18-01-2025, 05:56 PM
Gilgamesh (13) : Confrérie
Les jours qui suivirent, je dus faire face à une charge de travail décuplée, car en plus de la rénovation de ma cité, je poursuivais mon projet dans la plus complète discrétion.
J’avais fait d’Enkihegal et de Naram, mes premiers Frères d’Âmes, mais je ne comptais pas en rester là. J’avais pour idée de créer, dans le plus grand secret, une confrérie d’hommes à l’obéissance totale. Par deux ils viendraient et toujours à deux ils seraient. Le Nètésh, le fort, l’épée et son Minsil, son compagnon, son fourreau. Cette caste devrait me servir d’yeux et d’oreilles dans ma cité et au-delà de ma cité. Déjouer les plans et les manigances d’Inanna dont je connaissais à présent la duplicité. Collecter les rumeurs du pays Sumer, m’informer des complots qu’ourdiraient les autres cités contre ma belle Ourouk. Je choisirai moi-même mes Nétèshs parmi mes hommes les plus forts, les plus vigoureux et les plus fidèles. Des hommes à la bravoure sans pareille et capables d’utiliser leurs épées avec autant d’adresse que leurs corps. Des hommes capables d’endurer les plus vils tourments, les plus basses humiliations, les plus vicieuses offenses. Des hommes formés à l’art de l’aveu, rompus aux techniques les plus inavouables pour faire parler même le plus fier des guerriers ; à l’image de Damik possédant Aqqi.
Enkihegal possédait ces qualités. Sa virilité digne de celle d’un dieu allait en faire l’un de mes meilleurs Frère, j’en étais sûr. Et je m’étais à jamais acheté sa loyauté en lui offrant Naram pour qui il nourrissait les plus puissants sentiments. Mon plan était initié, il me restait à le structurer, l’ordonner, le codifier. Il me fallait une hiérarchie dont j’allais assurément assurer le commandement, des règles et des devoirs. Cependant, rien de tout cela ne devait être écrit, car rien de tout cela ne devait laisser de trace. Mais avant tout, il me fallait disposer de plus de Frères.
Après que le soleil ait parcouru plus de dix fois sa course dans le ciel, je convoquai quatre nouveaux candidats. Je me tenais sur mon trône et les braseros brûlaient de la même manière que lorsque j’avais accueilli Enkihegal et Naram. Tous les deux étaient à mes cotés, le Nètésh à ma droite et son Minsil à ma gauche. Ils étaient nus et sur leur fesse droite se dessinait le dingir, l’étoile des dieux marquée au fer rouge sur leur peau.
Agenouillé au bas de l’estrade où nous nous trouvions, les quatre nouveaux aspirants Frères nous regardaient, à la fois inquiets et curieux, car aucun d’eux ne connaissait les raisons de leur présence en ce lieu. Eux aussi étaient nus, tenue dans laquelle devraient se trouver mes Frères lors des cérémonies. J’étais le seul à pouvoir me vêtir d’un pagne si j’en avais le désir.
— Si je vous ai fait venir ici, commençai-je, c’est parce que ma confiance vous est acquise.
Ils ne dirent rien, mais semblaient comme suspendu à mes lèvres, impatients et excités de connaître les raisons de leur convocation, surtout les plus jeunes.
Je pris un long moment pour leur expliquer ce que j’attendais d’eux. Ce qu’allait signifier pour eux être Frères d’Âmes. Quels seraient leurs nouveaux devoirs et leurs nouveaux droits. Quand je m’arrêtai de parler, aucune protestation ne s’éleva. Leurs visages exprimaient à la fois la surprise, la fierté de l’honneur que je leur octroyais et une trace d’angoisse à l’idée de ce en quoi la cérémonie allait consister ; chose que je n’avais que bien peu abordée au cours de mon discours. Sans attendre plus longtemps, j’appelai ceux que j’avais choisis pour Nètésh.
— Samium, Emisum, approchez.
Les deux hommes se levèrent et s’approchèrent plus près du trône, restant toutefois en bas de l’estrade. Le sexe d’Emisum, exempt de toute excitation, gisait mollement entre ses cuisses musclées, lourd et épais. Samium, avançait derrière lui.
Il possédait toujours son impressionnante carrure de guerrier, son torse viril et musclé, fièrement dressé et recouvert d’une dense pilosité. Mais quelque chose semblait avoir changé en lui depuis les sévices qu’il avait subi dans le camp d’Agga, alors qu’il me servait de héraut. Je n’arrivais pas à identifier le changement qui s’était opéré. Rien dans sa démarche ou son physique ne semblait différent, pourtant la force qui émanait de lui semblait moins puissante, moins évidente. Son regard plus fuyant, presque vide…
Mais l’heure n’était pas à l’analyse, j’avais choisi mes Nètésh ; et Kutik et Damik, leurs futurs Minsil, attendaient toujours de connaître leur sort. Je me levai et me dirigeai vers les deux futurs Nètésh qui m’attendaient au bas de l’estrade. C’était le signal pour Naram et Enkihegal qui allèrent chercher Kutik et Damik et les guidèrent vers deux solides tables de bois jumelles que j’avais fait spécialement construire pour l’occasion.
— Je vais faire de vous des Frères d’Âmes, poursuivis-je à l’attention d’Emisum et de Samium. Vous serez mes yeux et mes oreilles, mes espions dans et au-delà de la cité. À moi seul vous répondrez, à moi seul vous appartiendrez ! Cela vous convient-il, mes frères ?
— Oui, firent-ils, l’air grave.
— Vous allez être Nètésh et à chacun de vous j’octroie un Minsil. Souhaitez-vous que je vous donne ces hommes, leur demandai-je. Souhaitez-vous pouvoir disposer d’eux à chaque heure du jour et de la nuit.
— Oui, murmurèrent-ils.
— Saurez-vous les protéger ? Les honorer de votre semence ?
— Oui, firent-ils de nouveau.
— Alors montrez-moi, terminai-je.
Je vis un sourire se dessiner sur les lèvres d’Emisum. Un sourire lubrique et satisfait. Sans attendre, il se dirigea vers Kutik et se saisit de lui. Samium de son côté avançait d’un pas décidé vers Damik, mais alors qu’il prenait le jeune soldat par le bras, ce dernier fit preuve d’une résistance à laquelle je ne m’étais pas attendu. Samium essaya de nouveau alors qu’Emisum allongeait Kutik à plat dos sur la table, les jambes écartées. Le jeune Élamite, lui, ne faisait montre d’aucune résistance. Bien au contraire, il semblait totalement soumis et noua ses jambes autour des hanches de son futur maître. Naram pris place derrière Emisum, se collant à lui, et saisit son sexe pour l’empêcher de prendre son fils sur le champ. Ils allaient devoir attendre que je sois prêt à les rejoindre.
Je regardai Samium et Damik. Quelque chose clochait assurément entre ces deux-là. Samium était le chef de ma garde, le plus fidèle de mes soldats. C’était lui que j’avais envoyé comme héraut lors de l’attaque d’Agga contre Ourouk. Il me semblait donc juste de faire de lui l’un de mes plus proches serviteurs. Mais Damik, bien qu’il ne semble pas lui montrer d’irrespect, ne paraissait plus reconnaître cette supériorité hiérarchique. Damik qui avait quant à lui mené l’attaque contre les hommes de Kish, qui avait fait partie des artisans de ma victoire… et à qui j’avais confié le soin d’Aqqi afin qu’il lui montre de quoi étaient capable les hommes d’Ourouk.
Je vis Samium refaire une tentative, attaquant cette fois plus agressivement. Il se saisit du poignet de son subalterne et tenta de le lui tordre dans le dos. Damik fit mine de se laisser faire mais retourna la situation à son avantage, déséquilibrant par là même son supérieur. Puis il le saisit à bras-le-corps et le plaqua face contre la table. Enkihegal fit mine d’intervenir mais je lui fis signe de ne rien faire. Alors Damik, tout en maintenant fermement son comparse contre la table, commença à faire glisser son sexe entre ses fesses offertes. Et lorsqu’il entra en contact avec l’entrée du fondement, Samium se calma instantanément, comme si ce contact viril le rassurait, l’apaisait.
— Je souhaite que tu me donnes cet homme, Gilgamesh, fit-il en me regardant dans les yeux. Je souhaite pouvoir disposer de lui à chaque heure du jour et de la nuit. Nous serons Frères d’Âmes, poursuivit-il. Nous serons tes yeux et tes oreilles, tes espions dans la cité et au-delà de la cité. À toi seul nous répondrons, à toi seul nous appartiendrons !
Je les fixai un moment sans rien dire. J’avais commis une erreur. Trop occupé par mes différents projets, je n’avais pas vu le changement naturel de hiérarchie qui s’était opéré au sein même de ma garde. Changement qui j’avais probablement accéléré en demandant son aide à Damik pour aider Samium à dominer ses démons. Mais la nature reprend toujours ses droits et l’aîné semblait se satisfaire de ce nouvel ordre des choses. Allongé sur le ventre, les joues rouges d’excitation, il semblait attendre avec impatience que le jeune soldat prenne possession de lui alors qu’il attendait patiemment, son sexe solidement planté entre les lobes musclés et velus de ses fesses.
Damik venait de prêter serment. Un serment volontaire et appuyé. Son comportement et son obéissance avait toujours été irréprochable. En ce moment même, il luttait contre ses bas instincts, attendant patiemment que je l’autorise à soumettre définitivement Samium.
Je me déshabillai et me positionnai derrière Damik. Puis, sans attendre, je fis glisser mon sexe entre ses fesses.
— Qu’il en soit ainsi, fis-je alors que je le propulsai du même coup en Samium.
Je l’avais pris par surprise. Sans doute ne s’était-il pas attendu à un traitement si vigoureux. Il saisit courageusement les bords de la table et s’y accrocha solidement, serrant les dents pour ne pas crier. Je me mis à aller très vite en lui. La table grinçait, mais semblait vouloir résister à mes violents assauts. Je m’accrochais à ses hanches, le faisant coulisser au même rythme en Samium.
— Prépare-toi à me recevoir ! Prépare-toi à recevoir la force de ton dieu, finis-je par haleter à son oreille alors que je me libérai en lui.
Puis je me retirai, laissant les deux hommes épuisés et rejoignis Emisum dont l’excitation semblait à son comble. Son corps tremblait et son sexe massif dont Naram ne parvenait à faire le tour d’une seule main suintait d’un précum abondant et épais. Je pris la place de Naram derrière Emisum. Il savait ce que j’allais faire mais cela ne paraissait aucunement le perturber et à peine avais-je commencé à me glisser en lui qu’il poussait vivement ses fesses en arrière pour s’empaler sur moi. Alors je sentis les pieds de Kutik se nouer derrière mes reins et nous attirer ensemble en lui. Emisum se déchaîna, coulissant sur mon membre aussi bien qu’entre les fesses de son amant. Le plaisir s’avéra aussi puissant qu’avec Samium et Damik, et à nouveau, alors que je m’apprêtais à jouir d’eux, je répétai la même litanie.
— Prépare-toi à me recevoir ! Prépare-toi à recevoir la force de ton dieu.
Ma jouissance fut intense et abondante. Je restai quelques instants encore dans le fondement chaud et accueillant pour reprendre mon souffle. Je venais de procéder à deux nouveaux baptêmes et me sentais un peu fourbu. Mais la cérémonie n’était pas finie. Il me restait à les marquer du sceau des Dieux.
Je me mis face à eux, de l’autre côté des tables alors que Naram et Enkihegal approchait. Chacun d’eux portait un tison chauffé à blanc dans chacune de leur main recouverte de bandelettes de lin. Des tisons dont l’extrémité s’élargissait pour laisser place au dingir. Des tisons qui lorsqu’ils rencontrèrent les chairs des Frères les marquèrent à tout jamais dans un même hurlement de douleur.
— Emisum, Damik, vous serez les forts, les vaillants, les Nètéshs. Vous, Kutik et Samium, vous serez leurs partenaires, leurs soutiens, leurs Minsil. Ceux par qui leur plaisir viendra. Ceux qui serviront de fourreaux à leurs épées. Et à moins qu’ils ne vous y autorisent ou que votre mission ne l’exige, eux seuls auront droit de prendre possession de votre corps. Dorénavant, vous êtes à eux.
Ainsi la cérémonie s’achevait et je les confiai à Enkihegal et Naram qui les conduisirent discrètement dans leurs quartiers afin qu’ils s’y reposent.
Les jours qui suivirent, je dus faire face à une charge de travail décuplée, car en plus de la rénovation de ma cité, je poursuivais mon projet dans la plus complète discrétion.
J’avais fait d’Enkihegal et de Naram, mes premiers Frères d’Âmes, mais je ne comptais pas en rester là. J’avais pour idée de créer, dans le plus grand secret, une confrérie d’hommes à l’obéissance totale. Par deux ils viendraient et toujours à deux ils seraient. Le Nètésh, le fort, l’épée et son Minsil, son compagnon, son fourreau. Cette caste devrait me servir d’yeux et d’oreilles dans ma cité et au-delà de ma cité. Déjouer les plans et les manigances d’Inanna dont je connaissais à présent la duplicité. Collecter les rumeurs du pays Sumer, m’informer des complots qu’ourdiraient les autres cités contre ma belle Ourouk. Je choisirai moi-même mes Nétèshs parmi mes hommes les plus forts, les plus vigoureux et les plus fidèles. Des hommes à la bravoure sans pareille et capables d’utiliser leurs épées avec autant d’adresse que leurs corps. Des hommes capables d’endurer les plus vils tourments, les plus basses humiliations, les plus vicieuses offenses. Des hommes formés à l’art de l’aveu, rompus aux techniques les plus inavouables pour faire parler même le plus fier des guerriers ; à l’image de Damik possédant Aqqi.
Enkihegal possédait ces qualités. Sa virilité digne de celle d’un dieu allait en faire l’un de mes meilleurs Frère, j’en étais sûr. Et je m’étais à jamais acheté sa loyauté en lui offrant Naram pour qui il nourrissait les plus puissants sentiments. Mon plan était initié, il me restait à le structurer, l’ordonner, le codifier. Il me fallait une hiérarchie dont j’allais assurément assurer le commandement, des règles et des devoirs. Cependant, rien de tout cela ne devait être écrit, car rien de tout cela ne devait laisser de trace. Mais avant tout, il me fallait disposer de plus de Frères.
Après que le soleil ait parcouru plus de dix fois sa course dans le ciel, je convoquai quatre nouveaux candidats. Je me tenais sur mon trône et les braseros brûlaient de la même manière que lorsque j’avais accueilli Enkihegal et Naram. Tous les deux étaient à mes cotés, le Nètésh à ma droite et son Minsil à ma gauche. Ils étaient nus et sur leur fesse droite se dessinait le dingir, l’étoile des dieux marquée au fer rouge sur leur peau.
Agenouillé au bas de l’estrade où nous nous trouvions, les quatre nouveaux aspirants Frères nous regardaient, à la fois inquiets et curieux, car aucun d’eux ne connaissait les raisons de leur présence en ce lieu. Eux aussi étaient nus, tenue dans laquelle devraient se trouver mes Frères lors des cérémonies. J’étais le seul à pouvoir me vêtir d’un pagne si j’en avais le désir.
— Si je vous ai fait venir ici, commençai-je, c’est parce que ma confiance vous est acquise.
Ils ne dirent rien, mais semblaient comme suspendu à mes lèvres, impatients et excités de connaître les raisons de leur convocation, surtout les plus jeunes.
Je pris un long moment pour leur expliquer ce que j’attendais d’eux. Ce qu’allait signifier pour eux être Frères d’Âmes. Quels seraient leurs nouveaux devoirs et leurs nouveaux droits. Quand je m’arrêtai de parler, aucune protestation ne s’éleva. Leurs visages exprimaient à la fois la surprise, la fierté de l’honneur que je leur octroyais et une trace d’angoisse à l’idée de ce en quoi la cérémonie allait consister ; chose que je n’avais que bien peu abordée au cours de mon discours. Sans attendre plus longtemps, j’appelai ceux que j’avais choisis pour Nètésh.
— Samium, Emisum, approchez.
Les deux hommes se levèrent et s’approchèrent plus près du trône, restant toutefois en bas de l’estrade. Le sexe d’Emisum, exempt de toute excitation, gisait mollement entre ses cuisses musclées, lourd et épais. Samium, avançait derrière lui.
Il possédait toujours son impressionnante carrure de guerrier, son torse viril et musclé, fièrement dressé et recouvert d’une dense pilosité. Mais quelque chose semblait avoir changé en lui depuis les sévices qu’il avait subi dans le camp d’Agga, alors qu’il me servait de héraut. Je n’arrivais pas à identifier le changement qui s’était opéré. Rien dans sa démarche ou son physique ne semblait différent, pourtant la force qui émanait de lui semblait moins puissante, moins évidente. Son regard plus fuyant, presque vide…
Mais l’heure n’était pas à l’analyse, j’avais choisi mes Nètésh ; et Kutik et Damik, leurs futurs Minsil, attendaient toujours de connaître leur sort. Je me levai et me dirigeai vers les deux futurs Nètésh qui m’attendaient au bas de l’estrade. C’était le signal pour Naram et Enkihegal qui allèrent chercher Kutik et Damik et les guidèrent vers deux solides tables de bois jumelles que j’avais fait spécialement construire pour l’occasion.
— Je vais faire de vous des Frères d’Âmes, poursuivis-je à l’attention d’Emisum et de Samium. Vous serez mes yeux et mes oreilles, mes espions dans et au-delà de la cité. À moi seul vous répondrez, à moi seul vous appartiendrez ! Cela vous convient-il, mes frères ?
— Oui, firent-ils, l’air grave.
— Vous allez être Nètésh et à chacun de vous j’octroie un Minsil. Souhaitez-vous que je vous donne ces hommes, leur demandai-je. Souhaitez-vous pouvoir disposer d’eux à chaque heure du jour et de la nuit.
— Oui, murmurèrent-ils.
— Saurez-vous les protéger ? Les honorer de votre semence ?
— Oui, firent-ils de nouveau.
— Alors montrez-moi, terminai-je.
Je vis un sourire se dessiner sur les lèvres d’Emisum. Un sourire lubrique et satisfait. Sans attendre, il se dirigea vers Kutik et se saisit de lui. Samium de son côté avançait d’un pas décidé vers Damik, mais alors qu’il prenait le jeune soldat par le bras, ce dernier fit preuve d’une résistance à laquelle je ne m’étais pas attendu. Samium essaya de nouveau alors qu’Emisum allongeait Kutik à plat dos sur la table, les jambes écartées. Le jeune Élamite, lui, ne faisait montre d’aucune résistance. Bien au contraire, il semblait totalement soumis et noua ses jambes autour des hanches de son futur maître. Naram pris place derrière Emisum, se collant à lui, et saisit son sexe pour l’empêcher de prendre son fils sur le champ. Ils allaient devoir attendre que je sois prêt à les rejoindre.
Je regardai Samium et Damik. Quelque chose clochait assurément entre ces deux-là. Samium était le chef de ma garde, le plus fidèle de mes soldats. C’était lui que j’avais envoyé comme héraut lors de l’attaque d’Agga contre Ourouk. Il me semblait donc juste de faire de lui l’un de mes plus proches serviteurs. Mais Damik, bien qu’il ne semble pas lui montrer d’irrespect, ne paraissait plus reconnaître cette supériorité hiérarchique. Damik qui avait quant à lui mené l’attaque contre les hommes de Kish, qui avait fait partie des artisans de ma victoire… et à qui j’avais confié le soin d’Aqqi afin qu’il lui montre de quoi étaient capable les hommes d’Ourouk.
Je vis Samium refaire une tentative, attaquant cette fois plus agressivement. Il se saisit du poignet de son subalterne et tenta de le lui tordre dans le dos. Damik fit mine de se laisser faire mais retourna la situation à son avantage, déséquilibrant par là même son supérieur. Puis il le saisit à bras-le-corps et le plaqua face contre la table. Enkihegal fit mine d’intervenir mais je lui fis signe de ne rien faire. Alors Damik, tout en maintenant fermement son comparse contre la table, commença à faire glisser son sexe entre ses fesses offertes. Et lorsqu’il entra en contact avec l’entrée du fondement, Samium se calma instantanément, comme si ce contact viril le rassurait, l’apaisait.
— Je souhaite que tu me donnes cet homme, Gilgamesh, fit-il en me regardant dans les yeux. Je souhaite pouvoir disposer de lui à chaque heure du jour et de la nuit. Nous serons Frères d’Âmes, poursuivit-il. Nous serons tes yeux et tes oreilles, tes espions dans la cité et au-delà de la cité. À toi seul nous répondrons, à toi seul nous appartiendrons !
Je les fixai un moment sans rien dire. J’avais commis une erreur. Trop occupé par mes différents projets, je n’avais pas vu le changement naturel de hiérarchie qui s’était opéré au sein même de ma garde. Changement qui j’avais probablement accéléré en demandant son aide à Damik pour aider Samium à dominer ses démons. Mais la nature reprend toujours ses droits et l’aîné semblait se satisfaire de ce nouvel ordre des choses. Allongé sur le ventre, les joues rouges d’excitation, il semblait attendre avec impatience que le jeune soldat prenne possession de lui alors qu’il attendait patiemment, son sexe solidement planté entre les lobes musclés et velus de ses fesses.
Damik venait de prêter serment. Un serment volontaire et appuyé. Son comportement et son obéissance avait toujours été irréprochable. En ce moment même, il luttait contre ses bas instincts, attendant patiemment que je l’autorise à soumettre définitivement Samium.
Je me déshabillai et me positionnai derrière Damik. Puis, sans attendre, je fis glisser mon sexe entre ses fesses.
— Qu’il en soit ainsi, fis-je alors que je le propulsai du même coup en Samium.
Je l’avais pris par surprise. Sans doute ne s’était-il pas attendu à un traitement si vigoureux. Il saisit courageusement les bords de la table et s’y accrocha solidement, serrant les dents pour ne pas crier. Je me mis à aller très vite en lui. La table grinçait, mais semblait vouloir résister à mes violents assauts. Je m’accrochais à ses hanches, le faisant coulisser au même rythme en Samium.
— Prépare-toi à me recevoir ! Prépare-toi à recevoir la force de ton dieu, finis-je par haleter à son oreille alors que je me libérai en lui.
Puis je me retirai, laissant les deux hommes épuisés et rejoignis Emisum dont l’excitation semblait à son comble. Son corps tremblait et son sexe massif dont Naram ne parvenait à faire le tour d’une seule main suintait d’un précum abondant et épais. Je pris la place de Naram derrière Emisum. Il savait ce que j’allais faire mais cela ne paraissait aucunement le perturber et à peine avais-je commencé à me glisser en lui qu’il poussait vivement ses fesses en arrière pour s’empaler sur moi. Alors je sentis les pieds de Kutik se nouer derrière mes reins et nous attirer ensemble en lui. Emisum se déchaîna, coulissant sur mon membre aussi bien qu’entre les fesses de son amant. Le plaisir s’avéra aussi puissant qu’avec Samium et Damik, et à nouveau, alors que je m’apprêtais à jouir d’eux, je répétai la même litanie.
— Prépare-toi à me recevoir ! Prépare-toi à recevoir la force de ton dieu.
Ma jouissance fut intense et abondante. Je restai quelques instants encore dans le fondement chaud et accueillant pour reprendre mon souffle. Je venais de procéder à deux nouveaux baptêmes et me sentais un peu fourbu. Mais la cérémonie n’était pas finie. Il me restait à les marquer du sceau des Dieux.
Je me mis face à eux, de l’autre côté des tables alors que Naram et Enkihegal approchait. Chacun d’eux portait un tison chauffé à blanc dans chacune de leur main recouverte de bandelettes de lin. Des tisons dont l’extrémité s’élargissait pour laisser place au dingir. Des tisons qui lorsqu’ils rencontrèrent les chairs des Frères les marquèrent à tout jamais dans un même hurlement de douleur.
— Emisum, Damik, vous serez les forts, les vaillants, les Nètéshs. Vous, Kutik et Samium, vous serez leurs partenaires, leurs soutiens, leurs Minsil. Ceux par qui leur plaisir viendra. Ceux qui serviront de fourreaux à leurs épées. Et à moins qu’ils ne vous y autorisent ou que votre mission ne l’exige, eux seuls auront droit de prendre possession de votre corps. Dorénavant, vous êtes à eux.
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