01-01-2025, 10:51 AM
Chapitre 20 : Le psychique noir
Nous aurons tant attendu ce jour radieux
nous chevaucherons ensemble les rayons de l'astre du jour qui étincelle
Mon amour, sentir tes mains contre les miennes dans les cieux
Si proche du paradis, ici dans le ciel
Je t'aimerai
De là haut, les champs de coquelicots se changent en des coulées de sang
Les mers sont semblables à des torrents de larmes
Pareil à toi mon amant
Dont ton visage qui pleure et sourit m'emplis de tout tes charmes
Je t'aimerai
Abaissons le saar* et l'enclar*, mon amour.
Sache que je t'aimerai toujours
En ce frais matin
Ma main effleure ta bouche carmin
Tes lèvres posées sur les miennes
Tel un papillon dans la rosée, butine son pollen
Je t'aimerai
* armes des Éthérés
« Journal de Cylian, poème à Talion, son amour
Juillet 2009 »
Lycée privé des élèves psychiques, salle 314 Bâtiment A
Yann tapotait nerveusement la surface du bureau du bout de ses doigts.
« Bon sang que fait il ? Encore en retard... comme d'habitude ! »
Il se leva d'un bond pour se diriger nerveusement comme par habitude quand il attendais un visiteur vers la grande fenêtre qui donnait sur la cours, comme un aigle aux aguets du haut de son promontoire, jetant un regard soucieux sur la masse d'élèves, tous habillés en noir.
Telle était la tenue réglementaire pour tous les étudiants psy, de la maternelle à la fac. Il ne saurait en être autrement, méthode efficace pour les discerner du reste de la population.
Trois étages plus bas, un étudiant, visiblement pressé, poussa les portes de l'entrée du bâtiment en courant, pour s'engouffrer dans le vaste corridor blanc et froid, nimbé de lumière artificielle des néons.
« Pardon, poussez vous ! Je suis pressé ! Excusez moi ! Je dois voir le coordonnateur ! »
Julien renversa à son passage une jeune fille qui discutait avec un groupe d'amies.
Celle-ci, apparemment surprise, jeta un regard noir à Julien, visiblement vexé d'avoir été interrompu dans un échange mental de la plus haute importance avec ses camarades.
« Bande de culs serrés » pensa-t-il tout bas.
Une pensée mentale qui se voulait être perçu comme un juron de la part de la jeune fille s'écrasa contre les tempes de Julien, il ignora royalement l'avertissement.
« Ouais c'est ça ! Parle à ma main, pauvre radasse ! »
Personne ne riait dans les locaux, personne ne parlait, d'ailleurs, tout se faisait par un échange d'ondes cérébrales entre les élèves.
Julien envoyant à tout va des ondes de « bonjours » aux élèves rencontrés comme l'exigeait la bienséance dans l'établissement.
L'avantage d'être dans le lycée n'était pas moindre. Les personnes dotés de pouvoir psychiques étaient autorisés à se servir de leur pouvoir et certains élèves ne s'en privaient pas. Brimés de ne pouvoir le faire à l'extérieur, ils se laissaient aller sans la moindre retenue.
A mesure que le fil de l'histoire de l'humanité se déroulait, la classe des psychiques et des éthérés avait adopté un double langage pour se faire comprendre au sein d'une même caste et par eux seulement.
A dire vrai cette ressemblance était bien... la seule.
Julien gravit les trois étages qui le séparaient du bureau du coordonnateur :
Il envoya une impulsion mentale sur la porte au lieu de frapper, celle ci s'ouvrit devant un jeune homme vêtu de noir, très grand et mince comme Julien, la corpulence des deux psychiques étaient tellement voisine qu'on aurait dit deux frères, Yann étant un peu plus grand que lui, même cheveux noir corbeau et yeux sombres.
— Bonjour Yann !
— Bonjour Julien, je t'attendais, j'ai cru que tu ne viendrais pas.
Après un salut psychique de circonstance entre les deux garçons, Julien fut invité à s'asseoir sur une chaise devant le bureau de son ami.
Yann était son supérieur mais les rapports entre eux était qualifiés d'amicaux pour les personnes qui croisaient Julien et Yann ensemble.
Julien étant un psy de classe C, contrairement à Yann, psy de classe A, cela imposait le respect.
La mine de Julien se renfrogna lorsque ses yeux firent un rapide tour de la pièce, froide, blanche, aucune chaleur humaine ne transpirait en ces lieux.
Yann était debout, dos à lui, les bras croisés derrière le dos scrutant attentivement les allées et venues des étudiants derrière l'imposante verrière.
Julien rompit ce silence qui le mettait mal à l'aise
— Qu'as tu as me dire Yann ?
— Tu as lu les journaux j'imagine. La guerre semble avancer d'un cran entre les psychiques et les éthérés.
— Oui et alors ? Ce n'est qu'une querelle passagère...
— Passagère ? Je ne pense pas Julien ! La Guilde des pouvoirs va bientôt devoir se trouver un président, tous les conseillers de la Guilde scrutent nos deux camps à travers leurs agents, l'enjeu du combat c'est bien entendu la présidence de la Guilde que leurs conseillers voteront d'ici peu.
Le problème est que Cervantès, le chef auto-proclamé de l'armée des éthérés jouit d'un grand prestige au sein de la Guilde, d'un autre coté, il est trop influent, trop charismatique, la Guilde a peur de lui... Voilà pourquoi la Guilde relâche son attention sur nous depuis quelques temps.
Il est grand temps Julien, que les psychiques prennent la tête de la présidence à travers l'un de nous afin d'imposer nos idées ! Oublions nos vieilles querelles intestines avec la Guilde. Acceptons là dans tout ce qu'elle peut nous apporter ! Il est temps pour nous de sortir de l'ombre et d'imposer nos exigences !
Regarde ce qui se passe en ce moment. La Guilde est affaiblie, gangrenée par les politicards véreux ! Cette organisme indépendant est corrompue par des pots de vin versées par des personnes influentes cela doit cesser !
— Tu as peut-être raison, mais je pense que notre guerre arrange bien les affaires de la Guilde. Elle ne lèvera pas le petit doigt pour aider l'un des deux camps. Bien installée dans son siège, elle regarde le spectacle. Nous nous entretuons et au final, elle réagira pour supprimer le vainqueur et mettre à sa tête, un incandescent ou autre...
— Les incandescents ? Tu me fais rire ! Cette caste est dépassée ! Jadis grande puissance, ne jurant que par l'Alpha, appartient désormais au passé. Caste soumise et indécise, servant aussi bien le clan des éthérés que notre clan. Non, je te le dis, l'avenir se joue entre nos deux camps.
Julien se leva et rejoignit son compagnon devant la fenêtre, il ne comprenait pas ce qu'il avait à voir là dedans ni ce que Yann attendait de lui.
Yann sentit sa présence.
Les yeux toujours vissé contre la vitre, il enchaîna :
— Le plus fâcheux, c'est que les éthérés recrutent des psychiques à présent, des traîtres reniant leurs convictions.
— Et alors ? les mecs, il va falloir revoir vos moyens pour garder vos hommes ! Peut-être que les éthérés se battent pour une cause plus juste que la notre, où alors quand ils recrutent, ils donnent peut-être en prime des tickets resto ou des lecteurs MP3, va savoir !
Yann ne releva pas la plaisanterie, il enchaîna imperturbable :
— Tout comme toi Julien, tu t'es laissé corrompre par un éthéré. Un certain Cylian... Si mes pensées s'avèrent exactes. Tu t'es lié d'amitié avec lui, tu as été jusqu'à aller en prison à cause de lui ! Julien ! Regarde toi ! Tu m'as déçu ! Gâcher ton formidable talent au service de cette... personne !
Julien se raidit de tout ses muscles. Comment Yann avait pu avoir connaissance de Cylian ? Voici le vrai but de cette entrevue ! Il avait toujours caché ses pensées quand il était à l'institut psy, il ne relâchait son attention qu'à l'extérieur quand les bracelets de sécurité empêchaient les personnes dotées du pouvoir psy de pouvoir s'en servir... à moins que...
— Dis moi Yann, ton bracelet...
— J'ai deviné tes pensées mon cher Julien, ainsi... Cylian est ton ami d'enfance, pas besoin de me le cacher quand à mon bracelet, je vois où tu veux en venir, il présente des dysfonctionnements en ce moment.
Sachant ce qu'il devait savoir Julien s'apprêta à prendre congé de son soi-disant « ami ».
— Je dois...
— Partir... oui je sais, alors bonne journée, Julien et pense à ce que je t'ai dit. Surveille un peu mieux tes relations à l'avenir. Je suis ton ami, tu le sais bien. Si tu as un souci, n'hésite pas à m'en parler et... salut Camille de ma part, ça fait longtemps que je ne l'ai pas vue.
Julien était très perturbé tout à coup, il fallait qu'il prévienne Cylian qu'il risquait d'avoir une visite un peu spéciale. Yann avait la sale habitude de régler les problèmes à sa manière.
— Oui je sais, tu es mon ami Yann.
À dire vrai, Julien n'avait à présent que de l'indifférence voire du dégoût envers Yann et ses semblables mais il s'efforçait de contenir ses pensées vis-à-vis de son alter ego, son enseignement lui permettait de cacher la plupart de ses sentiments.
Il reprit.
— Laisse moi m'occuper de cette affaire, tu veux bien ?
— Si tu veux, j'irai voir tout de même Cylian pour m'expliquer avec lui... nous nous reverrons plus tard.
Julien partit en toute hâte, laissant Yann devant la porte, un sourire énigmatique sur le coin des lèvres.
Nous aurons tant attendu ce jour radieux
nous chevaucherons ensemble les rayons de l'astre du jour qui étincelle
Mon amour, sentir tes mains contre les miennes dans les cieux
Si proche du paradis, ici dans le ciel
Je t'aimerai
De là haut, les champs de coquelicots se changent en des coulées de sang
Les mers sont semblables à des torrents de larmes
Pareil à toi mon amant
Dont ton visage qui pleure et sourit m'emplis de tout tes charmes
Je t'aimerai
Abaissons le saar* et l'enclar*, mon amour.
Sache que je t'aimerai toujours
En ce frais matin
Ma main effleure ta bouche carmin
Tes lèvres posées sur les miennes
Tel un papillon dans la rosée, butine son pollen
Je t'aimerai
* armes des Éthérés
« Journal de Cylian, poème à Talion, son amour
Juillet 2009 »
Lycée privé des élèves psychiques, salle 314 Bâtiment A
Yann tapotait nerveusement la surface du bureau du bout de ses doigts.
« Bon sang que fait il ? Encore en retard... comme d'habitude ! »
Il se leva d'un bond pour se diriger nerveusement comme par habitude quand il attendais un visiteur vers la grande fenêtre qui donnait sur la cours, comme un aigle aux aguets du haut de son promontoire, jetant un regard soucieux sur la masse d'élèves, tous habillés en noir.
Telle était la tenue réglementaire pour tous les étudiants psy, de la maternelle à la fac. Il ne saurait en être autrement, méthode efficace pour les discerner du reste de la population.
Trois étages plus bas, un étudiant, visiblement pressé, poussa les portes de l'entrée du bâtiment en courant, pour s'engouffrer dans le vaste corridor blanc et froid, nimbé de lumière artificielle des néons.
« Pardon, poussez vous ! Je suis pressé ! Excusez moi ! Je dois voir le coordonnateur ! »
Julien renversa à son passage une jeune fille qui discutait avec un groupe d'amies.
Celle-ci, apparemment surprise, jeta un regard noir à Julien, visiblement vexé d'avoir été interrompu dans un échange mental de la plus haute importance avec ses camarades.
« Bande de culs serrés » pensa-t-il tout bas.
Une pensée mentale qui se voulait être perçu comme un juron de la part de la jeune fille s'écrasa contre les tempes de Julien, il ignora royalement l'avertissement.
« Ouais c'est ça ! Parle à ma main, pauvre radasse ! »
Personne ne riait dans les locaux, personne ne parlait, d'ailleurs, tout se faisait par un échange d'ondes cérébrales entre les élèves.
Julien envoyant à tout va des ondes de « bonjours » aux élèves rencontrés comme l'exigeait la bienséance dans l'établissement.
L'avantage d'être dans le lycée n'était pas moindre. Les personnes dotés de pouvoir psychiques étaient autorisés à se servir de leur pouvoir et certains élèves ne s'en privaient pas. Brimés de ne pouvoir le faire à l'extérieur, ils se laissaient aller sans la moindre retenue.
A mesure que le fil de l'histoire de l'humanité se déroulait, la classe des psychiques et des éthérés avait adopté un double langage pour se faire comprendre au sein d'une même caste et par eux seulement.
A dire vrai cette ressemblance était bien... la seule.
Julien gravit les trois étages qui le séparaient du bureau du coordonnateur :
Il envoya une impulsion mentale sur la porte au lieu de frapper, celle ci s'ouvrit devant un jeune homme vêtu de noir, très grand et mince comme Julien, la corpulence des deux psychiques étaient tellement voisine qu'on aurait dit deux frères, Yann étant un peu plus grand que lui, même cheveux noir corbeau et yeux sombres.
— Bonjour Yann !
— Bonjour Julien, je t'attendais, j'ai cru que tu ne viendrais pas.
Après un salut psychique de circonstance entre les deux garçons, Julien fut invité à s'asseoir sur une chaise devant le bureau de son ami.
Yann était son supérieur mais les rapports entre eux était qualifiés d'amicaux pour les personnes qui croisaient Julien et Yann ensemble.
Julien étant un psy de classe C, contrairement à Yann, psy de classe A, cela imposait le respect.
La mine de Julien se renfrogna lorsque ses yeux firent un rapide tour de la pièce, froide, blanche, aucune chaleur humaine ne transpirait en ces lieux.
Yann était debout, dos à lui, les bras croisés derrière le dos scrutant attentivement les allées et venues des étudiants derrière l'imposante verrière.
Julien rompit ce silence qui le mettait mal à l'aise
— Qu'as tu as me dire Yann ?
— Tu as lu les journaux j'imagine. La guerre semble avancer d'un cran entre les psychiques et les éthérés.
— Oui et alors ? Ce n'est qu'une querelle passagère...
— Passagère ? Je ne pense pas Julien ! La Guilde des pouvoirs va bientôt devoir se trouver un président, tous les conseillers de la Guilde scrutent nos deux camps à travers leurs agents, l'enjeu du combat c'est bien entendu la présidence de la Guilde que leurs conseillers voteront d'ici peu.
Le problème est que Cervantès, le chef auto-proclamé de l'armée des éthérés jouit d'un grand prestige au sein de la Guilde, d'un autre coté, il est trop influent, trop charismatique, la Guilde a peur de lui... Voilà pourquoi la Guilde relâche son attention sur nous depuis quelques temps.
Il est grand temps Julien, que les psychiques prennent la tête de la présidence à travers l'un de nous afin d'imposer nos idées ! Oublions nos vieilles querelles intestines avec la Guilde. Acceptons là dans tout ce qu'elle peut nous apporter ! Il est temps pour nous de sortir de l'ombre et d'imposer nos exigences !
Regarde ce qui se passe en ce moment. La Guilde est affaiblie, gangrenée par les politicards véreux ! Cette organisme indépendant est corrompue par des pots de vin versées par des personnes influentes cela doit cesser !
— Tu as peut-être raison, mais je pense que notre guerre arrange bien les affaires de la Guilde. Elle ne lèvera pas le petit doigt pour aider l'un des deux camps. Bien installée dans son siège, elle regarde le spectacle. Nous nous entretuons et au final, elle réagira pour supprimer le vainqueur et mettre à sa tête, un incandescent ou autre...
— Les incandescents ? Tu me fais rire ! Cette caste est dépassée ! Jadis grande puissance, ne jurant que par l'Alpha, appartient désormais au passé. Caste soumise et indécise, servant aussi bien le clan des éthérés que notre clan. Non, je te le dis, l'avenir se joue entre nos deux camps.
Julien se leva et rejoignit son compagnon devant la fenêtre, il ne comprenait pas ce qu'il avait à voir là dedans ni ce que Yann attendait de lui.
Yann sentit sa présence.
Les yeux toujours vissé contre la vitre, il enchaîna :
— Le plus fâcheux, c'est que les éthérés recrutent des psychiques à présent, des traîtres reniant leurs convictions.
— Et alors ? les mecs, il va falloir revoir vos moyens pour garder vos hommes ! Peut-être que les éthérés se battent pour une cause plus juste que la notre, où alors quand ils recrutent, ils donnent peut-être en prime des tickets resto ou des lecteurs MP3, va savoir !
Yann ne releva pas la plaisanterie, il enchaîna imperturbable :
— Tout comme toi Julien, tu t'es laissé corrompre par un éthéré. Un certain Cylian... Si mes pensées s'avèrent exactes. Tu t'es lié d'amitié avec lui, tu as été jusqu'à aller en prison à cause de lui ! Julien ! Regarde toi ! Tu m'as déçu ! Gâcher ton formidable talent au service de cette... personne !
Julien se raidit de tout ses muscles. Comment Yann avait pu avoir connaissance de Cylian ? Voici le vrai but de cette entrevue ! Il avait toujours caché ses pensées quand il était à l'institut psy, il ne relâchait son attention qu'à l'extérieur quand les bracelets de sécurité empêchaient les personnes dotées du pouvoir psy de pouvoir s'en servir... à moins que...
— Dis moi Yann, ton bracelet...
— J'ai deviné tes pensées mon cher Julien, ainsi... Cylian est ton ami d'enfance, pas besoin de me le cacher quand à mon bracelet, je vois où tu veux en venir, il présente des dysfonctionnements en ce moment.
Sachant ce qu'il devait savoir Julien s'apprêta à prendre congé de son soi-disant « ami ».
— Je dois...
— Partir... oui je sais, alors bonne journée, Julien et pense à ce que je t'ai dit. Surveille un peu mieux tes relations à l'avenir. Je suis ton ami, tu le sais bien. Si tu as un souci, n'hésite pas à m'en parler et... salut Camille de ma part, ça fait longtemps que je ne l'ai pas vue.
Julien était très perturbé tout à coup, il fallait qu'il prévienne Cylian qu'il risquait d'avoir une visite un peu spéciale. Yann avait la sale habitude de régler les problèmes à sa manière.
— Oui je sais, tu es mon ami Yann.
À dire vrai, Julien n'avait à présent que de l'indifférence voire du dégoût envers Yann et ses semblables mais il s'efforçait de contenir ses pensées vis-à-vis de son alter ego, son enseignement lui permettait de cacher la plupart de ses sentiments.
Il reprit.
— Laisse moi m'occuper de cette affaire, tu veux bien ?
— Si tu veux, j'irai voir tout de même Cylian pour m'expliquer avec lui... nous nous reverrons plus tard.
Julien partit en toute hâte, laissant Yann devant la porte, un sourire énigmatique sur le coin des lèvres.