01-02-2025, 01:42 PM
Le bonheur de Cylian était presque parfait, il était à présent à nouveau heureux, tous ses amis l'entouraient ou presque, il ne manquait qu'une personne chère à son cœur, une intuition lui soufflait à l'oreille qu'elle était aussi présente ici, dans cette maison et que Julien avait également pensé à lui pour participer à ce conseil de guerre. Cylian ne savait l'expliquer mais sa présence émanait en ces lieux.
Son intuition fut la bonne. Un pan de terrasse se prolongeait de l'autre coté de la façade de la demeure.
À son extrémité, qu'un angle rendait difficile à observer, Cylian vit qu'un garçon était occupé à admirer le paysage, son corps appuyé contre la rambarde de pierre, ses cheveux blonds s'agitant comme un étendard dans le vent.
L'éthéré eut l'impression qu'à ce moment, un afflux incontrôlé de sang convergeait vers son cœur battant à tout rompre pour exploser hors de sa poitrine. À la vue de ce garçon, c'était comme si c'était la première fois qu'il était amoureux.
C'était bien Toni.
Par un réflexe incontrôlé, tel deux aimants se faisant face, Cylian se dirigea lentement vers lui, ses jambes semblaient se mouvoir de manière inexplicable en direction du garçon aux cheveux blonds.
Arrivé à quelque mètres, il se figea, il ne prêtait plus aucune attention à ce qu'il se passait derrière lui, toute son attention était portée sur Toni.
Derrière, ce fut le silence. Tous s'étaient figés pour observer Cylian se diriger d'un pas hésitant vers Toni.
Au même moment, Toni passa une main dans ses cheveux et se retourna pour une raison quelconque.
Quand ses yeux tombèrent sur ceux de Cylian, il laissa doucement retomber sa main contre le long de son corps.
Les deux garçons se regardèrent de longues secondes immobiles, le temps semblait s'être arrêté, seul le vent s'amusait à agiter leurs mèches de cheveux devant leurs yeux.
Cylian était tétanisé, il aurait voulu tendre la main pour attraper Toni, bouger ses lèvres pour en laisser échapper quelques mots mais il n'y arrivait pas.
Même un mot aurait suffit, mais son cerveau en était incapable. Par où commencer ? Tant de choses à dire, à expliquer.
Aucun mot ne pouvait sortir de sa bouche. Désarçonné, Cylian se mordit les lèvres avec ses dents. Il se sentait le pire des idiots dans cette situation.
« Cylian ! Parle, dis quelque chose ! » lui disait une petite voix au fond de lui-même.
Dans ce lieu si reculé, jamais il ne se serait douté, ne serait ce que quelques heures auparavant qu'il puisse se trouver là, en face de celui qu'il aimait. Il avait tant pensé aux mots qu'ils devait dire pour racheter sa mauvaise conduite à Toni et maintenant qu'il était là, devant lui ! Ses pensées s'embrouillèrent dans sa tête, tout effort de sa part était vain, il n'y arriverait jamais.
Tout à coup, le corps de Toni fut traversé par un soubresaut et se jeta sur Cylian...
Cylian ferma sans réfléchir ses paupières et contracta les muscles de sa mâchoire pour serrer les dents, il eut un mouvement de recul.
La première pensée qui lui vint à l'esprit était que Toni allait lui coller son poing dans la mâchoire, après ce qu'il lui avait fait.
Cylian attendit... secondes douloureuses au bout desquelles il ne sentit finalement pas de choc contre sa figure.
A la place, il sentit deux bras l'enlacer par la taille et une douce respiration contre son visage, des lèvres, pulpeuses et douces, si familières se collèrent aux siennes...
Ce baiser, l'impression d'une éternité passée avant de ressentir à nouveau cette douce chaleur, il se rendit compte que cela lui avait tellement manqué.
Il retira ses lèvres et ouvrit les yeux sur ceux de Toni à moitié fermés.
Quand il réalisa enfin ce qu'il se passait, l'amour toujours présent dans le cœur de son aimé.
Le visage de Cylian se crispa et des larmes coulèrent le long de ses joues, il se blottit contre Toni, en l'implorant :
— Pardon Toni, pardon pour tout le mal que je t'ai fait. Je t'aime tu peux pas savoir ! Je ne peux pas vivre loin de toi.
— Mon Cyl' ... que c'est bon d'être enfin contre toi, tu m'as tant manqué !
— Toni, si tu veux des excuses, n'importe quoi, dis le ! Je te les présente, à genoux s'il le faut !
— C'est bon. Julien m'a tout expliqué sur ce qui s'est passé. J'aurais du me douter que tu ne m'aurais pas fait ce coup là ! Mon dieu que j'ai été bête !
— Non c'est moi !
— Mais non, puisque je te dis que c'est moi, l'idiot !
Toni et Cylian se mirent à rire, le visage baigné de larmes, Cylian chuchota à l'oreille de Toni
— Toni ?
— Oui petit cul volant ?
— Embrasse moi, s'il te plaît, ça m'a trop manqué !
Un son se fit entendre à coté :
Clap clap clap clap !
Vincent applaudissait, il fut repris par Camille puis par toute l'assemblée pendant que Toni et Cylian s'embrassaient à nouveau, des baisers à se manger la bouche entière, tellement l'attente était cruelle entre les deux jeunes amoureux, leurs larmes salées se mélangèrent à leurs salives.
Kevin et Logan arrivèrent en courant, ils se figèrent devant leurs amis qui tapaient dans les mains à tout rompre. Quand ils virent Toni et Cylian s'embrasser, des sourires illuminèrent leurs visages et ils se mirent eux aussi à frapper dans leur mains.
Kevin lança à la cantonade un :
— Vive les amoureux ! Ils sont trop craquants !
Il courut entre Cylian et son frère et parcourut leurs joues de baisers.
Vincent fut très ému aussi, Abel vint derrière lui et quand son adoré tourna la tête, il l'embrassa, Kevin et Logan firent de même.
Lætitia envoya même dans les airs quelques feux d'artifices qui jaillirent de ses mains pour fêter l'événement.
Pour Cylian, c'était enfin un soulagement, trop de pression en si peu de temps, submergé par autant de bonheur, il lui fallait s'éloigner du groupe et remercia le ciel... d'avoir des amis hors du commun.
Toni, main dans la main avec Cylian qui ne le quittait plus d'une seule seconde comme pour rattraper le temps perdu alla trouver Julien.
Il le remercia chaleureusement pour ce qu'il avait fait pour les avoir réconcilié et lui demanda des détails sur son plan d'attaque.
— Concernant ton opération, Julien, il est temps de nous en dire un peu plus ! Asseyons nous et commençons à discuter de ce que tu envisages concernant ce maudit psychique !
— Pas encore Toni ! Patience. Nous ne sommes pas tous au complet ! À l'heure qu'il est, Ariel est en train d'aller chercher le dernier membre qui participera à l'opération.
— Quoi nous ne sommes pas tous là ? Je ne vois pas qui d'autre veux nous aider, Cylian et moi.
— Tu vas voir Toni, mais jure moi de rester calme. Je crois que cela ne va pas te plaire... Ah ! Justement quand on parle du loup, voilà Ariel en compagnie de la dernière personne que j'attendais.
Quand Ariel sortit de l'épaisse forêt en empruntant le sentier, tous écarquillèrent les yeux, en proie à une stupéfaction froide et muette qui laissèrent nos amis sans voix, surtout Cylian et Toni littéralement médusés de cette arrivée imprévue.
Toni regarda à nouveau Julien et lui déclara d'un ton plein de colère en frappant du poing la table :
— Quand on parle du loup ! Hein ? C'est tout à fait l'expression qui convient ! Julien, tu es en train de te foutre de nous ?
Ariel et la nouvelle venue gravirent les marches du perron en direction de la terrasse, des bruits de talons résonnèrent sur le marbre.
Après avoir saluée tout le groupe, les yeux la regardant avec des airs suspicieux, Selenn s'arrêta à coté de Toni qui fulminait de rage, ne la quittant pas des yeux.
Elle s'adressa à lui d'une voix douce :
— Je m'attendais à cette réaction venant de ta part mais nous devons faire équipe Toni ! J'ai quelques comptes à régler avec Yann moi aussi. Il est temps d'oublier nos querelles et d'unir nos forces. Je comprends que tu ne m'aies rien pardonné concernant ce qui s'est passé entre Cylian et toi mais laisse moi une dernière chance. Je te promets d'être correcte sur ce coup là !
Julien renchérit en dévisageant Toni :
— Toni, essaye de comprendre. J'ai absolument besoin de Selenn pour ce plan. Son aide nous sera très utile.
Son intuition fut la bonne. Un pan de terrasse se prolongeait de l'autre coté de la façade de la demeure.
À son extrémité, qu'un angle rendait difficile à observer, Cylian vit qu'un garçon était occupé à admirer le paysage, son corps appuyé contre la rambarde de pierre, ses cheveux blonds s'agitant comme un étendard dans le vent.
L'éthéré eut l'impression qu'à ce moment, un afflux incontrôlé de sang convergeait vers son cœur battant à tout rompre pour exploser hors de sa poitrine. À la vue de ce garçon, c'était comme si c'était la première fois qu'il était amoureux.
C'était bien Toni.
Par un réflexe incontrôlé, tel deux aimants se faisant face, Cylian se dirigea lentement vers lui, ses jambes semblaient se mouvoir de manière inexplicable en direction du garçon aux cheveux blonds.
Arrivé à quelque mètres, il se figea, il ne prêtait plus aucune attention à ce qu'il se passait derrière lui, toute son attention était portée sur Toni.
Derrière, ce fut le silence. Tous s'étaient figés pour observer Cylian se diriger d'un pas hésitant vers Toni.
Au même moment, Toni passa une main dans ses cheveux et se retourna pour une raison quelconque.
Quand ses yeux tombèrent sur ceux de Cylian, il laissa doucement retomber sa main contre le long de son corps.
Les deux garçons se regardèrent de longues secondes immobiles, le temps semblait s'être arrêté, seul le vent s'amusait à agiter leurs mèches de cheveux devant leurs yeux.
Cylian était tétanisé, il aurait voulu tendre la main pour attraper Toni, bouger ses lèvres pour en laisser échapper quelques mots mais il n'y arrivait pas.
Même un mot aurait suffit, mais son cerveau en était incapable. Par où commencer ? Tant de choses à dire, à expliquer.
Aucun mot ne pouvait sortir de sa bouche. Désarçonné, Cylian se mordit les lèvres avec ses dents. Il se sentait le pire des idiots dans cette situation.
« Cylian ! Parle, dis quelque chose ! » lui disait une petite voix au fond de lui-même.
Dans ce lieu si reculé, jamais il ne se serait douté, ne serait ce que quelques heures auparavant qu'il puisse se trouver là, en face de celui qu'il aimait. Il avait tant pensé aux mots qu'ils devait dire pour racheter sa mauvaise conduite à Toni et maintenant qu'il était là, devant lui ! Ses pensées s'embrouillèrent dans sa tête, tout effort de sa part était vain, il n'y arriverait jamais.
Tout à coup, le corps de Toni fut traversé par un soubresaut et se jeta sur Cylian...
Cylian ferma sans réfléchir ses paupières et contracta les muscles de sa mâchoire pour serrer les dents, il eut un mouvement de recul.
La première pensée qui lui vint à l'esprit était que Toni allait lui coller son poing dans la mâchoire, après ce qu'il lui avait fait.
Cylian attendit... secondes douloureuses au bout desquelles il ne sentit finalement pas de choc contre sa figure.
A la place, il sentit deux bras l'enlacer par la taille et une douce respiration contre son visage, des lèvres, pulpeuses et douces, si familières se collèrent aux siennes...
Ce baiser, l'impression d'une éternité passée avant de ressentir à nouveau cette douce chaleur, il se rendit compte que cela lui avait tellement manqué.
Il retira ses lèvres et ouvrit les yeux sur ceux de Toni à moitié fermés.
Quand il réalisa enfin ce qu'il se passait, l'amour toujours présent dans le cœur de son aimé.
Le visage de Cylian se crispa et des larmes coulèrent le long de ses joues, il se blottit contre Toni, en l'implorant :
— Pardon Toni, pardon pour tout le mal que je t'ai fait. Je t'aime tu peux pas savoir ! Je ne peux pas vivre loin de toi.
— Mon Cyl' ... que c'est bon d'être enfin contre toi, tu m'as tant manqué !
— Toni, si tu veux des excuses, n'importe quoi, dis le ! Je te les présente, à genoux s'il le faut !
— C'est bon. Julien m'a tout expliqué sur ce qui s'est passé. J'aurais du me douter que tu ne m'aurais pas fait ce coup là ! Mon dieu que j'ai été bête !
— Non c'est moi !
— Mais non, puisque je te dis que c'est moi, l'idiot !
Toni et Cylian se mirent à rire, le visage baigné de larmes, Cylian chuchota à l'oreille de Toni
— Toni ?
— Oui petit cul volant ?
— Embrasse moi, s'il te plaît, ça m'a trop manqué !
Un son se fit entendre à coté :
Clap clap clap clap !
Vincent applaudissait, il fut repris par Camille puis par toute l'assemblée pendant que Toni et Cylian s'embrassaient à nouveau, des baisers à se manger la bouche entière, tellement l'attente était cruelle entre les deux jeunes amoureux, leurs larmes salées se mélangèrent à leurs salives.
Kevin et Logan arrivèrent en courant, ils se figèrent devant leurs amis qui tapaient dans les mains à tout rompre. Quand ils virent Toni et Cylian s'embrasser, des sourires illuminèrent leurs visages et ils se mirent eux aussi à frapper dans leur mains.
Kevin lança à la cantonade un :
— Vive les amoureux ! Ils sont trop craquants !
Il courut entre Cylian et son frère et parcourut leurs joues de baisers.
Vincent fut très ému aussi, Abel vint derrière lui et quand son adoré tourna la tête, il l'embrassa, Kevin et Logan firent de même.
Lætitia envoya même dans les airs quelques feux d'artifices qui jaillirent de ses mains pour fêter l'événement.
Pour Cylian, c'était enfin un soulagement, trop de pression en si peu de temps, submergé par autant de bonheur, il lui fallait s'éloigner du groupe et remercia le ciel... d'avoir des amis hors du commun.
Toni, main dans la main avec Cylian qui ne le quittait plus d'une seule seconde comme pour rattraper le temps perdu alla trouver Julien.
Il le remercia chaleureusement pour ce qu'il avait fait pour les avoir réconcilié et lui demanda des détails sur son plan d'attaque.
— Concernant ton opération, Julien, il est temps de nous en dire un peu plus ! Asseyons nous et commençons à discuter de ce que tu envisages concernant ce maudit psychique !
— Pas encore Toni ! Patience. Nous ne sommes pas tous au complet ! À l'heure qu'il est, Ariel est en train d'aller chercher le dernier membre qui participera à l'opération.
— Quoi nous ne sommes pas tous là ? Je ne vois pas qui d'autre veux nous aider, Cylian et moi.
— Tu vas voir Toni, mais jure moi de rester calme. Je crois que cela ne va pas te plaire... Ah ! Justement quand on parle du loup, voilà Ariel en compagnie de la dernière personne que j'attendais.
Quand Ariel sortit de l'épaisse forêt en empruntant le sentier, tous écarquillèrent les yeux, en proie à une stupéfaction froide et muette qui laissèrent nos amis sans voix, surtout Cylian et Toni littéralement médusés de cette arrivée imprévue.
Toni regarda à nouveau Julien et lui déclara d'un ton plein de colère en frappant du poing la table :
— Quand on parle du loup ! Hein ? C'est tout à fait l'expression qui convient ! Julien, tu es en train de te foutre de nous ?
Ariel et la nouvelle venue gravirent les marches du perron en direction de la terrasse, des bruits de talons résonnèrent sur le marbre.
Après avoir saluée tout le groupe, les yeux la regardant avec des airs suspicieux, Selenn s'arrêta à coté de Toni qui fulminait de rage, ne la quittant pas des yeux.
Elle s'adressa à lui d'une voix douce :
— Je m'attendais à cette réaction venant de ta part mais nous devons faire équipe Toni ! J'ai quelques comptes à régler avec Yann moi aussi. Il est temps d'oublier nos querelles et d'unir nos forces. Je comprends que tu ne m'aies rien pardonné concernant ce qui s'est passé entre Cylian et toi mais laisse moi une dernière chance. Je te promets d'être correcte sur ce coup là !
Julien renchérit en dévisageant Toni :
— Toni, essaye de comprendre. J'ai absolument besoin de Selenn pour ce plan. Son aide nous sera très utile.