13-02-2025, 12:16 PM
Gilgamesh (16) : Nouveaux Frères
J’installai Enkidou au palais, auprès de moi. Nous n’étions que les deux moitiés d’une même âme et ne pouvions vivre séparés. Je lui fournis tout ce que je lui supposais nécessaire. Les habits les plus fins, les huiles les plus pures. Je le confiai à mes barbiers et mes chirurgiens afin qu’ils effacent les dernières traces de sauvageries qui persistaient en lui, et bientôt il fut plus homme que sauvage, bien qu’il conservât toujours quelque chose de primitif. Je lui laissais libre accès à mes maitresses et lui fit forger une épée et un bouclier digne du frère de roi qu’il était, et finalement, je décidai de le présenter à mes Frères d’Âmes.
Je leur avais octroyé une pièce cachée au cœur du palais, un vaste espace accessible depuis une dizaine de portes dissimulées dont j’étais le seul à connaître la localisation. Ils en avaient fait leur antre, leur refuge. Elle leur servait de salle de conseil, mais également de repos. De petites alcôves dissimulées derrières des tentures fines leur permettaient de s’isoler des autres et de s’adonner à leurs désirs. A l’opposée j’avais fait installer une vaste table en bois de cèdre qu'une quinzaine de chaises ceignaient étroitement tandis qu'un fauteuil plus large et digne m’était réservé. J’en fis installer un deuxième pour Enkidou. Je souhaitais qu’il prenne la tête des Frères avec moi.
Un soir alors que le calme régnait sur le palais, je vins chercher Enkidou. Dans sa chambre, je le trouvai en compagnie de deux de mes concubines.
— Viens, Enkidou, lui dis-je. Viens avec moi, j’ai quelque chose à te montrer.
Il se leva, laissant les concubines endormies et se ceignit la taille d’une toile de lin avant de me suivre. Discrètement, nous gagnâmes l’une des portes dérobées qui menaient à la Salle des Frères, car c’est ainsi qu’ils avaient baptisés leur antre et bientôt nous y pénétrâmes. La pièce était calme, éclairée par de multiples torches réparties le long des murs. Autour de la table de cèdre, tous les Frères ordonnées étaient là, leurs corps à demi dénudés, huilés et luisants. J’avais décidé qu’il en serait ainsi. Lorsqu’ils se trouvaient ici, ils ne devaient portés d’un léger pagne de lin et rien de plus ou soit être nus.
Ils étaient quatorze à présent, Enkihegal et Naram, Samium et Damik, Kutik et Emisum ainsi que quatre autres couples ordonnés plus récemment.
Ils sourirent à notre entrée et nous gagnâmes les deux larges fauteuils pourvus d’accoudoir qui nous étaient réservés. Il ne s’agissait pas de trônes à proprement parlé mais ils en faisaient office. A l’origine, un seul était nécessaire, celui que j’occupais en tant que Premier, car tel était le titre qui était le mien en tant que Maître. Mais l’arrivée d’Enkidou avait tout changée. Je voulais que nous partagions tous, y compris le commandement des Frères. Aussi, j’en avais fait fabriquer un deuxième, presque semblable au mien. Seul changeaient les motifs ornementaux gravés dans le dossier. Un taureau sauvage pour moi et un cerf royal pour lui.
Je lui avais déjà parlé de mes Frères d’Âmes, de ce qu’ils étaient et de leurs missions. Il m’avait écouté avec attention, m’avait questionné sur les liens qui les unissaient, s’étonnant que deux hommes puissent s’étreindre avec autant de satisfaction qu’un homme et une femme. Mais alors je lui rappelai Atrahasis et il comprit. Nous nous installâmes à nos places respectives, dominant le reste de l’assemblée et je pris la parole.
— Mes Frères, je vous ai réuni pour vous présenter mon frère de sang. Il est issu de la même mère que moi. Créé par Ninhursag pour me servir de compagnon. Il m’aidera à vous guider, prendra le commandement lorsque je m’absenterai.
Je regardai en direction d’Enkihegal et Naram car c’étaient eux qui avaient la charge des Frères lorsque je m’absentais. Ils hochèrent la tête, acceptant de bonne grâce ce nouvel arrivant. Ils avaient déjà eu l’occasion de voir Enkidou, de l’observer se battre et jouter. Ils connaissaient sa force et le respectaient.
— Je vous demande à tous d’accepter ses ordres comme s’ils étaient les miens et de ne jamais remettre en cause ses jugements. En êtes-vous capable.
— Oui ! Maître ! répondirent-ils tous en cœur.
Je savais déjà que je les avais bien choisis, mais encore une fois, ils ne me déçurent pas. Tour à tour ils se levèrent et vinrent s’agenouiller devant Enkidou pour se présenter. Une joie indicible m’envahie et les larmes me montèrent aux yeux.
— Pour fêter cela, nous allons célébrer l’arrivée de deux nouveaux frères, repris-je.
Enkihegal et Naram se levèrent et se rendirent dans deux des multiples alcôves qu’occupaient habituellement les couples de Frères lorsqu’ils souhaitaient un peu d’intimité. Ils en revinrent chacun avec un jeune homme, vêtu du même pagne de lin que les autres. Ils avaient soigneusement été apprêtés, rasés de près sur tout le corps et oins d’huiles qui faisaient briller leurs muscles saillants. A côté de moi je sentis Enkidou se raidir.
— C’est lui, murmura-t-il en désignant le plus jeune des deux, très brun, aux cheveux mi-longs et à la musculature développée. C’est celui qui m’a éveillé.
Shamat, la concubine que je lui avais envoyée pour le civiliser m’avait raconté sa version des faits. Comment ses charmes avaient eu raison de la sauvagerie de l’homme et comment elle était parvenue à le transformer. Enkidou avait longtemps cru qu’il en était ainsi. Il ne se souvenait guère des premiers moments de son éveil à l'état d'Homme, mais notre combat puis son expérience avec Atrahasis dans la Demeure Nuptiale avaient peu à peu ravivés ses souvenirs. Alors il m’avait conté l’histoire du jeune chasseur dont il ignorait le nom. De la douceur de sa chair, du plaisir qui avait fait de lui un Homme. Et puis de sa disparition, de son incapacité à le retenir lorsque la concubine les avait trouvés intimement liés l’un à l’autre et de ce manque qu’il ressentait.
Quant à moi, je connaissais l’identité du jeune guerrier puisque je l’avais moi-même choisi et j’avais mis deux de mes Frères d’Âmes sur sa piste. Ils l’avaient retrouvé dans un petit village, exerçant la fonction de berger. Il semblait avoir perdu la mémoire mais son esprit restait vif et clair.
— Oui, c’est bien lui, dis-je à mon frère. C’est Abban. Celui qui a fait de toi ce que tu es.
Enkidou se leva et se porta à sa rencontre. Le jeune homme l’observa un moment puis posa doucement sa main sur sa poitrine. Enkidou pris son menton entre ses doigts et lui leva doucement la tête puis glissa son pouce dans sa bouche entrouverte. Le jeune guerrier se mit à le téter doucement tout en caressant le torse de l’homme. N’y tenant plus, Enkidou glissa une main au creux de ses reins et le plaqua contre lui, posant sa bouche sur la sienne et glissant sa langue en lui.
Un bref instant le jeune homme se débattit, mais il ne pouvait rien contre la force de mon frère. Puis il se calma et se serra davantage contre lui. Je devinais le balai de leurs langues dans ce long baiser plein de passion. Le jeune guerrier noua ses bras autour d’Enkidou dont les mains agrippèrent ses fesses. Les doigts de la main droite de mon frère glissèrent vers son fondement et s’y introduisirent puis en ressortirent à de nombreuse reprise.
A mon tour je m’approchai du couple et vint prendre position aux côtés de l’autre homme que j’avais fait venir.
— Tu vois Atrahasis comme ils sont beaux.
Je m’étais placé derrière le jeune noble, celui auquel nous avions transmis notre force avec Enkidou lors de son mariage avec la vierge Bittani. Je posai mes mains sur les muscles de son torse et il tressaillit.
— Chut, Atrahasis, aucun mal ne te sera jamais fait en ces lieux.
Je fis glisser mes mains le long de son ventre jusqu’entre ses jambes. Alors j’y sentis sa virilité gonflée… il semblait apprécier le spectacle.
— Il te plait, Atrahasis ? lui demandai-je. Trouves-tu ce jeune homme à ton goût.
Je m’étais mis à malaxer son sexe gonflé et son corps s’affaissa peu à peu contre le miens.
— Réponds-moi, Atrahasis, te plait-il ? insistai-je.
— Oui, soupira-t-il.
— Alors avec l’accord de mon frère j’en ferai ton Minsil, ton compagnon.
A cet instant je vis la bouche d’Enkidou se décoller doucement de celle du jeune Abban, un mince filet de salive les unissant encore un moment.
— Es-tu prêt, mon frère, à faire don d’Abban à son Nétèsh. Es-tu prêt à le céder à Atrahasis afin qu’il prenne soin de lui.
Le regard d’Enkidou resta un moment fixé sur le jeune guerrier et sans se retourner, il murmura :
— Oui, ce sera un honneur pour nous deux.
— Alors que la cérémonie commence, et je me mis à prononcer les mots consacrés.
— Je vais faire de vous des Frères d’Âmes.
Vous serez mes yeux et mes oreilles, mes espions dans la cité et au-delà de la cité. A moi seul vous répondrez, à moi seul vous appartiendrez ! Cela vous convient-il, mes frères ?
— Oui, répondirent-ils.
— Atrahasis , tu seras Nétèsh et je t’octroie Abban pour Minsil. Souhaites-tu que je te donne cet homme. Souhaites-tu pouvoir disposer de lui à chaque heure du jour et de la nuit.
— Oui, répondit Atrahasis.
— Sauras-tu le protéger ? L’honorer de ta semence ?
— Oui, continua-t-il.
— Alors montre-moi.
Je le vis prendre Abban par la taille et l’entraîner vers la table de cèdre. Le jeune guerrier ne résista pas. Il jeta un regard légèrement inquiet vers Enkidou qui l’encouragea à le suivre d’un signe de tête. Puis Atrahasis le saisit par la taille et le souleva pour l’assoir sur le bord de la table. Il posa sa main sur son torse et le fis s’allonger sur le dos d’une pousser douce mais ferme avant de lui saisir les cuisses et de poser ses mollets sur ses épaules.
Je m’approchai du couple et me plaçais derrière Atrahasis. Je fis glisser les doigts le long de son dos jusqu’à ses fesses et y glissai un doigt. Il poussa un petit gémissement mais plus d’excitation que de douleur. Son anus s’ouvrit et j’y entrai mon doigt sans effort.
— Enkidou, fis-je en appelant mon frère, c’est à toi que revient cet honneur.
Enkidou, surpris s’approcha de nous.
— En es-tu sût Gilgamesh. Tu es le Premier, tu es leur Maître. C’est à toi qu’il appartient de leur transmettre la force.
— Tu es semblable à moi, Enkidou. Ninhursag t’a créé pour être mon rival en force et en cœur. Nos corps sont comparables. Lorsque nous luttons, notre vigueur est égale.
Je me plaçai derrière lui, les mains sur ses hanches et le fit se placer derrière Atrahasis.
— À toi de jouer, mon frère, transmet leur ta force.
Il se colla contre le jeune noble et fit glisser son membre entre ses fesses musclées. Atrahasis se laissa aller et pris appuis sur la table, son propre sexe commençant à pénétrer le jeune Abban. Puis Enkidou oublia toute prudence et s’enfonça en lui d’un violent coup de rein. Un cri lui échappa, rauque et guttural et ses yeux s’ouvrirent de surprise et de douleur. Il s’effondra sur Abban, son sexe solidement enfoncé en lui. Sans leur laisser le temps de réagir, Enkidou se mit à aller et venir vigoureusement en eux, puissant, ressortant à chaque coup pour s’y réintroduire totalement. Atrahasis et Abban crièrent puis se mirent à gémir sous les assauts virils de leur maître du moment. Tous trois haletaient, Enkidou grognait. Leurs corps luisaient de transpiration. Tous les Frères d’Âmes les observaient fascinés par le spectacle qu’ils offraient, clairement excités par ce qu’ils voyaient.
Maintenant Enkidou se déchainait sur eux. Il semblait presque avoir retrouvé son identité bestiale. Il râlait, feulait. Atrahasis tenta plusieurs fois de se redresser mais rien n’y fit. A chaque nouvelle tentative, il se retrouvait projeté contre le dos d'Abban. Puis brusquement Enkidou s’arrêta et se cambra violemment, gémissant bruyamment. Alors je sus qu’il leur avait transmis sa force.
J’attendis quelques minutes puis fit reculer mon frère. Son sexe ramolli et gluant de semence sortit de son fourreau. Atrahasis resta sur Abban alors que les deux jeunes hommes reprenaient leurs esprits.
Kutik et Emisum apportèrent alors les fers chauffés à blanc. Ceux dont l’extrémité révèle la forme du dingir, la marque des dieux. Enkidou s’en empara et sans attendre les appliqua sur les fesses droites des deux nouveaux frères qui hurlèrent de douleur.
— Vous voilà maintenant Frère d’Âmes, et marqués comme tels, repris-je. Relevez-vous, leur ordonnai-je. Montrez-moi votre force !
Péniblement, ils se redressèrent et se mirent debout devant Enkidou et moi, s’appuyant l’un sur l’autre.
— Toi Atrahasis : Tu seras le fort, le vaillant, le Nètésh. Toi Abban, tu seras son partenaire, son soutien, son Minsil. Celui par qui son plaisir viendra. Celui qui servira de fourreau à son épée. Et à moins que je ne t’y autorise ou que ta mission t’y oblige, lui seul aura droit de prendre possession de ton corps. Dorénavant, tu es à lui.
Ainsi la cérémonie se termina alors que les deux hommes, la fesse rougie au fer, s’en allaient rejoindre une alcôve plus calme pour s’y reposer.
— Viens mon frère, dis-je à Enkidou. Laissons-les se reposer. Allons fêter cet heureux évènement.
Enkidou les suivit du regard puis se retourna vers moi.
— C’est un jour heureux mon frère, allons le fêter !
C'était le dernier épisode reçu de Tom Frack : à la fermeture du site, il n'a pas continué l'écriture de ce récit.
J’installai Enkidou au palais, auprès de moi. Nous n’étions que les deux moitiés d’une même âme et ne pouvions vivre séparés. Je lui fournis tout ce que je lui supposais nécessaire. Les habits les plus fins, les huiles les plus pures. Je le confiai à mes barbiers et mes chirurgiens afin qu’ils effacent les dernières traces de sauvageries qui persistaient en lui, et bientôt il fut plus homme que sauvage, bien qu’il conservât toujours quelque chose de primitif. Je lui laissais libre accès à mes maitresses et lui fit forger une épée et un bouclier digne du frère de roi qu’il était, et finalement, je décidai de le présenter à mes Frères d’Âmes.
Je leur avais octroyé une pièce cachée au cœur du palais, un vaste espace accessible depuis une dizaine de portes dissimulées dont j’étais le seul à connaître la localisation. Ils en avaient fait leur antre, leur refuge. Elle leur servait de salle de conseil, mais également de repos. De petites alcôves dissimulées derrières des tentures fines leur permettaient de s’isoler des autres et de s’adonner à leurs désirs. A l’opposée j’avais fait installer une vaste table en bois de cèdre qu'une quinzaine de chaises ceignaient étroitement tandis qu'un fauteuil plus large et digne m’était réservé. J’en fis installer un deuxième pour Enkidou. Je souhaitais qu’il prenne la tête des Frères avec moi.
Un soir alors que le calme régnait sur le palais, je vins chercher Enkidou. Dans sa chambre, je le trouvai en compagnie de deux de mes concubines.
— Viens, Enkidou, lui dis-je. Viens avec moi, j’ai quelque chose à te montrer.
Il se leva, laissant les concubines endormies et se ceignit la taille d’une toile de lin avant de me suivre. Discrètement, nous gagnâmes l’une des portes dérobées qui menaient à la Salle des Frères, car c’est ainsi qu’ils avaient baptisés leur antre et bientôt nous y pénétrâmes. La pièce était calme, éclairée par de multiples torches réparties le long des murs. Autour de la table de cèdre, tous les Frères ordonnées étaient là, leurs corps à demi dénudés, huilés et luisants. J’avais décidé qu’il en serait ainsi. Lorsqu’ils se trouvaient ici, ils ne devaient portés d’un léger pagne de lin et rien de plus ou soit être nus.
Ils étaient quatorze à présent, Enkihegal et Naram, Samium et Damik, Kutik et Emisum ainsi que quatre autres couples ordonnés plus récemment.
Ils sourirent à notre entrée et nous gagnâmes les deux larges fauteuils pourvus d’accoudoir qui nous étaient réservés. Il ne s’agissait pas de trônes à proprement parlé mais ils en faisaient office. A l’origine, un seul était nécessaire, celui que j’occupais en tant que Premier, car tel était le titre qui était le mien en tant que Maître. Mais l’arrivée d’Enkidou avait tout changée. Je voulais que nous partagions tous, y compris le commandement des Frères. Aussi, j’en avais fait fabriquer un deuxième, presque semblable au mien. Seul changeaient les motifs ornementaux gravés dans le dossier. Un taureau sauvage pour moi et un cerf royal pour lui.
Je lui avais déjà parlé de mes Frères d’Âmes, de ce qu’ils étaient et de leurs missions. Il m’avait écouté avec attention, m’avait questionné sur les liens qui les unissaient, s’étonnant que deux hommes puissent s’étreindre avec autant de satisfaction qu’un homme et une femme. Mais alors je lui rappelai Atrahasis et il comprit. Nous nous installâmes à nos places respectives, dominant le reste de l’assemblée et je pris la parole.
— Mes Frères, je vous ai réuni pour vous présenter mon frère de sang. Il est issu de la même mère que moi. Créé par Ninhursag pour me servir de compagnon. Il m’aidera à vous guider, prendra le commandement lorsque je m’absenterai.
Je regardai en direction d’Enkihegal et Naram car c’étaient eux qui avaient la charge des Frères lorsque je m’absentais. Ils hochèrent la tête, acceptant de bonne grâce ce nouvel arrivant. Ils avaient déjà eu l’occasion de voir Enkidou, de l’observer se battre et jouter. Ils connaissaient sa force et le respectaient.
— Je vous demande à tous d’accepter ses ordres comme s’ils étaient les miens et de ne jamais remettre en cause ses jugements. En êtes-vous capable.
— Oui ! Maître ! répondirent-ils tous en cœur.
Je savais déjà que je les avais bien choisis, mais encore une fois, ils ne me déçurent pas. Tour à tour ils se levèrent et vinrent s’agenouiller devant Enkidou pour se présenter. Une joie indicible m’envahie et les larmes me montèrent aux yeux.
— Pour fêter cela, nous allons célébrer l’arrivée de deux nouveaux frères, repris-je.
Enkihegal et Naram se levèrent et se rendirent dans deux des multiples alcôves qu’occupaient habituellement les couples de Frères lorsqu’ils souhaitaient un peu d’intimité. Ils en revinrent chacun avec un jeune homme, vêtu du même pagne de lin que les autres. Ils avaient soigneusement été apprêtés, rasés de près sur tout le corps et oins d’huiles qui faisaient briller leurs muscles saillants. A côté de moi je sentis Enkidou se raidir.
— C’est lui, murmura-t-il en désignant le plus jeune des deux, très brun, aux cheveux mi-longs et à la musculature développée. C’est celui qui m’a éveillé.
Shamat, la concubine que je lui avais envoyée pour le civiliser m’avait raconté sa version des faits. Comment ses charmes avaient eu raison de la sauvagerie de l’homme et comment elle était parvenue à le transformer. Enkidou avait longtemps cru qu’il en était ainsi. Il ne se souvenait guère des premiers moments de son éveil à l'état d'Homme, mais notre combat puis son expérience avec Atrahasis dans la Demeure Nuptiale avaient peu à peu ravivés ses souvenirs. Alors il m’avait conté l’histoire du jeune chasseur dont il ignorait le nom. De la douceur de sa chair, du plaisir qui avait fait de lui un Homme. Et puis de sa disparition, de son incapacité à le retenir lorsque la concubine les avait trouvés intimement liés l’un à l’autre et de ce manque qu’il ressentait.
Quant à moi, je connaissais l’identité du jeune guerrier puisque je l’avais moi-même choisi et j’avais mis deux de mes Frères d’Âmes sur sa piste. Ils l’avaient retrouvé dans un petit village, exerçant la fonction de berger. Il semblait avoir perdu la mémoire mais son esprit restait vif et clair.
— Oui, c’est bien lui, dis-je à mon frère. C’est Abban. Celui qui a fait de toi ce que tu es.
Enkidou se leva et se porta à sa rencontre. Le jeune homme l’observa un moment puis posa doucement sa main sur sa poitrine. Enkidou pris son menton entre ses doigts et lui leva doucement la tête puis glissa son pouce dans sa bouche entrouverte. Le jeune guerrier se mit à le téter doucement tout en caressant le torse de l’homme. N’y tenant plus, Enkidou glissa une main au creux de ses reins et le plaqua contre lui, posant sa bouche sur la sienne et glissant sa langue en lui.
Un bref instant le jeune homme se débattit, mais il ne pouvait rien contre la force de mon frère. Puis il se calma et se serra davantage contre lui. Je devinais le balai de leurs langues dans ce long baiser plein de passion. Le jeune guerrier noua ses bras autour d’Enkidou dont les mains agrippèrent ses fesses. Les doigts de la main droite de mon frère glissèrent vers son fondement et s’y introduisirent puis en ressortirent à de nombreuse reprise.
A mon tour je m’approchai du couple et vint prendre position aux côtés de l’autre homme que j’avais fait venir.
— Tu vois Atrahasis comme ils sont beaux.
Je m’étais placé derrière le jeune noble, celui auquel nous avions transmis notre force avec Enkidou lors de son mariage avec la vierge Bittani. Je posai mes mains sur les muscles de son torse et il tressaillit.
— Chut, Atrahasis, aucun mal ne te sera jamais fait en ces lieux.
Je fis glisser mes mains le long de son ventre jusqu’entre ses jambes. Alors j’y sentis sa virilité gonflée… il semblait apprécier le spectacle.
— Il te plait, Atrahasis ? lui demandai-je. Trouves-tu ce jeune homme à ton goût.
Je m’étais mis à malaxer son sexe gonflé et son corps s’affaissa peu à peu contre le miens.
— Réponds-moi, Atrahasis, te plait-il ? insistai-je.
— Oui, soupira-t-il.
— Alors avec l’accord de mon frère j’en ferai ton Minsil, ton compagnon.
A cet instant je vis la bouche d’Enkidou se décoller doucement de celle du jeune Abban, un mince filet de salive les unissant encore un moment.
— Es-tu prêt, mon frère, à faire don d’Abban à son Nétèsh. Es-tu prêt à le céder à Atrahasis afin qu’il prenne soin de lui.
Le regard d’Enkidou resta un moment fixé sur le jeune guerrier et sans se retourner, il murmura :
— Oui, ce sera un honneur pour nous deux.
— Alors que la cérémonie commence, et je me mis à prononcer les mots consacrés.
— Je vais faire de vous des Frères d’Âmes.
Vous serez mes yeux et mes oreilles, mes espions dans la cité et au-delà de la cité. A moi seul vous répondrez, à moi seul vous appartiendrez ! Cela vous convient-il, mes frères ?
— Oui, répondirent-ils.
— Atrahasis , tu seras Nétèsh et je t’octroie Abban pour Minsil. Souhaites-tu que je te donne cet homme. Souhaites-tu pouvoir disposer de lui à chaque heure du jour et de la nuit.
— Oui, répondit Atrahasis.
— Sauras-tu le protéger ? L’honorer de ta semence ?
— Oui, continua-t-il.
— Alors montre-moi.
Je le vis prendre Abban par la taille et l’entraîner vers la table de cèdre. Le jeune guerrier ne résista pas. Il jeta un regard légèrement inquiet vers Enkidou qui l’encouragea à le suivre d’un signe de tête. Puis Atrahasis le saisit par la taille et le souleva pour l’assoir sur le bord de la table. Il posa sa main sur son torse et le fis s’allonger sur le dos d’une pousser douce mais ferme avant de lui saisir les cuisses et de poser ses mollets sur ses épaules.
Je m’approchai du couple et me plaçais derrière Atrahasis. Je fis glisser les doigts le long de son dos jusqu’à ses fesses et y glissai un doigt. Il poussa un petit gémissement mais plus d’excitation que de douleur. Son anus s’ouvrit et j’y entrai mon doigt sans effort.
— Enkidou, fis-je en appelant mon frère, c’est à toi que revient cet honneur.
Enkidou, surpris s’approcha de nous.
— En es-tu sût Gilgamesh. Tu es le Premier, tu es leur Maître. C’est à toi qu’il appartient de leur transmettre la force.
— Tu es semblable à moi, Enkidou. Ninhursag t’a créé pour être mon rival en force et en cœur. Nos corps sont comparables. Lorsque nous luttons, notre vigueur est égale.
Je me plaçai derrière lui, les mains sur ses hanches et le fit se placer derrière Atrahasis.
— À toi de jouer, mon frère, transmet leur ta force.
Il se colla contre le jeune noble et fit glisser son membre entre ses fesses musclées. Atrahasis se laissa aller et pris appuis sur la table, son propre sexe commençant à pénétrer le jeune Abban. Puis Enkidou oublia toute prudence et s’enfonça en lui d’un violent coup de rein. Un cri lui échappa, rauque et guttural et ses yeux s’ouvrirent de surprise et de douleur. Il s’effondra sur Abban, son sexe solidement enfoncé en lui. Sans leur laisser le temps de réagir, Enkidou se mit à aller et venir vigoureusement en eux, puissant, ressortant à chaque coup pour s’y réintroduire totalement. Atrahasis et Abban crièrent puis se mirent à gémir sous les assauts virils de leur maître du moment. Tous trois haletaient, Enkidou grognait. Leurs corps luisaient de transpiration. Tous les Frères d’Âmes les observaient fascinés par le spectacle qu’ils offraient, clairement excités par ce qu’ils voyaient.
Maintenant Enkidou se déchainait sur eux. Il semblait presque avoir retrouvé son identité bestiale. Il râlait, feulait. Atrahasis tenta plusieurs fois de se redresser mais rien n’y fit. A chaque nouvelle tentative, il se retrouvait projeté contre le dos d'Abban. Puis brusquement Enkidou s’arrêta et se cambra violemment, gémissant bruyamment. Alors je sus qu’il leur avait transmis sa force.
J’attendis quelques minutes puis fit reculer mon frère. Son sexe ramolli et gluant de semence sortit de son fourreau. Atrahasis resta sur Abban alors que les deux jeunes hommes reprenaient leurs esprits.
Kutik et Emisum apportèrent alors les fers chauffés à blanc. Ceux dont l’extrémité révèle la forme du dingir, la marque des dieux. Enkidou s’en empara et sans attendre les appliqua sur les fesses droites des deux nouveaux frères qui hurlèrent de douleur.
— Vous voilà maintenant Frère d’Âmes, et marqués comme tels, repris-je. Relevez-vous, leur ordonnai-je. Montrez-moi votre force !
Péniblement, ils se redressèrent et se mirent debout devant Enkidou et moi, s’appuyant l’un sur l’autre.
— Toi Atrahasis : Tu seras le fort, le vaillant, le Nètésh. Toi Abban, tu seras son partenaire, son soutien, son Minsil. Celui par qui son plaisir viendra. Celui qui servira de fourreau à son épée. Et à moins que je ne t’y autorise ou que ta mission t’y oblige, lui seul aura droit de prendre possession de ton corps. Dorénavant, tu es à lui.
Ainsi la cérémonie se termina alors que les deux hommes, la fesse rougie au fer, s’en allaient rejoindre une alcôve plus calme pour s’y reposer.
— Viens mon frère, dis-je à Enkidou. Laissons-les se reposer. Allons fêter cet heureux évènement.
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— C’est un jour heureux mon frère, allons le fêter !
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