17-04-2025, 02:08 PM
Une phasette de départ de l'année passée qui vient d'arrivée
Attaque de drone
— Un soir tard, je reçus un message avec une vidéo, déclara Florentin à son pote Bérenger, sur un ton tragique.
Attaque de drone
— Un soir tard, je reçus un message avec une vidéo, déclara Florentin à son pote Bérenger, sur un ton tragique.
— Du cul, j'espère ?
— Oui, mais... le mien.
— Hein ? s'écria Bérenger, raconte !
— Facile à comprendre : on m'a repéré et filmé avec un drone, voilà.
— Et, saus indiscrétion, tu faisais quoi ?
— Ben... j'me faisais plaisir, évidemment.
— Putain d'putain ! Mais c'est rudement intéressant, tout ça !
— Ah, tu trouves, toi ? On va me faire chanter, c'est sûr et...
— Hep ! Tu vas pas pleurer, là !
Et le grand et sportif Bérenger de s'emparer de la frêle académie de son pote. Ces deux-là n'avaient pas grand chose en commun, et surtout pas le physique, mais depuis deux ans qu'ils étaient dans la même classe en fac, ils étaient devenus inséparables.
Bérenger était un sportif châtain clair, joliment musclé et velu, mais sans excès. Une jolie gueule d'amour, le sourire et le bleu regard y afférents lui donnaient l'occasion d'aligner les succès galants avec une régularité d'horloge, quand il n'était pas carrément assiégé par ces demoiselles !
Au point qu'il avait un jour déclaré n'avoir pas le temps de se pignoler, tellement ça défilait !
D'une beauté sans doute plus modeste, mais aussi plus fine, Florentin était un joli brun à qui ses franges, tombant sur le front, donnait encore un air adolescent qui ne déplaisait pas non plus en ville, comme à la fac ; mais il n'en profitait pas autant que son ami, à cause de sa timidité... qui pourtant faisait elle aussi partie de son charme.
Bérenger relâcha son ami, et murmura :
— Est-ce que... tu me montrerais la vidéo ? Secret entre nous... assermenté !
— Ben... Bof... Pas sûr...
— On est entre nous... et pis s'tu veux, j'te montrerai aussi des vidéos de moi, comme ça...
Florentin se laissa convaincre. Il n'y en avait évidemment pas des heures, mais assez pour que Bérenger émît un long sifflement admiratif :
— Oh putain ! C'est à toi ce bazooka ? T'as cambriolé un cuirassé de la Kriegsmarine, ou quoi ?
— Oh, déconne pas ! Tu m'as d'jà vu à poil, non ?
— Mais jamais en ordre de marche ! Oh, putain...
— Me dis pas que toi...
— Si, mon pote : je te dis que t'es mieux monté que moi, et pas qu'un peu ! Y a pourtant un truc un peu bizarre qui me vient à l'esprit, là...
— Et quoi, en plus ?
— Eh ben... te choque pas, s'te plaît ! C'est que... j'ai baisé quatre ou cinq meufs que tu t'étais faites avant moi... et aucune n'a même évoqué cette... merveille.
— Oh, ça... fit Florentin en regardant ailleurs.
— Mais... quoi ?
— Disons que... elles ont eu la délicatesse de ne pas dire que... il ne s'était rien passé.
— Hein ? Tu bandais pas ?
— Disons... plus ou moins... en fonction de comment elles suçaient...
— Ça ! J'imagine qu'y faut de la bonne volonté, pour happer un gourdin pareil ! Et donc...
— Rien de concluant.
— Ni de con gluant ! fit Bérenger en éclatant de rire.
— Oh, j't'en prie !
— Excuse-moi, j'ai pas pu m'empêcher... Excuse-moi !
Florentin savait Bérenger étranger à toute méchanceté, comme à toute rouerie, aussi accepta-t-il les excuses de son ami.
— En tout cas, t'es magnifique Florentin, je t'assure. Et rassure-toi : si t'as un maître-chanteur, j'y défonce la gueule vite fait. D'un autre côté... si ça se voit ailleurs... bonjour la pub !
— Pas sûr d'en avoir envie.
— Est-ce que... tu me dirais des trucs... si des trucs n'allaient pas ?
— T'es gentil mais... Oui ! Sans doute, merci...
On s'en tint là, et l'on alla à ses occupations. Ce vendredi soir, Bérenger allait niquer en ville, quand Florentin resterait sûrement en sa chambrette à se ronger les sangs...
Ce qui ne l'empêcha pas de visionner et revisionner la coupable vidéo... où il ne se trouva pas si mal que ça. Mais qui, qui pouvait bien avoir intérêt à le faire chanter ?
Or il ne reçut aucun appel de personne les jours suivants, et le lundi soir, Bérenger s'en étonna — on était chez lui — :
— On n'a pas rêvé, quand même, et on a bien un film de toi... tout à fait charmant, d'ailleurs.
— Oh, ça !
— Et si j'osais... j'en aimerais bien une copie...
— Bérenger ! Mais... pourquoi ?
— Je trouve ça sympa, et... Bien sûr, j'te file un de mes films !
— Mais, fit Florentin, abasourdi, je...
— Et même, on pourrait s'en faire un à deux ?...
— Toi ? Faire un truc avec un mec ?
— Je dis pas « baiser ensemble », mais se filmer en prenant notre pied, c'est tout !
— Un peu ado, oui !
— Je le suis encore.
— Mais... fit Florentin, désemparé, oh... Tu veux...?
— Allez, à poil ! Ça fait cent ans que je me suis pas branlé, et j'ai la sève qui monte !
— Avec toute ta vie mondaine ?
— C'est pas pareil ! répliqua Bérenger en se déloquant promptement.
Florentin suivit, guère convaincu. Son pote s'empoigna le chibre et ne tarda pas à afficher une belle branche, que Florentin fut obligé d'admirer, malgré son désarroi présent.
— Comment tu la trouves, demanda Bérenger, en forme. Pas aussi... spectaculaire que la tienne, m'enfin... j'me défends, non ?
— Ouais, t'es super aussi... Qu'est-ce qu'on fait, là ?
— On se paluche en se filmant, et zou ! Je commence. Saisissant son portable, Bérenger se mit effectivement à filmer son ami... qui avait du mal à bander
— Je t'intimide ? demanda Bérenger. Tu veux que j'te suce ?
— Hein ? Toi ?
— Et quoi ? C'est pas parce que je suis hétéro que je connais pas les bonnes manières !
Bérenger se pencha pour happer la quéquette à Florentin... lequel banda instantanément. Bérenger releva la museau :
— Oh p'tain ! T'as la bite à ressort, toi ! Eh ben voilà ! Est-ce que... je continue ?
— Fais... ce qui te fait plaisir.
Bérenger s'y remit incontinent, aux longs soupirs d'un Florentin qui bandait ferme, oui-da ! Car son pote y allait de bon cœur, vraiment.
Et puis... il ne tarda guère à avoir envie de lui en faire autant. Il lui repoussa doucement la tête, murmurant :
— Moi aussi.
Il fit signe de s'étendre sur son lit, et l'on entreprit un copieux soixante-neuf, comme deux affamés de bite !
Enfin, Bérenger demanda grâce :
— Arrête, je vais... Tu veux, toi ?
— Non, non, pas tout de suite !
— Putain, c'est bon !
On remit ça à petite vitesse, non sans échanger désormais de réguliers et illuminés regards. Mais il fallut bien que Nature parlât, et l'on explosa chacun dans la bouche de l'autre, au même instant...
Vivement, Bérenger vint saisir la bouche de Florentin, qu'il força à s'ouvrir, et le gratifia d'un enfoutré patin qui fit presque étouffer le pauvret.
La vivacité des langues précipita le mélange des fluides, avant qu'iceux fussent remplacés par la salive de ces jeunes gens en un long et bavouilleus échange...
— Ha !... Ha !... suffoqua enfin Florentin, tentant de reprendre vie. Mais t'es.... Bérenger, t'es...
— Oui. Super, de t'embrasser ! Génial de se bouffer le jus ! Oh p'tain ! Y avait un temps que j'me demandais si... Eh ben, chuis pas déçu !
— Mais... Mais... balbutia Florentin, défait.
— Envie de savoir, c'est tout. Et toi ?
— Ben... Euh... Oui... sympa, enfin... Je sais pas... oui !
— Bon ! On se lave, puis on se rince le gosier avec un spiritueux ad hoc !
Bérenger était équipé, et ce fut à la vodka qu'il déglaça le gosier de son suceur. et ce divin breuvage (non que j'affirme ici que les Dieux se pintaient à la russe) donna promptement un large sourire au fin Florentin.
Et là, ce fut au tour de Bérenger d'être étonné : car le frêle enfant entonna deux verres cul sec, ou presque, avant de déclarer suavement qu'il en reprendrait bien... du foutre à son pote !
Bérenger ne répondit pas, mais se mit à gamberger. On s'arsouilla gentiment jusqu'à ce que la délicate académie de Florentin rendît les armes : Bérenger se sentit obligé de proposer à Florentin de dormir près de lui. Lui-même étant un peu pété, il s'endormit sans mal...
Au matin, il fut éveillé par l'exquise sensation d'être sucé. il feignit de dormir encore, pour faire durer le plaisir, moment pendant lequel il eut une idée.
Il jouit enfin de la main de Florentin, qui lui étala le jus sur le torse, avant de l'y lécher. Ouvrant enfin l'œil, il soupira :
— Merci, t'es vraiment génial, toi !
— Et toi vraiment beau, mon Bérenger... murmura Florentin.
Où Bérenger se réveilla d'un coup : il semblait qu'il y eût urgence, là ! Il se redressa, enlaça Florentin, et sur un signe d'iceluy, lui saisit le chibre, bel objet en réalité, au fins de le faire vitement déborder... aux soupirs appuyés du récipiendaire.
— T'sais quoi ? Je suis hétéro, pas besoin de te le dire, mais... j'ai un pote gay, gentil et mignon comme tout, que tu pourrais rencontrer et...
— ...Tu veux me vendre ?
— Chut, idiot ! Te présenter un garçon de bonne famille qui pourrait te parler de sa vie... gay.
— Parce que tu me crois gay ?
— Non, non... mais je crois que ce sujet pourrait t'intéresser, sans te vexer, ni te forcer aucunement, Florentin.
— Bon, bon... fit Florentin, boudeur.
On ne commençait pas trop tôt, ce mardi-là, mais il fallut quand même courir à la fac... et pour attraper le tramway.
Un peu refroidi, ce jour-là, le Florentin. Oui, la soirée avec Bérenger avait été une révélation ! Et cet étrange et inattendu bonheur s'arrêtait net !
La journée lui fut rude, malgré les sourires que Bérenger ne cessait de lui envoyer. À cinq heures, moment de la sortie, il souffla :
— Tu viens chez moi ce soir ? Mon copain Killian y sera... J'te jure qu'il est gentil... adorable, même !
— Qu'est-ce que j'en ai à faire ?
— Te fâche pas. Accepte juste de le rencontrer.
Florentin se demanda bien dans quel traquenard son pote voulait l'attirer... après lui avoir révélé des choses dont il aurait bien repris une dose... avec lui seul !
M'enfin, il alla chez un Bérenger qui avait bien fait les choses et offrit des bulles. Le nommé Killian y était déjà, sorte de frêle fétu blond et bouclé tout à fait du gabarit de Florentin... qui ne tarda pas à lui trouver du charme, sans doute aidé par les bulles.
Cependant, chacun restait sur son quant à soi, malgré les efforts de Bérenger pour faire glisser la conversation sur le terrain graveleux, à coups d'allusions cochonnes... comme s'il en pleuvait.
Certes, les minets pouffaient, mais comme des petites filles timides qui savent qu'elles ne doivent pas le faire. Non sans se lancer pourtant de fréquents regards en coin, notez !
Il devint vite évident à Florentin que Bérenger avait des idées... cochonnes, puisqu'il avait ouvert en grand sa chemisette (on était en juin) et ne cessait de se caresser les tétons, agréablement bordés d'une fine toison fort au goût de Florentin.
— Bon ! je sais pas si c'est les bulles ou le Réchauffement, mais j'étouffe, moi ! s'exclama enfin Bérenger en virant sa chemisette, et son bermuda.
Le mini slip qu'il dévoila alors semblait avoir été acheté à l'économie, car le tissu n'en brillait pas par l'excès... Subséquemment, la jolie touffe et les formes du mecton n'hésitaient pas à se mettre en valeur aux yeux d'un public déjà acquis...
— Virez tout, les mecs, vous avez pas froid, quand même ?
Les minets s'exécutèrent en s'entrematant, et Bérenger mit Florentin entre Killian et lui, sur son vieux petit canapé. Et il commença à lui caresser la poitrine en demandant :
— Comment tu le trouves, mon grand ami de fac, Killian ?
— Plus joli que moi, en tout cas... souffla l'interpellé.
— Oh dis pas ça... murmura Florentin, c'est pas vrai.
Moment étrange, où Bérenger alla chercher la main de Killian pour la mettre sur la mince poitrine de Florentin... qui ferma les yeux... et sentit la main de Bérenger s'introduire en son boxer.
La suite est un peu convenue, mais mignonne comme tout. Ces jeunes gens se mélangèrent comme si de rien n'était, et là, Florentin eut bien la preuve que son camp était celui des garçons... Comme lui, Killian possédait une quéquette remarquable, et il s'en accommoda. Ce fut même à ce garçon qu'il accorda le plus de faveurs...
Or donc on en vint à gicler, et après la douche, Bérenger rouvrit une bouteille de bulles : c'est que... il avait à dire des choses pas faciles. Après quelques circonlocutions, il osa :
— Florentin ! Le drone qui t'a filmé est celui de Killian. Quand j'ai vu le film... j'ai tout de suite imaginé quèque chose.... tellement je te trouvais sexy. C'est moi qui ai poussé Killian à te l'envoyer... Mais... les mecs, c'est pas mon truc... exclusif, alors... j'ai pensé que vous deux...
Florentin, estomaqué, ouvrit des yeux grands comme des roues de charrette et gémit, les larmes aux yeux :
— Mais... vous vous êtes bien foutus de moi !
— Florentin... Je l'ai su qu'en arrivant ici, et j'aurais rien fait de ce film, sauf que... je te trouvais magnifique ! Et... Oh, excuse-moi ! supplia Killian en fondant en larmes.
Désemparé, Florentin prit le garçon en ses bras, et pleura aussi. La fin fut un peu roide, mais efficace : Bérenger vira les minets, leur suggérant d'aller parler chez eux.
Ils causèrent jusqu'à la fin de la nuit... Le lendemain fut exclusivement consacré à faire l'amour, et le reste de la vie en bonne partie ! Où Bérenger réclama sa part du gâteau...
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