29-08-2020, 10:14 PM
Chapitre 17
****
Le reste de l’après-midi passe rapidement malgré tout, personne ne vient me déranger, de toute façon j’ai la tête ailleurs…
La cloche annonce la fin des cours…enfin journée terminée ! Je me dirige vers mon casier pour porter mes affaires et je récupère mon manteau avant de sortir de l’école. Là je vois mon frère qui s’approche de moi.
-Olivier : Nico …est-ce que ça va mieux ? Tu sais ce que j’ai fait c’était parce que je croyais bien faire…je ne voulais pas mal agir…je suis vraiment désolé…tu me crois ?
-Moi : Je comprends Oli que tu voulais que mon bien mais tu es allé peut être un peu trop vite…Tu m’as même pas demandé la permission de parler de ce sujet avec les parents…alors oui, je suis encore fâché après toi mais t’inquiète, tu sais que nos chicanes ne durent jamais longtemps…
-Oli : Ok je me sens mieux, je pars chez nous et toi fais attention à toi petit frère !
-Moi : Toi aussi grand frère !
Après cette courte discussion avec mon frère je me rends à l’arrêt de bus. Je choisis bien sûr celui qui va directement à l’hôpital car c’est l’heure d’aller enfin voir mon amour. Je m’ennuie trop de le voir.
Toute cette journée il m’a manqué, je suis tellement habitué à l’avoir à mes côtés pendant les jours de classe que son absence est difficile à supporter. Je ne peux m’empêcher de penser que je suis devenu très attaché à lui… Mais comment je pouvais vivre sans lui, avant de le connaitre ? Je me dis que ma vie a totalement changé depuis que je le connais et depuis qu’on vit tous ces moments ensembles, si proches, à tout partager… C’est incroyable comme on peut voir son quotidien complètement bouleversé avec un garçon qui vous aime et qu’on aime. Tout parait tellement plus facile et on ose beaucoup plus de choses, on se sent plus forts, même si parfois on rencontre des obstacles qui nous auraient été épargnés en étant seuls. ..comme par exemple cette agression violente qui a conduit mon amour à l’hôpital…
Je m’installe au fond … mais le trajet me parait interminable alors même qu’il ne dure qu’un quart d’heure à peine.
Arrivé à destination je pénètre dans l’hôpital et me dirige directement vers la chambre de mon Antoine. Après avoir frappé discrètement à la porte une voix m’invite à entrer et là je l’aperçois couché dans son lit et je suis frappé par sa beauté… ces beaux cheveux bruns, ce visage fatigué mais pourtant rayonnant quand il me voit ! Il me fait un signe pour que je m’approche.
Il n’est pas seul, ses parents sont à ses côtés mais il y a également deux petits enfants que je ne connais pas.
-Antoine : salut Nico je te présente mon petit frère et ma petite sœur.
Tous les deux s’approchent timidement de moi et me disent un salut qu’ils accompagnent d’un grand sourire. Ils sont trop mignons ! Je leur réponds avec un grand sourire moi aussi. Puis je salue ses parents et m’approche de mon chéri que je salue sans extravagance ! Je lui réserve un vrai bonjour quand nous serons seuls, tout à l’heure… le plus vite possible j’espère.
Nous échangeons quelques mots tous les quatre. Mais le temps me parait long ! Quand vont ils enfin quitter la chambre ? Je veux un peu d’intimité avec mon chéri. C’est un peu normal non ? J’essaye de ne pas montrer mon impatience mais que c’est dur de se contrôler !
Ses parents me posent des questions sans intérêt comme par exemple comment s’est passée ma journée etc… Finalement ils partent après une bonne demie heure et je m’en réjouis.
Enfin seuls !
-Antoine : Mon chéri viens me voir de plus près.
Je m’exécute avec empressement, comme vous pouvez l’imaginer !
Je m’assois sur le lit, tout près de lui et je lui donne un baiser sur le front.
-Antoine : seulement sur le front ?
Et il fait la mine de quelqu’un qui est très déçu !
Je lui redonne un baiser mais cette fois sur la bouche, un baiser très langoureux, très sensuel, qui va durer longtemps, très longtemps, pendant qu’une de mes mains lui caresse le ventre, ce qui le fait sursauter… je le regarde et d’un geste il me montre que je dois continuer… je me réjouis alors de descendre ma main sur ses abdos puis je remonte vers ses mamelons avec lesquels elle va s’amuser à le flatter. Je refais lentement le parcours inverse en l’effleurant à peine et je sens qu’il est très sensible à cette promenade sensuelle . Je flatte alors son bas ventre avec lenteur, mes doigts se livrent à un ballet délicat qui le font tressauter de plaisir.
Je veux faire ces gestes le plus lentement possible pour que notre excitation vienne progressivement mais l’envie me dévore d’aller plus loin… un doigt s’insinue sous l’élastique de son boxer et s’amuse à caresser sa toison bien entretenue. Mais mon impatience grandit, un autre doigt rejoint le premier pendant que les autres retiennent l’élastique pour enfin permettre à toute la main de franchir cette barrière fragile. Elle vient alors frôler son sexe qui commencer à montrer sa forme, je résiste à l’envie immense de le prendre à pleine main et de le faire se dresser fièrement à mon contact mais je m’interromps alors tout en regardant son visage.
Je lui demande s’il a aimé ce que je viens de lui faire et il me répond un grand « oui, trop bon mon amour… continues s’il te plait »
-Moi : On est dans une chambre d’hôpital mon Antoine je peux pas aller plus loin…
-Antoine : J’en ai trop envie, continue, continue, on est seul !
-Moi : non je préfère pas. On peut se faire surprendre… Mais c’est un avant goût de ce qui t’attends quand tu sortiras d’ici !
-Antoine : Tu es trop dur avec moi ! Je t’aime plus, tu peux partir !
Et il m’envoie un sourire qui me donne envie de craquer mais je résiste !
-Antoine : J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer, le docteur m’a dit que j’en ai pour deux jours maximum et qu’ensuite je partirai me reposer chez moi !
-Moi : c’est formidable ! On va se retrouver très vite alors ! Je t’aime mon Antoine !
-Antoine : Je t’aime beaucoup aussi mon Nicolas !
Le temps passe vite en compagnie de mon chéri.
On a beaucoup de choses à se dire et on se sent bien ensemble même dans ce contexte particulier d’une chambre d’hôpital.
-Antoine : Et alors, dis-moi un peu comment ça se passe avec Marc-Antoine ?
-Moi : Avec M-Antoine ? Euh… je ne veux pas te faire peur mais j’ai vraiment l’impression qu’il me veut… Il dit des choses curieuses, il utilise souvent des sous-entendus, et ce qu’il dit c’est très souvent branché sexe…
-Antoine : comme quoi ?
-Moi : par exemple il m’a demandé de faire comme lui et de me mettre en boxer…
-Antoine : explique moi je comprends pas bien pourquoi il t’a demandé ça…
-Moi : Eh ben il se promenait en boxer dans la maison et quand je lui ai demandé de s’habiller il m’a répondu que je pouvais faire comme lui, que lui ça le gênait pas et qu’il ne comprenait pas pourquoi ça me gênait ! Tu sais il commence à être un peu tannant mais bon… je fais avec…
-Antoine : j’aime pas du tout ce que tu me dis.
-Moi : ouais mais faut pas t’inquiéter va…
-Antoine : Je préférerai que tu retournes chez toi tu sais … Les choses ont dû se calmer avec tes parents, deux jours se sont passés depuis.
-Moi : Il y a quelque chose que je ne t’ai pas dit…
-Antoine : quoi ? encore Marc-Antoine ?
-Moi : non par rapport à mon frère ; Il a eu la mauvaise idée de parler de l’homosexualité avec mes parents et maintenant ils ont compris que je suis gay… Mon père m’attend de pied ferme et il veut avoir une discussion avec moi.
-Antoine : Qu’est-ce qui lui a pris à ton frère ? C’était pas à lui de parler de ce sujet ! Il est pas gay lui, tu me l’aurais dit ?
-Moi : Non il n’est pas gay. Il est toujours avec des filles et mes parents se sont aperçus que je n’étais pas comme lui… Ils en ont conclu que je préférais les garçons . Et en plus quand tu es venu l’autre week-end ils ont remarqué qu’on avait couché dans le même lit puisque je leur ai pas demandé de me passer un matelas pour toi… Alors non je ne veux pas avoir cette conversation avec mon père. Je sais déjà ce qu’il va dire. Tu comprends pourquoi je veux pas retourner chez moi…
-Antoine : Bien sûr je comprends mieux… Mais fais attention avec M-Antoine, je veux pas qu’il te fasse du mal. Il te reste que deux jours au maximum à tenir avant que tu m’accompagnes chez moi.
-Moi : deux jours maximum ! Je pense que je vais tenir, ça va vite passer… M-Antoine ne va pas recommencer après ce que je lui ai dit. Mais je ferai attention t’inquiète !
-Antoine : mais du coup tu es fâché avec ton frère ?
-Moi : un peu, oui. Mais il s’est excusé… Tu sais il arrive souvent des chicanes comme ça entre nous et je sais que ça va se régler rapidement.
-Antoine : Ah je préfère ! Il est sympa ton frère, je m’en suis rendu compte quand je l’ai vu avec toi. Et puis tu vas en avoir besoin pour reprendre contact avec tes parents.
-Moi : et toi comment t’as passé ta journée ?
-Antoine : Tranquille… comme je t’ai dis le docteur m’a annoncé la bonne nouvelle que je sortais dans deux jours donc maintenant j’ai hâte de retourner chez moi. Et tu pourras m’accompagner, mes parents s’opposeront pas.
-Moi : Mon amour, il commence à se faire tard, je dois partir, malheureusement…
Et je me rapproche de lui pour lui donner un baiser avant de le laisser. Et c’est trop génial de sentir ses lèvres et sa langue qui me rendent bien mon baiser. J’ai trop envie e le voir enfin ailleurs qu’ici !
Après ce moment sensuel je sors avec regret de cette chambre en lui disant que je l’aime et il me répond que très bientôt il pourra me montrer que lui aussi il m’aime !
Je reprends le bus qui va me conduire chez M-Antoine et je ne suis pas trop rassuré de revenir dans cet appartement, avec lui. Si j’avais pu trouver une autre solution je n’aurais pas hésité… mais voilà je n’en ai aucune autre !
J’ai fait le fort devant Antoine, mais maintenant que je suis seul je suis moins à l’aise. J’ai pas un bon pressentiment… ce garçon ne correspond pas trop à l’image qu’il donne de lui… mais ça j’ai préféré le garder pour moi et ne rien dire à mon chéri. Je ne voulais pas l’inquiéter…
J’arrive enfin à l’appartement, je frappe avant d’entrer. Je ne le vois pas tout de suite… Et arrivé dans le salon je le vois avachi sur le canapé…
-M-Antoine : Salut mon chou, comment s’est passée ta journée ?
Je reste sans voix devant cette salutation tellement inattendue. Mais qu’est-ce qui lui prend de m’accueillir comme ça ? Je suis pas trop à l’aise d’entendre ça de sa bouche…
-Moi : Heee…Pourquoi tu m’appelles comme ça ?
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Le reste de l’après-midi passe rapidement malgré tout, personne ne vient me déranger, de toute façon j’ai la tête ailleurs…
La cloche annonce la fin des cours…enfin journée terminée ! Je me dirige vers mon casier pour porter mes affaires et je récupère mon manteau avant de sortir de l’école. Là je vois mon frère qui s’approche de moi.
-Olivier : Nico …est-ce que ça va mieux ? Tu sais ce que j’ai fait c’était parce que je croyais bien faire…je ne voulais pas mal agir…je suis vraiment désolé…tu me crois ?
-Moi : Je comprends Oli que tu voulais que mon bien mais tu es allé peut être un peu trop vite…Tu m’as même pas demandé la permission de parler de ce sujet avec les parents…alors oui, je suis encore fâché après toi mais t’inquiète, tu sais que nos chicanes ne durent jamais longtemps…
-Oli : Ok je me sens mieux, je pars chez nous et toi fais attention à toi petit frère !
-Moi : Toi aussi grand frère !
Après cette courte discussion avec mon frère je me rends à l’arrêt de bus. Je choisis bien sûr celui qui va directement à l’hôpital car c’est l’heure d’aller enfin voir mon amour. Je m’ennuie trop de le voir.
Toute cette journée il m’a manqué, je suis tellement habitué à l’avoir à mes côtés pendant les jours de classe que son absence est difficile à supporter. Je ne peux m’empêcher de penser que je suis devenu très attaché à lui… Mais comment je pouvais vivre sans lui, avant de le connaitre ? Je me dis que ma vie a totalement changé depuis que je le connais et depuis qu’on vit tous ces moments ensembles, si proches, à tout partager… C’est incroyable comme on peut voir son quotidien complètement bouleversé avec un garçon qui vous aime et qu’on aime. Tout parait tellement plus facile et on ose beaucoup plus de choses, on se sent plus forts, même si parfois on rencontre des obstacles qui nous auraient été épargnés en étant seuls. ..comme par exemple cette agression violente qui a conduit mon amour à l’hôpital…
Je m’installe au fond … mais le trajet me parait interminable alors même qu’il ne dure qu’un quart d’heure à peine.
Arrivé à destination je pénètre dans l’hôpital et me dirige directement vers la chambre de mon Antoine. Après avoir frappé discrètement à la porte une voix m’invite à entrer et là je l’aperçois couché dans son lit et je suis frappé par sa beauté… ces beaux cheveux bruns, ce visage fatigué mais pourtant rayonnant quand il me voit ! Il me fait un signe pour que je m’approche.
Il n’est pas seul, ses parents sont à ses côtés mais il y a également deux petits enfants que je ne connais pas.
-Antoine : salut Nico je te présente mon petit frère et ma petite sœur.
Tous les deux s’approchent timidement de moi et me disent un salut qu’ils accompagnent d’un grand sourire. Ils sont trop mignons ! Je leur réponds avec un grand sourire moi aussi. Puis je salue ses parents et m’approche de mon chéri que je salue sans extravagance ! Je lui réserve un vrai bonjour quand nous serons seuls, tout à l’heure… le plus vite possible j’espère.
Nous échangeons quelques mots tous les quatre. Mais le temps me parait long ! Quand vont ils enfin quitter la chambre ? Je veux un peu d’intimité avec mon chéri. C’est un peu normal non ? J’essaye de ne pas montrer mon impatience mais que c’est dur de se contrôler !
Ses parents me posent des questions sans intérêt comme par exemple comment s’est passée ma journée etc… Finalement ils partent après une bonne demie heure et je m’en réjouis.
Enfin seuls !
-Antoine : Mon chéri viens me voir de plus près.
Je m’exécute avec empressement, comme vous pouvez l’imaginer !
Je m’assois sur le lit, tout près de lui et je lui donne un baiser sur le front.
-Antoine : seulement sur le front ?
Et il fait la mine de quelqu’un qui est très déçu !
Je lui redonne un baiser mais cette fois sur la bouche, un baiser très langoureux, très sensuel, qui va durer longtemps, très longtemps, pendant qu’une de mes mains lui caresse le ventre, ce qui le fait sursauter… je le regarde et d’un geste il me montre que je dois continuer… je me réjouis alors de descendre ma main sur ses abdos puis je remonte vers ses mamelons avec lesquels elle va s’amuser à le flatter. Je refais lentement le parcours inverse en l’effleurant à peine et je sens qu’il est très sensible à cette promenade sensuelle . Je flatte alors son bas ventre avec lenteur, mes doigts se livrent à un ballet délicat qui le font tressauter de plaisir.
Je veux faire ces gestes le plus lentement possible pour que notre excitation vienne progressivement mais l’envie me dévore d’aller plus loin… un doigt s’insinue sous l’élastique de son boxer et s’amuse à caresser sa toison bien entretenue. Mais mon impatience grandit, un autre doigt rejoint le premier pendant que les autres retiennent l’élastique pour enfin permettre à toute la main de franchir cette barrière fragile. Elle vient alors frôler son sexe qui commencer à montrer sa forme, je résiste à l’envie immense de le prendre à pleine main et de le faire se dresser fièrement à mon contact mais je m’interromps alors tout en regardant son visage.
Je lui demande s’il a aimé ce que je viens de lui faire et il me répond un grand « oui, trop bon mon amour… continues s’il te plait »
-Moi : On est dans une chambre d’hôpital mon Antoine je peux pas aller plus loin…
-Antoine : J’en ai trop envie, continue, continue, on est seul !
-Moi : non je préfère pas. On peut se faire surprendre… Mais c’est un avant goût de ce qui t’attends quand tu sortiras d’ici !
-Antoine : Tu es trop dur avec moi ! Je t’aime plus, tu peux partir !
Et il m’envoie un sourire qui me donne envie de craquer mais je résiste !
-Antoine : J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer, le docteur m’a dit que j’en ai pour deux jours maximum et qu’ensuite je partirai me reposer chez moi !
-Moi : c’est formidable ! On va se retrouver très vite alors ! Je t’aime mon Antoine !
-Antoine : Je t’aime beaucoup aussi mon Nicolas !
Le temps passe vite en compagnie de mon chéri.
On a beaucoup de choses à se dire et on se sent bien ensemble même dans ce contexte particulier d’une chambre d’hôpital.
-Antoine : Et alors, dis-moi un peu comment ça se passe avec Marc-Antoine ?
-Moi : Avec M-Antoine ? Euh… je ne veux pas te faire peur mais j’ai vraiment l’impression qu’il me veut… Il dit des choses curieuses, il utilise souvent des sous-entendus, et ce qu’il dit c’est très souvent branché sexe…
-Antoine : comme quoi ?
-Moi : par exemple il m’a demandé de faire comme lui et de me mettre en boxer…
-Antoine : explique moi je comprends pas bien pourquoi il t’a demandé ça…
-Moi : Eh ben il se promenait en boxer dans la maison et quand je lui ai demandé de s’habiller il m’a répondu que je pouvais faire comme lui, que lui ça le gênait pas et qu’il ne comprenait pas pourquoi ça me gênait ! Tu sais il commence à être un peu tannant mais bon… je fais avec…
-Antoine : j’aime pas du tout ce que tu me dis.
-Moi : ouais mais faut pas t’inquiéter va…
-Antoine : Je préférerai que tu retournes chez toi tu sais … Les choses ont dû se calmer avec tes parents, deux jours se sont passés depuis.
-Moi : Il y a quelque chose que je ne t’ai pas dit…
-Antoine : quoi ? encore Marc-Antoine ?
-Moi : non par rapport à mon frère ; Il a eu la mauvaise idée de parler de l’homosexualité avec mes parents et maintenant ils ont compris que je suis gay… Mon père m’attend de pied ferme et il veut avoir une discussion avec moi.
-Antoine : Qu’est-ce qui lui a pris à ton frère ? C’était pas à lui de parler de ce sujet ! Il est pas gay lui, tu me l’aurais dit ?
-Moi : Non il n’est pas gay. Il est toujours avec des filles et mes parents se sont aperçus que je n’étais pas comme lui… Ils en ont conclu que je préférais les garçons . Et en plus quand tu es venu l’autre week-end ils ont remarqué qu’on avait couché dans le même lit puisque je leur ai pas demandé de me passer un matelas pour toi… Alors non je ne veux pas avoir cette conversation avec mon père. Je sais déjà ce qu’il va dire. Tu comprends pourquoi je veux pas retourner chez moi…
-Antoine : Bien sûr je comprends mieux… Mais fais attention avec M-Antoine, je veux pas qu’il te fasse du mal. Il te reste que deux jours au maximum à tenir avant que tu m’accompagnes chez moi.
-Moi : deux jours maximum ! Je pense que je vais tenir, ça va vite passer… M-Antoine ne va pas recommencer après ce que je lui ai dit. Mais je ferai attention t’inquiète !
-Antoine : mais du coup tu es fâché avec ton frère ?
-Moi : un peu, oui. Mais il s’est excusé… Tu sais il arrive souvent des chicanes comme ça entre nous et je sais que ça va se régler rapidement.
-Antoine : Ah je préfère ! Il est sympa ton frère, je m’en suis rendu compte quand je l’ai vu avec toi. Et puis tu vas en avoir besoin pour reprendre contact avec tes parents.
-Moi : et toi comment t’as passé ta journée ?
-Antoine : Tranquille… comme je t’ai dis le docteur m’a annoncé la bonne nouvelle que je sortais dans deux jours donc maintenant j’ai hâte de retourner chez moi. Et tu pourras m’accompagner, mes parents s’opposeront pas.
-Moi : Mon amour, il commence à se faire tard, je dois partir, malheureusement…
Et je me rapproche de lui pour lui donner un baiser avant de le laisser. Et c’est trop génial de sentir ses lèvres et sa langue qui me rendent bien mon baiser. J’ai trop envie e le voir enfin ailleurs qu’ici !
Après ce moment sensuel je sors avec regret de cette chambre en lui disant que je l’aime et il me répond que très bientôt il pourra me montrer que lui aussi il m’aime !
Je reprends le bus qui va me conduire chez M-Antoine et je ne suis pas trop rassuré de revenir dans cet appartement, avec lui. Si j’avais pu trouver une autre solution je n’aurais pas hésité… mais voilà je n’en ai aucune autre !
J’ai fait le fort devant Antoine, mais maintenant que je suis seul je suis moins à l’aise. J’ai pas un bon pressentiment… ce garçon ne correspond pas trop à l’image qu’il donne de lui… mais ça j’ai préféré le garder pour moi et ne rien dire à mon chéri. Je ne voulais pas l’inquiéter…
J’arrive enfin à l’appartement, je frappe avant d’entrer. Je ne le vois pas tout de suite… Et arrivé dans le salon je le vois avachi sur le canapé…
-M-Antoine : Salut mon chou, comment s’est passée ta journée ?
Je reste sans voix devant cette salutation tellement inattendue. Mais qu’est-ce qui lui prend de m’accueillir comme ça ? Je suis pas trop à l’aise d’entendre ça de sa bouche…
-Moi : Heee…Pourquoi tu m’appelles comme ça ?