22-02-2025, 09:00 PM
Défis 10 mots
Zéphyrin fait du bon boulot
Ah ! L'inénarrable et véhément Zéphyrin ! Au sein de la « start huppée », comme il disait, rompant avec les soporifiques conversations autour de la machine à café, le volubile Antillais faisait rire, et l'on avait mainte fois vu le patron s'esclaffer à ses sorties, incongrues le plus souvent.
C'est qu'on bossait dur, chez Philibert de La Garcette, patron de cette petite mais prometteuse entreprise d'informatique, dont Zéphyrin était la dernière, mais pas la moins douée des recrues.
Bref, la vie au boulot se passait bien, selon toute apparence... sauf que, vous le savez bien, les apparences sont trompeuses et, comme en tout groupe humain, ça s'appréciait, ça se détestait, ça se blairait plus ou moins... et ça s'aimait, aussi !
Détaillons d'abord le splendide Zéphyrin : grand, mince, superbement découplé et d'apparence musclée, il disposait d'une arme de destruction massive : un sourire à faire tomber les cathédrales les plus revêches. Non qu'il en abusât, mais... il commençait à se murmurer que telle ou telle des vraies (ou fausses) jeunes filles de la boîte y avait succombé... sans compter les ex-jeunes filles.
Chose qui, arrivée évidemment aux oreilles de ces Messieurs, ne laissait pas de les agacer, pensez !
Les choses en étaient là lorsque, ce vendredi-soir de juin, alors que la maison — une vingtaine de personnes — se vidait un peu plus tôt (c'était l'habitude), Zéphyrin vit Philibert entrer en coup de vent dans son bureau :
— Ah ! T'es encore là ! Est-ce que t'es archi pressé, ou...?
— Non, non, qu'est-ce qu'il y a ?
— Besoin de toi : une petite embrouille un peu urgente, et... pas trop grave, je pense...
— J'arrive, chef !
— T'avais pas d'engagement, ce soir ? s'inquiéta Philibert, dans son bureau.
— Pff... du genre dont il est facile de se dégager, tu vois ?
Le problème du patron s'avéra plus ardu qu'imaginé, et le moment dura un peu. Au point que Zéphyrin dut passer un coup de fil pour annuler le reste de sa soirée.
— Je te casse un coup ? demanda le patron.
— Sans doute deux ou trois, même.... mais rassure-toi, rien de sentimental, ni d'irréparable, fit Zéphyrin dans un large sourire.
Enfin, il trouva la clé du problème, et ce fut vers dix heures et demie qu'on termina.
— Je t'invite à dîner, tu veux ? proposa Philibert.
Le manoir de La Garcette était une fort aimable demeure de la fin du XVIIème siècle, où le patron vivait avec ses parents... qui s'étaient présentement exilés pour l'été dans leur villa du midi.
Luxe, calme et volupté... c'est ce que ressentit Zéphyrin en pénétrant en ce beau domaine, à la périphérie de la ville.
— Il y a une piscine... tu voudrais ?
— Où ça ?
— Là, cachée par la grande haie... Tu viens ?
Amusé, Zéphyrin suivit, et ni une, ni deux se déloqua comme Philibert le faisait devant lui, intégralement. On plongea en criant comme des ados, et l'on fit les fous dans l'eau de même façon.
— Fait du bien ! reconnut Zéphyrin, dans un moment de calme. Trop génial, comme endroit !
— Mes parents sont adorables et pas coincés... mais évidemment que je me baigne pas à poil quand ils sont là !
— L'été est donc la saison des orgies, ici ?
— Houlà ! J'ai jamais été capable d'en organiser une, tu sais ?
— La trouille, ou pas de connaissances adéquates ?
— Les deux, je pense, avoua le patron.
Zéphyrin réfléchit un instant : comme un aussi beau mec que Philibert, souriant, bien ficelé et parfaitement bien élevé, en plus d'être friqué et aussi d'être patron d'une boutique prometteuse, comment un tel mec pouvait-il se trouver dans ce qui lui parut être un désert affectif, et sexuel ? Ça n'allait pas du tout, vraiment ! Il allait répliquer quand :
— Bouge pas ! J'ai fait mettre un frigo sur la terrasse... Champagne, ça te va ?
Et comment que ça lui allait, à ce luron de Zéphyrin ! Et comme dans les films où l'on voit des gens chic, on continua à barboter en sirotant l'une des meilleures piquettes de la prestigieuse province susnommée...
Comme vous le savez, le sourire de Zéphyrin n'avait rien de rébarbatif, et il ne lui fallut pas user d'ignominies pour acculer son patron à passer des aveux complets...
Ce beau mec, trente-cinq ans aux fraises, joliment foutu et apparemment bien équipé, souriant toujours et d'une parfaite équanimité, avait peur de la vie, tout simplement. Zéphyrin se lança enfin :
— C'est pourtant l'endroit idéal pour s'amuser, ici ! Si j'osais... je te proposerais bien de t'aider à mettre du monde plein tes champs, et plein tes chambres !
— Ah ! Ah ! Ah ! T'es fou... ou sérieux ?
— Les deux, forcément. Rappelle-toi que la quintessence du plaisir, c'est la folie. Mais que le plaisir s'organise sérieusement... faute de quoi, il est imparfait, voire raté.
— Tu m'épates, fit doucement Philibert.
Zéphyrin relança les fantaisies nautiques, et la nuit tombait enfin quand Philibert déclara :
— Tu dînes et dors ici ?
— Tu comptes abuser de mon innocence ?
— Je suis hétéro !
— Oui, oui, y disent tous ça avant de t'en mettre vingt centimètres...
— ...dix-sept !
— Ah ! Ah ! Ah ! Bon, ça va d'jà mieux ! Ah ! Ah ! Bon, je déconne : bien sûr que c'est avec plaisir que j'accepte !
Quelques amusements plus tard, on sortait de l'onde, et sous la douche y adjacente, Philibert proposa :
— Vu la température, on reste à poil ?
— Oui, chef ! On dira que c'est le Réchauffement !
Philibert éclata de rire... et Zéphyrin comprit à cet instant que ce qui manquait premièrement à son patron, c'était justement le rire. Dont il se jura de ne pas abuser... mais chassez le naturel !
Or donc, il avait trouvé son public du soir, Zéphyrin. Après une fine dînette, facilitée par les bulles de la maison, Philibert déclara :
— Viens, je vais te montrer ta chambre.
— Ho ! Je vais pas déranger une chambre pour une nuit... T'as pas un vague canapé, plutôt ?
— Si, mais...
— Ou on dort ensemble... J'ai dormi avec des tas de potes, tu sais, et je me suis jamais retrouvé enceinte !
— Ah ! Ah ! T'es fou ! Ben... s'tu veux.
La soirée allait s'achever, mais Philibert proposa encre une gnôle locale inconnue du bel Antillais. Qui ferma les yeux en la dégustant, et se sentit prendre une mignonne bandaison.
— Oh, p'tain... ça me chauffe, ton truc, là...
— Je vois. T'es vraiment beau, tu sais ?
— Oh ! fit Zéphyrin en relevant les paupières... pour voir la tige de Philibert croître aussi. Oh p'tain ! On dirait deux ados en surchauffe !
— On laisse venir, ou on prend une douche froide ?
— Non, non, pas de douche froide ! s'écria Zéphyrin. T'es beau aussi, tu sais... pour un dix-sept !
— Et toi ?
— Dix-huit !
— On vérifiera !
— Un peu, mon gars !
Les mecs, qui n'étaient pas loin l'un de l'autre sur le joli canapé Napoléon III, s'entrelorgnèrent, tout en se prenant délicatement la quéquette. Zéphyrin reprit :
— Ça me rappelle le bahut, ça... On se branlotait ensemble, sans oser se toucher.
— On n'est plus au lycée, objecta Philibert.
— Ben... tu veux toucher ?
— Si tu m'en fais autant...
On se sourit fort niaisement, et l'on tendit la main. Mignon moment que celui-ci, en vérité : ces mecs bandaient alors à toute force, et l'on s'entrebranla avec une réelle volonté de bien faire. Au point que Philibert lâcha :
— Un peu con de finir comme ça, non ? On va sur mon paddock ?
Ainsi fut fait... où Zéphyrin en eut pour son argent : car Philibert se déchaîna littéralement... et finit par obtenir de lui qu'il le défonçât de la belle manière !
Ce ne fut que le lendemain matin que Zéphyrin se rendit compte de l'étendue de la chose... quand, dessoûlé évidemment, il dut se réintroduire ès douceurs intimes de son patron. Zéphyrin aimait le sexe, et évidemment connaissait la fameuse maxime : « un trou, c'est un trou »... Sauf que là, c'était celui du patron !
Mais le petit déjeuner somptueux qui s'ensuivit le rassura :
— Tu m'as fait un bien immense, Zéphyrin ! Mille mercis, donc, mais... pas d'affolement : j'ai cru comprendre que nous n'étions pas de la même paroisse...
Zéphyrin sourit : la délicatesse du patron le toucha.
— Néanmoins... si tes relations mondaines te font défaut, tu sais que tu peux désormais venir plonger ici sans prévenir !
Le délicat sourire de Philibert fit craquer Zéphyrin... qui y alla de son baiser bavouilleux... pas le premier depuis la veille !
— Et si t'as rien de mieux à faire... pourquoi tu prendrais pas pension ici jusqu'à lundi matin ?
— Oh !
— Sauf que lundi matin, on se lève tôt : j'attends un stagiaire, apparemment doué, et fils d'un partenaire commercial... et que j'ai l'intention de te confier.
— Hein ?
— Je veux que ça se passe parfaitement bien, et l'ai confiance en toi.
Rien à dire de plus... et Zéphyrin accepta l'invitation au château. Ah ! Il ne fut pas déçu du voyage, ce bel enfant ! Car Philibert n'avait qu'une envie, se faire tirer, et comme Zéphyrin aimait niquer, ma foi...
Or donc, on baisa dans toutes les positions de la géométrie mondaine, et le gars Zéphyrin ne se souvenait pas d'avoir passé telle chaude fin de semaine !
Et le lundi matin, il reçut le stagiaire : un minet blond d'une vingtaine d'années, pâle et longue chose éthérée, qui ressemblait à s'y méprendre à une tige d'avoine, avec ses cheveux clairs et fols...
Mais ses yeux pâles et doux recélaient une tristesse qui toucha Zéphyrin, qui le prit tout de suite en empathie. Et le stage débuta vivement : oui, le mecton en avait dans le citron !
Juste avant la fin du boulot, Philibert pria ces Messieurs en son bureau : apéritif de bienvenue. Où le gamin fut fort élogieux sur son maître de stage, et où Zéphyrin y alla aussi de son couplet.
Le lendemain se passa sur le même mode, si ce n'est que Philibert vint pointer son nez plusieurs fois dans le bureau de Zéphyrin, « pour voir si ça allait »... et Zéphyrin comprit vitement ce que vous pensez aussi : le minet, tout le contraire de sa propre et sombre virilité, avait tapé dans l'œil du chef.
Mais le patron, qui vit plusieurs fois Zéphyrin dans les jours suivants, ne fit aucune allusion au garçon : il ne parla que boulot.
Le vendredi matin, on se croisa à la machine à café, et si le minet, Anatole, fut prié de rejoindre son bureau, Zéphyrin demanda un entretien à Philibert :
— Il est parfait, ton minet ! Et doué comme j'en connais pas beaucoup ! Autant te dire que ce serait une recrue de choix pour la boîte. Rate-le pas, si tu veux mon avis.
— Sérieux ?
— Oui. Et puis... je pense qu'il est de la même chapelle que toi.
— Zéphyrin ?
— Gay jusqu'au trognon !
— Mais... qu'est-ce que je fais, moi ?
— Eh ben ! Tu l'embauches... et tu le débauches, ah ! ah !
— Oooh...
— J'peux te dire un truc super chaud, là ? — Philibert opina. J'adorerais le voir te bourriner, mec ! Grand et mince comme il est, chuis sûr qu'y nous fait du dix-neuf, pas moins ! Sous sa gueule de premier communiant, j'te parie qu'y nous cache un cierge d'archevêque !
— Oh, Zéphyrin !... Mais... que faire ?
— Invite le p'tit au castel, avec moi bien sûr, pour pas l'effrayer, et j'te promets qu'y fera bouillir ta piscine !
— Aaah !
On alla bosser ; mais vers midi, le patron entra dans le bureau de Zéphyrin :
— Bonjour Messieurs ! Fin de semaine, on finit à quatre heures et demie... viendriez-vous prendre un apéritif dînatoire chez moi ?
Le petit regarda Zéphyrin, qui sourit largement :
— Dis oui, Anatole ! C'est super sympa, chez lui !
Le minet opina donc. Et de se retrouver au manoir. Il faisait un temps magnifique, et Philibert déclara :
— Allez, au bain !
Et de se déloquer sous l'œil effaré du garçon, qui regarda Zéphyrin, lequel lui fit signe de suivre.
Comme l'Antillais l'avait subodoré, cette fine chose disposait, à l'état mol, d'un fort joli serpent rose... et Zéphyrin ne rata pas le coup d'œil de Philibert sur ce bel objet.
Vite, le petit se détendit, dans les fantaisies qu'on lui imposa alors. et quand Philibert alla quérir l'indispensable champagne, il osa demander à Zéphyrin :
— Drôle d'ambiance... Y veut quoi, l'patron ?
— S'amuser, je crois... T'es choqué ?
— Ben... j'ai jamais fait... des trucs comme ça, moi, et...
— Je suis là : tu me fais confiance ?
Où le garçon se rapprocha de Zéphyrin, qui n'eut qu'à refermer les bras sur lui. Et où ces Messieurs se constatèrent une mutuelle raideur... Arriva Philibert, avec bouffe et boive.
— Ces jeunes seigneurs sont servis !
Replongé dans le bassin, Philibert sentit la main d'Anatole se poser sur son membre, guidée par celle de Zéphyrin...
La suite fut un mignon mélange, où l'on put constater que que le frêle Anatole était porteur d'une arme de catégorie exceptionnelle. Et ce garçon prit la suite immédiate de Zéphyrin dans les profondeurs d'un Philibert aux anges.
Il en résulta qu'Anatole fut embauché, que Philibert fusionna avec son père... et qu'il ne tarda pas à épouser le minet ! Zéphyrin fut témoin... et l'est encore, si vous suivez.
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