30-08-2020, 10:40 PM
(Modification du message : 18-10-2022, 03:34 PM par fablelionsilencieux.)
Un petit retardataire,
Priape
Priape
Maxime me dit : « tu as vu le gars, là, le brun ? ». Je vis effectivement un bel homme en blouse blanche qui s’éloignait de nous. « Il me rappelle quelqu’un que j’ai bien connu, et la rencontre n’était pas banale. Veux-tu que je te la raconte ? » Nous étions bien installés, dans le parc, au soleil de l’automne, sans rien de particulier à faire, alors j’acquiesçai et Maxime me raconta son histoire. Il parlait bien, c’était même une des seules personnes de ma connaissance capable d’utiliser des imparfaits du subjonctif dans la conversation.
A l’époque, j’étais vendeur de machines de bureau, me dit-il. Un client m’avait décommandé au dernier moment, et j’avais une heure à perdre dans Paris en attendant mon rendez-vous suivant. C’était du côté de la Porte St Martin, j’avais facilement trouvé une place pour me garer, et, juste en face il y avait un magasin dont la vitrine m’avait attiré l’œil, parce que l’enseigne indiquait « institut Priape ». Il faut dire que je souffrais d’une maladie assez pénible, le priapisme, pour laquelle la médecine ne m’avait pas proposé de remède satisfaisant, et j’étais curieux de voir si l’établissement proposait des services en ce domaine.
Mon souci était que je bandais souvent, trop souvent, et longtemps, trop longtemps. Il me suffisait d’une stimulation minime, un beau garçon qui passait dans la rue, une pensée cochonne, et hop, je bandais. Ce qui pouvait arriver de trois à six fois par jour. Et mon érection durait, durait… et elle finissait par devenir douloureuse à la longue.
Pour me soigner, mon médecin m’avait d’abord prescrit des médicaments à avaler, des comprimés à prendre matin et soir. Le traitement marchait, mais il m’abrutissait complètement, je dormais dix à douze heures par nuit, j’avais tout le temps envie de faire une sieste, et je ne bandais plus du tout, même dans les situations où il eût été approprié que je le fisse.
Le médecin m’a alors proposé des injections dans les corps caverneux (autrement dit dans la bite) d’un produit proposé sous forme d’ampoules. Là encore, c’était efficace, mais les piqûres étaient assez douloureuses, et je ne me voyais pas trop en faire six par jour, sans compter que le produit était cher et non remboursé par la sécurité sociale.
Restait la méthode naturelle : provoquer une éjaculation. Dans mon cas, cela marchait plutôt bien, je débandais assez vite après avoir joui. L’idéal était de trouver un partenaire, mais c’était rare, car l’érection pouvait me surprendre à n’importe quel moment, et surtout dans le cadre de mon activité professionnelle, où je voyais des tas de gens. Restait la branlette, ce qui ne m’amusait pas du tout, d’abord parce que les seuls endroits disponibles étaient souvent des lieux un peu glauques, du style des toilettes d’un bistrot parisien, un local étroit, en sous-sol, et qui ne sentait pas très bon. Et puis je ne sais pas si tu t’es déjà branlé six fois par jour, mais je peux te dire que ce n’est pas la grande joie. A la fin de la journée, la bite est irritée, même en utilisant de la crème ou l’huile de massage.
Mon existence restait vivable, mais pénible. C’était un vrai sujet de préoccupation. L’urologue m’avait dit que les choses s’arrangeraient probablement avec le temps, mais ça durait depuis que j’avais 15 ans, j’en avais 25 et je ne me voyais pas trop continuer comme ça jusqu’à l’âge de 50 ou 60 ans. Je m’intéressais donc à toute piste qui me permettrait de m’en sortir.
La boutique de l’institut Priape ne semblait pas proposer de produit à la vente. Il y avait des mannequins en vitrine mais ils étaient manifestement là pour la décoration. On aurait plutôt dit le hall d’accueil d’un hôtel pour touristes, ou alors le hall d’entrée d’un organisme de formation, avec des fauteuils où s’asseoir en attendant quelqu’un. Genre sérieux, ambiance feutrée, et confortable.
Face à la porte d’entrée, un vaste bureau derrière lequel était assis un employé, et quelques affiches aux murs, pas trop explicites sur la nature de leur activité.
L’employé m’a demandé ce qu’il pouvait faire pour moi, et, à ce moment-là, je l’ai vraiment regardé et j’ai été saisi d’admiration. Qu’il était beau ! Pas trop grand, l’allure sportive. Des cheveux bruns bouclés, de fines lunettes, une courte barbe. Une voix plutôt grave, douce et chaleureuse. Tout à fait mon style de mec. Je fondais, rien qu’à le regarder.
Il m’a alors demandé : « vous venez pour l’annonce ? ». J’étais sous le choc, comme interdit, je ne savais plus parler… J’ai balbutié quelques mots incohérents, qu’il a dû interpréter comme une réponse positive.
« Il aurait fallu prendre rendez-vous ! Mais ce n’est pas grave, c’est tranquille ce matin, je vais vous recevoir en entretien ». Nouveau sourire. Mon émoi grandissait… et ma bite commençait à prendre de l’ampleur dans mon sous-vêtement.
« Venez avec moi, nous en avons pour dix minutes ».
Au fond la boutique, il y avait plusieurs portes. « Ce sont nos bureaux destinés aux entretiens, nous y seront tranquilles. »
Je le suivis. Il avait un joli petit cul, tout à fait appétissant, bien moulé dans un pantalon de toile claire. Mon érection était bien installée, j’espérais que ça ne se voyait pas trop, mais ma démarche ne devait pas avoir l’air très naturelle.
Le bureau n’avait pas d’éclairage naturel, et il comportait juste une table et deux chaises, et, au fond, un canapé cuir, avec, en face, une sorte de parapluie inversé comme ceux que les photographes utilisent pour diffuser la lumière.
Il me fit assoir en face de lui. J’avais profité du fait qu’il me précédait pour me rajuster, de façon à dissimuler, autant que possible, la turgescence de mon pénis. Il commença par un questionnaire personnel, identité, date de naissance, adresse, situation de famille… Je ne sais pas trop pourquoi je répondais, mais rien que de l’entendre sa voix chaude et caressante, j’étais aux anges et j’avais envie que ça continue, alors je me conformais à ses demandes.
Puis il me dit : « nous allons maintenant prendre quelques photos, pour votre book. Je précise que ces photos sont strictement réservées à notre clientèle, consultables sur place. Nous donnons parfois des photos de détail, mais rien qui permette de vous identifier ».
Toujours sous le charme, j’acquiesçais à tout.
« Pouvez-vous vous déshabiller ? Vous pouvez poser vos vêtements sur la chaise. »
Je commençais à être un peu gêné, il allait voir que je bandais, mais il me rassura :
« J’ai l’impression que vous êtes dans le bon état d’esprit pour la séance photo. La plupart des candidats ne sont pas excités, mais avec vous, j’ai l’impression que nous allons gagner du temps ».
Et il me fit un grand sourire. J’ôtais donc mes vêtements. Il me regardait avec un regard plutôt approbateur. Comme j’hésitais à enlever mon sous-vêtement, il me fit un signe d’encouragement, puis il m’indiqua de m’installer sur le divan.
Il régla la lumière, et prit quelques photos avec un énorme appareil à l’air sophistiqué. Il me demanda de prendre quelques poses, dans toutes les positions, même de dos, avec gros plan sur mes fesses. En fait, j’aimais mieux qu’il prenne mes fesses, que je savais mignonnes, plutôt que mon visage, qui affichait probablement une expression ridicule.
Et puis il me dit qu’il allait prendre quelques gros plans sur ma verge, « c’est souvent un argument décisionnel », précisa-t-il.
Et puis : « votre érection n’est pas mal, mais je pense qu’on peut encore améliorer les choses, non ? Voulez-vous un peu d’aide ? »
J’acquiesçais timidement. Il me fit mettre debout, puis se mit devant moi, et commença par me branler doucement, puis, approchant sa bouche, se mit à me sucer. Il avait les lèvres douces, et sa langue était enveloppante, comme une délicieuse caresse. Il a avalé mon sexe, jusqu’au bout. C’était inattendu, mais c’était vraiment une bonne pipe, et j’en profitais. Il avait du savoir-faire, pas une fois je ne perçus le contact de ses dents. Après quelques délicieux allers-retours, il prit un peu de recul, et, en regardant ma bite, me dit qu’il la trouvait magnifique. Il prit quelques clichés, de face, de profil, puis quelques gros plans.
« Bon, je crois que c’est bon, maintenant, tout est dans la boite. Nous allons faire développer les photos et nous ferons une sélection pour la clientèle ». J’étais toujours nu, dans un tel état d’excitation, que mon érection en devenait presque douloureuse. Il prit conscience de ma gêne, et me dit : « Ça n’a pas l’air de passer, dites-donc. Peut-être souhaitez-vous vous soulager ? Voulez-vous que je vous y aide ? »
J’acquiesçais, sans lui expliquer que je n’avais pas vraiment envie de me branler vus que je l’avais déjà fait trois fois depuis le matin.
Il me fit encore un sourire craquant. « Je peux probablement vous aider. Vous êtes homo, c’est ça ? ». Et sur ma réponse affirmative, il se leva, s’approcha de moi, posa ses lèvres sur les miennes. «Voulez-vous que je continue ? », demanda-t-il dans un souffle. Mon sourire extatique devait constituer une réponse suffisante.
Il me caressa les épaules, le dos, et puis continua vers mes fesses, ma bite.
« Voulez-vous me pénétrer ? Je ne fais pas ça pour tout le monde, mais vous m’êtes sympathique, et on dirait que vous en avez vraiment besoin. »
Il se dévêtit. Il avait un corps magnifique, et lui-même arborait une belle érection. Il prit quelques affaires dans sa sacoche, du lubrifiant, un préservatif. « Nous allons faire ça debout, c’est le plus simple. Vous verrez, c’est très agréable ». Il mit en place le préservatif, se tourna en s’enduisant l’anus de gel, puis se pencha vers l’avant. « Approchez-vous. Ça va, vous êtes à la bonne hauteur ? »
Comme par miracle, ça collait parfaitement. Mon sexe s’introduisit en lui, sans à-coups. J’attrapais ses hanches et commençais le mouvement de va-et-vient. La sensation était merveilleuse. J’accélérai progressivement le rythme, et, après peu de temps, je connus un orgasme puissant. Lui-même se masturba et jouit rapidement.
Nous nous enlaçâmes, échangeâmes plusieurs baisers prolongés. Je ressentais soudain pour lui une grande tendresse. Il me remercia, et me donna son prénom, Clément. De mon côté, mon érection était retombée, et j’écourtais un peu ce moment, car je ne souhaitais pas qu’elle reprît de la vigueur, je préférais éviter de remettre la machine en marche. Mon pénis était enfin au repos, et j’en profitais. Nous fîmes une rapide toilette, et nous reprîmes l’entretien. Il me précisa qu’il attendait une cliente : « je devrais te laisser quand elle arrivera, mais nous pouvons poursuivre en attendant. »
L’entretien reprit, à ce détail près que nous étions passés au tutoiement :
« Tu ne m’as pas réellement indiqué le motif de ta visite dans nos locaux ? »
Alors je lui expliquai mon problème. Sa réponse fut claire :
« Ecoute, j’aimerais t’aider. Notre institut fournit des prestations de service personnalisées à des clientes aisées, prestations garanties sans attache sentimentale et sans anicroche. Nous avons une clientèle fidèle. Nous recrutons en permanence des prestataires de service, qui viennent arrondir leurs fins mois avec une activité pas trop difficile. Tu as tout à fait le profil à un détail près ».
— Tu connais l’échelle de Kinsey ? Elle a été inventée par un américain il y a quelques années, et elle est très pratique à utiliser dans notre activité.
Comme je répondais par la négative, il me qu’il allait me faire passer le test. Il me posa quelques questions, et conclut :
— Bon, c’est clair, tu es 6. Et malheureusement, nous ne recrutons personne au-delà de 4… Notre clientèle est principalement féminine, je le crains.
Il avait l’air sincèrement désolé.
— Oh, je vais devoir te laisser, voici ma cliente. Mais tu peux repasser quand tu veux, je te reverrai avec plaisir. Et il me donna sa carte où il écrivit rapidement un numéro de téléphone.
Il me salua, et avança à la rencontre d’une belle femme d’une cinquantaine d’années, bien habillée, très maquillée, portant toute une quincaillerie de bijoux.
— Bonjour, Baronne !
— Bonjour Clément ! Mais appelez-moi Françoise, j’ai l’impression d’être une vieille dame quand vous m’appelez Baronne. Alors il parait que vous avez de nouvelles recrues à me proposer ?
Et puis son regard tomba sur moi, et elle lança :
— C’est un de vos poulains ? Il a l’air adorable !
Elle me regardait avec un air de convoitise. Il faut dire qu’à l’époque, j’étais assez mignon.
— C’est Alexandre, nous aurions bien voulu le recruter, malheureusement son cœur n’est pas à prendre.
— Son cœur je m’en fous, moi. C’est ce qu’il a dans la culotte qui m’importe… Dommage, conclut-elle. Elle avait l’air un tout petit peu déçu, mais ne s’attarda pas, et le suivit dans le bureau du fond.
Je me hâtai alors de me rendre à mon rendez-vous suivant, et ma vie habituelle reprit son cours.
Quelques mois plus tard ; l’industrie pharmaceutique développa une nouvelle molécule qui me permit de régler mon problème de priapisme. Mais je revins tout de même rendre visite de temps à temps à Clément. J’appelais, et il me proposait un créneau. Nous ne devînmes jamais intimes, mais à chaque fois, il me faisait bon accueil, et nous faisions l'amour comme des dieux. De tous les partenaires, je crois que c’était avec lui que j’ai connu la meilleure entente au plan sexuel.
Et puis je me mis en couple avec l’homme de ma vie. Clément changea de job, et je le perdis de vue rapidement après.
Maxime aimait bien raconter des histoires, il s’était passé au moins une demi-heure depuis qu'il avait commencé, et le bel aide-soignant revint vers nous.
Maxime lui demanda : « est-ce que votre père ne s’appelait pas Clément ? Je me demande si je ne l’ai pas connu. » J’entendis la réponse : « ce n’était pas mon père, c’était mon grand-père ! Il paraît que je lui ressemble beaucoup. » Et ils repartirent vers la maison de retraite, l’un poussant le fauteuil roulant de l’autre.
Priape
Priape
Maxime me dit : « tu as vu le gars, là, le brun ? ». Je vis effectivement un bel homme en blouse blanche qui s’éloignait de nous. « Il me rappelle quelqu’un que j’ai bien connu, et la rencontre n’était pas banale. Veux-tu que je te la raconte ? » Nous étions bien installés, dans le parc, au soleil de l’automne, sans rien de particulier à faire, alors j’acquiesçai et Maxime me raconta son histoire. Il parlait bien, c’était même une des seules personnes de ma connaissance capable d’utiliser des imparfaits du subjonctif dans la conversation.
A l’époque, j’étais vendeur de machines de bureau, me dit-il. Un client m’avait décommandé au dernier moment, et j’avais une heure à perdre dans Paris en attendant mon rendez-vous suivant. C’était du côté de la Porte St Martin, j’avais facilement trouvé une place pour me garer, et, juste en face il y avait un magasin dont la vitrine m’avait attiré l’œil, parce que l’enseigne indiquait « institut Priape ». Il faut dire que je souffrais d’une maladie assez pénible, le priapisme, pour laquelle la médecine ne m’avait pas proposé de remède satisfaisant, et j’étais curieux de voir si l’établissement proposait des services en ce domaine.
Mon souci était que je bandais souvent, trop souvent, et longtemps, trop longtemps. Il me suffisait d’une stimulation minime, un beau garçon qui passait dans la rue, une pensée cochonne, et hop, je bandais. Ce qui pouvait arriver de trois à six fois par jour. Et mon érection durait, durait… et elle finissait par devenir douloureuse à la longue.
Pour me soigner, mon médecin m’avait d’abord prescrit des médicaments à avaler, des comprimés à prendre matin et soir. Le traitement marchait, mais il m’abrutissait complètement, je dormais dix à douze heures par nuit, j’avais tout le temps envie de faire une sieste, et je ne bandais plus du tout, même dans les situations où il eût été approprié que je le fisse.
Le médecin m’a alors proposé des injections dans les corps caverneux (autrement dit dans la bite) d’un produit proposé sous forme d’ampoules. Là encore, c’était efficace, mais les piqûres étaient assez douloureuses, et je ne me voyais pas trop en faire six par jour, sans compter que le produit était cher et non remboursé par la sécurité sociale.
Restait la méthode naturelle : provoquer une éjaculation. Dans mon cas, cela marchait plutôt bien, je débandais assez vite après avoir joui. L’idéal était de trouver un partenaire, mais c’était rare, car l’érection pouvait me surprendre à n’importe quel moment, et surtout dans le cadre de mon activité professionnelle, où je voyais des tas de gens. Restait la branlette, ce qui ne m’amusait pas du tout, d’abord parce que les seuls endroits disponibles étaient souvent des lieux un peu glauques, du style des toilettes d’un bistrot parisien, un local étroit, en sous-sol, et qui ne sentait pas très bon. Et puis je ne sais pas si tu t’es déjà branlé six fois par jour, mais je peux te dire que ce n’est pas la grande joie. A la fin de la journée, la bite est irritée, même en utilisant de la crème ou l’huile de massage.
Mon existence restait vivable, mais pénible. C’était un vrai sujet de préoccupation. L’urologue m’avait dit que les choses s’arrangeraient probablement avec le temps, mais ça durait depuis que j’avais 15 ans, j’en avais 25 et je ne me voyais pas trop continuer comme ça jusqu’à l’âge de 50 ou 60 ans. Je m’intéressais donc à toute piste qui me permettrait de m’en sortir.
La boutique de l’institut Priape ne semblait pas proposer de produit à la vente. Il y avait des mannequins en vitrine mais ils étaient manifestement là pour la décoration. On aurait plutôt dit le hall d’accueil d’un hôtel pour touristes, ou alors le hall d’entrée d’un organisme de formation, avec des fauteuils où s’asseoir en attendant quelqu’un. Genre sérieux, ambiance feutrée, et confortable.
Face à la porte d’entrée, un vaste bureau derrière lequel était assis un employé, et quelques affiches aux murs, pas trop explicites sur la nature de leur activité.
L’employé m’a demandé ce qu’il pouvait faire pour moi, et, à ce moment-là, je l’ai vraiment regardé et j’ai été saisi d’admiration. Qu’il était beau ! Pas trop grand, l’allure sportive. Des cheveux bruns bouclés, de fines lunettes, une courte barbe. Une voix plutôt grave, douce et chaleureuse. Tout à fait mon style de mec. Je fondais, rien qu’à le regarder.
Il m’a alors demandé : « vous venez pour l’annonce ? ». J’étais sous le choc, comme interdit, je ne savais plus parler… J’ai balbutié quelques mots incohérents, qu’il a dû interpréter comme une réponse positive.
« Il aurait fallu prendre rendez-vous ! Mais ce n’est pas grave, c’est tranquille ce matin, je vais vous recevoir en entretien ». Nouveau sourire. Mon émoi grandissait… et ma bite commençait à prendre de l’ampleur dans mon sous-vêtement.
« Venez avec moi, nous en avons pour dix minutes ».
Au fond la boutique, il y avait plusieurs portes. « Ce sont nos bureaux destinés aux entretiens, nous y seront tranquilles. »
Je le suivis. Il avait un joli petit cul, tout à fait appétissant, bien moulé dans un pantalon de toile claire. Mon érection était bien installée, j’espérais que ça ne se voyait pas trop, mais ma démarche ne devait pas avoir l’air très naturelle.
Le bureau n’avait pas d’éclairage naturel, et il comportait juste une table et deux chaises, et, au fond, un canapé cuir, avec, en face, une sorte de parapluie inversé comme ceux que les photographes utilisent pour diffuser la lumière.
Il me fit assoir en face de lui. J’avais profité du fait qu’il me précédait pour me rajuster, de façon à dissimuler, autant que possible, la turgescence de mon pénis. Il commença par un questionnaire personnel, identité, date de naissance, adresse, situation de famille… Je ne sais pas trop pourquoi je répondais, mais rien que de l’entendre sa voix chaude et caressante, j’étais aux anges et j’avais envie que ça continue, alors je me conformais à ses demandes.
Puis il me dit : « nous allons maintenant prendre quelques photos, pour votre book. Je précise que ces photos sont strictement réservées à notre clientèle, consultables sur place. Nous donnons parfois des photos de détail, mais rien qui permette de vous identifier ».
Toujours sous le charme, j’acquiesçais à tout.
« Pouvez-vous vous déshabiller ? Vous pouvez poser vos vêtements sur la chaise. »
Je commençais à être un peu gêné, il allait voir que je bandais, mais il me rassura :
« J’ai l’impression que vous êtes dans le bon état d’esprit pour la séance photo. La plupart des candidats ne sont pas excités, mais avec vous, j’ai l’impression que nous allons gagner du temps ».
Et il me fit un grand sourire. J’ôtais donc mes vêtements. Il me regardait avec un regard plutôt approbateur. Comme j’hésitais à enlever mon sous-vêtement, il me fit un signe d’encouragement, puis il m’indiqua de m’installer sur le divan.
Il régla la lumière, et prit quelques photos avec un énorme appareil à l’air sophistiqué. Il me demanda de prendre quelques poses, dans toutes les positions, même de dos, avec gros plan sur mes fesses. En fait, j’aimais mieux qu’il prenne mes fesses, que je savais mignonnes, plutôt que mon visage, qui affichait probablement une expression ridicule.
Et puis il me dit qu’il allait prendre quelques gros plans sur ma verge, « c’est souvent un argument décisionnel », précisa-t-il.
Et puis : « votre érection n’est pas mal, mais je pense qu’on peut encore améliorer les choses, non ? Voulez-vous un peu d’aide ? »
J’acquiesçais timidement. Il me fit mettre debout, puis se mit devant moi, et commença par me branler doucement, puis, approchant sa bouche, se mit à me sucer. Il avait les lèvres douces, et sa langue était enveloppante, comme une délicieuse caresse. Il a avalé mon sexe, jusqu’au bout. C’était inattendu, mais c’était vraiment une bonne pipe, et j’en profitais. Il avait du savoir-faire, pas une fois je ne perçus le contact de ses dents. Après quelques délicieux allers-retours, il prit un peu de recul, et, en regardant ma bite, me dit qu’il la trouvait magnifique. Il prit quelques clichés, de face, de profil, puis quelques gros plans.
« Bon, je crois que c’est bon, maintenant, tout est dans la boite. Nous allons faire développer les photos et nous ferons une sélection pour la clientèle ». J’étais toujours nu, dans un tel état d’excitation, que mon érection en devenait presque douloureuse. Il prit conscience de ma gêne, et me dit : « Ça n’a pas l’air de passer, dites-donc. Peut-être souhaitez-vous vous soulager ? Voulez-vous que je vous y aide ? »
J’acquiesçais, sans lui expliquer que je n’avais pas vraiment envie de me branler vus que je l’avais déjà fait trois fois depuis le matin.
Il me fit encore un sourire craquant. « Je peux probablement vous aider. Vous êtes homo, c’est ça ? ». Et sur ma réponse affirmative, il se leva, s’approcha de moi, posa ses lèvres sur les miennes. «Voulez-vous que je continue ? », demanda-t-il dans un souffle. Mon sourire extatique devait constituer une réponse suffisante.
Il me caressa les épaules, le dos, et puis continua vers mes fesses, ma bite.
« Voulez-vous me pénétrer ? Je ne fais pas ça pour tout le monde, mais vous m’êtes sympathique, et on dirait que vous en avez vraiment besoin. »
Il se dévêtit. Il avait un corps magnifique, et lui-même arborait une belle érection. Il prit quelques affaires dans sa sacoche, du lubrifiant, un préservatif. « Nous allons faire ça debout, c’est le plus simple. Vous verrez, c’est très agréable ». Il mit en place le préservatif, se tourna en s’enduisant l’anus de gel, puis se pencha vers l’avant. « Approchez-vous. Ça va, vous êtes à la bonne hauteur ? »
Comme par miracle, ça collait parfaitement. Mon sexe s’introduisit en lui, sans à-coups. J’attrapais ses hanches et commençais le mouvement de va-et-vient. La sensation était merveilleuse. J’accélérai progressivement le rythme, et, après peu de temps, je connus un orgasme puissant. Lui-même se masturba et jouit rapidement.
Nous nous enlaçâmes, échangeâmes plusieurs baisers prolongés. Je ressentais soudain pour lui une grande tendresse. Il me remercia, et me donna son prénom, Clément. De mon côté, mon érection était retombée, et j’écourtais un peu ce moment, car je ne souhaitais pas qu’elle reprît de la vigueur, je préférais éviter de remettre la machine en marche. Mon pénis était enfin au repos, et j’en profitais. Nous fîmes une rapide toilette, et nous reprîmes l’entretien. Il me précisa qu’il attendait une cliente : « je devrais te laisser quand elle arrivera, mais nous pouvons poursuivre en attendant. »
L’entretien reprit, à ce détail près que nous étions passés au tutoiement :
« Tu ne m’as pas réellement indiqué le motif de ta visite dans nos locaux ? »
Alors je lui expliquai mon problème. Sa réponse fut claire :
« Ecoute, j’aimerais t’aider. Notre institut fournit des prestations de service personnalisées à des clientes aisées, prestations garanties sans attache sentimentale et sans anicroche. Nous avons une clientèle fidèle. Nous recrutons en permanence des prestataires de service, qui viennent arrondir leurs fins mois avec une activité pas trop difficile. Tu as tout à fait le profil à un détail près ».
— Tu connais l’échelle de Kinsey ? Elle a été inventée par un américain il y a quelques années, et elle est très pratique à utiliser dans notre activité.
Comme je répondais par la négative, il me qu’il allait me faire passer le test. Il me posa quelques questions, et conclut :
— Bon, c’est clair, tu es 6. Et malheureusement, nous ne recrutons personne au-delà de 4… Notre clientèle est principalement féminine, je le crains.
Il avait l’air sincèrement désolé.
— Oh, je vais devoir te laisser, voici ma cliente. Mais tu peux repasser quand tu veux, je te reverrai avec plaisir. Et il me donna sa carte où il écrivit rapidement un numéro de téléphone.
Il me salua, et avança à la rencontre d’une belle femme d’une cinquantaine d’années, bien habillée, très maquillée, portant toute une quincaillerie de bijoux.
— Bonjour, Baronne !
— Bonjour Clément ! Mais appelez-moi Françoise, j’ai l’impression d’être une vieille dame quand vous m’appelez Baronne. Alors il parait que vous avez de nouvelles recrues à me proposer ?
Et puis son regard tomba sur moi, et elle lança :
— C’est un de vos poulains ? Il a l’air adorable !
Elle me regardait avec un air de convoitise. Il faut dire qu’à l’époque, j’étais assez mignon.
— C’est Alexandre, nous aurions bien voulu le recruter, malheureusement son cœur n’est pas à prendre.
— Son cœur je m’en fous, moi. C’est ce qu’il a dans la culotte qui m’importe… Dommage, conclut-elle. Elle avait l’air un tout petit peu déçu, mais ne s’attarda pas, et le suivit dans le bureau du fond.
Je me hâtai alors de me rendre à mon rendez-vous suivant, et ma vie habituelle reprit son cours.
Quelques mois plus tard ; l’industrie pharmaceutique développa une nouvelle molécule qui me permit de régler mon problème de priapisme. Mais je revins tout de même rendre visite de temps à temps à Clément. J’appelais, et il me proposait un créneau. Nous ne devînmes jamais intimes, mais à chaque fois, il me faisait bon accueil, et nous faisions l'amour comme des dieux. De tous les partenaires, je crois que c’était avec lui que j’ai connu la meilleure entente au plan sexuel.
Et puis je me mis en couple avec l’homme de ma vie. Clément changea de job, et je le perdis de vue rapidement après.
Maxime aimait bien raconter des histoires, il s’était passé au moins une demi-heure depuis qu'il avait commencé, et le bel aide-soignant revint vers nous.
Maxime lui demanda : « est-ce que votre père ne s’appelait pas Clément ? Je me demande si je ne l’ai pas connu. » J’entendis la réponse : « ce n’était pas mon père, c’était mon grand-père ! Il paraît que je lui ressemble beaucoup. » Et ils repartirent vers la maison de retraite, l’un poussant le fauteuil roulant de l’autre.
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