamais rien caché moi et « Thom », l’impression est toute autre et nous y prenons du plaisir.
Victor continue à marcher en réfléchissant, au moins Florian a été honnête avec lui et n’a pas cherché à nier en lui donnant une explication à deux balles.
- Je n’en parlerai pas c’est promis, mais promets-moi en retour que tu n’essayeras jamais de connaître les pensées des gens sans leur accord !!
- Promis Victor !!
- Je te fais confiance !! Pense à changer de portable, n’importe qui d’un peu spécialiste comprendrait comme moi qu’il y a quelque chose qui ne va pas.
Je pense surtout que je ne le mettrai plus à mon oreille, ma vision sur Victor se conforte sur son intelligence et sa perspicacité, voyant là encore une fois le soin qu’a Maurice à choisir ses hommes de confiance.
- J’y penserai !! Sinon tu avais quelque chose à me dire tout à l’heure ?
- Voilà le restaurant !! Nous parlerons de tout ça une fois tranquillement installés si tu le veux bien !
- Bien monsieur !!
Victor s’arrête et m’observe avec un regard réprobateur.
- Ne joue pas à ça avec moi Florian !
- Jouer à quoi donc ?
- Tu le sais très bien !! Ça fonctionne peut-être avec beaucoup de monde, mais je ne suis pas dupe !! Tu es loin d’être le gamin que tu veux laisser paraître, alors n’essaie pas avec moi tes petits mots et soit tel que tu es vraiment, c’est la seule chose que je te demande si tu veux que nous soyons amis.
- J’ai compris le message ! Tu me surprends de plus en plus, je pensais jusqu’alors que les personnes comme toi n’avaient pas autant de discernement sur les choses et les gens qui les entourent, je m’aperçois que ce n’est pas ton cas.
- C’est quoi les gens comme moi ?
- Les nettoyeurs ? C’est comme ça qu’on vous appelle pas vrai ? D’autres emploient des mots plus directs pour nommer ce que vous faites !
- Certaines choses sont nécessaires !! Il faut bien que quelqu’un les fasse !!
- Je préférerais qu’on parle d’autre chose, mon point de vue la dessus n’est certainement pas le même que le tien.
- Je te signale que le sujet vient de toi.
- J’aurais dû en choisir un autre alors !
- Comme par exemple ?
- Ce que tu as à me dire et que je connais déjà par exemple ?
- Vraiment ?
- Crois-tu que j’ai fait tout ça par hasard ? Me crois-tu à ce point débile pour me mettre en premier plan, si j’avais voulu à tout prix garder mon anonymat ?
- Tu es vraiment un garçon étrange Florian !! Alors comme ça, tu es au courant de tout ?
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li