Aujourd’hui, 07:56 AM
Premier défis 10 mots
Drôle d'attelage que ces deux godelureaux, qui déambulaient sur le quai de la Meuse, en la belle ville de Liège. Jamais ils n'avaient de divergence... sauf l'obsession qu'avait Florent de baiser, baiser enfin !
Quand le réservé Nathan restait muet, sur ce point. Au point que son ami depuis cinq ou six ans ne savait du tout si ce garçon préférait vraiment les filles aux garçons... Pour lui, il savait : depuis qu'il avait été, quelques années plus tôt, amoureux d'un prof de gym à tomber par terre... et pourtant flamand !
Or donc on errait en regardant les péniches d'un œil distrait quand Nathan stoppa net :
— Oh, regarde çui-là !
Un bateau venait de s'amarrer à cet endroit, et le matelot qui avait opéré, torse nu car on était en juillet, était... était... comment dire ? Une splendeur, qui aurait pu faire la pub de nos plus chers parfums ! Bref, Florent stoppa net.
— Mais t'es obsédé, ou quoi ? fit Nathan.
— Ben oui, tu le sais. Sauf que... là, c'est une authentique beauté, non ? Tu peux pas dire le contraire !
Le mec, sur le Fabiola (un grand rhénan de 110 x 11,40 m) regardait les garçons, et leur fit un signe de la main, en souriant.
— Oh ! Oh ! suffoqua Florent, t'as vu ? Il me veut déjà !
— Cours-y vite, obsédé !
Et Florent y courut. Où il fut bien reçu, oui ! Car la splendeur marinière, wallonne, elle, lui fut du dernier charmant.
— On reste là trois jours avant de charger, alors... tu pourrais peut-être me faire visiter le pays ? Je débute, moi, et j'ai jamais quitté Charleroi...
C'était un pieux mensonge, pour un fils de bateliers... mais Florent y coupa.
Baba, le Florent ! Qui suivit le matelot dans sa cabine de l'avant du navire... où les choses ne traînèrent pas.
Ah ! Il n'avait ni tout fait, ni tout appris, le jeune Florent, en revenant à terre... et sur terre aussi, tellement il était secoué !
Il resta même un temps hébété, après ses premières et longues gorgées de Leffe, avant de raconter par le menu (mais non sans galimatias, au début) sa première expérience gay à Nathan. Qui lui-même en resta sans voix.
Mais... il accepta de rencontrer le beau matelot, Stéphane, dès le lendemain matin car Nathan aimait les belles choses, et Florent le pria de lui faire faire le tour des églises de la ville.
Appelé par sa mère au sortir de la cathédrale Saint-Paul, Florent laissa ces jeunes gens, qui allèrent vite fait jusqu'à Saint-Jacques, merveille qui cloua le marinier sur place. Mais pas au point d'oublier de mener Nathan jusqu'à sa cabine... où ce fin hétéro se laissa faire, gentiment. Avant d'y prendre un certain plaisir, puis un plaisir certain.
Mais dans quelle panade ne se retrouvait-il pas, maintenant ! Car pour lui, qui avait la pudeur enracinée au corps, comment conter ses visites avec le beau Stéphane sans mentir ? Depuis toujours, il souffrait de ces archaïques principes hérités de sa famille, quand Florent lui avait mainte fois démontré que la chose gay n'avait rien de rébarbatif : ne venait-il pas de l'expérimenter lui-même ?
Il sortait de la péniche quand Florent l'appela : début des ennuis... Il bafouilla d'abord que les visites d'églises s'étaient bien passées, avant que Florent l'interrompît :
— C'est mes acouphènes, ou tu bafouilles, mon pote ?
— Mais non, !... Euh... Non, non ! Je baf...
— Si. Est-ce que... ça s'est bien passé, avec le beau.... le sublime matelot ?
Nathan resta muet.
— Ho ! Il t'a pas réduit en bouillie, quand même !
— Non, non... souffla Nathan, chaud comme un samovar : oh, qu'il était rouge !
— Bon : tu me racontes... ou tu t'embarques sur le Fabiola sans me dire au revoir ?
— Mais, mais, Florent !... gémit un Nathan à l'agonie, j't'en prie ! Dis pas des trucs comme ça !
Florent proposa qu'on se vît chez lui dans l'heure, et autant vous dire qu'il avait prévu la réserve de Jupiler, (avec de la Leffe, si les choses tournaient mal) !
Or donc il décida, vu la tronche de son pote, d'attaquer à la Leffe... Et grâce à ce divin breuvage, il n'eut pas de mal à lui faire dire les choses qu'il subodorait...
Ayant laissé parler son ami, il finit par demander, doucement :
— Ça t'a pas plu, tout ça ?
— Oh, si, peut-être... C'est pas facile pour moi, tu sais ?
— Nathan ! Rien ne t'engage à rien ! Tu t'amuses avec un garçon... un très beau garçon, même, et voilà ! Qui ne sera sans doute pas la mère de tes enfants... si décidément tu y tiens ! conclut Florent en pouffant.
— Tu te moques de moi, là !
— Jamais je me moque de toi, mon Nathan, jamais ! J'veux juste te dire que tout plaisir est acquis... et pour toi seul ! On a une chance inouïe non ? On passe devant son rafiot...
— Ah ! Ah ! pouffa Nathan malgré lui, ça vaut plus de deux millions d'euros, un rafiot pareil ! Et il est pas à lui, mais aux patrons... qui sont ses parents.
— Tiens ! Tu sais des choses que j'ignorais, moi... Bref, on passe devant les deux millions de ses parents, et la merveille nous repère, et la merveille nous déballe toutes ses beautés... qu'est-ce que tu veux de plus pour être heureux ? Même sans les millions de ses vieux, c'est le rêve absolu, ce mec-là, non ?
— Oh... Oh... fit Nathan en reprenant une belle gorgée de blonde belge, moi je...
— Est-ce que... t'as joui ? murmura Florent.
Ce genre de chose ne se disait point entre eux... mais Nathan répondit, le regard lointain :
— Ouais... et bien, même.
— Ouf ! Alors j'ai pas rêvé.
Nathan releva le museau, et l'on se sourit... À et instant zinzinula le téléphone de Florent : Stéphane, qui pria les garçons à dîner sur le bateau, ses parents étant de soirée en ville.
Florent accepta tout de suite, malgré les grimaces de son ami.
— Eh ben quoi ? fit-il en raccrochant, tu veux plus le revoir ?
— Si, si, fit mollement Nathan, mais...
Ce que Nathan celait, à ce moment, c'est qu'il n'avait pas envie du tout de se retrouver dans des situations scabreuses avec Florent...
Et ça, Florent venait de le comprendre, lui. Mais il insista gentiment, et obtient l'assentiment de son ami. Tout en se demandant comment les choses tourneraient, sur le bateau de l'entreprenant Stéphane...
Encore qu'ils fussent nés dans le troisième port fluvial d'Europe, ces jeunes gens n'avaient jamais mis les pieds dans le logement d'un automoteur (une péniche motorisée), et ils furent épatés par la superficie et le confort de cet appartement.
Un grand rhénan disposant aussi d'un petit logement à l'avant, Stéphane avait choisi d'y côtoyer (il y avait deux chambrettes) l'autre matelot et mécanicien... pour être tranquille. On avait compris.
Il expliqua aussi qu'il n'avait aucun problème avec ses goûts... ni avec ses parents ; où l'on observa que Nathan s'envoyait deux belles gorgées de Leffe... Mais on ne s'étendit pas sur le sujet.
Le matelot ayant plongé dans les réserves de sa mère, pour la bouffe, et de son père, pour la boive, on ne manqua de rien. Et en tout cas pas, pour finir, de péket (le genièvre wallon)...
C'est d'ailleurs celui-ci qui offrit une porte de sortie à Nathan, quand Stéphane proposa qu'on regagnât sa carrée, péket sous le bras... Le garçon prétexta en avoir trop bu, ce que les autres ne contestèrent d'ailleurs pas.
On aida donc le pauvret à débarquer, et l'on avait à peine atteint la chambre de Stéphane que celui-ci fut prévenu par son père que les pièces à charger n'étant pas prêtes, on resterait à quai trois jours de plus.
— Youpi ! s'exclama le garçon. Des fois, on reste dans des trous perdus, entre les hyènes et les corbeaux, mais alors là !
— Des hyènes, ici ?
— Et même des panthères, qui venaient voir si y avait pas encore des poulets, comme sur les rafiots en bois de mes arrière-grands-parents !
Florent éclata de rire, et Stéphane de se jeter sur lui ; Florent était certes un peu parti, mais bien conscient de sa chance ! De fait le matelot Stéphane était une authentique splendeur : grand, bien musclé mais sans excès, couvert d'un fin duvet doré qui brillait sous les loupiotes de la carrée. Et sa quéquette ! Longue, droite et lisse, elle disposait d'un long prépuce qui enivra littéralement le Florent...
Cette fois, il fut instruit de la leçon 2 : où il pénétra Stéphane, avec une ardeur qu'il ne se fût pas imaginée.
À l'issue de cette brillante cavalcade, Stéphane reprit :
— Du coup, trois jours de plus me donnent le temps de mener à bien mon p'tit projet, tu vois ?
— Hein ? Mais lequel ?
— Eh ben : te coller avec ton amoureux... Nathan.
— Quoi ? Mais.... qu'est-ce que tu dis ?
— Ça crève les yeux que vous n'attendez que ça... et moi je sais pas quand je repasserai à Liège sur mon frêle esquif...
— Ah ! Ah ! pouffa Florent, paraît que ça vaut deux millions, ton esquif ! Ah ! Ah !
— Oui. Mais bon : nous, dans la batellerie, on a le million voyageur ! Bref, il faut agir, et vite !
— Mais... pourquoi?
— Me dis pas que t'as pas vu qu'il était amoureux de toi ?
— Quoi ? sursauta Florent, mais t'as vu ça où ?
— Ben... dans ses yeux... et le fait qu'il ait eu la trouille là !
— Mais... Mais... bêla Florent, désemparé, t'es sûr ?
— Il ose pas te le dire, c'est tout. Il est adorable, non ?
Florent en convint, avant de céder derechef aux charmes enivrants du beau marinier... qui entreprit de lui habituer la rondelle à de gentes intrusions dépassant le coup de langue...
Ce fut bien retourné (au figuré, quoique...) que Florent regagna ses pénates : Nathan en pincerait pour lui ? On était proche, pourtant, et il ne s'était rendu compte de rien ?
Alors il commença à penser à son ami... de plus près.
Dès le lendemain, c'était au tour de Nathan d'apprendre semblable nouvelle... qui, encore qu'il vînt de jouir de la langue de Stéphane, fondit en pleurs... vite récupéré par le scintillant poitrail d'iceluy.
On avait poursuivi la visite des églises de la pieuse ville de Liège, enfin, pas trop, avant que le frêle enfant se laissât attirer sur le Fabiola par l'envoûtant matelot... où il en eut donc pour son argent.
— Mais... finit par articuler le pauvret, après la déclaration de Stéphane, comment tu peux dire ça ?
— J'ai vu comment il te regarde, et puis je vous ai vus ensemble : vous semblez si proches, tous les deux ! Ce serait un crime de pas vous aider à y voir clair, vraiment !
— Mais... fit Nathan, troublé, t'es sûr de ce que tu dis, là ? C'est grave, tout de même !
— Ce qui serait vraiment grave, ce serait de rater l'occase, les mecs, tu le comprends, ça ? Ose me dire qu'il te plaît pas, ton p'tit pote Florent !
Nathan dut sourire, en baissant les yeux... et le rude matelot sut qu'il avait vu juste. Il embraya aussitôt :
— Et si on se faisait un genre de p'tit pique-nique, ce soir, tous les trois ?
Son charme fit le reste, et rendez-vous fut pris.
L'un des minets se pointa avec du péket, et l'autre avec des gaufres de Liège (vous savez, celles qui sont meilleures que celles de Bruxelles !), ce fut bien emprunté qu'on descendit dans la carrée de Stéphane.
Il y faisait chaud, et le beau marinier y évoluait en boxer fluo moulant, et rien d'autre. Les minets se regardèrent, et durent se sourire.
La suite fut douce, Stéphane étant d'une exquise délicatesse. Certes, les garçons n'étaient pas ignorants de ce qui les attendait... et qui les effrayait autant qu'il les émouvait, par avance. M'enfin, les choses prirent leur petit train, et la lascivité de Stéphane fit le reste.
Il commença par prier ses invités de retirer le haut... mais en le faisant l'un à l'autre... Les garçons duernt se regarder, et se sourire.
Puis Stéphane leur offrit un verre de crémant français, au fond duquel ils durent bien se regarder en face... chacun. Avant d'échanger un regard timide... suivi d'un timide sourire.
Or donc, l'art de Stéphane opéra de nouveau : il enlaça les garçons, leur caressant doucement le dos. Mais aussi, il leur prit les mains pour qu'il s'en fissent autant. Et ça marcha.
Ils étaient bien émus, ces garçons-là, au moment de se regarder en face, et de s'enlacer délicatement.
— Ça va, les garçons ? susurra-t-il.
Un double soupir lui répondit. Sans qu'ils le regardassent, les jeunes gens sentaient sur eux les mains de Stéphane, qui les poussaient à bouger, timidement, certes, mais efficacement... et auxquelles ils n'opposèrent aucune résistance.
Difficile de décrire cet étrange moment ; il parut que ces garçons n'avaient jamais attendu que ça, qui semblèrent alors, sous l'œil réjoui de Stéphane, oublier le reste du monde.
Il allait se rhabiller pour rejoindre le logement de ses parents quand Nathan souffla :
— Non ! Reste avec nous, s'il te plaît !
Notez qu'à cet instant, nul n'était encore entièrement nu... Stéphane pria les garçons de le dévêtir, puis de s'en faire autant l'un l'autre.
Tout à son rôle d'initiateur, il guida les gestes des impétrants, sans refuser pour autant leurs caresses... et l'instant fut de la plus exquise douceur... unissant, pour finir leurs deux jeunes et jolies queues dans son petit trou.
Bref, les trois jours qui suivirent menèrent ces garçons à des sommets peu imaginés par nos deux Liégeois...
Puis la batellerie reprit son cours... d'eau, évidemment. Mais désormais, quand le Fabiola s'amarre alentour, on y file, et vite !
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