03-09-2020, 05:13 PM
(Modification du message : 03-09-2020, 05:18 PM par laurentdu51100.)
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (52 / 150) (Vendredi) (Paris) (Sacha)
Sacha entend les pas et ouvre la porte à la volée avant que son ami n’ait eu le temps de frapper, ils se regardent quelques secondes et avec un grand sourire, se jettent dans les bras l’un de l’autre.
Sacha après l’avoir fait entrer :
- Toujours aussi beau gosse « Max »
- J’allais te faire la même remarque figure toi !!
- (Sacha) Tu te rappelles l’école ??
- Comment oublier six ans de ma vie ?
- Cinq pour moi, je te revois ce jour-là quand tu es venu vers moi en me disant que je te plaisais et que si je voulais être ton copain, je n’avais qu’à te suivre pour partager ta chambre.
- (Maxence amusé) Ce que tu as fait sans hésiter si je me souviens bien !
- J’avais trop peur de tout ce qu’il m’arrivait alors et tu as été comme une bouée à laquelle je me suis accroché pour ne pas sombrer dans la dépression.
- Hum !! Juste pour ça ?
- J’avoue que non Hi ! Hi ! J’ai aussi flashé sur ce beau petit blond qui est devenu un de mes meilleurs amis, la preuve que déjà à cette époque-là je t’avais bien jugé !!
- Nous formions un sacré groupe !! Il n’était pas bon venir nous chercher des noises !!
- As-tu des nouvelles des autres ?
- Non jamais !! Mais tu sais très bien pourquoi !! Je devais me réinventer une vie pour pouvoir un jour reprendre du service, et toi ?
- Pareil sauf que moi du service, je n’en ai pas manqué depuis la sortie de l’école !!
- Tu étais le meilleur avec « Stan ».
Maxence voit le regard de son ami s’assombrir.
- Il lui est arrivé quelque chose ?
- Il est très certainement mort et c’est la raison de ma présence ici, as-tu déjà entendu parler d’un certain Florian De Bierne ?
- Non !! C’est lui qui a eu « Stan » ?
- Je ne le pense pas, en fait c’était cet homme la mission de Stanislas, il devait découvrir ce qu’il était réellement et pourquoi la DST le protège.
- Je peux me renseigner ?
- OK mais soit prudent !! Je n’ai pas eu l’ordre de te « réveiller » et beaucoup des nôtres se sont déjà fait prendre à vouloir trop s’approcher de ce gars, surtout n’utilise pas l’informatique !! C’est la première chose que je ferai surveiller à leur place.
- Comment tu vas faire alors ?
- J’ai la liste des agents en sommeil dans la région, comme pour toi je leur demanderai juste d’ouvrir l’œil mais de ne surtout pas montrer qu’ils s’intéressent un tant soit peu à cet homme. Par contre il me faudrait une couverture, je dois pouvoir répondre à une éventuelle demande d’identification, je me rappelle que c’était ta spécialité.
- Ça l’est toujours et en plus tiens-toi bien !! Je suis flic !! Alors je devrais pouvoir te trouver ça assez facilement, il faut juste me laisser un peu de temps pour réunir les documents et les falsifier.
- Combien de temps ?
- Minimum une semaine quand même !! Il me faudra juste quelques photos d’identité.
- OK, je te ferai ça demain, j’ai vu une cabine au centre commercial.
- (Maxence grimace) Je préfère les faire moi-même, ce sera plus facile à retoucher. Tu as donc oublié nos cours la dessus ?
- Ce n’était pas ceux que je préférais !!
- Sinon !! Comment se sont passées ses six dernières années depuis qu’on ne s’est pas vu ?
Sacha déroule les grandes lignes des différentes missions essentiellement en Europe de l’est où il a pu assouvir son besoin d’affirmer son autorité mais aussi son appétit pour d’autres activités dont il préfère adoucir la réalité pour ne pas choquer son copain qu’il se rappelle beaucoup moins sujet à la cruauté que lui.
Maxence l’écoute avec envie, combien il aurait aimé vivre une vie aussi trépidante que celle de son ami !! Alors que lui est resté ici à Paris depuis sa sortie, sans jamais avoir été appelé une seule fois. Se demandant même s’ils ne l’auraient pas oublié, ce qui visiblement n’est pas le cas puisqu’il se trouvait dans la liste que détient son ami.
- Et tes amours dans tout ça ?
- Je viens de prendre une claque !
- Raconte ?
- J’ai juste failli oublier que dans notre métier il ne faut pas s’attacher plus que nécessaire.
- Tu es tombé amoureux ?
Sacha fronce les sourcils un bref instant.
- Oui !! Enfin je crois !! Mais je me suis repris à temps heureusement, et toi ? Les amours ?
- Bof !! Je profite un peu de l’uniforme pour me taper quelques jeunes zonards pris en flag, mais ça craint avec mes coéquipiers.
- Toujours ton besoin de prendre de force pour éprouver du plaisir ?
- Tu sais comment je suis !! En plus c’est plus fort que moi, j’aime trop les voir se soumettre et se forcer à tout accepter alors qu’ils sont de toutes évidences de pures hétéros.
- Chacun ses secrets cachés.
- Tu aimais bien ça pourtant à l’époque, rappelle-toi ?
- Peut-être oui !
- Sauf que toi il fallait les faire vraiment souffrir et ça n’avait plus rien à voir avec le cul !!
- Le principal était qu’on y trouvait chacun notre compte.
- Exact, c’était le bon temps, on se vidait les couilles plusieurs fois par jour à cette époque et de parler de ça, ça me donne une idée qui pourrait remettre notre petite équipe comme au bon vieux temps et te permettre en plus d’avoir ta couverture.
Sacha sourit l’œil brillant.
- Joindre l’utile à l’agréable ? Hum… oui !! Pourquoi pas !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (53 / 150) (Vendredi) (Paris) (Antoine)
« Vingt-trois heures »
C’est arrivé aux portes de Paris après avoir passé la nuit et la journée entière avec sa nouvelle famille, qu’Antoine surpris regarde le compteur de la voiture.
Celui-ci indique deux cent vingt kilomètres heures, il reporte son regard vers Maurice qui fixe la route en écoutant la radio.
- Il n’y a pas des limitations de vitesse comme chez nous, en France ?
- Bien sûr que si !!
- C’est normal de rouler aussi vite alors ?
- Je suis pressé figure toi et il va falloir que je te trouve un endroit pour passer la nuit, c’est trop tard pour t’emmener à Begin et chez moi il y a déjà un invité.
- Je peux dormir à l’hôtel ?
- On va essayer d’éviter si tu veux bien !! Je préférerais que tu restes sous surveillance, on ne sait jamais !!
- Ah !! Je comprends !!
Maurice installe son portable sur l’adaptateur main libre et cherche dans son agenda à qui il pourrait demander ce service, un sourire lui vient quand il lit le nom de Victor et sa décision est vite prise, il se tourne alors vers le jeune homme en souriant.
- Je vais te présenter à des tout nouveaux amis de ton cousin, tu verras, ils sont assez spéciaux pour que tu t’intéresses à eux.
- Ah oui ? Qu’est-ce qu’ils ont de spéciaux ?
- Tu t’en rendras vite compte mon garçon Hi ! Hi !
Antoine marque la surprise devant l’air soudainement enjoué de cet homme qui jusqu’à présent lui semblait plutôt coincé du cul, quoique très sympathique au demeurant et il le regarde envoyer l’appel, puis attendre que quelqu’un réponde.
"À la troisième sonnerie."
- Allô !!
- Victor ? C’est Maurice !!
- Un problème patron ??
- Plutôt un service, j’ai avec moi un jeune homme qui nous sera très utile dans notre enquête !! Il connaît de vue celui qui remplace Stanislas, seulement le gars en question le croit mort alors je ne voudrais pas prendre de risques inutiles et dès demain il ira à Begin, je t’expliquerai ça plus en détail une fois chez toi si tu es d’accord pour l’héberger cette nuit.
- Pas de problèmes patron, les garçons lui feront de la place !!
- C’est aussi ce que je m’étais dit !! En plus c’est le cousin de Florian alors je ne pense pas qu’ils feront la grimace quand tu leur diras.
- Sacré coïncidence ça patron !! Vous arrivez quand ?
- Un petit quart d’heure, ça roule bien à cette heure !!
- Entendu !! On vous attend patron
- (Une voix) « Rhrra !!! Salut Patron !!! Rhrra !!! »
Maurice éclate de rire :
- Tiens !! Il est là celui-là ?? Qu’est-ce qu’il fait chez vous ? Hi ! Hi !
- (Victor amusé) C’est toujours mieux que dans une poubelle !!
Maurice entre dans Paris et diminue sa vitesse, plus attentif au trafic.
- Tu me raconteras ça tout à l’heure, je ne doute pas que ça doit être passionnant !!
Il raccroche et jette un coup d’œil amusé vers Antoine qui bien sûr se demande bien de qui peut bien provenir une telle voix si spéciale.
- C’était qui l’autre gars ?
- Un autre copain de ton cousin Hi ! Hi !
- Il en a encore beaucoup ?
- Certainement encore plus que tu ne l’imagines, Florian est un garçon très attachant et de ce fait il a beaucoup d’amis.
- Comme ceux d’où nous venons ?
- De la même trempe oui !! Comment as-tu trouvé Thomas et ses copains au fait ? Je ne t’ai pas demandé !!
Antoine rougit ce qui ne manque pas d’amuser encore plus Maurice qui connaît maintenant les penchants du jeune homme.
- Ça doit te laisser rêveur pas vrai ?
- C’est le moins qu’on puisse dire d’eux !! Les autres sont tous comme ça ?
- Niveau physique je te répondrai oui, ton cousin a aussi le « don » de choisir ses amis dans les magazines peoples Hi ! Hi ! Par contre ils sont tous en couples, certains comme Florian avec Thomas et d’autres de façons plus conventionnelles.
- Je n’ai pas de chance alors !!
- Je ne dirais pas ça si j’étais toi.
- Et pourquoi donc ? Ce sera bien moi le seul célibataire si je comprends bien ?
- Ils l’étaient tous aussi au début et crois-moi ça n’a pas duré longtemps, ton cousin encore une fois doit y être pour beaucoup dans tous ces rapprochements.
- Encore un « don » ?
- Tu ne crois pas si bien dire !! Thomas a dû t’en toucher deux mots, je ne sais pas jusqu’où il t’a révélé ce qu’est ton cousin mais tu t’en feras très vite une idée dès que vous vous connaîtrez.
- Je le rencontrerai quand ?
- Hum !! Le connaissant je dirai très bientôt, Thomas ne tardera pas à lui parler de toi et connaissant le loustic, je ne serai pas étonné de le voir débouler d’ici peu et même peut-être dès ce week-end, qui sait ?
- C’est un vrai pigeon voyageur ce mec ?
- Il ne tient pas beaucoup en place je te l’accorde !! Ah !! Nous arrivons chez Victor, il ne reste plus qu’à trouver une place pour garer la voiture et vu le quartier, ça ne va pas encore être de la tarte !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (54 / 150) (Paris) (Vendredi) (Romain)
« Début de soirée »
C’est en transportant un énorme baluchon presque aussi grand que lui, que Romain arrive devant l’appartement de Jean-Baptiste et qu’il sort fièrement le trousseau de clés que lui a donné son nouveau et premier petit copain, il entre en se débarrassant aussitôt de son fardeau puis soupire de soulagement.
Il ne leur a pas fallu bien longtemps après les ébats et découvertes de ce matin pour que la décision de son emménagement soit prise et mise en œuvre dans la foulée, Romain ouvre la porte de la chambre et sourit en la refermant pour se tourner vers l’autre chambre qu’il partagera dorénavant avec Jean-Baptiste.
Il est seul dans l’appartement car son copain l’a averti qu’il terminait son service plus tard que lui, Romain en profite donc pour ranger ses affaires dans l’armoire maintenant commune et il est agréablement surpris de constater qu’une moitié a été libérée de toute évidence spécialement pour lui.
Il sourit, amusé en voyant ses uniformes à lui près de ceux différents de son ami, autant par la coupe que par la taille et se rappelle quand le fourrier l’a vu entrer dans la pièce pour y prendre son paquetage lors de son incorporation.
Il est reparti ce jour-là avec à peine le quart de ce qu’il aurait dû recevoir, sa taille n’étant pas et de loin, celle qui était tenue en réserve et il lui a fallu attendre plusieurs semaines pour toucher enfin ce qui lui revenait, passant cette période en civil sous le regard moqueur mais aussi amusé des autres militaires qui voyaient arriver vers eux cette crevette aux allures de clown.
Il s’imagine Florian à sa place et éclate tout seul de rire rien qu’à l’image qui lui passe par la tête, imaginant son ami et les réflexions que lui ne se serait pas privé de faire pour leur rabattre leurs caquets, ce que lui-même bien sûr n’a pas osé car beaucoup trop intimider à l’époque pour ça.
Romain profite qu’il soit seul pour visiter de fond en comble l’appartement, s’imprégnant d’où sont rangées les choses pour qu’elles lui viennent naturellement dans les mains quand il en aura besoin.
« Toc ! Toc ! »
Romain sursaute car il ne sait comment réagir, ne voulant pas mettre son ami en porte à faux avec le ou la visiteuse qui se demanderait ce qu’il peut bien faire seul chez Jean-Baptiste.
« Toc ! Toc ! »
- « JB » ? C’est « Lis » ! Tu es là ??
Romain recule et bute sur un tabouret de la cuisine.
- Ouvre « JB » ! Je t’ai entendu ! Je sais que tu es là !
Romain soupire et pense à juste titre qu’elle va avoir une drôle de surprise en le voyant, il décide alors d’aller lui ouvrir pour ne pas qu’elle s’imagine autre chose et commence à alerter les voisins.
Il se retrouve en face d’une grande jeune femme, mais pour lui elles sont beaucoup comme dans son cas à sembler grandes.
Lisbeth sourit de façon espiègle en baissant les yeux sur lui. Elle se doute bien de qui est ce garçon mais par contre elle est agréablement surprise et pour le coup questions surprises elle est servie, quand elle le regarde en détail de la tête aux pieds.
Elle ne peut que constater que tout ce qu’elle voit lui plaît, que ce soit le corps fin mais pas maigre du jeune homme ou encore sa bouille craquante qui la regarde, visiblement gêner d’être découvert seul dans l’appartement de son frère.
- Bonjour ! Tu dois être Romain je présume ?
- Heu ! Oui ! Jean-Baptiste vous a parlé de moi alors ?
- Mon frère n’a jamais eu de secret pour moi et tu n’as pas à t’inquiéter, je suis parfaitement au courant pour vous deux.
- (Romain surprit) Depuis quand ?
- Quelques jours !
- Impossible, puisque nous nous sommes déclarés que depuis ce matin !
- Peut-être pourrions-nous avoir cette discussion ailleurs que sur le palier ?
- Oups ! Excusez-moi !
Lisbeth entre et referme derrière elle.
- Je savais que « JB » était retombé amoureux mais il n’était pas sûr de la réciproque, je crois comprendre que maintenant il ne se pose plus ce genre de questions !
- Comment ça retomber amoureux ?
- (Lisbeth étonnée) Il ne t’a pas dit pour Nicolas ?
- C’est qui celui-là ?
- C’était devrais tu plutôt dire, Nicolas est mort d’un accident il y a deux ans et mon frère en a été longtemps très affecté, jusqu’à il y a quelques jours je dirais. Je pense que tu y es pour beaucoup, maintenant c’est à lui et non à moi de te parler de Nicolas, il le fera certainement quand il se sentira prêt. Parlons plutôt de toi ! Comment trouves-tu mon petit frère ?
Romain a les yeux qui brillent de malice quand il répond :
- Grand !
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (55 / 150) (Paris) (Vendredi soir) (Chez les Novak)
Victor entre dans la chambre des triplés.
- Faites de la place les garçons ! Vous allez avoir un invité cette nuit !
Jordan avec une moue de contrariété.
- C’est quoi encore cette embrouille p’pa ??
- Il n’y a pas d’embrouille, c’est de la faute à qui si nous n’avons plus de chambre d’ami ? À trois gamins qui trouvaient leur chambre commune trop petite il me semble et qui n’ont pas voulu se séparer ! Vous n’avez à vous en prendre qu’à vous s’il n’y a plus un seul endroit dans cette maison pour accueillir un invité.
- (Johan) Oui mais il n’y a pas de place ici non plus ?
- (Victor) Il y a trois grands lits, vous n’aurez qu’à vous organiser et en plus ce n’est que pour le reste de la nuit et vu l’heure !
- (Jonas) C’est qui p’pa ?
Victor retient un rictus de moquerie.
- Un homme qui est sous surveillance de nos services, mon patron m’a demandé ça comme un service et je ne pouvais pas le lui refuser vous comprenez bien !
- (Jordan dégoûté) Un vieux en plus ! Manquait plus que ça !
- (Johan amusé) Bah ! Il aura qu’à coucher avec Jonas, depuis le temps qu’il rêve d’un homme dans son lit Hi ! Hi !
- (Jonas) Ça va pas la tête, non mais ! Tu me prends pour qui ?
- (Johan en riant) Pour un gros PD ma poule Hi ! Hi !
- (Victor) Débrouillez-vous entre vous ! Ils seront là dans cinq minutes !
Les trois frangins attendent que leur père soit sorti pour donner leurs impressions.
- (Jordan toujours furax) C’est quand même un comble ! Pourquoi les parents ne le prennent-ils pas dans leur chambre ? Après tout c’est pour faire plaisir à son patron !
- (Johan) Ce n’est pas une cata non plus ! Nous rapprochons deux lits et nous dormirons tous les trois, en plus ce ne sera pas la première fois.
- (Jonas soupire) Sauf que demain matin nous ne pourrons pas faire nos exercices de tir !
- (Johan) Ça y est ! Le pervers qui se réveille Hi ! Hi ! On se rattrapera dès qu’il sera reparti, demain c’est samedi rappelez-vous !
« Ding ! Dong ! »
- (Johan) Tiens justement les voilà qui arrivent ! Ne bougez pas, je vais jeter un œil pour voir la tronche du vieux !
***/***
Victor va ouvrir la porte et fait entrer son patron et le jeune homme qui l’accompagne, un sourire lui vient aux lèvres quand il le voit distinctement.
Le garçon visiblement intimidé n’est guère plus âgé que ses fils, légèrement plus petit que les triplés c’est un beau garçon bien découplé aux cheveux bruns à la coupe militaire et au regard d’un vert si intense que c’est la première chose que l’on remarque en sa présence.
Victor sourit quand il voit les yeux du garçon marquer l’étonnement d’une façon si comique, il tourne la tête pour voir ce qui l’a transformé aussi soudainement et aperçoit un de ses fils qui lui aussi a un moment de bug quand il comprend qu’ils se sont fait encore une fois jouer par leur père.
Maurice bien sûr ne rate rien du manège et attend la suite en se doutant bien que s’il n’y a qu’un des triplés qui est apparu, c’est qu’ils vont encore tenter de faire tourner en bourrique le nouvel arrivant surtout qu’il n’a pas prévenu Antoine justement pour cette raison.
Une fois que son patron lui a présenté Antoine, Victor à son tour présente sa femme et les fait asseoir dans le salon avant d’entamer la conversation.
- (À son fils) La chambre pour notre invité est prête « Jo » ?
- Presque p’pa ! Justement c’était pour prendre des draps propres que je suis venu.
- (Catherine sa mère) Tu sais où ils sont et tu ne me mets pas les sales en vrac par terre comme à ton habitude.
- Oui m’man ! Je vais déjà emmener les sales avant comme ça ce sera fait.
Johan n’attend pas la réponse et file dans la chambre, il démonte alors vite fait les draps d’un des lits devant ses deux frères qui se demandent bien ce qu’il lui arrive. Jordan perçoit quand même le petit clin d’œil que lui fait son frère en montrant Jonas de la tête et n’est donc pas surpris de recevoir les draps à la figure.
- (Johan) Tiens ! Emmène-les à la buanderie en passant par le salon surtout, comme ça, tu verras le papy qui va pieuter avec nous.
- (Jordan) OK j’y go !
***/***
Antoine revient à peine de sa surprise d’avoir vu ce grand rouquin magnifique aux cheveux dressés à l’iroquoise, que ses yeux une nouvelle fois prennent cet air d’étonnement qui doit lui venir de son père vu qu’apparemment aux dires des personnes qui le connaissent, son cousin aurait le même.
Sacha entend les pas et ouvre la porte à la volée avant que son ami n’ait eu le temps de frapper, ils se regardent quelques secondes et avec un grand sourire, se jettent dans les bras l’un de l’autre.
Sacha après l’avoir fait entrer :
- Toujours aussi beau gosse « Max »
- J’allais te faire la même remarque figure toi !!
- (Sacha) Tu te rappelles l’école ??
- Comment oublier six ans de ma vie ?
- Cinq pour moi, je te revois ce jour-là quand tu es venu vers moi en me disant que je te plaisais et que si je voulais être ton copain, je n’avais qu’à te suivre pour partager ta chambre.
- (Maxence amusé) Ce que tu as fait sans hésiter si je me souviens bien !
- J’avais trop peur de tout ce qu’il m’arrivait alors et tu as été comme une bouée à laquelle je me suis accroché pour ne pas sombrer dans la dépression.
- Hum !! Juste pour ça ?
- J’avoue que non Hi ! Hi ! J’ai aussi flashé sur ce beau petit blond qui est devenu un de mes meilleurs amis, la preuve que déjà à cette époque-là je t’avais bien jugé !!
- Nous formions un sacré groupe !! Il n’était pas bon venir nous chercher des noises !!
- As-tu des nouvelles des autres ?
- Non jamais !! Mais tu sais très bien pourquoi !! Je devais me réinventer une vie pour pouvoir un jour reprendre du service, et toi ?
- Pareil sauf que moi du service, je n’en ai pas manqué depuis la sortie de l’école !!
- Tu étais le meilleur avec « Stan ».
Maxence voit le regard de son ami s’assombrir.
- Il lui est arrivé quelque chose ?
- Il est très certainement mort et c’est la raison de ma présence ici, as-tu déjà entendu parler d’un certain Florian De Bierne ?
- Non !! C’est lui qui a eu « Stan » ?
- Je ne le pense pas, en fait c’était cet homme la mission de Stanislas, il devait découvrir ce qu’il était réellement et pourquoi la DST le protège.
- Je peux me renseigner ?
- OK mais soit prudent !! Je n’ai pas eu l’ordre de te « réveiller » et beaucoup des nôtres se sont déjà fait prendre à vouloir trop s’approcher de ce gars, surtout n’utilise pas l’informatique !! C’est la première chose que je ferai surveiller à leur place.
- Comment tu vas faire alors ?
- J’ai la liste des agents en sommeil dans la région, comme pour toi je leur demanderai juste d’ouvrir l’œil mais de ne surtout pas montrer qu’ils s’intéressent un tant soit peu à cet homme. Par contre il me faudrait une couverture, je dois pouvoir répondre à une éventuelle demande d’identification, je me rappelle que c’était ta spécialité.
- Ça l’est toujours et en plus tiens-toi bien !! Je suis flic !! Alors je devrais pouvoir te trouver ça assez facilement, il faut juste me laisser un peu de temps pour réunir les documents et les falsifier.
- Combien de temps ?
- Minimum une semaine quand même !! Il me faudra juste quelques photos d’identité.
- OK, je te ferai ça demain, j’ai vu une cabine au centre commercial.
- (Maxence grimace) Je préfère les faire moi-même, ce sera plus facile à retoucher. Tu as donc oublié nos cours la dessus ?
- Ce n’était pas ceux que je préférais !!
- Sinon !! Comment se sont passées ses six dernières années depuis qu’on ne s’est pas vu ?
Sacha déroule les grandes lignes des différentes missions essentiellement en Europe de l’est où il a pu assouvir son besoin d’affirmer son autorité mais aussi son appétit pour d’autres activités dont il préfère adoucir la réalité pour ne pas choquer son copain qu’il se rappelle beaucoup moins sujet à la cruauté que lui.
Maxence l’écoute avec envie, combien il aurait aimé vivre une vie aussi trépidante que celle de son ami !! Alors que lui est resté ici à Paris depuis sa sortie, sans jamais avoir été appelé une seule fois. Se demandant même s’ils ne l’auraient pas oublié, ce qui visiblement n’est pas le cas puisqu’il se trouvait dans la liste que détient son ami.
- Et tes amours dans tout ça ?
- Je viens de prendre une claque !
- Raconte ?
- J’ai juste failli oublier que dans notre métier il ne faut pas s’attacher plus que nécessaire.
- Tu es tombé amoureux ?
Sacha fronce les sourcils un bref instant.
- Oui !! Enfin je crois !! Mais je me suis repris à temps heureusement, et toi ? Les amours ?
- Bof !! Je profite un peu de l’uniforme pour me taper quelques jeunes zonards pris en flag, mais ça craint avec mes coéquipiers.
- Toujours ton besoin de prendre de force pour éprouver du plaisir ?
- Tu sais comment je suis !! En plus c’est plus fort que moi, j’aime trop les voir se soumettre et se forcer à tout accepter alors qu’ils sont de toutes évidences de pures hétéros.
- Chacun ses secrets cachés.
- Tu aimais bien ça pourtant à l’époque, rappelle-toi ?
- Peut-être oui !
- Sauf que toi il fallait les faire vraiment souffrir et ça n’avait plus rien à voir avec le cul !!
- Le principal était qu’on y trouvait chacun notre compte.
- Exact, c’était le bon temps, on se vidait les couilles plusieurs fois par jour à cette époque et de parler de ça, ça me donne une idée qui pourrait remettre notre petite équipe comme au bon vieux temps et te permettre en plus d’avoir ta couverture.
Sacha sourit l’œil brillant.
- Joindre l’utile à l’agréable ? Hum… oui !! Pourquoi pas !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (53 / 150) (Vendredi) (Paris) (Antoine)
« Vingt-trois heures »
C’est arrivé aux portes de Paris après avoir passé la nuit et la journée entière avec sa nouvelle famille, qu’Antoine surpris regarde le compteur de la voiture.
Celui-ci indique deux cent vingt kilomètres heures, il reporte son regard vers Maurice qui fixe la route en écoutant la radio.
- Il n’y a pas des limitations de vitesse comme chez nous, en France ?
- Bien sûr que si !!
- C’est normal de rouler aussi vite alors ?
- Je suis pressé figure toi et il va falloir que je te trouve un endroit pour passer la nuit, c’est trop tard pour t’emmener à Begin et chez moi il y a déjà un invité.
- Je peux dormir à l’hôtel ?
- On va essayer d’éviter si tu veux bien !! Je préférerais que tu restes sous surveillance, on ne sait jamais !!
- Ah !! Je comprends !!
Maurice installe son portable sur l’adaptateur main libre et cherche dans son agenda à qui il pourrait demander ce service, un sourire lui vient quand il lit le nom de Victor et sa décision est vite prise, il se tourne alors vers le jeune homme en souriant.
- Je vais te présenter à des tout nouveaux amis de ton cousin, tu verras, ils sont assez spéciaux pour que tu t’intéresses à eux.
- Ah oui ? Qu’est-ce qu’ils ont de spéciaux ?
- Tu t’en rendras vite compte mon garçon Hi ! Hi !
Antoine marque la surprise devant l’air soudainement enjoué de cet homme qui jusqu’à présent lui semblait plutôt coincé du cul, quoique très sympathique au demeurant et il le regarde envoyer l’appel, puis attendre que quelqu’un réponde.
"À la troisième sonnerie."
- Allô !!
- Victor ? C’est Maurice !!
- Un problème patron ??
- Plutôt un service, j’ai avec moi un jeune homme qui nous sera très utile dans notre enquête !! Il connaît de vue celui qui remplace Stanislas, seulement le gars en question le croit mort alors je ne voudrais pas prendre de risques inutiles et dès demain il ira à Begin, je t’expliquerai ça plus en détail une fois chez toi si tu es d’accord pour l’héberger cette nuit.
- Pas de problèmes patron, les garçons lui feront de la place !!
- C’est aussi ce que je m’étais dit !! En plus c’est le cousin de Florian alors je ne pense pas qu’ils feront la grimace quand tu leur diras.
- Sacré coïncidence ça patron !! Vous arrivez quand ?
- Un petit quart d’heure, ça roule bien à cette heure !!
- Entendu !! On vous attend patron
- (Une voix) « Rhrra !!! Salut Patron !!! Rhrra !!! »
Maurice éclate de rire :
- Tiens !! Il est là celui-là ?? Qu’est-ce qu’il fait chez vous ? Hi ! Hi !
- (Victor amusé) C’est toujours mieux que dans une poubelle !!
Maurice entre dans Paris et diminue sa vitesse, plus attentif au trafic.
- Tu me raconteras ça tout à l’heure, je ne doute pas que ça doit être passionnant !!
Il raccroche et jette un coup d’œil amusé vers Antoine qui bien sûr se demande bien de qui peut bien provenir une telle voix si spéciale.
- C’était qui l’autre gars ?
- Un autre copain de ton cousin Hi ! Hi !
- Il en a encore beaucoup ?
- Certainement encore plus que tu ne l’imagines, Florian est un garçon très attachant et de ce fait il a beaucoup d’amis.
- Comme ceux d’où nous venons ?
- De la même trempe oui !! Comment as-tu trouvé Thomas et ses copains au fait ? Je ne t’ai pas demandé !!
Antoine rougit ce qui ne manque pas d’amuser encore plus Maurice qui connaît maintenant les penchants du jeune homme.
- Ça doit te laisser rêveur pas vrai ?
- C’est le moins qu’on puisse dire d’eux !! Les autres sont tous comme ça ?
- Niveau physique je te répondrai oui, ton cousin a aussi le « don » de choisir ses amis dans les magazines peoples Hi ! Hi ! Par contre ils sont tous en couples, certains comme Florian avec Thomas et d’autres de façons plus conventionnelles.
- Je n’ai pas de chance alors !!
- Je ne dirais pas ça si j’étais toi.
- Et pourquoi donc ? Ce sera bien moi le seul célibataire si je comprends bien ?
- Ils l’étaient tous aussi au début et crois-moi ça n’a pas duré longtemps, ton cousin encore une fois doit y être pour beaucoup dans tous ces rapprochements.
- Encore un « don » ?
- Tu ne crois pas si bien dire !! Thomas a dû t’en toucher deux mots, je ne sais pas jusqu’où il t’a révélé ce qu’est ton cousin mais tu t’en feras très vite une idée dès que vous vous connaîtrez.
- Je le rencontrerai quand ?
- Hum !! Le connaissant je dirai très bientôt, Thomas ne tardera pas à lui parler de toi et connaissant le loustic, je ne serai pas étonné de le voir débouler d’ici peu et même peut-être dès ce week-end, qui sait ?
- C’est un vrai pigeon voyageur ce mec ?
- Il ne tient pas beaucoup en place je te l’accorde !! Ah !! Nous arrivons chez Victor, il ne reste plus qu’à trouver une place pour garer la voiture et vu le quartier, ça ne va pas encore être de la tarte !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (54 / 150) (Paris) (Vendredi) (Romain)
« Début de soirée »
C’est en transportant un énorme baluchon presque aussi grand que lui, que Romain arrive devant l’appartement de Jean-Baptiste et qu’il sort fièrement le trousseau de clés que lui a donné son nouveau et premier petit copain, il entre en se débarrassant aussitôt de son fardeau puis soupire de soulagement.
Il ne leur a pas fallu bien longtemps après les ébats et découvertes de ce matin pour que la décision de son emménagement soit prise et mise en œuvre dans la foulée, Romain ouvre la porte de la chambre et sourit en la refermant pour se tourner vers l’autre chambre qu’il partagera dorénavant avec Jean-Baptiste.
Il est seul dans l’appartement car son copain l’a averti qu’il terminait son service plus tard que lui, Romain en profite donc pour ranger ses affaires dans l’armoire maintenant commune et il est agréablement surpris de constater qu’une moitié a été libérée de toute évidence spécialement pour lui.
Il sourit, amusé en voyant ses uniformes à lui près de ceux différents de son ami, autant par la coupe que par la taille et se rappelle quand le fourrier l’a vu entrer dans la pièce pour y prendre son paquetage lors de son incorporation.
Il est reparti ce jour-là avec à peine le quart de ce qu’il aurait dû recevoir, sa taille n’étant pas et de loin, celle qui était tenue en réserve et il lui a fallu attendre plusieurs semaines pour toucher enfin ce qui lui revenait, passant cette période en civil sous le regard moqueur mais aussi amusé des autres militaires qui voyaient arriver vers eux cette crevette aux allures de clown.
Il s’imagine Florian à sa place et éclate tout seul de rire rien qu’à l’image qui lui passe par la tête, imaginant son ami et les réflexions que lui ne se serait pas privé de faire pour leur rabattre leurs caquets, ce que lui-même bien sûr n’a pas osé car beaucoup trop intimider à l’époque pour ça.
Romain profite qu’il soit seul pour visiter de fond en comble l’appartement, s’imprégnant d’où sont rangées les choses pour qu’elles lui viennent naturellement dans les mains quand il en aura besoin.
« Toc ! Toc ! »
Romain sursaute car il ne sait comment réagir, ne voulant pas mettre son ami en porte à faux avec le ou la visiteuse qui se demanderait ce qu’il peut bien faire seul chez Jean-Baptiste.
« Toc ! Toc ! »
- « JB » ? C’est « Lis » ! Tu es là ??
Romain recule et bute sur un tabouret de la cuisine.
- Ouvre « JB » ! Je t’ai entendu ! Je sais que tu es là !
Romain soupire et pense à juste titre qu’elle va avoir une drôle de surprise en le voyant, il décide alors d’aller lui ouvrir pour ne pas qu’elle s’imagine autre chose et commence à alerter les voisins.
Il se retrouve en face d’une grande jeune femme, mais pour lui elles sont beaucoup comme dans son cas à sembler grandes.
Lisbeth sourit de façon espiègle en baissant les yeux sur lui. Elle se doute bien de qui est ce garçon mais par contre elle est agréablement surprise et pour le coup questions surprises elle est servie, quand elle le regarde en détail de la tête aux pieds.
Elle ne peut que constater que tout ce qu’elle voit lui plaît, que ce soit le corps fin mais pas maigre du jeune homme ou encore sa bouille craquante qui la regarde, visiblement gêner d’être découvert seul dans l’appartement de son frère.
- Bonjour ! Tu dois être Romain je présume ?
- Heu ! Oui ! Jean-Baptiste vous a parlé de moi alors ?
- Mon frère n’a jamais eu de secret pour moi et tu n’as pas à t’inquiéter, je suis parfaitement au courant pour vous deux.
- (Romain surprit) Depuis quand ?
- Quelques jours !
- Impossible, puisque nous nous sommes déclarés que depuis ce matin !
- Peut-être pourrions-nous avoir cette discussion ailleurs que sur le palier ?
- Oups ! Excusez-moi !
Lisbeth entre et referme derrière elle.
- Je savais que « JB » était retombé amoureux mais il n’était pas sûr de la réciproque, je crois comprendre que maintenant il ne se pose plus ce genre de questions !
- Comment ça retomber amoureux ?
- (Lisbeth étonnée) Il ne t’a pas dit pour Nicolas ?
- C’est qui celui-là ?
- C’était devrais tu plutôt dire, Nicolas est mort d’un accident il y a deux ans et mon frère en a été longtemps très affecté, jusqu’à il y a quelques jours je dirais. Je pense que tu y es pour beaucoup, maintenant c’est à lui et non à moi de te parler de Nicolas, il le fera certainement quand il se sentira prêt. Parlons plutôt de toi ! Comment trouves-tu mon petit frère ?
Romain a les yeux qui brillent de malice quand il répond :
- Grand !
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (55 / 150) (Paris) (Vendredi soir) (Chez les Novak)
Victor entre dans la chambre des triplés.
- Faites de la place les garçons ! Vous allez avoir un invité cette nuit !
Jordan avec une moue de contrariété.
- C’est quoi encore cette embrouille p’pa ??
- Il n’y a pas d’embrouille, c’est de la faute à qui si nous n’avons plus de chambre d’ami ? À trois gamins qui trouvaient leur chambre commune trop petite il me semble et qui n’ont pas voulu se séparer ! Vous n’avez à vous en prendre qu’à vous s’il n’y a plus un seul endroit dans cette maison pour accueillir un invité.
- (Johan) Oui mais il n’y a pas de place ici non plus ?
- (Victor) Il y a trois grands lits, vous n’aurez qu’à vous organiser et en plus ce n’est que pour le reste de la nuit et vu l’heure !
- (Jonas) C’est qui p’pa ?
Victor retient un rictus de moquerie.
- Un homme qui est sous surveillance de nos services, mon patron m’a demandé ça comme un service et je ne pouvais pas le lui refuser vous comprenez bien !
- (Jordan dégoûté) Un vieux en plus ! Manquait plus que ça !
- (Johan amusé) Bah ! Il aura qu’à coucher avec Jonas, depuis le temps qu’il rêve d’un homme dans son lit Hi ! Hi !
- (Jonas) Ça va pas la tête, non mais ! Tu me prends pour qui ?
- (Johan en riant) Pour un gros PD ma poule Hi ! Hi !
- (Victor) Débrouillez-vous entre vous ! Ils seront là dans cinq minutes !
Les trois frangins attendent que leur père soit sorti pour donner leurs impressions.
- (Jordan toujours furax) C’est quand même un comble ! Pourquoi les parents ne le prennent-ils pas dans leur chambre ? Après tout c’est pour faire plaisir à son patron !
- (Johan) Ce n’est pas une cata non plus ! Nous rapprochons deux lits et nous dormirons tous les trois, en plus ce ne sera pas la première fois.
- (Jonas soupire) Sauf que demain matin nous ne pourrons pas faire nos exercices de tir !
- (Johan) Ça y est ! Le pervers qui se réveille Hi ! Hi ! On se rattrapera dès qu’il sera reparti, demain c’est samedi rappelez-vous !
« Ding ! Dong ! »
- (Johan) Tiens justement les voilà qui arrivent ! Ne bougez pas, je vais jeter un œil pour voir la tronche du vieux !
***/***
Victor va ouvrir la porte et fait entrer son patron et le jeune homme qui l’accompagne, un sourire lui vient aux lèvres quand il le voit distinctement.
Le garçon visiblement intimidé n’est guère plus âgé que ses fils, légèrement plus petit que les triplés c’est un beau garçon bien découplé aux cheveux bruns à la coupe militaire et au regard d’un vert si intense que c’est la première chose que l’on remarque en sa présence.
Victor sourit quand il voit les yeux du garçon marquer l’étonnement d’une façon si comique, il tourne la tête pour voir ce qui l’a transformé aussi soudainement et aperçoit un de ses fils qui lui aussi a un moment de bug quand il comprend qu’ils se sont fait encore une fois jouer par leur père.
Maurice bien sûr ne rate rien du manège et attend la suite en se doutant bien que s’il n’y a qu’un des triplés qui est apparu, c’est qu’ils vont encore tenter de faire tourner en bourrique le nouvel arrivant surtout qu’il n’a pas prévenu Antoine justement pour cette raison.
Une fois que son patron lui a présenté Antoine, Victor à son tour présente sa femme et les fait asseoir dans le salon avant d’entamer la conversation.
- (À son fils) La chambre pour notre invité est prête « Jo » ?
- Presque p’pa ! Justement c’était pour prendre des draps propres que je suis venu.
- (Catherine sa mère) Tu sais où ils sont et tu ne me mets pas les sales en vrac par terre comme à ton habitude.
- Oui m’man ! Je vais déjà emmener les sales avant comme ça ce sera fait.
Johan n’attend pas la réponse et file dans la chambre, il démonte alors vite fait les draps d’un des lits devant ses deux frères qui se demandent bien ce qu’il lui arrive. Jordan perçoit quand même le petit clin d’œil que lui fait son frère en montrant Jonas de la tête et n’est donc pas surpris de recevoir les draps à la figure.
- (Johan) Tiens ! Emmène-les à la buanderie en passant par le salon surtout, comme ça, tu verras le papy qui va pieuter avec nous.
- (Jordan) OK j’y go !
***/***
Antoine revient à peine de sa surprise d’avoir vu ce grand rouquin magnifique aux cheveux dressés à l’iroquoise, que ses yeux une nouvelle fois prennent cet air d’étonnement qui doit lui venir de son père vu qu’apparemment aux dires des personnes qui le connaissent, son cousin aurait le même.
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