29-08-2020, 10:20 PM
CHAPITRE 17 Suite
***
Le téléphone sonne mais Oli ne répond pas …
Je laisse sonner longtemps, et je tombe sur sa boite vocale…
Allez Oli répond moi, j’ai vraiment besoin de te parler ! J’ai absolument besoin de toi !
Je commence à paniquer un peu… Qu’est-ce que je vais faire s’il ne répond pas ?
J’ai jamais été dans une telle situation, je me sens complètement perdu, seul à affronter un événement comme celui-là, la nuit, dans un lieu éloigné de chez moi, avec les transports en commun arrêtés jusqu’à demain matin et deux gros sacs qui pèsent sur mes épaules.
C’est vrai qu’il est 23h et qu’il doit déjà dormir puisque demain il a classe…
Je réessaye, je fais une nouvelle tentative et s’il ne répond toujours je lui laisserai un message en espérant qu’il l’écoutera très vite !
Heureusement j’arrive à le joindre, il décroche à mon grand soulagement. Sa voix est celle de quelqu’un qui est à moitié endormi…
-Oli : Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi tu m’appelles à cette heure ?
-Moi : J’ai besoin de toi, il vient de se passer quelque chose avec Marc-Antoine et là je me suis enfuie de chez lui. Je suis dans la rue, tout seul. Est-ce que tu veux bien me faire rentrer à la maison sans que les parents me voient ?
-Oli : Quoi ? Qu’est-ce qu’il t’a fait lui ?
-Moi : Je ne veux pas en parler ici mais s’il te plait aide-moi !
-Oli : Bien sûr que je vais t’aider, je vais pas te laisser seul dans la rue en pleine nuit ! Les parents dorment donc tu peux venir, je t’attendrai dehors. Mais simplement dis-moi dans combien de temps tu vas arriver.
-Moi : je sais pas bien puisque les autobus ne circulent plus à cette heure donc je dois venir à pied… peut-être dans une demie heure ou trois quart d’heure ?
-Oli : Ok je laisse mon téléphone allumé. Appelles moi quand tu seras proche de la maison, je dormirai pas, je t’attends t’inquiètes pas et fais attention à toi.
-Moi : Merci Oli, je raccroche, à tantôt.
Et je commence une longue marche avec mes deux gros sacs. Je sais qu’il y a beaucoup de chemin à faire car M-A habite loin de chez mes parents mais je ne peux pas faire autrement. Heureusement que je suis en bonne forme physique et que la marche ne me fait pas peur. Je connais moyennement le chemin et j’espère que je ne vais me tromper d’itinéraire.
Et pendant ce trajet je pense et je repense à l’attitude ce salop. Pourquoi il m’a fait ça ? Je pensais qu’il était mon ami ou du moins qu’on se respectait. J’aurais dû m’écouter et écouter ceux qui m’ont mis en garde… Mais je me disais que c’était la solution provisoire la plus simple par rapport aux autres. Et puis je croyais vraiment qu’il voulait m’aider sans rien d’autre en échange, qu’il voulait me rendre un service par pure gentillesse. Comment j’aurai pu imaginer qu’il faisait ça avec une arrière- pensée dans la tête ?
Et maintenant je me trouve dans la situation la plus difficile qui soit, je me rends à l’endroit où je me disais que je ne remettrai pas les pieds avant longtemps. Mais c’est vraiment par obligation et surtout pas par choix. Je vais devoir affronter la réaction peut être violente de mon père ou en tout cas sa colère lui qui n’accepte pas le fait que je sois homosexuel. Je dois me faire à l’idée qu’une chicane va sûrement se produire entre lui et moi mais ce qui me rassure un peu c’est que mon frère m’a dit que ma mère est de mon côté… J’espère qu’elle osera affronter mon père pour me soutenir à ce moment-là.
Le trajet est presque terminé, j’arrive dans mon quartier. Je prends mon téléphone et j’appelle mon frère comme convenu. Il me répond ok, je sors t’attendre dehors.
Une fois dans la rue j’aperçois Oli qui attend devant la grille d’entrée, la rue est déserte donc personne ne verra cette arrivée nocturne et en tout cas pas mes parents qui j’espère ne se réveilleront pas.
Je me rapproche très vite maintenant de lui. Arrivé enfin à quelques pas je sens une émotion énorme qui me gagne et je me mets à pleurer en courant me ruer dans ses bras. Il me serre très fort dans ses bras et il fait passer toute la tendresse dont il est capable envers moi, le frère ingrat. Immédiatement je me sens bien, sa présence me réconforte tellement !
Je laisse tomber mes sacs qui commencent vraiment à peser après ce long chemin à pieds…
Je commence à lui parler …
-Moi : Je m’excuse Oli
-Oli : Pourquoi tu t’excuses ?
-Moi : parce que je me suis fâché après toi ce matin, j’avais pas compris que tu pensais faire bien et je t’ai dit des choses méchantes… Et toi tu es toujours là pour moi dans les bons et dans les mauvais moments… Encore aujourd’hui, après que je t’ai mal parlé ce matin. Merci mon grand frère, tu comptes beaucoup pour moi, tu es un frère génial.
-Oli : Oui je suis ton grand frère, je suis aussi là pour toi dans ces moments difficiles, même si tu deviens méchant avec moi, je ne te laisserai jamais tomber. A chaque fois que tu auras besoin de moi tu pourras compter sur moi, je te le promets. Mais tu vas me dire maintenant ce qui s’est passé pour que tu t’enfuis comme tu l’as fait ? Ce Marc-Antoine t’a fait du mal ?
-Moi : je vais essayer de te dire ce que j’ai vécu, mais c’est difficile à dire, ça m’a tellement choqué !
-Oli : allez calmes toi, ne pleure plus et racontes moi tout.
Et je commence à lui raconter ce que j’ai vécu…
-Moi : Bah… premièrement il était toujours gentil avec moi…peut-être un peu trop, c’est ce que je me dis maintenant. Il me taquinait tout le temps, ça l’amusait… Ce matin il m’attendait en boxer dans la cuisine et il m’a proposé de me mettre à l’aise comme lui
-Oli : et tu l’as écouté ? Tu t’es mis aussi en boxer ?
-Moi : non, bien sûr que non ! Je lui ai demandé de se rhabiller parce que ça me gênait de le voir dans cette tenue.
-Oli : et alors comment il a réagit ?
-Moi : Il m’a écouté, il est partit dans sa chambre pour se rhabiller
-Oli : Il n’a rien tenté d’autre ? Il s’est calmé ?
-Moi : Oui ça n’a pas été plus loin .Et ce soir quand je suis rentré il était plutôt normal.
-Oli : Mais je suppose qu’il a changé dans la soirée puisque tu es là !
-Moi : Laisse-moi te raconter la suite ! J’ai décidé de prendre une douche mais une fois dans la salle de bain j’ai oublié de barrer la porte… J’étais déjà nu sous la douche et le voilà qui rentre en sous-vêtement pour prendre quelque chose, c’est du moins ce qu’il me dit. Mais je remarque qu’il est bien excité. Et puis il voit que ça me plait pas, et je lui dis de me laisser et que j’en ai pas pour longtemps alors il quitte la pièce. Une fois terminée ma douche je m’habille et je le rejoins dans le salon pour regarder la télé avec lui…
-Oli : Mais pourquoi tu n’es pas allé directement dans ta chambre en le laissant seul devant sa télé ?
-Moi : Oli ! Il était tôt et c’était pas poli de m’isoler tout de suite. Il m’accueillait gentiment chez lui alors je pensais que je devais au moins passer un petit moment avec lui. Après tout il attendait de moi un peu de compagnie tu sais bien.
-Oli : Ouais… mais je sens pas très bien la suite…
-Moi : T’as compris ; c’est là que tout a dérapé. A un moment je l’ai regardé et il jouait avec son sexe à travers son boxer. Je lui ai dit qu’il pouvait au moins aller dans sa chambre pour faire ça … mais il n’a pas voulu. Il s’est alors rapproché de moi et je me suis écarté de lui en lui disant que son jeu ne me plaisait pas mais là encore il est resté sourd… Il s’est collé à moi et a voulu m’embrasser mais comme je ne voulais pas il m’a forcé en me bloquant. Il a commencé à bouger son corps contre le mien par-dessus mon chandail…
-Oli : Le salop ! Mais je vais lui casser la gueule moi ! Et après ?
-Moi : Il a voulu me retirer mon chandail de force et j’ai résisté mais il était plus fort que moi. Il m’a attrapé les mains pour que je lui carresse le corps mais je les ai écarté tout de suite et là… Il m’a frappé.
-Oli : QUOI ? Il est fou ce gars ! Et tu as fait quoi ensuite ?
-Moi : J’ai arrêté de me défendre parce que j’étais bloqué. Il a alors posé une main sur mon sexe par-dessus mon pantalon, et quelques secondes après il m’a demandé de me lever, il a déboutonné mon pantalon pour le faire glisser le long de mes jambes et il a attrapé mon sexe et a commencé à faire des vas et viens.
-Oli : Mais pourquoi tu l’as pas cogné ? D’accord il est plus fort que toi mais tu pouvais lui faire mal quand même ?
-Moi : Oli, j’étais tétanisé par ce qui m’arrivait et il devenait violent quand je me débattais… Mais j’ai compris que je devais tenter quelque chose parce que ça pouvait évoluer et aller trop loin. Je lui ai demandé pour la dernière fois d’arrêter, que j’étais mineur et que si je le dénonçais ça pouvait lui coûter très cher.
-Oli : Ah, tu avais enfin compris qu’il fallait te battre même si tu pouvais prendre des coups en réaction !
-Moi : Evidemment mais je crois que c’est le fait que je lui dise que j’étais mineur qui l’a arrêté. Parce que tout de suite il s’est levé, brutalement, il m’a poussé contre la table du salon et il s’est précipité dans sa chambre, très en colère. Et moi je me suis alors empressé de prendre mes affaires et de quitter cet appartement de malheur.
-Oli : Il n’est pas allé plus loin, tu me le promets ?
-Moi : Non mais il avait bien l’intention de me violer, j’en suis sûr.
-Oli : Dis-moi où il habite ce monstre et je vais lui régler son compte, crois-moi !
-Moi : Non laisse tomber, il vaut pas la peine que tu te mettes dans les problèmes… Mais merci de vouloir me défendre.
-Oli : Mais comment tu vas toi maintenant ?
-Moi : Bah… je ne peux pas dire que ça va très bien mais ça m’a fait du bien de t’en parler… Merci d’être là frérot, tu sais je t’aime mon grand frère…
-Oli : Il commence à faire froid, faudrait rentrer non ?
-Moi : Bah oui, mais quelle idée de sortir en short en automne, quand il commence à faire froid ?
-Oli : j’étais inquiet pour toi donc j’ai pas pris le temps de vraiment m’habiller.
-Moi : On rentre mais… tu es sûr que les parents dorment au moins ?
-Oli : Oui, sûr à 100 %
Nous rentrons tous les deux et nous montons à l’étage, le plus silencieusement possible, pour rejoindre nos chambres respectives. Je me mets en pyjama, ou plutôt en boxer et t-shirt, mais je ne me sens pas bien, j’hésite et puis me décide à rejoindre mon frère. Il est surpris de me voir aussi vite et je lui explique que je ne pourrai pas dormir si je suis seul… Je lui demande la permission de dormir avec lui, dans son lit, pour cette nuit.
Il me répond que ça ne lui pose aucun problème et…il me fait une place pour que je partage son lit…Je me sens beaucoup mieux maintenant. J’aime cette proximité avec mon grand frère et je sais qu’il aime aussi ma présence.
-Oli : Tu sais que demain tu vas devoir affronter papa ?
-Moi : Oui, mais stp ne m’y fais pas penser.
Il est bien plus de minuit, il est temps de dormir parce que demain je dois être en forme pour reprendre l’école !
***
Le téléphone sonne mais Oli ne répond pas …
Je laisse sonner longtemps, et je tombe sur sa boite vocale…
Allez Oli répond moi, j’ai vraiment besoin de te parler ! J’ai absolument besoin de toi !
Je commence à paniquer un peu… Qu’est-ce que je vais faire s’il ne répond pas ?
J’ai jamais été dans une telle situation, je me sens complètement perdu, seul à affronter un événement comme celui-là, la nuit, dans un lieu éloigné de chez moi, avec les transports en commun arrêtés jusqu’à demain matin et deux gros sacs qui pèsent sur mes épaules.
C’est vrai qu’il est 23h et qu’il doit déjà dormir puisque demain il a classe…
Je réessaye, je fais une nouvelle tentative et s’il ne répond toujours je lui laisserai un message en espérant qu’il l’écoutera très vite !
Heureusement j’arrive à le joindre, il décroche à mon grand soulagement. Sa voix est celle de quelqu’un qui est à moitié endormi…
-Oli : Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi tu m’appelles à cette heure ?
-Moi : J’ai besoin de toi, il vient de se passer quelque chose avec Marc-Antoine et là je me suis enfuie de chez lui. Je suis dans la rue, tout seul. Est-ce que tu veux bien me faire rentrer à la maison sans que les parents me voient ?
-Oli : Quoi ? Qu’est-ce qu’il t’a fait lui ?
-Moi : Je ne veux pas en parler ici mais s’il te plait aide-moi !
-Oli : Bien sûr que je vais t’aider, je vais pas te laisser seul dans la rue en pleine nuit ! Les parents dorment donc tu peux venir, je t’attendrai dehors. Mais simplement dis-moi dans combien de temps tu vas arriver.
-Moi : je sais pas bien puisque les autobus ne circulent plus à cette heure donc je dois venir à pied… peut-être dans une demie heure ou trois quart d’heure ?
-Oli : Ok je laisse mon téléphone allumé. Appelles moi quand tu seras proche de la maison, je dormirai pas, je t’attends t’inquiètes pas et fais attention à toi.
-Moi : Merci Oli, je raccroche, à tantôt.
Et je commence une longue marche avec mes deux gros sacs. Je sais qu’il y a beaucoup de chemin à faire car M-A habite loin de chez mes parents mais je ne peux pas faire autrement. Heureusement que je suis en bonne forme physique et que la marche ne me fait pas peur. Je connais moyennement le chemin et j’espère que je ne vais me tromper d’itinéraire.
Et pendant ce trajet je pense et je repense à l’attitude ce salop. Pourquoi il m’a fait ça ? Je pensais qu’il était mon ami ou du moins qu’on se respectait. J’aurais dû m’écouter et écouter ceux qui m’ont mis en garde… Mais je me disais que c’était la solution provisoire la plus simple par rapport aux autres. Et puis je croyais vraiment qu’il voulait m’aider sans rien d’autre en échange, qu’il voulait me rendre un service par pure gentillesse. Comment j’aurai pu imaginer qu’il faisait ça avec une arrière- pensée dans la tête ?
Et maintenant je me trouve dans la situation la plus difficile qui soit, je me rends à l’endroit où je me disais que je ne remettrai pas les pieds avant longtemps. Mais c’est vraiment par obligation et surtout pas par choix. Je vais devoir affronter la réaction peut être violente de mon père ou en tout cas sa colère lui qui n’accepte pas le fait que je sois homosexuel. Je dois me faire à l’idée qu’une chicane va sûrement se produire entre lui et moi mais ce qui me rassure un peu c’est que mon frère m’a dit que ma mère est de mon côté… J’espère qu’elle osera affronter mon père pour me soutenir à ce moment-là.
Le trajet est presque terminé, j’arrive dans mon quartier. Je prends mon téléphone et j’appelle mon frère comme convenu. Il me répond ok, je sors t’attendre dehors.
Une fois dans la rue j’aperçois Oli qui attend devant la grille d’entrée, la rue est déserte donc personne ne verra cette arrivée nocturne et en tout cas pas mes parents qui j’espère ne se réveilleront pas.
Je me rapproche très vite maintenant de lui. Arrivé enfin à quelques pas je sens une émotion énorme qui me gagne et je me mets à pleurer en courant me ruer dans ses bras. Il me serre très fort dans ses bras et il fait passer toute la tendresse dont il est capable envers moi, le frère ingrat. Immédiatement je me sens bien, sa présence me réconforte tellement !
Je laisse tomber mes sacs qui commencent vraiment à peser après ce long chemin à pieds…
Je commence à lui parler …
-Moi : Je m’excuse Oli
-Oli : Pourquoi tu t’excuses ?
-Moi : parce que je me suis fâché après toi ce matin, j’avais pas compris que tu pensais faire bien et je t’ai dit des choses méchantes… Et toi tu es toujours là pour moi dans les bons et dans les mauvais moments… Encore aujourd’hui, après que je t’ai mal parlé ce matin. Merci mon grand frère, tu comptes beaucoup pour moi, tu es un frère génial.
-Oli : Oui je suis ton grand frère, je suis aussi là pour toi dans ces moments difficiles, même si tu deviens méchant avec moi, je ne te laisserai jamais tomber. A chaque fois que tu auras besoin de moi tu pourras compter sur moi, je te le promets. Mais tu vas me dire maintenant ce qui s’est passé pour que tu t’enfuis comme tu l’as fait ? Ce Marc-Antoine t’a fait du mal ?
-Moi : je vais essayer de te dire ce que j’ai vécu, mais c’est difficile à dire, ça m’a tellement choqué !
-Oli : allez calmes toi, ne pleure plus et racontes moi tout.
Et je commence à lui raconter ce que j’ai vécu…
-Moi : Bah… premièrement il était toujours gentil avec moi…peut-être un peu trop, c’est ce que je me dis maintenant. Il me taquinait tout le temps, ça l’amusait… Ce matin il m’attendait en boxer dans la cuisine et il m’a proposé de me mettre à l’aise comme lui
-Oli : et tu l’as écouté ? Tu t’es mis aussi en boxer ?
-Moi : non, bien sûr que non ! Je lui ai demandé de se rhabiller parce que ça me gênait de le voir dans cette tenue.
-Oli : et alors comment il a réagit ?
-Moi : Il m’a écouté, il est partit dans sa chambre pour se rhabiller
-Oli : Il n’a rien tenté d’autre ? Il s’est calmé ?
-Moi : Oui ça n’a pas été plus loin .Et ce soir quand je suis rentré il était plutôt normal.
-Oli : Mais je suppose qu’il a changé dans la soirée puisque tu es là !
-Moi : Laisse-moi te raconter la suite ! J’ai décidé de prendre une douche mais une fois dans la salle de bain j’ai oublié de barrer la porte… J’étais déjà nu sous la douche et le voilà qui rentre en sous-vêtement pour prendre quelque chose, c’est du moins ce qu’il me dit. Mais je remarque qu’il est bien excité. Et puis il voit que ça me plait pas, et je lui dis de me laisser et que j’en ai pas pour longtemps alors il quitte la pièce. Une fois terminée ma douche je m’habille et je le rejoins dans le salon pour regarder la télé avec lui…
-Oli : Mais pourquoi tu n’es pas allé directement dans ta chambre en le laissant seul devant sa télé ?
-Moi : Oli ! Il était tôt et c’était pas poli de m’isoler tout de suite. Il m’accueillait gentiment chez lui alors je pensais que je devais au moins passer un petit moment avec lui. Après tout il attendait de moi un peu de compagnie tu sais bien.
-Oli : Ouais… mais je sens pas très bien la suite…
-Moi : T’as compris ; c’est là que tout a dérapé. A un moment je l’ai regardé et il jouait avec son sexe à travers son boxer. Je lui ai dit qu’il pouvait au moins aller dans sa chambre pour faire ça … mais il n’a pas voulu. Il s’est alors rapproché de moi et je me suis écarté de lui en lui disant que son jeu ne me plaisait pas mais là encore il est resté sourd… Il s’est collé à moi et a voulu m’embrasser mais comme je ne voulais pas il m’a forcé en me bloquant. Il a commencé à bouger son corps contre le mien par-dessus mon chandail…
-Oli : Le salop ! Mais je vais lui casser la gueule moi ! Et après ?
-Moi : Il a voulu me retirer mon chandail de force et j’ai résisté mais il était plus fort que moi. Il m’a attrapé les mains pour que je lui carresse le corps mais je les ai écarté tout de suite et là… Il m’a frappé.
-Oli : QUOI ? Il est fou ce gars ! Et tu as fait quoi ensuite ?
-Moi : J’ai arrêté de me défendre parce que j’étais bloqué. Il a alors posé une main sur mon sexe par-dessus mon pantalon, et quelques secondes après il m’a demandé de me lever, il a déboutonné mon pantalon pour le faire glisser le long de mes jambes et il a attrapé mon sexe et a commencé à faire des vas et viens.
-Oli : Mais pourquoi tu l’as pas cogné ? D’accord il est plus fort que toi mais tu pouvais lui faire mal quand même ?
-Moi : Oli, j’étais tétanisé par ce qui m’arrivait et il devenait violent quand je me débattais… Mais j’ai compris que je devais tenter quelque chose parce que ça pouvait évoluer et aller trop loin. Je lui ai demandé pour la dernière fois d’arrêter, que j’étais mineur et que si je le dénonçais ça pouvait lui coûter très cher.
-Oli : Ah, tu avais enfin compris qu’il fallait te battre même si tu pouvais prendre des coups en réaction !
-Moi : Evidemment mais je crois que c’est le fait que je lui dise que j’étais mineur qui l’a arrêté. Parce que tout de suite il s’est levé, brutalement, il m’a poussé contre la table du salon et il s’est précipité dans sa chambre, très en colère. Et moi je me suis alors empressé de prendre mes affaires et de quitter cet appartement de malheur.
-Oli : Il n’est pas allé plus loin, tu me le promets ?
-Moi : Non mais il avait bien l’intention de me violer, j’en suis sûr.
-Oli : Dis-moi où il habite ce monstre et je vais lui régler son compte, crois-moi !
-Moi : Non laisse tomber, il vaut pas la peine que tu te mettes dans les problèmes… Mais merci de vouloir me défendre.
-Oli : Mais comment tu vas toi maintenant ?
-Moi : Bah… je ne peux pas dire que ça va très bien mais ça m’a fait du bien de t’en parler… Merci d’être là frérot, tu sais je t’aime mon grand frère…
-Oli : Il commence à faire froid, faudrait rentrer non ?
-Moi : Bah oui, mais quelle idée de sortir en short en automne, quand il commence à faire froid ?
-Oli : j’étais inquiet pour toi donc j’ai pas pris le temps de vraiment m’habiller.
-Moi : On rentre mais… tu es sûr que les parents dorment au moins ?
-Oli : Oui, sûr à 100 %
Nous rentrons tous les deux et nous montons à l’étage, le plus silencieusement possible, pour rejoindre nos chambres respectives. Je me mets en pyjama, ou plutôt en boxer et t-shirt, mais je ne me sens pas bien, j’hésite et puis me décide à rejoindre mon frère. Il est surpris de me voir aussi vite et je lui explique que je ne pourrai pas dormir si je suis seul… Je lui demande la permission de dormir avec lui, dans son lit, pour cette nuit.
Il me répond que ça ne lui pose aucun problème et…il me fait une place pour que je partage son lit…Je me sens beaucoup mieux maintenant. J’aime cette proximité avec mon grand frère et je sais qu’il aime aussi ma présence.
-Oli : Tu sais que demain tu vas devoir affronter papa ?
-Moi : Oui, mais stp ne m’y fais pas penser.
Il est bien plus de minuit, il est temps de dormir parce que demain je dois être en forme pour reprendre l’école !