29-08-2020, 04:20 PM
CHAPITRE LXXV
''Tempus fugit''
''Tempus fugit''
Le logis qu'il avait partagé avec Martouf avait beaucoup changé. Les fenêtres qu'ils avaient condamnées avec des planches pour se protéger du froid avaient été remplacées par du parchemin huilé qui laissait passé une douce lumière tamisée. Le sol, composé de dalles de pierre froides, était maintenant recouvert de tapis, certains un peu défraîchis mais très confortables, la table à laquelle il manquait un pied avait fait place à une nouvelle en bois blanc, garnie de quatre chaises de même couleur, les armoires branlantes avaient fait place à deux nouvelles débordant de vêtements, au dessus du lavabo du coin toilette le miroir ébréché avait fait place à un grand miroir rond, les étagères débordaient de victuailles.
- Eh bien dites donc, vous êtes bien installés...
Arad et Alam sourirent.
Et eux aussi avaient changé. Arad était un beau jeune homme de 26 ans aux épaules larges, Alam, qui avait à présent 22 ans, était encore plus beau que son frère. Ses cheveux blonds, ses yeux bleus et son petit nez retroussé lui faisait une belle petite gueule qui devait faire tourner bien des têtes. Ils étaient tous les deux torse nu et les beaux muscles bien dessinés des deux frères ne laissèrent pas Burydan indifférent.
- Oui, dit Arad, on a un peu agrémenté le logis... Mais vas-y, assieds toi. Alam, sors nous une bonne bouteille de vin bouchée, on va fêter nos retrouvailles...
Burydan s'assit.
- On a entendu parler du célèbre Burydan de Malkchour... doit-on t'appeler messire ?
- N'y pense même pas...
- D'accord. C'est une visite de courtoisie ou tu es en chasse ?
- Courtoisie. Je vais visiter les autres îles de Genesia et je pars d'ici. Je me suis dit que j'allais rendre visite à mes minets préférés...
- Minets que nous ne sommes plus, dit Alam.
Burydan prit une gorgée de vin.
- Le... ''travail'' se passe bien ?
- On ne peut mieux... mais je ne tapine plus...
- Ah bon ?
- Non. Je suis trop vieux, déjà, et puis ce n'était pas un travail très... enfin, tu vois quoi... je travaille comme commis à l'entrepôt de la guilde des bouchers, et Alam à celui des maraîchers..
- Et vous continuez à habiter ici ?
- Les prix des locations sont prohibitifs. Et puis on est bien ici, on a amélioré le logis et on est à quelques minutes du travail...
- Mais pour l'intimité, ça ne doit pas être top...
- Bah, quand l'un de nous deux ramène une mignote pour la besogner, l'autre va faire un tour...
- Une mignote ?
- Oui. Je ne suis pas bougre... je faisais ça pour manger... j'aime les femmes... et Alam aussi... il a même beaucoup de succès...
Alam rosit en souriant.
- Donc tu ne fais plus le trottoir...
- Non. Même si le travail de commis paye moins bien que celui de... pute... je préfère gagner mon pain à la force de mes bras plutôt qu'avec mon cul...
- Je te comprends, dit Burydan. Dommage.
- Pourquoi dommage ?
- Parce que je me serais bien délesté de quelques sols pour ton joli petit cul...
Arad éclata de rire. Puis redevint sérieux et dit, les yeux brillants :
- Pour les amis, c'est pas pareil... Alam, tu peux aller faire un tour pendant une petite heure ?
Alam parut surpris mais acquiesça. Burydan ne quittait pas Arad des yeux pendant que son frère enfilait une chemise et ses chaussures. Il sortit, Arad se leva et vint s’asseoir sur les genoux de Burydan
- Je... je croyais que tu n'étais pas bougre...
- C'est vrai... mais avec toi, c'est pas pareil...
Burydan ne voyait pas vraiment la différence, mais oublia ses interrogations lorsque les lèvres d'Arad s'écrasèrent sur les siennes. Le baiser qui s'ensuivit fut long et langoureux, et les deux garçons se retrouvèrent très vite entièrement nus et enlacés.
Burydan tomba à genoux et entreprit de sucer Arad. Il avait une belle bite longue et épaisse et un beau gland bien marqué. Burydan se goinfra littéralement de cette belle queue, la suçant avec gourmandise. Arad fourrageait ses doigts dans ses cheveux en poussant des gémissements rauques.
Ils échangèrent les rôles et Arad était doué. Très doué même. Les caresses humides qu'il dispensait à la bite dure et raide de Burydan étaient fantastiques.
Les deux garçons étaient tellement occupé à se donner du plaisir qu'ils n'entendirent pas la porte s'ouvrir. Alam entra.
Arad recracha la bite de Burydan, essuya ses lèvres écumeuses d'un revers de main et se tourna vers son frère.
- Je t'avais dit de revenir dans une heure...
Mais Alam ne le regardait pas. Il avait les yeux fixés sur la bite dégoulinante de salive de Burydan.
Il enleva ses chaussures et ses chaussettes, sa chemise et laissa tomber son pantalon à ses chevilles. Burydan fut surpris de voir qu'il bandait et qu'il était encore mieux monté que son frère. Il décalotta son gland joufflu qui s'épanouit dans toute sa largeur et s'approcha des deux garçons. Il se mit à genoux à côté de son frère et empoigna la bite de Burydan.
- Non, Alam, non, dit Arad, j'ai fait en sorte que tu n'aies jamais à faire ça, et...
- Et, le coupa Alam, je t'en remercie. Mais ça n'a rien à voir. Je ne fais pas ça pour l'argent, j'ai juste envie de savoir quel effet ça fait de baiser avec un autre homme. Allez, fais moi un peu de place...
Arad allait répliquer mais Alam happa le gland replet de Burydan et commença à enrouler sa langue autour. Et il était doué. Moins que son frère, certes, mais plutôt bien pour un novice.
Arad regardait son frère sucer un homme, blême.
- Ne me regarde pas comme ça. Donne moi plutôt un coup de main. Enfin, plutôt de langue.
Il dirigea la bite de Burydan vers la bouche de son frère. Arad poussa un soupir de résignation et engouffra la grosse queue. Alam se pencha un peu et s'attaqua aux couilles bien pleines.
Burydan n'en revenait pas. Deux garçons, qui étaient censés ne pas être bougres, étaient en train de sucer sa queue et lui lécher les couilles. Et, par les dieux, ils faisaient ça bien. Burydan fourragea les doigts de sa main droite dans les mèches blondes, et ceux de sa main gauche dans les mèches brunes en gémissant.
Les deux garçons se relayaient. Il se passait la bite de bouche en bouche, et pendant qu'un la suçait, l'autre léchait les couilles, l'aine ou le ventre bosselé. Mais Burydan voulait plus... beaucoup plus.
Il repoussa doucement les deux têtes et dit à Arad :
- Mets toi sur le lit... à quatre pattes...
Arad obtempéra. Burydan se plaça à genoux derrière lui, appuya doucement entre ses omoplates pour qu'il se cambre bien, écarta les jolies petites fesses musclées de ses pouces, laissa tomber de longs filets de salive dans le sillon et commença à laper la petite pastille élastique. Alam le regardait faire en se caressant la bite.
- Passe en dessous de moi, dit Burydan, et suce moi...
Alam se contorsionna pour passer sous Burydan et commença à le sucer avec application.
Arad gémissait en se faisant lécher par Burydan, Burydan gémissait en se faisant sucer par Alam et Alam gémissait en se délectant littéralement de la belle colonne de chair qu'il avait en bouche.
Burydan releva la tête. L’œillet d'Arad palpitait, entrouvert par la langue affûtée du chasseur de prime. Il caressa la tête d'Alam d'une main et doigta tout doucement Arad. Celui ci hoqueta quand un doigt devint deux, puis trois.
Burydan repoussa Alam et s'approcha d'Arad. Il pressa son gland contre la pastille entrouverte et poussa. Sa queue s'engouffra dans l'antre serré, doux et chaud sans coup férir, et Arad poussa un long gémissement de plaisir au fur et à mesure de la progression de la grosse queue qui le remplissait entièrement. Les bas ventre de Burydan s'écrasa sur ses fesses. Il attendit quelques secondes que le fourreau s'habitue à son calibre et commença à limer doucement le beau brun.
Il regarda Alam et lui dit :
- Lève toi.
Le blondinet obéit.
- Approche toi... donne moi ta queue...
Burydan baisait le petit cul accueillant d'Arad pendant qu'il se baffrait et se goinfrait de la bite d'Alam
Burydan se retira et s'allongea sur le lit.
- Viens, dit-il à Arad, empale toi sur ma bite...
Arad ne se fit pas prier. Il s'assit au dessus de Burydan et dirigea prestement la bite vers son petit cul, comme si chaque seconde sans elle était un supplice. Il commença à se lever et à se baisser lentement en gémissant.
- Fourre moi ta queue dans la bouche, dit Burydan à Alam.
Celui-ci se plaça au dessus de la tête de Burydan, dirigea sa bite vers le bas et s'enfonça dans la bouche chaude. Au bout de quelques minutes il s'avança un peu. Burydan lui lécha les couilles avec application. Une fois brillantes de salive, Alam s'avança encore un peu et Burydan lui bouffa le cul comme un affamé. Une odeur de sueur de mâles en rut grisa les sens olfactifs des trois garçons, et le silence de la pièce n'était plus troublé que par les gémissements qu'ils poussaient à l'unisson.
Arad, les mains en appui sur les pectoraux massifs de Burydan, s’emballa soudainement et commença à s'empaler comme un dingue sur la grosse queue, Alam avait remis sa bite dans la bouche du chasseur de prime qui le suça furieusement.
- Je vais jouir, je vais jouir, cria Arad.
- Mmmm mmmm mmmm dit Burydan
- Vas-y, jouis grand frère, je veux voir ton foutre gicler sur son torse musclé...
Et Arad jouit. Cinq puissants jets de sperme tiède strièrent le corps ruisselant de sueur de Burydan. Le cul d'Arad convulsa autour de sa queue et Burydan jouit à son tour, une vague de plaisir noyant son cerveau. Alam le rejoignit presque aussitôt en explosant dans la bouche de Burydan qui avala les abondantes giclées sans en perdre une goutte.
Les trois garçons s'étendirent, la respiration hachée et le cœur battant.
- Oh bordel, les gars, c'était... c'était...
- Génial... tout simplement génial... même si ça m'a un peu perturbé de voir mon petit frère te sucer...
- C'est pas ce que je préfère, dit Alam, mais quand je me suis fait sucer et bouffer le cul, par les dieux !
Burydan sourit. Puis il écarta les bras et dit :
- Câlins...
Les deux frères ne se firent pas prier. Le ballet des mains commença sur le torse massif de Burydan pendant que lui caressait leurs dos, leurs reins et leurs jolies petites fesses du bout des doigts.
Les mains des deux garçons arrêtèrent leurs arabesques. Burydan pencha la tête et vit les deux frères se sourirent et se faire un clin d’œil.
''Ils vont tout de même pas se galocher'' pensa Burydan.
Mais ils avaient une autre idée. Ils se jetèrent sur le tétons de Burydan, les léchant jusqu'à ce qu'ils durcissent, puis les suçotant et les mordillant. Burydan feula.
Au bout d'un moment, il releva le bras gauche et regarda intensément Arad. Celui-ci compris ce qu'il voulait. Il lécha le creux de l'épaule, le biceps énorme et dur comme de la pierre, la peau fine de l'intérieur du bras et se jeta sur l'aisselle qu'il lécha avec application, arrachant des gémissements rauques au chasseur de prime. Il releva le bras droit et regarda Alam. Il parut un peu perplexe en regardant faire son frère, mais s'y risqua à son tour. Et Burydan gémit encore lus fort.
Ses aisselles léchées et pourléchées par deux langues agiles, il sentit Arad faire rouler ses couilles dans sa paume, pendant que Alam caressait sa queue du bout des doigts et du revers de la main.
Quelques minutes plus tard, Burydan se retrouvait à quatre pattes sur le lit. Il s'empiffrait de la belle bite d'Arad pendant qu'il sentait celle d'Alam aller et venir en lui, le beau blond s'extasiant sur la douceur, la chaleur et l'étroitesse de son fourreau.
Arad poussa un grand cri rauque et son sperme chaud gicla dans la gorge de Burydan, noyant sa bouche à plusieurs reprises. Il avala tout sans en perdre une goutte puis ressortit la bite toute poisseuse de salive et la nettoya consciencieusement.
Burydan se releva sur les genoux et colla son dos ruisselant contre le torse en sueur d'Alam Ce dernier se déhancha lascivement en entourant le torse massif de ses bras. Arad s'approcha de Burydan, l'embrassa à pleine bouche et se mit à le masturber frénétiquement. Et Burydan jouit intensément. Son cul convulsa sur la bite d'Alam qui jouit à son tour. Fauché par l'orgasme, Burydan se vautra sur Arad, entraînant Alam dans sa chute. Les trois garçons restèrent ainsi un long moment, les corps enchevêtrés, la respiration heurtée et le cœur battant à leur rompre les côtes.
Burydan s'allongea entre les deux frères. Arad lui sourit et l'embrassa et Alam fit de même. Ils se câlinèrent un long moment et s'endormirent.
Burydan se réveilla. Il regarda l'heure sur la montre horloge : 4h17. Les deux garçons n'allaient pas tarder à se réveiller pour aller travailler. Il se leva sans bruit et les regarda.
Arad était couché sur le ventre. Burydan laissa courir ses yeux sur le dos noueux, la belle chute de reins et le beau petit cul, ferme et bien rebondi, dans lequel il avait pris un plaisir phénoménal.
De l’autre côté de la couche, Alam était étendu sur le dos. Burydan laissa courir ses yeux sur le torse musclé, sur ses petits tétons roses qui se découpaient sur sa peau de lait, sur son ventre plat et sur sa bite, couchée mollement contre sa hanche, et qui lui avait donner tant de plaisir.
Il se rhabilla en silence. Devait-il laisser un lunar sur la table ? Non. Il ne voulait pas que Arad se revoit comme un pute, et ne voulait pas que Alam se découvre ainsi.
Il sortit du logis sans faire de bruit et retourna à son auberge. L'albergier, qui venait à peine de déclouir la porte, le regarda avec un sourire de connivence. Burydan monta dans sa chambre, se déshabilla, régla sa montre horloge sur onze heures et s'effondra, ses rêves faisant danser dans son cerveau deux petits frères lubriques mignons et insatiables.