02-02-2025, 08:33 AM
La neige tombait sans discontinuer depuis dix jours...
… et je commençais à sérieusement me demander ce que je foutais dans un chalet vraiment trop isolé en bordure du Parc de la Vanoise, hérité de mon oncle Richard, à son décès.
Surtout dans mon état, avec cette foutue jambe qui me lâche aux pires moments, du genre de maintenant, sous la douche, affalé dans le bac, incapable de me redresser. Et l’eau qui commence à refroidir…
Trois coups sur la porte d’entrée, qui s’est ouverte en grinçant, puis une voix… ‘’Richard, c’est Thomas, avec la tempête que se lève, je vous ai amené vos provisions. Vous êtes là ?’’
- Ici ! J’aurais besoin… d’un coup de main, s’il vous plait’’ ai-je crié, pour voir débouler dans la salle de bain un jeune mec aux long cheveux roux.
- T’es qui ? Ça ne va pas ? a-t-il dit. ‘’Attends, n’essaie pas de te relever, je gère.’’
Il s’est penché sur moi, passant sous le jet, a cherché un instant comment assurer sa prise, a glissé un bras dans mon dos, l’autre dans le pliant de mes genoux, et m’a porté, sans effort apparent, jusqu’au divan du séjour, pour reculer d’un pas et remonter du regard mon corps nu.
- Je… euh… je vais couper l’eau… a-t-il hésité, avant de sortir de la pièce, pour revenir trente secondes plus tard, alors que je tirais à moi un plaid que j’ai jeté sur mon bassin et mes jambes. ‘’Ça va, hein, j’ai déjà tout vu, t’façon.’’
- Ce n’est pas très beau…
- Ta jambe, tu veux dire ? Je suis infirmier, j’ai vu pire, et le reste est… normal… enfin, normal bien, quoi, a-t-il bafouillé. ‘’Dis, ça t’embête si je mets ma chemise un moment devant le feu ? Je suis un peu trempé, et j’ai bien ma veste dans l’entrée, mais c’est juste pas très confortable, là…’’
Il l’a retirée et enfilée sur le dossier d’une chaise qu’il a placée devant l’âtre.
‘Pas pudiques, les Savoyards’ ai-je pensé, avant qu’il se tourne vers moi et que j’ajoute in petto ‘Pas trop de raisons de l’être, non plus’ en voyant son torse large, imberbe, sauf pour la ligne de poils roux qui court de son nombril vers la ceinture de son pantalon cargo.
- Il n’est pas là, Richard ? Monsieur Landseer, je veux dire.
- Mon oncle est décédé il y a six mois, un accident de voiture, et moi… ai-je murmuré, en posant la main sur ma cuisse.
- Oh, je ne savais pas, désolé… L’étudiante qui bosse à la supérette râlait un peu parce qu’elle ne voyait personne passer prendre la commande du… euh… du mec avec la canne, selon ses termes… Ouais, pas trop délicat, j’admets. J’avais supposé que c’était lui. Aussi, comme ils font point-relais, il y avait aussi un paquet au nom de Richard, le voici, sauf que non, tiens… c’est J. Landseer, c’est toi ?
J’ai arraché mon regard du filet de poils pour le remonter sur son visage. ‘’Oui, moi, c’est Jonas. Et toi, Thomas, si j’ai bien compris’’ avant d’ouvrir l’emballage de carton et d’en sortir le livre.
- Oh ! C’est un nouveau John Lands ? Je ne savais pas, j’adore ce qu’il écrit.
- Ce n’est qu’une première maquette proposée par mon éditeur.
- Ton… ? Hey mais… Jonas Landseer… tu es John Lands ? Mais quel âge as-tu ?
- Un pseudo pour conserver un minimum d’anonymat… et j’ai vingt-huit ans.
- Moi aussi. Pour le coup, l’anonymat, c’est réussi, il n’y a aucune photo de toi nulle part, et vraiment peu d’infos. Mais alors, tu as écrit Un Garçon Timide quand tu avais… dix-huit ans, par là. J’avais adoré, je m’y étais tout à fait retrouvé… Les doutes qu’on a à cet âge, où on doit finalement admettre qu’on est… gay. Ensuite j’ai lu Les Hommes de Passage, au moment où j’ai commencé à fréquenter des mecs plus matures… pour l’expérience, on dira, vu qu’ils ne le sont pas toujours dans leur tête. Pas mon kiff, finalement, je préfère…
- Il y a des hommes bien, ils sont rares, mais souvent un peu dominateurs, le truc de génération, je me dis.
- Ouais… Donc, tu es gay ? Et tu… as un copain ?
- J’avais… Pendant ma revalidation, il a réalisé qu’il ne voulait pas d’un mec qui traine la patte. Je ne lui en veux pas, il est très sportif, alors que moi, même avant, je ne le suivais pas vraiment.
- Il devait surtout être très con de benner un mec comme toi, ouais ! À l’université, j’ai rencontré un mec, en licence STAPS avec une prothèse de jambe, ça ne m’aurait pas gêné, on n’était juste pas… compatibles.
- Frustrant, j’imagine… Si on n’avait que ça, le sexe était bon, même si là aussi, il fallait le suivre.
- Hmmm… et depuis ?
- Depuis, c’est le désert des tartares et… Aaah ! Désolé, une crampe, dix jours sans voir un kiné…
- Je peux… Enfin, pendant mes études, j’ai fait un stage en rééducation, je peux te masser, si tu veux, a-t-il murmuré, avant de remonter le plaid et de glisser ses grandes mains sous mon mollet en remontant vers ma cuisse. ‘’Ton fibulaire est un peu atrophié, comme ton biceps fémoral… Ouais, bon, je frime un peu, c’est juste pour montrer que je sais de quoi je parle… Je ne te fais pas mal, là ?’’
- Non, c’est même agréable, et même assez efficace, merci.
- Efficace, on dirait, en effet, tu… a-t-il soufflé, avec un regard sur mon entrejambe et la couverture légèrement surélevée. ‘’Non, ne la replace pas, c’est flatteur, tu sais. En tout cas, tu n’as rien perdu en sensibilité, je pense… Il faudrait vérifier les terminaisons nerveuses pour s’en assurer… Tu permets ?
Sans attendre ma réponse, il s’est légèrement reculé pour prendre ma cheville dans sa paume, a amené le visage à hauteur de mon pied, et a passé la pointe de sa langue sur la pulpe de mes orteils… ‘’C’est une procédure standard, parfaitement professionnelle, hein ! Dis-moi si tu sens le contact sur toute la longueur du membre…’’
J’ai rejeté la tête en arrière, et mon long soupir s’est mué en gémissement discret tandis qu’il appliquait la caresse de ses lèvres humides sur l’intérieur de ma jambe, jusqu’à la limite du plaid, qu’il a repoussé, avant de redresser mon sexe de ses doigts, de me décalotter, et de le prendre en bouche.
- Oooh… c’est… booon, Thomas, oui… oui… Oh ! Non, arrête, j’ai peur de jouir… pas ainsi, pas dans ta…
- Pas ainsi, pas ici, mais… six mois sans sexe, à notre âge… seulement quinze jours pour moi, depuis que je suis revenu au village pour les fêtes, et là, je… j’ai terriblement envie de te faire l’amour, Jonas… Je serai doux, tu veux ?
J’ai passé les doigts dans sa chevelure de feu et j’ai souri en clignant lentement les yeux.
- La chambre… Noue tes jambes sur ma taille, tes bras sur ma nuque, je vais te soulever, ça va ?
Lorsqu’il avait retiré d’un seul mouvement son pantalon et son boxer pour dévoiler son mètre quatre-vingt-dix, avec les décimales en muscles et en testostérone, c’est sans surprise que j’avais vu que la fine ligne de poils menait évidemment à une toison du même roux cuivré, dont émergeait le membre épais qu’il retire maintenant presque entièrement à chaque passage, stimulant ma prostate et provoquant des petits pics de plaisir, et des spasmes incontrôlés…
- Aaah !
- Ta jambe ? Attends, je me retire.
- Non, reste… Reste encore en moi, je vais…
- Moi aussi, je vais venir, mais on ne s’est pas protégés.
- Je suis clean… Avec Thibaut… Je n’ai jamais eu entièrement confiance, j’étais sous PrEP, c’est…
- Traitement préventif, je connais. Et moi, je suis toujours sorti couvert, du coup…
Il a repris les lentes pénétrations profondes de mon corps, en déposant de petits baisers dans mon cou, sur l’arrête de ma mâchoire et sur mes lèvres, avant de se figer.
- Jonas, je… je vais… jouir… je peux… venir en toi ?
Malgré la douleur, j’ai pressé les mollets sur sa taille pour le retenir, et j’ai agité les doigts sur mon sexe pour m’appliquer la caresse libératoire, il a tendu les bras pour redresser son torse et, son regard fiévreux planté dans le mien, sa mâchoire crispée, les ailes de son nez dilatées comme à la recherche d’air, en deux poussées plus brusques, évacué son plaisir dans mon intimité en gémissant.
- Je n’avais jamais… tu sais… de face, ainsi, c’était… je veux dire, tu es si beau, et… réactif, c’était très excitant, et… j’ai eu peur de jouir trop vite.
- Je préfère voir le mec qui me fait l’amour, on mange aussi avec les yeux, Thomas, c’est idem pour le sexe… De toute manière, je n’ai jamais été trop fan de levrette, c’est un peu humiliant, et là, maintenant, c’est devenu vraiment difficile. Mais c’était parfait, tu as été parfait.
- Je suis désolé de t’avoir fait mal, Jonas.
- Non, c’était moi, un faux mouvement, je ne contrôlais plus, c’était… j’ai eu un plaisir incroyable, même… même un véritable orgasme, ce n’était plus arrivé depuis…
- Depuis… lui ?
- Oui, il a pratiquement été le seul… avant toi… L’endurance et… un élément de taille, ai-je minaudé.
- Ça ne m’est pas toujours arrivé, pour être honnête… Il faudrait répéter l’expérience, mais on est un peu poisseux, là. Tu penses que le ballon a refait le plein d’eau chaude ?
- Il vaudrait peut-être mieux la prendre ensemble, dans le doute.
- Ensemble… Dis, tu as déjà fait l’amour debout, dans une cabine de douche.
- Euh… non, ai-je menti. Je ne peux imaginer aucun endroit, aucune situation, où Thibaut n’ait pas eu envie de moi, mais j’avais déjà trop parlé de lui. ‘’Mais avec mon équilibre douteux…’’
- Je ne te lâcherai pas, Jonas, tant que tu voudras de moi… Disons, déjà cette nuit, avec la neige, la route du col est certainement bloquée, à cette heure.
Avec un peu de chance, le chasse-neige oubliera le chalet isolé, ça pourrait bien avoir son charme.
… et je commençais à sérieusement me demander ce que je foutais dans un chalet vraiment trop isolé en bordure du Parc de la Vanoise, hérité de mon oncle Richard, à son décès.
Surtout dans mon état, avec cette foutue jambe qui me lâche aux pires moments, du genre de maintenant, sous la douche, affalé dans le bac, incapable de me redresser. Et l’eau qui commence à refroidir…
Trois coups sur la porte d’entrée, qui s’est ouverte en grinçant, puis une voix… ‘’Richard, c’est Thomas, avec la tempête que se lève, je vous ai amené vos provisions. Vous êtes là ?’’
- Ici ! J’aurais besoin… d’un coup de main, s’il vous plait’’ ai-je crié, pour voir débouler dans la salle de bain un jeune mec aux long cheveux roux.
- T’es qui ? Ça ne va pas ? a-t-il dit. ‘’Attends, n’essaie pas de te relever, je gère.’’
Il s’est penché sur moi, passant sous le jet, a cherché un instant comment assurer sa prise, a glissé un bras dans mon dos, l’autre dans le pliant de mes genoux, et m’a porté, sans effort apparent, jusqu’au divan du séjour, pour reculer d’un pas et remonter du regard mon corps nu.
- Je… euh… je vais couper l’eau… a-t-il hésité, avant de sortir de la pièce, pour revenir trente secondes plus tard, alors que je tirais à moi un plaid que j’ai jeté sur mon bassin et mes jambes. ‘’Ça va, hein, j’ai déjà tout vu, t’façon.’’
- Ce n’est pas très beau…
- Ta jambe, tu veux dire ? Je suis infirmier, j’ai vu pire, et le reste est… normal… enfin, normal bien, quoi, a-t-il bafouillé. ‘’Dis, ça t’embête si je mets ma chemise un moment devant le feu ? Je suis un peu trempé, et j’ai bien ma veste dans l’entrée, mais c’est juste pas très confortable, là…’’
Il l’a retirée et enfilée sur le dossier d’une chaise qu’il a placée devant l’âtre.
‘Pas pudiques, les Savoyards’ ai-je pensé, avant qu’il se tourne vers moi et que j’ajoute in petto ‘Pas trop de raisons de l’être, non plus’ en voyant son torse large, imberbe, sauf pour la ligne de poils roux qui court de son nombril vers la ceinture de son pantalon cargo.
- Il n’est pas là, Richard ? Monsieur Landseer, je veux dire.
- Mon oncle est décédé il y a six mois, un accident de voiture, et moi… ai-je murmuré, en posant la main sur ma cuisse.
- Oh, je ne savais pas, désolé… L’étudiante qui bosse à la supérette râlait un peu parce qu’elle ne voyait personne passer prendre la commande du… euh… du mec avec la canne, selon ses termes… Ouais, pas trop délicat, j’admets. J’avais supposé que c’était lui. Aussi, comme ils font point-relais, il y avait aussi un paquet au nom de Richard, le voici, sauf que non, tiens… c’est J. Landseer, c’est toi ?
J’ai arraché mon regard du filet de poils pour le remonter sur son visage. ‘’Oui, moi, c’est Jonas. Et toi, Thomas, si j’ai bien compris’’ avant d’ouvrir l’emballage de carton et d’en sortir le livre.
- Oh ! C’est un nouveau John Lands ? Je ne savais pas, j’adore ce qu’il écrit.
- Ce n’est qu’une première maquette proposée par mon éditeur.
- Ton… ? Hey mais… Jonas Landseer… tu es John Lands ? Mais quel âge as-tu ?
- Un pseudo pour conserver un minimum d’anonymat… et j’ai vingt-huit ans.
- Moi aussi. Pour le coup, l’anonymat, c’est réussi, il n’y a aucune photo de toi nulle part, et vraiment peu d’infos. Mais alors, tu as écrit Un Garçon Timide quand tu avais… dix-huit ans, par là. J’avais adoré, je m’y étais tout à fait retrouvé… Les doutes qu’on a à cet âge, où on doit finalement admettre qu’on est… gay. Ensuite j’ai lu Les Hommes de Passage, au moment où j’ai commencé à fréquenter des mecs plus matures… pour l’expérience, on dira, vu qu’ils ne le sont pas toujours dans leur tête. Pas mon kiff, finalement, je préfère…
- Il y a des hommes bien, ils sont rares, mais souvent un peu dominateurs, le truc de génération, je me dis.
- Ouais… Donc, tu es gay ? Et tu… as un copain ?
- J’avais… Pendant ma revalidation, il a réalisé qu’il ne voulait pas d’un mec qui traine la patte. Je ne lui en veux pas, il est très sportif, alors que moi, même avant, je ne le suivais pas vraiment.
- Il devait surtout être très con de benner un mec comme toi, ouais ! À l’université, j’ai rencontré un mec, en licence STAPS avec une prothèse de jambe, ça ne m’aurait pas gêné, on n’était juste pas… compatibles.
- Frustrant, j’imagine… Si on n’avait que ça, le sexe était bon, même si là aussi, il fallait le suivre.
- Hmmm… et depuis ?
- Depuis, c’est le désert des tartares et… Aaah ! Désolé, une crampe, dix jours sans voir un kiné…
- Je peux… Enfin, pendant mes études, j’ai fait un stage en rééducation, je peux te masser, si tu veux, a-t-il murmuré, avant de remonter le plaid et de glisser ses grandes mains sous mon mollet en remontant vers ma cuisse. ‘’Ton fibulaire est un peu atrophié, comme ton biceps fémoral… Ouais, bon, je frime un peu, c’est juste pour montrer que je sais de quoi je parle… Je ne te fais pas mal, là ?’’
- Non, c’est même agréable, et même assez efficace, merci.
- Efficace, on dirait, en effet, tu… a-t-il soufflé, avec un regard sur mon entrejambe et la couverture légèrement surélevée. ‘’Non, ne la replace pas, c’est flatteur, tu sais. En tout cas, tu n’as rien perdu en sensibilité, je pense… Il faudrait vérifier les terminaisons nerveuses pour s’en assurer… Tu permets ?
Sans attendre ma réponse, il s’est légèrement reculé pour prendre ma cheville dans sa paume, a amené le visage à hauteur de mon pied, et a passé la pointe de sa langue sur la pulpe de mes orteils… ‘’C’est une procédure standard, parfaitement professionnelle, hein ! Dis-moi si tu sens le contact sur toute la longueur du membre…’’
J’ai rejeté la tête en arrière, et mon long soupir s’est mué en gémissement discret tandis qu’il appliquait la caresse de ses lèvres humides sur l’intérieur de ma jambe, jusqu’à la limite du plaid, qu’il a repoussé, avant de redresser mon sexe de ses doigts, de me décalotter, et de le prendre en bouche.
- Oooh… c’est… booon, Thomas, oui… oui… Oh ! Non, arrête, j’ai peur de jouir… pas ainsi, pas dans ta…
- Pas ainsi, pas ici, mais… six mois sans sexe, à notre âge… seulement quinze jours pour moi, depuis que je suis revenu au village pour les fêtes, et là, je… j’ai terriblement envie de te faire l’amour, Jonas… Je serai doux, tu veux ?
J’ai passé les doigts dans sa chevelure de feu et j’ai souri en clignant lentement les yeux.
- La chambre… Noue tes jambes sur ma taille, tes bras sur ma nuque, je vais te soulever, ça va ?
Lorsqu’il avait retiré d’un seul mouvement son pantalon et son boxer pour dévoiler son mètre quatre-vingt-dix, avec les décimales en muscles et en testostérone, c’est sans surprise que j’avais vu que la fine ligne de poils menait évidemment à une toison du même roux cuivré, dont émergeait le membre épais qu’il retire maintenant presque entièrement à chaque passage, stimulant ma prostate et provoquant des petits pics de plaisir, et des spasmes incontrôlés…
- Aaah !
- Ta jambe ? Attends, je me retire.
- Non, reste… Reste encore en moi, je vais…
- Moi aussi, je vais venir, mais on ne s’est pas protégés.
- Je suis clean… Avec Thibaut… Je n’ai jamais eu entièrement confiance, j’étais sous PrEP, c’est…
- Traitement préventif, je connais. Et moi, je suis toujours sorti couvert, du coup…
Il a repris les lentes pénétrations profondes de mon corps, en déposant de petits baisers dans mon cou, sur l’arrête de ma mâchoire et sur mes lèvres, avant de se figer.
- Jonas, je… je vais… jouir… je peux… venir en toi ?
Malgré la douleur, j’ai pressé les mollets sur sa taille pour le retenir, et j’ai agité les doigts sur mon sexe pour m’appliquer la caresse libératoire, il a tendu les bras pour redresser son torse et, son regard fiévreux planté dans le mien, sa mâchoire crispée, les ailes de son nez dilatées comme à la recherche d’air, en deux poussées plus brusques, évacué son plaisir dans mon intimité en gémissant.
- Je n’avais jamais… tu sais… de face, ainsi, c’était… je veux dire, tu es si beau, et… réactif, c’était très excitant, et… j’ai eu peur de jouir trop vite.
- Je préfère voir le mec qui me fait l’amour, on mange aussi avec les yeux, Thomas, c’est idem pour le sexe… De toute manière, je n’ai jamais été trop fan de levrette, c’est un peu humiliant, et là, maintenant, c’est devenu vraiment difficile. Mais c’était parfait, tu as été parfait.
- Je suis désolé de t’avoir fait mal, Jonas.
- Non, c’était moi, un faux mouvement, je ne contrôlais plus, c’était… j’ai eu un plaisir incroyable, même… même un véritable orgasme, ce n’était plus arrivé depuis…
- Depuis… lui ?
- Oui, il a pratiquement été le seul… avant toi… L’endurance et… un élément de taille, ai-je minaudé.
- Ça ne m’est pas toujours arrivé, pour être honnête… Il faudrait répéter l’expérience, mais on est un peu poisseux, là. Tu penses que le ballon a refait le plein d’eau chaude ?
- Il vaudrait peut-être mieux la prendre ensemble, dans le doute.
- Ensemble… Dis, tu as déjà fait l’amour debout, dans une cabine de douche.
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- Je ne te lâcherai pas, Jonas, tant que tu voudras de moi… Disons, déjà cette nuit, avec la neige, la route du col est certainement bloquée, à cette heure.
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Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
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