04-09-2020, 03:43 PM
2eme ANNÉE avant pâques (deuxième partie) : (126 / 150) (Kyoto) (deuxième jour) (suite)
« Résidence du Premier ministre Jun’ichiro à Kyoto »
La lecture des rapports de surveillance des différents hôtels où sont logées les diverses délégations, montrent que tout a été calme et qu’aucuns incidents notables n’ont marqué cette deuxième nuit.
Jun’ichiro cherche vainement celui qui l’intéresse le plus et s’enquiert alors auprès de son secrétaire particulier de la raison pour laquelle il ne lui est pas encore parvenu.
L’homme se présente quelques minutes plus tard, l’air visiblement troublé par ce qu’il vient d’apprendre et ne semble pas savoir comment l’annoncer tellement la nouvelle lui semble hallucinante.
- (Jun’ichiro) Et bien !! Qui a-t-il ?
- Voici le rapport votre excellence !! Il semblerait que quelque chose d’incroyable s’est produit durant la nuit, je ne mets pas en doute les notes que je viens de vous apporter, quoique cela me paraisse difficile à croire.
Jun’ichiro congédie d’un geste son collaborateur tout en ouvrant le rapport de l’autre main, il ne lui faut pas longtemps pour comprendre le trouble de son secrétaire et c’est d’une voix marquant l’étonnement qu’il le rappelle.
- Attendez !!
- Votre excellence ?
Le Premier ministre lui fait signe de patienter pendant qu’il termine sa lecture. Quand c’est enfin chose faite, il reporte son regard sur lui visiblement troublé à son tour.
- Et bien dites donc !! Ces Français méritent bien la réputation qu’ils ont de par le monde !! Que donnent les enregistrements ?
- Ils sont en cours d’analyse votre excellence !! Il semblerait que notre personnel ait lui aussi participé à toute cette histoire.
Le front de Jun’ichiro se plisse de réflexion intense, quelque chose ne lui semble pas naturel dans toute cette affaire et il donne les ordres qui lui semblent adaptés pour en connaître toutes les ramifications.
- Faites analyser la nourriture et la boisson, quelqu’un aura peut-être mis quelque chose dedans qui les aura suffisamment inhibés pour que cela puisse se produire à une telle échelle. Je ne vois rien d’autre qui aurait pu déclencher un tel lupanar, trouvez-moi les coupables et faites leur bien comprendre que je ne saurais tolérer de tels actes envers nos invités.
- Bien excellence !!
- Et pour le jeune Florian ? Je n’ai rien lu le concernant ?
- Nous n’en savons pas plus votre excellence pour le moment, juste qu’un ami l’a rejoint et partage sa chambre avec lui.
- Je veux savoir d’où il vient et qui il est !!
- Bien excellence.
***/***
« Bureau privé de Vladimir, conversation avec son conseiller privé »
- Comment ça, ils ont baisé toute la nuit ?? Qu’est-ce que c’est encore que ce bordel ?
- (L’homme) Je vous assure que c’est vrai monsieur !!
- Donnez-moi le rapport de nos hommes !!
- Il n’y en a pas monsieur !!
- Comment !! Ne serais-je entouré que d’incapables !! Ou étaient-ils ?
- Tout l’hôtel a été pris dans cette frénésie monsieur et nos hommes aussi.
- Dites-moi que c’est un canular !!
- Je vous assure que non monsieur, tout ce qu’ils se rappellent, c’est qu’ils ont capté un son étrange venant de la chambre du gamin qu’ils étaient chargés d’espionner et ensuite ils ne comprennent plus ce qui a bien pu leur arriver, juste qu’ils se sont retrouvés nus dans les bras l’un de l’autre au petit matin dans un état d’épuisement total.
- (Vladimir ahuri) Vous voulez dire qu’ils ont baisé toute la nuit eux aussi ? Entre homme qui plus est ?
- C’est ce que j’en ai retenu monsieur.
- Ont-ils toujours cet enregistrement ?
- Il semblerait que oui monsieur, l’appareil d’écoute est resté enclenché et j’attends justement qu’on nous apporte le fichier pour analyse.
- Prenez toutes les précautions que vous pourrez !!
- Que craignez-vous donc monsieur ?
- N’y a-t-il que moi qui réfléchis ici !!! Vous n’avez pas encore compris que c’est peut-être justement ce son qui a déclenché tout ce cirque ?
- Comment se pourrait-ce ?
- Qu’est-ce que j’en sais moi !! Peut-être qu’après tout j’avais raison sur ce gamin et qu’il est beaucoup plus qu’on voudrait me le faire croire, déjà avec ce à quoi j’ai assisté hier qui me laisse déjà suffisamment de quoi m’interroger à son sujet. D’ailleurs j’y pense, il serait bon de contacter nos agents dont vous avez reçu la liste avant notre départ. Il faudra peut-être agir très vite et autant qu’ils s’y soient préparés.
- À ce que j’ai cru comprendre, il est très surveillé monsieur ! Êtes-vous sûrs de ne pas vouloir prendre des risques trop importants ?
Vladimir regarde son homme de confiance avec un rictus de prédateur.
- Il ne m’échappera pas cette fois !! Nous attendrons simplement le bon moment quand plus personne ne s’attendra à ce qu’il lui arrive quoi que ce soit et que la surveillance envers lui se sera suffisamment relâchée. Au fait j’y pense d’un coup !! Avec qui était-il cette nuit ? J’imagine qu’il devait bien y avoir quelqu’un avec lui pour déclencher tout ce foutoir !!
- Il semblerait qu’un ami à lui l’ait rejoint dans la soirée.
- Une amie tu veux dire ?
- Non monsieur, c’est bien d’un garçon qu’il s’agit et il semblerait que ce soit son petit copain.
- Nous connaissons donc maintenant son point faible Ah ! Ah ! Renseignez-vous sur ce garçon, peut-être nous sera-t-il utile pour arriver à nos fins !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (127 / 150) (Paris) (La substitution)
« Paris gare du Nord six heures vingt-neuf, arrivée en gare du train corail en provenance de Lille »
Maxence observe attentivement tous les hommes jeunes qui passent devant lui, il a bien mémorisé la photo du collègue devant se présenter au bureau du commissaire ce matin même et accompagné de Sacha, ils sont venus pour l’intercepter à son arrivée à Paris.
Un jeune homme en uniforme apparaît alors en traînant derrière lui deux énormes valises à roulettes, il semble chercher à se repérer dans l’immense hall et une fois chose faite, repart d’un bon pas vers la sortie où de nombreux taxis attendent le client.
- (Maxence) Tiens !! Le voilà !!
Sacha regarde dans la direction qu’il lui indique et son visage s’éclaire d’un sourire de prédateur ayant aperçu sa proie.
- Bof !! Pas terrible !! Enfin, de toute façon je ne comptais pas me marier avec Hi ! Hi !
- Restons discrets tant que nous ne serons pas dans un endroit tranquille et arrête de faire cette tête-là sinon il va se douter de quelque chose.
Sacha regarde son ami d’un drôle d’air, cherchant à comprendre ce qu’il se passe dans sa tête depuis qu’il l’a recontacté.
- Dépêchons-nous avant qu’il ne prenne un taxi !!
- Suis-moi !!
Les deux hommes ressortent rapidement et se positionnent devant le véhicule de police que Maxence a garé sur le trottoir gyrophares allumés.
Le jeune policier sort à son tour et se tourne vers eux étonné dès qu’il entend une voix l’appeler par son nom, ne s’attendant certainement pas à avoir droit à un comité d’accueil pour son arrivée.
- Mickael Magnin ?
Mickael sourit aux deux policiers debout devant le véhicule de service et s’avance vers eux sans se douter le moins du monde qu’il signe ainsi son arrêt de mort.
- C’est bien moi en effet, c’est sympa d’être venu me chercher !!
- (Maxence) C’est tout à fait normal d’accueillir un nouveau collègue, tu as déjà trouvé un logement ? Si tu veux on peut t’y conduire pour que tu y déposes tes valises ?
- J’ai trouvé un appart hôtel en attendant mieux, c’est à Saint Mandé vous connaissez ?
- (Maxence avec un grand sourire) Je vois où il se trouve, c’est juste derrière l’étap-hôtel porte de Vincennes !
- (Mickael) Exact !! J’ai retenu l’appart pour un mois en attendant de trouver mieux.
Sacha lui prend ses valises des mains et les dépose dans le coffre, la tête du jeune homme ne lui revient pas vraiment alors que son corps tout en muscle par contre commence à lui faire de l’effet et il se dit que malgré tout, ils devraient prendre du bon temps avant de se débarrasser de lui.
- Allez !! Monte !! Nous ne devons pas traîner, le commissaire nous attend pour la prise de service !!
***/***
« Cinq minutes plus tard, sortie de Paris »
Mickael commence à apercevoir les premiers champs et se demande pourquoi ils sont sortis de la capitale alors que sur le plan il lui semblait bien que son lieu d’hébergement était en limite du périphérique.
- Vous êtes sûrs que c’est le bon chemin ?
Sacha ouvre la boîte à gants et en sort une bombe anti agression, il se tourne ensuite vers le garçon assis à l’arrière et l’asperge copieusement pendant que Maxence ouvre en grand les vitres avant et que les deux hommes retiennent leur respiration.
Mickael prend le produit en pleine figure et hurle de douleur en plaquant ses deux mains sur son visage, tentant vainement de se protéger les yeux du gaz qui lui brûle les rétines.
Sacha a alors un rire sardonique.
- Ta gueule !!! On va jouer un peu tous les trois, tu as l’air d’avoir un bon cul et tu vas bien nous soulager les couilles avant qu’on te fasse la peau.
Il montre un hangar à foin à son ami.
- Arrête-toi là-bas « Max » !! Je pense que c’est l’endroit idéal pour ce que nous avons à faire !!
- OK mais on fait fissa, faudrait pas qu’on se fasse repérer.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (128 / 150) (Paris) (La substitution) (fin)
Le véhicule de police ne met pas longtemps pour prendre le chemin de terre et se garer à l’intérieur du hangar à l’abri des regards, les deux hommes sortent aussitôt pour attraper le garçon suffoquant de douleur au point de ne plus avoir de voix.
Sacha lui prend son arme pendant que Maxence attrape un seau devant une mangeoire pleine d’eau de pluie, il le remplit et le jette au visage de Mickael pour le soulager quelque peu de l’effet du gaz.
Il ne faut pas longtemps pour qu’il se retrouve nu allongé sur une botte de foin, les deux complices admirent alors son corps sculpté par le sport qui est autrement attirant que son visage toujours couvert d’acné alors qu’il a dépassé la vingtaine d’année.
Sacha lui menotte les mains derrière le dos puis s’assoit sur sa tête en lui attrapant les cuisses et en les ramenant brutalement vers lui.
- Passe le premier et soulage-toi bien Hi ! Hi ! Regarde-moi ce cul d’hétéro !! Je suis sûr qu’il ne s’est jamais rasé en plus !!
Maxence excité par la vue de ces fesses poilues d’où n’apparaît qu’à peine le trou brun où il a bien l’intention de se donner du plaisir, il baisse son pantalon et son slip, la queue déjà raide d’envie de le posséder, il crache dans ses mains pour s’humidifier le gland et l’enfile d’un coup sec, le taraudant ensuite avec fougue jusqu’à la jouissance qui arrive très vite au vu de l’état d’excitation intense que ce viol lui amène.
Mickael sent la brûlure de la pénétration qui s’ajoute à celle de ses yeux en feu, il hurle sous la douleur et comprend qu’il est en train de vivre ses derniers instants, car il est impossible maintenant qu’ils le laissent sortir vivant après ce qu’ils sont en train de lui faire subir.
Maxence jouit dans un râle de délivrance et ressort presque aussitôt du fondement dans lequel il vient de se soulager, il prend la place de Sacha pour maintenir fortement les jambes écartées du gars afin que son ami en profite à son tour.
Le déclic métallique au moment de l’ouverture du couteau lui fait fermer les yeux, ne tenant pas à assister à la façon de toute évidence cruelle que Sacha a trouvée pour prendre son pied à son tour.
Les mouvements du corps du jeune policier l’avertissent néanmoins qu’il est déjà en pleine saillie, les cris que Mickael pousse soudainement le font frissonner et lui amènent une sueur moite sur tout le corps, s’imaginant sans vouloir y assister de toute la cruauté et des sévices qu’il doit subir pendant que Sacha prend son plaisir dans son corps.
Un râle de Sacha immédiatement suivit d’un dernier sursaut d’agonie de sa victime lui prouve alors que c’est enfin terminé et quand Maxence ouvre enfin les yeux, ceux-ci cillent devant le spectacle qui s’offre à lui et démontrant une nouvelle fois combien est dérangé l’esprit de celui qu’il n’arrive plus à reconnaître comme un ami mais comme un fou duquel il va devoir se protéger, s’il ne veut pas à son tour sombrer dans sa folie meurtrière.
Les bottes de foin sont très vite empilées sur le corps sans vie de Mickael qui n’aura vu de Paris que cette route grise qui l’a amené vers la fin de sa vie.
Un bidon d’essence sorti du coffre arrose l’ensemble y compris les bagages qui ont rejoint le cadavre, Sacha profite de ce que son ami fasse demi-tour pour allumer le bûcher et il claque la portière en la refermant derrière lui, le visage souriant visiblement satisfait d’avoir pu une fois encore assouvir son besoin de meurtre.
- Allez !! On file d’ici avant que la fumée et les flammes n’alertent quelqu’un !!
Maxence démarre en trombe sans répondre, encore choqué par la vision du corps mutilé de ce garçon qui n’a eu pour seul tort que celui de s’être mis sur leur chemin.
Les kilomètres défilent à toute allure, Maxence aperçoit au loin une fumée noire indiquant le lieu de leurs actes criminels.
- Tu as une nouvelle identité maintenant !
- Ouaih c’est cool !!
- Tu étais obligé de faire ça ?
- J’ai pris mon pied !! Tu ne peux pas savoir et ça, deux fois dans la même journée. Décidément je sens que je vais me plaire ici !!
- (Maxence étonné) Comment ça deux fois ?
- Tu te souviens du gars que j’ai baisé et tabassé l’autre jour ?
- Le dealer ?
- Oui !! Je suis retombé dessus ce matin, il m’a reconnu et il voulait se tirer, alors je lui ai fait sa fête comme ça, je suis tranquille avec lui une bonne fois pour toutes. Il aurait pu me créer des ennuis et j’ai préféré prendre les devants.
- Qu’est-ce que tu as fait du corps ?
- Je l’ai planqué dans un coin tranquille, d’ailleurs il va falloir qu’on s’en occupe ce soir et qu’on le fasse disparaître, il n’en reste plus qu’un et je serais peinard, je préfère ma solution à la tienne car rien ne dit qu’ils ne porteront pas le pet un jour ou l’autre et tu sais que nous ne devons laisser aucune trace derrière nous dans ce métier.
Heureusement pour Maxence que Sacha regarde devant lui en lui faisant ses aveux, car sinon il aurait bien vu la blancheur cadavérique que vient de prendre le visage de celui qu’il considère toujours comme son ami et qui vient de comprendre qu’il devra trouver rapidement un moyen radical pour protéger définitivement celui qui a déjà pris une énorme importance dans sa vie.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (129 / 150) (Kyoto) (Deuxième jour) (suite)
« Chambre de Florian, après la douche »
- Tu vas faire quoi aujourd’hui ?
Thomas lui répond en enfilant ses chaussures :
- Je ne suis pas en vacances figure toi, je suis aussi venu ici pour trouver de nouveaux clients.
- Tu veux que je t’aide ?
- Surtout pas !! J’ai promis à Franck de me débrouiller tout seul, c’était la condition pour qu’il me laisse partir et te rejoindre par la même occasion.
Un grand sourire m’illumine le visage.
- Tu restes les dix jours alors ?
Thomas lui fait un gros clin d’œil.
- On dirait bien, oui !
Je lui saute au cou tellement je suis content.
- Rien que nous deux !!
- Pour changer un peu Hi ! Hi ! Allez file sale engeance !! Tu vas encore te faire attendre !!
Je le libère et retombe au sol.
- À ce soir alors ?
- Si tu veux bien de moi !
- Je te voudrais toujours près de moi tu le sais bien, tu me manques déjà !!
- Pfftt !!! N’importe quoi !!
Nous nous embrassons une dernière fois avant que je sorte de la chambre rejoindre le staff du président, c’est en entrant dans le grand hall que je les aperçois prêt à partir pour le palais des congrès et que je rejoins Émile qui me voit arriver vers lui en faisant une drôle de tête.
En fait ils font quasiment tous une drôle de tête et je me demande même s’ils n’ont pas fait la chouia toute la nuit pour en tenir une pareille.
- Qu’est-ce qu’ils ont tous ? Ne va pas me dire qu’ils ont fini la soirée en boîte ?
- (Émile) Et toi tu l’as fini comment ?
- J’étais avec Thomas alors nous en avons profité pour faire de gros câlins.
- C’est ce qu’il semble en effet et tellement gros que tout l’hôtel en a profité et a voulu en faire autant !!
Je comprends où il veut en venir et je pique un fard maison, ayant complètement oublié ce que ma libido pouvait avoir de communicatif dans certains cas.
- Oups !! Et toi ça va ?
Émile sort les bouchons d’oreilles de sa poche un bref instant.
- Je ne sais pas pourquoi j’ai suivi tes conseils, en tous les cas ça m’a été utile pour passer une bonne nuit. Maintenant j’aimerais comprendre ce qui est arrivé aux autres, mon petit doigt me dit que tu dois y être pour beaucoup dans ce qu’il s’est passé ici cette nuit.
- J’ai comme qui dirait le plaisir communicatif, maintenant ce n’est pas de ma faute si les murs ne sont pas suffisamment insonorisés.
Émile soupire un grand coup, il comprend néanmoins que ce n’est ni l’heure ni l’endroit pour ce genre de conversation et se promet d’y revenir quand le temps s’y prêtera.
- Nous en reparlerons une autre fois si tu veux bien, essaie quand même de mettre une sourdine pour le reste du séjour tu veux bien ?
J’essaie de me défendre.
- C’est Thomas aussi !! Il m’a pris de court en se jetant sur moi à m’arracher mes vêtements à peine passé le pas de la porte et je me suis enflammé sans pouvoir me contrôler.
- Ce n’est pas ce genre de détails qui m’intéressent alors garde les pour toi tu veux bien ? Je me doute bien que vous n’avez pas compté les mouches cette nuit.
- On aurait eu du mal tu sais ?
- Pourquoi donc ?
- Parce qu’il n’y en avait pas pardi !!
Émile lève les yeux au plafond visiblement amusé, il préfère ne pas insister et prend le bras de Florian pour prendre avec lui leurs places dans la délégation qui part tranquillement à pied rejoindre la salle où les négociations vont enfin pouvoir débuter.
***/***
« Thomas »
Lui aussi sort de l’hôtel mais par une autre porte beaucoup moins médiatisée que celle d’où il voit s’éloigner son copain, malgré tout, chance ou fait exprès, il tombe sur Joseph qui lui envoie un sourire amical où Thomas reconnaît par habitude la petite lueur d’intérêt qu’il suscite toujours au premier abord.
- Bonjour Thomas, je ne te pose pas la question si tu as bien dormi ?
- Pas tellement en fait, pourquoi ?
« Résidence du Premier ministre Jun’ichiro à Kyoto »
La lecture des rapports de surveillance des différents hôtels où sont logées les diverses délégations, montrent que tout a été calme et qu’aucuns incidents notables n’ont marqué cette deuxième nuit.
Jun’ichiro cherche vainement celui qui l’intéresse le plus et s’enquiert alors auprès de son secrétaire particulier de la raison pour laquelle il ne lui est pas encore parvenu.
L’homme se présente quelques minutes plus tard, l’air visiblement troublé par ce qu’il vient d’apprendre et ne semble pas savoir comment l’annoncer tellement la nouvelle lui semble hallucinante.
- (Jun’ichiro) Et bien !! Qui a-t-il ?
- Voici le rapport votre excellence !! Il semblerait que quelque chose d’incroyable s’est produit durant la nuit, je ne mets pas en doute les notes que je viens de vous apporter, quoique cela me paraisse difficile à croire.
Jun’ichiro congédie d’un geste son collaborateur tout en ouvrant le rapport de l’autre main, il ne lui faut pas longtemps pour comprendre le trouble de son secrétaire et c’est d’une voix marquant l’étonnement qu’il le rappelle.
- Attendez !!
- Votre excellence ?
Le Premier ministre lui fait signe de patienter pendant qu’il termine sa lecture. Quand c’est enfin chose faite, il reporte son regard sur lui visiblement troublé à son tour.
- Et bien dites donc !! Ces Français méritent bien la réputation qu’ils ont de par le monde !! Que donnent les enregistrements ?
- Ils sont en cours d’analyse votre excellence !! Il semblerait que notre personnel ait lui aussi participé à toute cette histoire.
Le front de Jun’ichiro se plisse de réflexion intense, quelque chose ne lui semble pas naturel dans toute cette affaire et il donne les ordres qui lui semblent adaptés pour en connaître toutes les ramifications.
- Faites analyser la nourriture et la boisson, quelqu’un aura peut-être mis quelque chose dedans qui les aura suffisamment inhibés pour que cela puisse se produire à une telle échelle. Je ne vois rien d’autre qui aurait pu déclencher un tel lupanar, trouvez-moi les coupables et faites leur bien comprendre que je ne saurais tolérer de tels actes envers nos invités.
- Bien excellence !!
- Et pour le jeune Florian ? Je n’ai rien lu le concernant ?
- Nous n’en savons pas plus votre excellence pour le moment, juste qu’un ami l’a rejoint et partage sa chambre avec lui.
- Je veux savoir d’où il vient et qui il est !!
- Bien excellence.
***/***
« Bureau privé de Vladimir, conversation avec son conseiller privé »
- Comment ça, ils ont baisé toute la nuit ?? Qu’est-ce que c’est encore que ce bordel ?
- (L’homme) Je vous assure que c’est vrai monsieur !!
- Donnez-moi le rapport de nos hommes !!
- Il n’y en a pas monsieur !!
- Comment !! Ne serais-je entouré que d’incapables !! Ou étaient-ils ?
- Tout l’hôtel a été pris dans cette frénésie monsieur et nos hommes aussi.
- Dites-moi que c’est un canular !!
- Je vous assure que non monsieur, tout ce qu’ils se rappellent, c’est qu’ils ont capté un son étrange venant de la chambre du gamin qu’ils étaient chargés d’espionner et ensuite ils ne comprennent plus ce qui a bien pu leur arriver, juste qu’ils se sont retrouvés nus dans les bras l’un de l’autre au petit matin dans un état d’épuisement total.
- (Vladimir ahuri) Vous voulez dire qu’ils ont baisé toute la nuit eux aussi ? Entre homme qui plus est ?
- C’est ce que j’en ai retenu monsieur.
- Ont-ils toujours cet enregistrement ?
- Il semblerait que oui monsieur, l’appareil d’écoute est resté enclenché et j’attends justement qu’on nous apporte le fichier pour analyse.
- Prenez toutes les précautions que vous pourrez !!
- Que craignez-vous donc monsieur ?
- N’y a-t-il que moi qui réfléchis ici !!! Vous n’avez pas encore compris que c’est peut-être justement ce son qui a déclenché tout ce cirque ?
- Comment se pourrait-ce ?
- Qu’est-ce que j’en sais moi !! Peut-être qu’après tout j’avais raison sur ce gamin et qu’il est beaucoup plus qu’on voudrait me le faire croire, déjà avec ce à quoi j’ai assisté hier qui me laisse déjà suffisamment de quoi m’interroger à son sujet. D’ailleurs j’y pense, il serait bon de contacter nos agents dont vous avez reçu la liste avant notre départ. Il faudra peut-être agir très vite et autant qu’ils s’y soient préparés.
- À ce que j’ai cru comprendre, il est très surveillé monsieur ! Êtes-vous sûrs de ne pas vouloir prendre des risques trop importants ?
Vladimir regarde son homme de confiance avec un rictus de prédateur.
- Il ne m’échappera pas cette fois !! Nous attendrons simplement le bon moment quand plus personne ne s’attendra à ce qu’il lui arrive quoi que ce soit et que la surveillance envers lui se sera suffisamment relâchée. Au fait j’y pense d’un coup !! Avec qui était-il cette nuit ? J’imagine qu’il devait bien y avoir quelqu’un avec lui pour déclencher tout ce foutoir !!
- Il semblerait qu’un ami à lui l’ait rejoint dans la soirée.
- Une amie tu veux dire ?
- Non monsieur, c’est bien d’un garçon qu’il s’agit et il semblerait que ce soit son petit copain.
- Nous connaissons donc maintenant son point faible Ah ! Ah ! Renseignez-vous sur ce garçon, peut-être nous sera-t-il utile pour arriver à nos fins !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (127 / 150) (Paris) (La substitution)
« Paris gare du Nord six heures vingt-neuf, arrivée en gare du train corail en provenance de Lille »
Maxence observe attentivement tous les hommes jeunes qui passent devant lui, il a bien mémorisé la photo du collègue devant se présenter au bureau du commissaire ce matin même et accompagné de Sacha, ils sont venus pour l’intercepter à son arrivée à Paris.
Un jeune homme en uniforme apparaît alors en traînant derrière lui deux énormes valises à roulettes, il semble chercher à se repérer dans l’immense hall et une fois chose faite, repart d’un bon pas vers la sortie où de nombreux taxis attendent le client.
- (Maxence) Tiens !! Le voilà !!
Sacha regarde dans la direction qu’il lui indique et son visage s’éclaire d’un sourire de prédateur ayant aperçu sa proie.
- Bof !! Pas terrible !! Enfin, de toute façon je ne comptais pas me marier avec Hi ! Hi !
- Restons discrets tant que nous ne serons pas dans un endroit tranquille et arrête de faire cette tête-là sinon il va se douter de quelque chose.
Sacha regarde son ami d’un drôle d’air, cherchant à comprendre ce qu’il se passe dans sa tête depuis qu’il l’a recontacté.
- Dépêchons-nous avant qu’il ne prenne un taxi !!
- Suis-moi !!
Les deux hommes ressortent rapidement et se positionnent devant le véhicule de police que Maxence a garé sur le trottoir gyrophares allumés.
Le jeune policier sort à son tour et se tourne vers eux étonné dès qu’il entend une voix l’appeler par son nom, ne s’attendant certainement pas à avoir droit à un comité d’accueil pour son arrivée.
- Mickael Magnin ?
Mickael sourit aux deux policiers debout devant le véhicule de service et s’avance vers eux sans se douter le moins du monde qu’il signe ainsi son arrêt de mort.
- C’est bien moi en effet, c’est sympa d’être venu me chercher !!
- (Maxence) C’est tout à fait normal d’accueillir un nouveau collègue, tu as déjà trouvé un logement ? Si tu veux on peut t’y conduire pour que tu y déposes tes valises ?
- J’ai trouvé un appart hôtel en attendant mieux, c’est à Saint Mandé vous connaissez ?
- (Maxence avec un grand sourire) Je vois où il se trouve, c’est juste derrière l’étap-hôtel porte de Vincennes !
- (Mickael) Exact !! J’ai retenu l’appart pour un mois en attendant de trouver mieux.
Sacha lui prend ses valises des mains et les dépose dans le coffre, la tête du jeune homme ne lui revient pas vraiment alors que son corps tout en muscle par contre commence à lui faire de l’effet et il se dit que malgré tout, ils devraient prendre du bon temps avant de se débarrasser de lui.
- Allez !! Monte !! Nous ne devons pas traîner, le commissaire nous attend pour la prise de service !!
***/***
« Cinq minutes plus tard, sortie de Paris »
Mickael commence à apercevoir les premiers champs et se demande pourquoi ils sont sortis de la capitale alors que sur le plan il lui semblait bien que son lieu d’hébergement était en limite du périphérique.
- Vous êtes sûrs que c’est le bon chemin ?
Sacha ouvre la boîte à gants et en sort une bombe anti agression, il se tourne ensuite vers le garçon assis à l’arrière et l’asperge copieusement pendant que Maxence ouvre en grand les vitres avant et que les deux hommes retiennent leur respiration.
Mickael prend le produit en pleine figure et hurle de douleur en plaquant ses deux mains sur son visage, tentant vainement de se protéger les yeux du gaz qui lui brûle les rétines.
Sacha a alors un rire sardonique.
- Ta gueule !!! On va jouer un peu tous les trois, tu as l’air d’avoir un bon cul et tu vas bien nous soulager les couilles avant qu’on te fasse la peau.
Il montre un hangar à foin à son ami.
- Arrête-toi là-bas « Max » !! Je pense que c’est l’endroit idéal pour ce que nous avons à faire !!
- OK mais on fait fissa, faudrait pas qu’on se fasse repérer.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (128 / 150) (Paris) (La substitution) (fin)
Le véhicule de police ne met pas longtemps pour prendre le chemin de terre et se garer à l’intérieur du hangar à l’abri des regards, les deux hommes sortent aussitôt pour attraper le garçon suffoquant de douleur au point de ne plus avoir de voix.
Sacha lui prend son arme pendant que Maxence attrape un seau devant une mangeoire pleine d’eau de pluie, il le remplit et le jette au visage de Mickael pour le soulager quelque peu de l’effet du gaz.
Il ne faut pas longtemps pour qu’il se retrouve nu allongé sur une botte de foin, les deux complices admirent alors son corps sculpté par le sport qui est autrement attirant que son visage toujours couvert d’acné alors qu’il a dépassé la vingtaine d’année.
Sacha lui menotte les mains derrière le dos puis s’assoit sur sa tête en lui attrapant les cuisses et en les ramenant brutalement vers lui.
- Passe le premier et soulage-toi bien Hi ! Hi ! Regarde-moi ce cul d’hétéro !! Je suis sûr qu’il ne s’est jamais rasé en plus !!
Maxence excité par la vue de ces fesses poilues d’où n’apparaît qu’à peine le trou brun où il a bien l’intention de se donner du plaisir, il baisse son pantalon et son slip, la queue déjà raide d’envie de le posséder, il crache dans ses mains pour s’humidifier le gland et l’enfile d’un coup sec, le taraudant ensuite avec fougue jusqu’à la jouissance qui arrive très vite au vu de l’état d’excitation intense que ce viol lui amène.
Mickael sent la brûlure de la pénétration qui s’ajoute à celle de ses yeux en feu, il hurle sous la douleur et comprend qu’il est en train de vivre ses derniers instants, car il est impossible maintenant qu’ils le laissent sortir vivant après ce qu’ils sont en train de lui faire subir.
Maxence jouit dans un râle de délivrance et ressort presque aussitôt du fondement dans lequel il vient de se soulager, il prend la place de Sacha pour maintenir fortement les jambes écartées du gars afin que son ami en profite à son tour.
Le déclic métallique au moment de l’ouverture du couteau lui fait fermer les yeux, ne tenant pas à assister à la façon de toute évidence cruelle que Sacha a trouvée pour prendre son pied à son tour.
Les mouvements du corps du jeune policier l’avertissent néanmoins qu’il est déjà en pleine saillie, les cris que Mickael pousse soudainement le font frissonner et lui amènent une sueur moite sur tout le corps, s’imaginant sans vouloir y assister de toute la cruauté et des sévices qu’il doit subir pendant que Sacha prend son plaisir dans son corps.
Un râle de Sacha immédiatement suivit d’un dernier sursaut d’agonie de sa victime lui prouve alors que c’est enfin terminé et quand Maxence ouvre enfin les yeux, ceux-ci cillent devant le spectacle qui s’offre à lui et démontrant une nouvelle fois combien est dérangé l’esprit de celui qu’il n’arrive plus à reconnaître comme un ami mais comme un fou duquel il va devoir se protéger, s’il ne veut pas à son tour sombrer dans sa folie meurtrière.
Les bottes de foin sont très vite empilées sur le corps sans vie de Mickael qui n’aura vu de Paris que cette route grise qui l’a amené vers la fin de sa vie.
Un bidon d’essence sorti du coffre arrose l’ensemble y compris les bagages qui ont rejoint le cadavre, Sacha profite de ce que son ami fasse demi-tour pour allumer le bûcher et il claque la portière en la refermant derrière lui, le visage souriant visiblement satisfait d’avoir pu une fois encore assouvir son besoin de meurtre.
- Allez !! On file d’ici avant que la fumée et les flammes n’alertent quelqu’un !!
Maxence démarre en trombe sans répondre, encore choqué par la vision du corps mutilé de ce garçon qui n’a eu pour seul tort que celui de s’être mis sur leur chemin.
Les kilomètres défilent à toute allure, Maxence aperçoit au loin une fumée noire indiquant le lieu de leurs actes criminels.
- Tu as une nouvelle identité maintenant !
- Ouaih c’est cool !!
- Tu étais obligé de faire ça ?
- J’ai pris mon pied !! Tu ne peux pas savoir et ça, deux fois dans la même journée. Décidément je sens que je vais me plaire ici !!
- (Maxence étonné) Comment ça deux fois ?
- Tu te souviens du gars que j’ai baisé et tabassé l’autre jour ?
- Le dealer ?
- Oui !! Je suis retombé dessus ce matin, il m’a reconnu et il voulait se tirer, alors je lui ai fait sa fête comme ça, je suis tranquille avec lui une bonne fois pour toutes. Il aurait pu me créer des ennuis et j’ai préféré prendre les devants.
- Qu’est-ce que tu as fait du corps ?
- Je l’ai planqué dans un coin tranquille, d’ailleurs il va falloir qu’on s’en occupe ce soir et qu’on le fasse disparaître, il n’en reste plus qu’un et je serais peinard, je préfère ma solution à la tienne car rien ne dit qu’ils ne porteront pas le pet un jour ou l’autre et tu sais que nous ne devons laisser aucune trace derrière nous dans ce métier.
Heureusement pour Maxence que Sacha regarde devant lui en lui faisant ses aveux, car sinon il aurait bien vu la blancheur cadavérique que vient de prendre le visage de celui qu’il considère toujours comme son ami et qui vient de comprendre qu’il devra trouver rapidement un moyen radical pour protéger définitivement celui qui a déjà pris une énorme importance dans sa vie.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (129 / 150) (Kyoto) (Deuxième jour) (suite)
« Chambre de Florian, après la douche »
- Tu vas faire quoi aujourd’hui ?
Thomas lui répond en enfilant ses chaussures :
- Je ne suis pas en vacances figure toi, je suis aussi venu ici pour trouver de nouveaux clients.
- Tu veux que je t’aide ?
- Surtout pas !! J’ai promis à Franck de me débrouiller tout seul, c’était la condition pour qu’il me laisse partir et te rejoindre par la même occasion.
Un grand sourire m’illumine le visage.
- Tu restes les dix jours alors ?
Thomas lui fait un gros clin d’œil.
- On dirait bien, oui !
Je lui saute au cou tellement je suis content.
- Rien que nous deux !!
- Pour changer un peu Hi ! Hi ! Allez file sale engeance !! Tu vas encore te faire attendre !!
Je le libère et retombe au sol.
- À ce soir alors ?
- Si tu veux bien de moi !
- Je te voudrais toujours près de moi tu le sais bien, tu me manques déjà !!
- Pfftt !!! N’importe quoi !!
Nous nous embrassons une dernière fois avant que je sorte de la chambre rejoindre le staff du président, c’est en entrant dans le grand hall que je les aperçois prêt à partir pour le palais des congrès et que je rejoins Émile qui me voit arriver vers lui en faisant une drôle de tête.
En fait ils font quasiment tous une drôle de tête et je me demande même s’ils n’ont pas fait la chouia toute la nuit pour en tenir une pareille.
- Qu’est-ce qu’ils ont tous ? Ne va pas me dire qu’ils ont fini la soirée en boîte ?
- (Émile) Et toi tu l’as fini comment ?
- J’étais avec Thomas alors nous en avons profité pour faire de gros câlins.
- C’est ce qu’il semble en effet et tellement gros que tout l’hôtel en a profité et a voulu en faire autant !!
Je comprends où il veut en venir et je pique un fard maison, ayant complètement oublié ce que ma libido pouvait avoir de communicatif dans certains cas.
- Oups !! Et toi ça va ?
Émile sort les bouchons d’oreilles de sa poche un bref instant.
- Je ne sais pas pourquoi j’ai suivi tes conseils, en tous les cas ça m’a été utile pour passer une bonne nuit. Maintenant j’aimerais comprendre ce qui est arrivé aux autres, mon petit doigt me dit que tu dois y être pour beaucoup dans ce qu’il s’est passé ici cette nuit.
- J’ai comme qui dirait le plaisir communicatif, maintenant ce n’est pas de ma faute si les murs ne sont pas suffisamment insonorisés.
Émile soupire un grand coup, il comprend néanmoins que ce n’est ni l’heure ni l’endroit pour ce genre de conversation et se promet d’y revenir quand le temps s’y prêtera.
- Nous en reparlerons une autre fois si tu veux bien, essaie quand même de mettre une sourdine pour le reste du séjour tu veux bien ?
J’essaie de me défendre.
- C’est Thomas aussi !! Il m’a pris de court en se jetant sur moi à m’arracher mes vêtements à peine passé le pas de la porte et je me suis enflammé sans pouvoir me contrôler.
- Ce n’est pas ce genre de détails qui m’intéressent alors garde les pour toi tu veux bien ? Je me doute bien que vous n’avez pas compté les mouches cette nuit.
- On aurait eu du mal tu sais ?
- Pourquoi donc ?
- Parce qu’il n’y en avait pas pardi !!
Émile lève les yeux au plafond visiblement amusé, il préfère ne pas insister et prend le bras de Florian pour prendre avec lui leurs places dans la délégation qui part tranquillement à pied rejoindre la salle où les négociations vont enfin pouvoir débuter.
***/***
« Thomas »
Lui aussi sort de l’hôtel mais par une autre porte beaucoup moins médiatisée que celle d’où il voit s’éloigner son copain, malgré tout, chance ou fait exprès, il tombe sur Joseph qui lui envoie un sourire amical où Thomas reconnaît par habitude la petite lueur d’intérêt qu’il suscite toujours au premier abord.
- Bonjour Thomas, je ne te pose pas la question si tu as bien dormi ?
- Pas tellement en fait, pourquoi ?
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