01-03-2025, 01:07 PM
Le son du carillon lui avait redonné une certaine énergie, il se redressa rapidement et courut hors de la chambre à la rencontre de son amour, oubliant Julien encore resté à l'intérieur.
Il reconnut le père de Toni qui remerciait chaleureusement ses parents pour l'invitation, le bras autour du cou de Kevin, qui, excité comme une puce, n'attendait qu'un seul mouvement de relâche de l'étreinte affectueuse de son père pour partir dire bonjour à tout le monde et bien sûr Toni, vêtu d'une longue veste noire, les mains emmitouflées par des gants en cuir.
Cylian ne l'avait pas vu depuis deux jours.
Il resta là, au pieds des escaliers à le contempler, tellement il était craquant. Une longue écharpe blanche autour du cou accrochant ses longs cheveux dorés, une frimousse rougie par le froid qui ne demandait qu'à être réchauffée par des mains chaudes.
Le jeune garçon eut bien du mal à se retenir de lui sauter dessus. Malgré les battements de son cœur, il se ravisa, conscient que le père de Toni n'était pas encore au courant de leur liaison.
Il s'approcha doucement de sa moitié pour le saluer en descendant les dernières marches et quelques mètres qui le séparait de son adoré mais ses parents avaient déjà une certaine avance sur lui, Claire et Sébastien se pressaient déjà à ses cotés comme des papillons autour de la corolle d'une fleur, émanant un parfum suave et enivrant.
Claire et Sébastien étaient très attentionnés envers Toni, ils lui posèrent milles questions, ce qui fit rire Cylian à l'autre bout, en voyant son Toni qui rougissait à vue d'œil, mal à l'aise par d'autant d'attention portée à son égard.
— Comment vas-tu ? ... Donne ton manteau ! ... Ton pull est très beau ! Ce n'est pas comme Cylian qui devrait laisser au placard ses jeans troués et ses pulls délavés ... Tu aimes les huîtres ? Sinon, ce n'est pas grave, il y a du foie gras où du saumon fumé.
C'est quand le père de Toni laissa alors échapper devant les autres invités cette phrase :
— Toni, n'est jamais à la maison en ce moment. Je suis d'ailleurs surpris qu'il ne soit pas invité par une jolie demoiselle ce soir ! Il doit faire chavirer le cœur de toutes les filles du lycée !
que les parents de Cylian s'interrompirent, pour mystérieusement repartir sur d'autres sujets.
Il était temps, pensa Cylian de délivrer son ami du joug des parents.
Toni, un peu gêné par toutes ces questions promena son regard au fond du couloir, il vit alors le garçon qu'il connaissait si bien l'observer attentivement sans le quitter des yeux. Un sourire radieux illumina le visage du blondinet, Cylian se sentit chanceler.
Il fallait décidément qu'il s'y habitue. Il ressentait toujours une vague d'émotion quand il ne voyait pas Toni durant quelques jours.
Kevin troubla cet instant divin en apercevant à son tour Cylian. Il lui sauta dessus, entourant de ses deux mains les épaules de Cylian, sa tête contre la sienne.
— Hey monsieur l'ange !
Il chuchota à son oreille :
— Merci pour l'invitation ! Au fait... papa m'a acheté une guitare pour Noël, alors je me demandais si tu veux bien être mon professeur ? Logan est un piètre musicien. Tu es la seule personne que je connais qui sache autant bien jouer de la guitare. Tu as le choix qu'entre oui et... oui et puis ça te fera une occasion pour venir voir mon frère !
— Remercie plutôt ma mère pour l'invitation, c'est elle qui a trouvé l'idée. Pour les cours de guitare... hmmm, je vais réfléchir, je risque d'être déconcentré si ton frère est présent pendant les cours particuliers.
Sourire entendu entre les deux garçons.
Cylian salua ensuite chaleureusement le père de Toni.
Julien descendit à son tour les escaliers puis Camille sortant de la cuisine allèrent à leur tour à la rencontre des nouveaux arrivants.
Le psychique profita ensuite d'un moment d'inattention de la part des parents pour s'isoler longuement avec Toni dans le patio, repli qui n'échappa d'ailleurs guère à Cylian.
Il en devina la cause : Julien devait certainement expliquer à Toni comme il l'avais promis les raisons de l'affrontement avec Yann.
Cylian observa attentivement à travers la vitre, les réactions de Toni.
Comme il aurait pu s'en douter, Toni avait l'air très surpris comme il le fut avant lui, quelques heures avant. Néanmoins, il ne put dénoter aucune colère sur le visage de son amoureux, ce qui était plutôt bon signe.
Puis ils sortirent du patio et convergèrent vers le salon au moment de passer à table.
Le repas fut joyeux et les plats succulents, les convives remercièrent Claire ainsi que Camille qui avait participé au repas.
Cylian et Toni, assis à coté l'un de l'autre, profitèrent que tous savouraient ce qu'il y avait dans leur assiette pour aller chercher la main de l'autre, les doigts se frôlant sous la table.
A un moment, leurs visages se tournèrent en direction de l'autre et pouffèrent de rire, sous les yeux interrogateurs des parents.
Après la bûche glacée, les invités commencèrent à somnoler, moment que choisirent Cylian et Toni pour s'éclipser en douce à l'étage.
Arrivé dans la chambre, Cylian se retourna pour fermer la porte derrière eux.
Le geste à peine effectué, les bras puissants de Toni le plaquèrent contre le mur, le bel éthéré fut assailli de baisers contre ses lèvres.
Cela dura au moins cinq bonnes minutes quand Toni recula pour sonder du regard les yeux pétillants de Cylian.
Il sussura :
— Pardonne moi mais deux jours sans te voir, si on rajoute en plus le repas ou tu étais à coté de moi, je n'aurais pas pu tenir deux secondes de plus sans t'embrasser !
— Alors vas y, ne t'arrête pas ! Le défia Cylian.
— Le repas était super bon ! Je dois vraiment remercier ta mère pour avoir passé autant de temps à cuisiner pour cette soirée.
— Et encore tu n'as pas goûté au meilleur !
— Ah bon ? Il y a mieux ?
Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de Toni.
— Un plat au goût absolument extraordinaire : une soupe de langue !
— Hein ? C'est quoi cette conn...
Cylian lui apporta la réponse quand il l'embrassa furieusement, leurs lèvres s'entrouvrant pour laisser leurs langues tournoyer ensemble au fond de leurs bouches.
Les 12 coups de minuits sonnèrent... accouchant de l'année 2008.
Cylian et Toni arrêtèrent de s'embrasser d'un coup.
Le beau garçon aux cheveux bruns, se sépara des deux bras qui l'entouraient et se dirigea vers la fenêtre de la chambre.
Il l'ouvrit en grand, laissant l'air froid s'introduire dans tous les recoins de la pièce.
Cylian se retourna pour regarder alors Toni :
— J'ai quelque chose à te montrer, tu as confiance en moi ?
— Oui pourquoi ?
— N'ai pas peur !
Cylian enroula ses mains autour de Toni sans détourner le regard des yeux bleus qu'il avait en face de lui
— Quoi ? Non Cylian... tu ne vas pas ! CYLIAN NOOOON !
C'est alors qu'ils furent projetés ensembles en arrière à travers la fenêtre, les ondes gravitationnelles soufflant les feuilles de papiers et les poèmes qui jonchait le bureau.
Cylian explosait de rire en observant la mine apeurée de Toni.
— Salaud ! sourit Toni, tu sais que je ne suis pas rassuré dans les airs, ne recommence jamais ça ou je...
— Ou quoi mon amour ?
D'abord fonçant à vive allure, ils ralentirent bientôt l'allure.
Le couple enlacé tournait sur lui-même à mesure qu'ils s'élevaient dans la nuit.
Déjà ils volaient au dessus des maisons, s'embrassant sous la pâleur d'une lune énorme et ronde.
Au dessous d'eux, des milliers de lumières et de clameurs annonçait l'année nouvelle.
Ils s'immobilisèrent en apesanteur, à la verticale, leurs pieds comme soutenus par un plancher fictif.
— Je voulais te montrer ça... répondit Cylian, le bras tendu en bas désignant la ville illuminée : Je m'éclipse toujours dans le ciel chaque année à ce moment pour entendre les cris des personnes qui exultent de joie.
Et puis je me suis toujours promis qu'un jour, je fêterai le nouvel an, en embrassant celui que j'aimerai, dans le ciel, à mes cotés.
Tu es arrivé et mon rêve est exaucé, je suis comblé, je veux vivre pleinement ces instants.
— Tu as raison Cyl' il faut vivre dans le présent, ne pas se borner à calculer ce que sera le futur comme le font certaines personnes que nous connaissons. Cela leur enlève le goût si savoureux des surprises. Aujourd'hui, à cette minute, nous sommes ensemble... c'est le plus important.
— Je vois ce que tu veux dire, laissons surgir nos envies, nos désirs. Julien ne sait pas ce qu'il rate mais j'espérais que depuis le temps, il avait quand même compris les joies que peuvent nous apporter des choses simples de la vie.
— J'ai pardonné à Julien, après tout, il nous a quand même sauvé. Il risquait gros en désactivant la clé de Yann. J'ai parlé à Camille tout à l'heure et crois moi qu'elle m'a dit que dès qu'elle a su ce que Julien t'avais fait à toi, son meilleur ami, elle a engueulé Julien comme jamais elle ne l'avait fait ! Je crois qu'elle lui à ôté le goût de recommencer !
— On verra bien Toni, j'ai partagé tant de choses avec Julien quand nous étions gosses que je l'accepte comme il est. C'est mon ami et ce lien est puissant.
Les deux garçons perdus à des centaines de mètres au dessus du sol se regardèrent dans la nuit, jeu de regard de l'un plongeant dans celui de l'autre.
Les yeux de Cylian aisément visible par ses iris flamboyants.
L'astre de nuit apportait en offrande aux deux visages sa lueur nacrée que la nuit harmonisait d'un voile bleuté, ils se tenaient fermement collés ensemble.
— Bonne année mon amour, sache que je n'oublierai jamais cette nuit, je t'aime... Toni
— Bonne année, Je t'aime... Cyl'
Il reconnut le père de Toni qui remerciait chaleureusement ses parents pour l'invitation, le bras autour du cou de Kevin, qui, excité comme une puce, n'attendait qu'un seul mouvement de relâche de l'étreinte affectueuse de son père pour partir dire bonjour à tout le monde et bien sûr Toni, vêtu d'une longue veste noire, les mains emmitouflées par des gants en cuir.
Cylian ne l'avait pas vu depuis deux jours.
Il resta là, au pieds des escaliers à le contempler, tellement il était craquant. Une longue écharpe blanche autour du cou accrochant ses longs cheveux dorés, une frimousse rougie par le froid qui ne demandait qu'à être réchauffée par des mains chaudes.
Le jeune garçon eut bien du mal à se retenir de lui sauter dessus. Malgré les battements de son cœur, il se ravisa, conscient que le père de Toni n'était pas encore au courant de leur liaison.
Il s'approcha doucement de sa moitié pour le saluer en descendant les dernières marches et quelques mètres qui le séparait de son adoré mais ses parents avaient déjà une certaine avance sur lui, Claire et Sébastien se pressaient déjà à ses cotés comme des papillons autour de la corolle d'une fleur, émanant un parfum suave et enivrant.
Claire et Sébastien étaient très attentionnés envers Toni, ils lui posèrent milles questions, ce qui fit rire Cylian à l'autre bout, en voyant son Toni qui rougissait à vue d'œil, mal à l'aise par d'autant d'attention portée à son égard.
— Comment vas-tu ? ... Donne ton manteau ! ... Ton pull est très beau ! Ce n'est pas comme Cylian qui devrait laisser au placard ses jeans troués et ses pulls délavés ... Tu aimes les huîtres ? Sinon, ce n'est pas grave, il y a du foie gras où du saumon fumé.
C'est quand le père de Toni laissa alors échapper devant les autres invités cette phrase :
— Toni, n'est jamais à la maison en ce moment. Je suis d'ailleurs surpris qu'il ne soit pas invité par une jolie demoiselle ce soir ! Il doit faire chavirer le cœur de toutes les filles du lycée !
que les parents de Cylian s'interrompirent, pour mystérieusement repartir sur d'autres sujets.
Il était temps, pensa Cylian de délivrer son ami du joug des parents.
Toni, un peu gêné par toutes ces questions promena son regard au fond du couloir, il vit alors le garçon qu'il connaissait si bien l'observer attentivement sans le quitter des yeux. Un sourire radieux illumina le visage du blondinet, Cylian se sentit chanceler.
Il fallait décidément qu'il s'y habitue. Il ressentait toujours une vague d'émotion quand il ne voyait pas Toni durant quelques jours.
Kevin troubla cet instant divin en apercevant à son tour Cylian. Il lui sauta dessus, entourant de ses deux mains les épaules de Cylian, sa tête contre la sienne.
— Hey monsieur l'ange !
Il chuchota à son oreille :
— Merci pour l'invitation ! Au fait... papa m'a acheté une guitare pour Noël, alors je me demandais si tu veux bien être mon professeur ? Logan est un piètre musicien. Tu es la seule personne que je connais qui sache autant bien jouer de la guitare. Tu as le choix qu'entre oui et... oui et puis ça te fera une occasion pour venir voir mon frère !
— Remercie plutôt ma mère pour l'invitation, c'est elle qui a trouvé l'idée. Pour les cours de guitare... hmmm, je vais réfléchir, je risque d'être déconcentré si ton frère est présent pendant les cours particuliers.
Sourire entendu entre les deux garçons.
Cylian salua ensuite chaleureusement le père de Toni.
Julien descendit à son tour les escaliers puis Camille sortant de la cuisine allèrent à leur tour à la rencontre des nouveaux arrivants.
Le psychique profita ensuite d'un moment d'inattention de la part des parents pour s'isoler longuement avec Toni dans le patio, repli qui n'échappa d'ailleurs guère à Cylian.
Il en devina la cause : Julien devait certainement expliquer à Toni comme il l'avais promis les raisons de l'affrontement avec Yann.
Cylian observa attentivement à travers la vitre, les réactions de Toni.
Comme il aurait pu s'en douter, Toni avait l'air très surpris comme il le fut avant lui, quelques heures avant. Néanmoins, il ne put dénoter aucune colère sur le visage de son amoureux, ce qui était plutôt bon signe.
Puis ils sortirent du patio et convergèrent vers le salon au moment de passer à table.
Le repas fut joyeux et les plats succulents, les convives remercièrent Claire ainsi que Camille qui avait participé au repas.
Cylian et Toni, assis à coté l'un de l'autre, profitèrent que tous savouraient ce qu'il y avait dans leur assiette pour aller chercher la main de l'autre, les doigts se frôlant sous la table.
A un moment, leurs visages se tournèrent en direction de l'autre et pouffèrent de rire, sous les yeux interrogateurs des parents.
Après la bûche glacée, les invités commencèrent à somnoler, moment que choisirent Cylian et Toni pour s'éclipser en douce à l'étage.
Arrivé dans la chambre, Cylian se retourna pour fermer la porte derrière eux.
Le geste à peine effectué, les bras puissants de Toni le plaquèrent contre le mur, le bel éthéré fut assailli de baisers contre ses lèvres.
Cela dura au moins cinq bonnes minutes quand Toni recula pour sonder du regard les yeux pétillants de Cylian.
Il sussura :
— Pardonne moi mais deux jours sans te voir, si on rajoute en plus le repas ou tu étais à coté de moi, je n'aurais pas pu tenir deux secondes de plus sans t'embrasser !
— Alors vas y, ne t'arrête pas ! Le défia Cylian.
— Le repas était super bon ! Je dois vraiment remercier ta mère pour avoir passé autant de temps à cuisiner pour cette soirée.
— Et encore tu n'as pas goûté au meilleur !
— Ah bon ? Il y a mieux ?
Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de Toni.
— Un plat au goût absolument extraordinaire : une soupe de langue !
— Hein ? C'est quoi cette conn...
Cylian lui apporta la réponse quand il l'embrassa furieusement, leurs lèvres s'entrouvrant pour laisser leurs langues tournoyer ensemble au fond de leurs bouches.
Les 12 coups de minuits sonnèrent... accouchant de l'année 2008.
Cylian et Toni arrêtèrent de s'embrasser d'un coup.
Le beau garçon aux cheveux bruns, se sépara des deux bras qui l'entouraient et se dirigea vers la fenêtre de la chambre.
Il l'ouvrit en grand, laissant l'air froid s'introduire dans tous les recoins de la pièce.
Cylian se retourna pour regarder alors Toni :
— J'ai quelque chose à te montrer, tu as confiance en moi ?
— Oui pourquoi ?
— N'ai pas peur !
Cylian enroula ses mains autour de Toni sans détourner le regard des yeux bleus qu'il avait en face de lui
— Quoi ? Non Cylian... tu ne vas pas ! CYLIAN NOOOON !
C'est alors qu'ils furent projetés ensembles en arrière à travers la fenêtre, les ondes gravitationnelles soufflant les feuilles de papiers et les poèmes qui jonchait le bureau.
Cylian explosait de rire en observant la mine apeurée de Toni.
— Salaud ! sourit Toni, tu sais que je ne suis pas rassuré dans les airs, ne recommence jamais ça ou je...
— Ou quoi mon amour ?
D'abord fonçant à vive allure, ils ralentirent bientôt l'allure.
Le couple enlacé tournait sur lui-même à mesure qu'ils s'élevaient dans la nuit.
Déjà ils volaient au dessus des maisons, s'embrassant sous la pâleur d'une lune énorme et ronde.
Au dessous d'eux, des milliers de lumières et de clameurs annonçait l'année nouvelle.
Ils s'immobilisèrent en apesanteur, à la verticale, leurs pieds comme soutenus par un plancher fictif.
— Je voulais te montrer ça... répondit Cylian, le bras tendu en bas désignant la ville illuminée : Je m'éclipse toujours dans le ciel chaque année à ce moment pour entendre les cris des personnes qui exultent de joie.
Et puis je me suis toujours promis qu'un jour, je fêterai le nouvel an, en embrassant celui que j'aimerai, dans le ciel, à mes cotés.
Tu es arrivé et mon rêve est exaucé, je suis comblé, je veux vivre pleinement ces instants.
— Tu as raison Cyl' il faut vivre dans le présent, ne pas se borner à calculer ce que sera le futur comme le font certaines personnes que nous connaissons. Cela leur enlève le goût si savoureux des surprises. Aujourd'hui, à cette minute, nous sommes ensemble... c'est le plus important.
— Je vois ce que tu veux dire, laissons surgir nos envies, nos désirs. Julien ne sait pas ce qu'il rate mais j'espérais que depuis le temps, il avait quand même compris les joies que peuvent nous apporter des choses simples de la vie.
— J'ai pardonné à Julien, après tout, il nous a quand même sauvé. Il risquait gros en désactivant la clé de Yann. J'ai parlé à Camille tout à l'heure et crois moi qu'elle m'a dit que dès qu'elle a su ce que Julien t'avais fait à toi, son meilleur ami, elle a engueulé Julien comme jamais elle ne l'avait fait ! Je crois qu'elle lui à ôté le goût de recommencer !
— On verra bien Toni, j'ai partagé tant de choses avec Julien quand nous étions gosses que je l'accepte comme il est. C'est mon ami et ce lien est puissant.
Les deux garçons perdus à des centaines de mètres au dessus du sol se regardèrent dans la nuit, jeu de regard de l'un plongeant dans celui de l'autre.
Les yeux de Cylian aisément visible par ses iris flamboyants.
L'astre de nuit apportait en offrande aux deux visages sa lueur nacrée que la nuit harmonisait d'un voile bleuté, ils se tenaient fermement collés ensemble.
— Bonne année mon amour, sache que je n'oublierai jamais cette nuit, je t'aime... Toni
— Bonne année, Je t'aime... Cyl'