09-01-2025, 06:02 AM
Gilgamesh (12) : Frères d'Âmes
Cette journée marqua le début véritable de mon règne, mais elle marqua également la fin de celui d’Agga. Bien qu’il ait vécu quelques temps encore, il se retrancha dans sa ville et son palais et plus jamais je n’entendis parler de lui. A sa mort, le roi d’Our, Mesannepada, marcha sur la cité en s’en empara, renversant la dynastie de Kish, une dynastie vieille de douze mille ans. En envahissant la ville, Mesannepada fit prisonnier tous les fils d’Agga. Il déporta les plus jeunes dans la cité d’Our et mis à mort les plus âgés, ceux qui auraient pu prétendre au trône. Il se murmure qu’il emprisonna les autres, ceux qui, pubères, sont capables de procréer, mais possède encore la force et la vivacité de la jeunesse, et que, chaque soir, l’un d’eux était conduit dans ses appartements afin qu’il le marque de sa semence.
Je n’ai pas réagi à ses évènements ni à ses rumeurs. A cette époque, d’autres problèmes retenaient toute mon attention et l’heure n’était pas arrivée pour moi de régler mes comptes avec le roi d’Our. Ou plutôt le roi de Kish, car c’est le titre qu’il s’octroya une fois son invasion terminée.
Lorsque la folie de la guerre m’eut quitté, je fis relever les murs d’Ourouk. L’attaque d’Agga avait mis à jour notre plus grande faille. Nos murailles étaient peut-être suffisantes à l’époque du père de mon père, mais elles n’opposaient qu’un faible obstacle à un ennemi équipé d’échelles. Je fis également ajouter des tours et renforcer les portes. Je me joignais aux artisans pour la fabrication des briques et l’édification des murs. Nous devions travailler le plus rapidement possible car il nous fallut user des anciens mûrs pour en reconstruire de nouveaux. Dans la frénésie du moment et mon désir de voir mon œuvre s’accomplir, je ne ménageais pas mon peuple et l’épuisait. On commençait à voir en moi un tyran mais je restais aveugle aux souffrances que je déclenchais.
Je me sentais plus vivant que jamais. Le dieu en moi, rayonnait d’une vitalité inépuisable. Le jour je me consacrais aux tâches d’un roi et à conduire mon peuple vers la grandeur. La nuit, alors qu’épuisés Ourouk n’aspirait qu’à dormir, je festoyais au milieu de ma cour et laissais mon désir des femmes se déchainer. J’étais insatiable. J’en consommais sans jamais m’en lasser, concubines ou prêtresses, citadines ou servantes, je les honorais toutes sans distinction.
Un autre projet m’accapara également. Au cours de la nuit qui avait suivi la défaite d’Agga et précédé son départ pour Kish, j’avais remis Aqqi, son premier fils, entre les mains d’hommes à ma solde. J’avais voulu l’humilier et le faire souffrir pour ce qu’il m’avait fait autrefois à Kish et ce qu’il avait fait subir à Samium alors qu’il me servait de héraut. Mais au plus fort des évènements, alors qu’Enkihégal venait de s’introduire totalement dans le fondement du fils d’Agga et que la douleur et le plaisir déformait son visage, une idée avait germée en moi. J’avais à ma disposition des hommes capables de briser le plus fiers des guerriers. Des hommes qui, par la vigueur de leur virilité, étaient en mesure de faire crier de douleur et de plaisir n’importe quel homme fait. Et je me devais de les utiliser à leur juste valeur.
Ainsi une nuit, alors que ma cour festoyait, je m’absentai et me rendis à la forge d’Enkihégal. Avec son fils, je les avais engagés au palais afin de participer à la confection des armes de mes hommes. Les bons forgerons sont toujours difficiles à trouver. Je me déplaçais en silence, emmitouflé dans un long manteau de lin pourvu d’une capuche qui masquait mes traits. L’air était chaud malgré l’heure tardive et ma peau était couverte de sueur. Arrivé aux quartiers des forgerons, je me glissai dans la pièce où vivait Enkihégal et m’arrêtai à quelques mètres de sa couche. Le spectacle qui s’offrit à moi me surpris tout d’abord, puis je compris mieux certaines choses que j’avais vues. Le forgeron gisait nu, couché sur le flanc, totalement abandonné au repos. Et entre ses bras se trouvaient Naram, le prince Elamites qui avait autrefois été mon esclave et mon prisonnier. Les deux hommes dormaient calmement, respirant de concert. Le sexe massif d’Enkihégal restait solidement planté entre les fesses de Naram comme s’il s’agissait de son fourreau naturel alors que ses bras l’enserraient possessivement. Le spectacle était fascinant et troublant. Je les observai un moment, jaloux malgré moi de leur proximité ; moi que le pouvoir avait isolé, moi qui n’avais personne à qui me confier, personne vers qui me tourner. Naram bougea dans son sommeil et plusieurs centimètres du membre d’Enkihégal sortirent d’entre ses fesses. Mais, comme s’il se sentait soudain abandonné, il plaqua plus étroitement son dos contre le torse de son amant et reculant vivement son bassin, il s’empala de nouveau entièrement. Ses traits se déformèrent légèrement et un soupir d’aise sortit de sa bouche, puis il sourit, sans que tout cela ne le réveille.
Concentré sur le couple, j’avais fait abstraction de tout le reste et il me fallut un moment pour me rendre compte des bruits qui venaient de la pièce voisine. On aurait dit des gémissements, mêlés à des bruits de respirations haletantes. Lentement et en silence, je m’en approchai et écartai discrètement le rideau qui séparait les deux salles. Ce que je découvris fit violemment réagir ma virilité. Kutik, le fils de Naram, se trouvait allongé sur la table de bois qui leur servait probablement à prendre leurs repas, couché sur le dos, sa tête dépassant du plateau et tombant en arrière, en direction du sol. Emisun s’était placé au niveau de sa tête, et tentait d’y introduire son énorme membre. Kutik ne se débattait pas. Goulument, il tétait le monstre, déglutissant convulsivement pour le faire pénétrer toujours plus loin, ses lèvres totalement écartelées. Emisum le caressait, l’encourageait tout en poussant, retirant son épieu par moment pour lui permettre de respirer avant de l’y renfourner plus avant. Les mains de Kutik n’étaient pas en reste et, jambes repliées et cuisses écartées, il caressait son propre sexe dressé. Je les regardai et m’aperçus que ma main s’était glissée vers mon sexe et le masturbait doucement.
Et puis je n’y tins plus. Sans m’annoncer, je pénétrais dans la pièce et mis mon doigt devant ma bouche lorsqu’Emisum me vit. Un instant, il resta paralysé. Puis, je lui souris et il se détendit, acquiesçant d’un signe de tête. Je me glissai derrière lui et me collait contre son dos. Sa peau était douce, chaude. Je lui mordillai le cou puis lui tournai la tête pour l’embrasser profondément, à pleine bouche. Nos langues luttèrent, nos salives se mélangèrent tandis que je lui caressais le torse. Puis je le laissai poursuivre sa besogne et me rendis de l’autre côté de la table sur laquelle je grimpai. Le meuble grinça sous mon poids, mais, de construction solide, il ne bougea pas. Sans attendre, je me mis à genoux entre les cuisses écartées de Kutik et le pénétrai d’une seule poussée. Je rentrai sans rencontrer le moindre obstacle mais, surpris, le jeune homme se raidit. Vu la position dans laquelle il se trouvait à la dure besogne qu’il accomplissait, il ne s’était pas le moins du monde aperçu de mon arrivée.
— Calme-toi Kutik, murmurai-je. C’est ton roi, Gilgamesh.
Je restai planté en lui et le senti se détendre et nouer ses pieds derrière mon dos. Je me penchai en avant, posant mes mains sur ses solides pectoraux et commençai à le besogner. Son conduit était large, Emisum avait souvent dû s’y frayer un passage, mais il me procurait un plaisir infini. Je me penchai encore plus en avant et saisissant le fils du forgeron par le cou, je plaquai ma bouche contre la sienne afin de reprendre notre baiser. Me retrouver ainsi avec eux me rappela le bon temps qu’ils m’avaient donné à Kish, lorsque j’avais eu à les soumettre.
Emisum et moi nous occupâmes longuement de Kutik et finîmes par jouir chacun dans l’orifice que nous occupions. Emisum le libéra en premier, mais je le suivis que de quelques minutes seulement. Kutik paraissait épuisé mais un sourire satisfait éclairait son visage. Emisum le prit dans ses bras et le conduisit sur la couche voisine de celles de leurs pères. Là, il glissa son visage entre ses cuisses et commença à sucer son sexe toujours dressé. Kutik gémit en se mordant les lèvres et ne tarda pas à libérer à son tour dans la bouche qui l’excitait. Emisum se releva et vint vers moi. Je le pris dans mes bras et de nouveau nous nous embrassâmes. Sa salive avait le goût de semence d’homme. Le goût était étrange mais au combien agréable.
— Merci, lui dis-je sans qu’il comprenne pourquoi.
Au cours des quelques minutes qui venaient de se dérouler, je m’étais senti plus entouré et aimé que durant les semaines ou les mois précédents.
— Dis à ton père et à Naram que je souhaite les voir demain à la première heure. J’ai un travail à leur confier.
— Souhaites-tu que je les réveille, mon Gilgamesh, me dit-il.
Je les regardais un moment. Je ne souhaitais pas déranger une telle complicité.
— Non. Et Kutik a besoin de se reposer. J’ai l’impression que tu ne le ménages pas. Es-tu sûr de ne pas être trop exigeant avec lui.
Il me sourit, l’air canaille.
— Il est très… endurant, mon roi, et très résistant aussi. Et je crois qu’il aime ce que je lui fais subir. De toute façon, continua-t-il en soupesant son sexe monstrueux, aucune femme n’accepte que je la prenne et Kutik est un élamite, il lui est interdit de prendre femme d’Ourouk.
Je regardai un moment le jeune élamite. Il s’était endormi, le sourire aux lèvres et j’en conclus qu’Emisum devait avoir raison. Je laissai le fils du forgeron le rejoindre et regagnai ma chambre. Ce soir, je me sentais calme, rassasié et je décidai d’essayer de dormir.
Le lendemain à l’heure dite Enkihégal et Naram entrèrent dans la salle du trône. J’avais ordonné aux gardes qui se tenaient en faction à l’entrée de les y faire venir seuls et nus. Ils passèrent entre deux braséros de métal où brulait un feu intense, donnant à la pièce une allure plus inquiétant encore et s’approchèrent de moi.
Je me tenais assis sur mon trône, en hauteur et avais décidé de ne porter qu’un simple pagne. Ils s’approchèrent, tête basse, l’air inquiet. Ils savaient que je les avais vus la nuit dernière, et devaient se demander quelle allait être ma réaction. Naram était un esclave et il m’appartenait. Quant à Enkihégal, il s’en était emparé sans ma réelle permission.
Je les laissai attendre un moment, les regardant l’un et l’autre. Puissant et musclés, ils rayonnaient de virilité. Nul n’aurait pu croire qu’ils ne désiraient pas femmes. Nul n’aurait pu croire qu’ils préféraient la chaleur de leurs semblables.
— Mon roi, finit par commencer Enkihégal. Nous ne voulions pas nous montrer irrespectueux. Je…
— Tais-toi ! lui ordonnai-je en me levant.
Je descendis de l’estrade sur laquelle se trouvait mon trône et m’approchai d’eux. Puis, je commençai à leur tourner autour, frôlant tantôt les fesses musclées de Naram, le faisant frissonner, tantôt le sexe d’Enkihégal, qui ne pouvait s’empêcher de réagir.
— Que faisiez-vous la nuit dernière ? leur demandai-je, tout en continuant mon manège.
— Je… nous…
Je me plaçai derrière Naram et me plaquai contres son dos. Puis de mes mains je saisis les deux bourgeons de sa poitrine et les pinçai vigoureusement. Je sentis son corps se cambrer contre moi alors qu’un gémissement plaintif s’échappait de ses lèvres.
Je me penchai à son oreille et lui murmurai :
— Montre-moi ce que vous faisiez Naram… Montre le-moi si tu veux que je vous autorise à être ensemble.
L’élamite s’écarta de moi et s’agenouilla devant Enkihégal et, sans lui laisser le temps de réagir, il s’empara de son sexe à demi-dur et en englouti la majeure partie.
— Naram… je… pas… ici… essaya-t-il de le raisonner.
Dans son regard se disputaient la honte de se donner ainsi en spectacle et le plaisir qui commençait déjà à monter en lui. Je les regardai un moment, trouvant le spectacle des plus érotiques. Enkihégal avait maintenant saisi la tête de Naram à deux mains et poussait son membre monstrueux toujours plus loin dans la gorge de son amant.
Je sentais mon sexe durcir et me débarrassai prestement de mon pagne, avant de venir me placer derrière le forgeron, plaqué contre son corps solide. Mes mains se mirent à courir sur son torse, flattant tantôt ses bourgeons hypersensibles, tantôt son ventre aux muscles saillants. Il s’agitait entre mes bras, sous mes caresses et celles de la bouche de Naram.
— Souhaites-tu que je te donne cet homme, lui demandai-je à l’oreille. Souhaites-tu pouvoir disposer de lui à chaque heure du jour et de la nuit.
— Oui, murmura-t-il entre deux râles de plaisir.
— Sauras-tu le protéger ? L’honorer de ta semence ?
— Oui, gémit-il de nouveau.
— Alors montre-moi, soufflai-je à son oreille.
Sans attendre, il repoussa Naram et le souleva entre ses bras puissants. L’élamite avait un corps musclé et massif, mais cela ne semblait en rien affecter la force d’Enkihégal qui le déposa non loin de là, à plat dos sur la table dont je me servais pour travailler à mes dossiers. Il lui releva les jambes, plaçant ses mollets sur ses épaules et, sans la moindre préparation, s’enfonça entre ses fesses. Les traits de Naram se crispèrent et les muscles de son ventre se tendirent sous l’assaut brutal. Mais ce qui m’impressionna le plus fut la facilité avec lequel le forgeron entra son énorme épieu dans le fessier de son amant sans rencontrer la moindre résistance et la manière dont il y coulissait à présent. Sur la table, Naram gémissait de plaisir, son corps, couvert de sueur, supportant vaillamment les puissants assauts. Je vins de nouveau me placer derrière le forgeron.
— Je vais faire de vous mes premiers Frères d’Âmes, poursuivis-je. Vous serez mes yeux et mes oreilles, mes espions dans la cité et au-delà de la cité. A moi seul vous répondrez, à moi seul vous appartiendrez ! Cela te convient-il, frère ?
— Oui, fit-il au comble de l’excitation, sa tête basculée contre mon épaule, son visage tourné vers le mien.
Je posai brièvement mes lèvres sur les siennes puis, d’un geste précis, je fis glisser mon membre dur entre ses fesses. Et alors qu’il réalisait ce que je m’apprêtais à faire et que ses yeux s’ouvraient grands je pris brutalement possession de lui. Son corps s’arqua et recula ce qui eut pour effet de me faire pénétrer plus loin en lui. Sans attendre qu’il se calme, je me mis à imprimer un rythme vif et puissant à nos corps. Plaqué contre le bassin d’Enkihégal, c’est moi qui menais maintenant ses va-et-vient dans le fondement serré de Naram.
Le plaisir se fit rapidement intense alors que le forgeron recouvrait peu à peu ses esprits et se mit à suivre mes mouvements. Nous ne formions plus qu’un seul corps, nous étions frères. Je sentis mon corps s’enflammer. L’incendie naquit entre mes jambes, là où nait ma divine semence. Puis je la sentis jaillir telle l’eau qui emplit les canaux d’Ourouk à la saison des pluies.
— Prépare-toi à me recevoir, prépare-toi à recevoir la force de ton dieu, finis-je par haleter à son oreille.
Puis ma semence me quitta et alla se répandre dans le fondement qui me recevait alors qu’Enkihégal se libérait simultanément. Je restai en lui un moment pour m’assurer que ma force ne s’échapperait pas à mon retrait puis je me retirai lentement, lâchant Enkihégal qui s’effondra sur le torse de Naram enduit de sa propre semence.
L’élamite avait entendu mes paroles, se sachant maintenant lié à Enkihégal et les yeux brillant de larmes, le pris dans ses bras et noua ses jambes autour de ses hanches. Je les laissai un moment, il me restait un dernier acte à réaliser pour officialiser leur union. J’entourai mes mains de plusieurs couches de toile de lin puis gagnai l’un des braséros qui éclairait la pièce. Avec précaution, j’en sortis deux courts tisons dont l’extrémité représentait une sorte d’étoile, la forme du dingir, la marque des dieux, quatre clous se rejoignant en leur centre.
Avant qu’ils ne refroidissent, je rejoignis Naram et son amant et appliquai fermement le métal chauffé à blanc sur la fesse droite de chacun d’eux.
Ils hurlèrent de surprise et de douleur alors que leur chair rougissait ; mais avant qu’ils n’aient eu le temps de se rebeller, je les délivrai déjà de la source de leurs maux.
— Vous voilà maintenant Frère d’Âmes, et marqués comme tels.
Sur leurs fesses, la marque des dieux se dessinait nettement. Naram s’accrochait toujours au forgeron dont le corps s’agitait des derniers spasmes de douleur.
— Relevez-vous, leur ordonnai-je. Montrez-moi votre force !
Tant bien que mal, le forgeron se releva et me fis face. Ses fesses et son fondement meurtris semblaient très douloureux. Je le pris dans mes bras et l’embrassai profondément. Il se serra contre moi, sanglotant, me rendant mon étreinte et mon baiser. Puis je le repoussai et Naram vint se coller à lui.
— Enkihégal, tu seras le fort, le vaillant, le Nètésh. Toi, Naram, tu seras son partenaire, son soutien, son Minsil. Celui par qui son plaisir viendra. Celui qui servira de fourreau à son épée. Et à moins que je ne t’y autorise ou que ta mission t’y oblige, lui seul aura droit de prendre possession de ton corps. Dorénavant, tu es à lui. Vous pouvez y aller !
Malgré la douleur qui devait rayonner en eux, un sourire se dessina sur leurs visages. Enkihégal se pencha vers Naram et l’embrassa passionnément, possessivement. Puis, s’appuyant l’un sur l’autre, ils quittèrent la pièce.
Je revis Agga au moment de son départ avec le reste de ses hommes. J’avais repris mes atours et mon assurance. J’étais de nouveau le Roi Gilgamesh et bien que mon allégeance à Kish soit connue de tous, mon pouvoir et ma puissance ne pouvaient plus être contestés.
Cette journée marqua le début véritable de mon règne, mais elle marqua également la fin de celui d’Agga. Bien qu’il ait vécu quelques temps encore, il se retrancha dans sa ville et son palais et plus jamais je n’entendis parler de lui. A sa mort, le roi d’Our, Mesannepada, marcha sur la cité en s’en empara, renversant la dynastie de Kish, une dynastie vieille de douze mille ans. En envahissant la ville, Mesannepada fit prisonnier tous les fils d’Agga. Il déporta les plus jeunes dans la cité d’Our et mis à mort les plus âgés, ceux qui auraient pu prétendre au trône. Il se murmure qu’il emprisonna les autres, ceux qui, pubères, sont capables de procréer, mais possède encore la force et la vivacité de la jeunesse, et que, chaque soir, l’un d’eux était conduit dans ses appartements afin qu’il le marque de sa semence.
Je n’ai pas réagi à ses évènements ni à ses rumeurs. A cette époque, d’autres problèmes retenaient toute mon attention et l’heure n’était pas arrivée pour moi de régler mes comptes avec le roi d’Our. Ou plutôt le roi de Kish, car c’est le titre qu’il s’octroya une fois son invasion terminée.
Lorsque la folie de la guerre m’eut quitté, je fis relever les murs d’Ourouk. L’attaque d’Agga avait mis à jour notre plus grande faille. Nos murailles étaient peut-être suffisantes à l’époque du père de mon père, mais elles n’opposaient qu’un faible obstacle à un ennemi équipé d’échelles. Je fis également ajouter des tours et renforcer les portes. Je me joignais aux artisans pour la fabrication des briques et l’édification des murs. Nous devions travailler le plus rapidement possible car il nous fallut user des anciens mûrs pour en reconstruire de nouveaux. Dans la frénésie du moment et mon désir de voir mon œuvre s’accomplir, je ne ménageais pas mon peuple et l’épuisait. On commençait à voir en moi un tyran mais je restais aveugle aux souffrances que je déclenchais.
Je me sentais plus vivant que jamais. Le dieu en moi, rayonnait d’une vitalité inépuisable. Le jour je me consacrais aux tâches d’un roi et à conduire mon peuple vers la grandeur. La nuit, alors qu’épuisés Ourouk n’aspirait qu’à dormir, je festoyais au milieu de ma cour et laissais mon désir des femmes se déchainer. J’étais insatiable. J’en consommais sans jamais m’en lasser, concubines ou prêtresses, citadines ou servantes, je les honorais toutes sans distinction.
Un autre projet m’accapara également. Au cours de la nuit qui avait suivi la défaite d’Agga et précédé son départ pour Kish, j’avais remis Aqqi, son premier fils, entre les mains d’hommes à ma solde. J’avais voulu l’humilier et le faire souffrir pour ce qu’il m’avait fait autrefois à Kish et ce qu’il avait fait subir à Samium alors qu’il me servait de héraut. Mais au plus fort des évènements, alors qu’Enkihégal venait de s’introduire totalement dans le fondement du fils d’Agga et que la douleur et le plaisir déformait son visage, une idée avait germée en moi. J’avais à ma disposition des hommes capables de briser le plus fiers des guerriers. Des hommes qui, par la vigueur de leur virilité, étaient en mesure de faire crier de douleur et de plaisir n’importe quel homme fait. Et je me devais de les utiliser à leur juste valeur.
Ainsi une nuit, alors que ma cour festoyait, je m’absentai et me rendis à la forge d’Enkihégal. Avec son fils, je les avais engagés au palais afin de participer à la confection des armes de mes hommes. Les bons forgerons sont toujours difficiles à trouver. Je me déplaçais en silence, emmitouflé dans un long manteau de lin pourvu d’une capuche qui masquait mes traits. L’air était chaud malgré l’heure tardive et ma peau était couverte de sueur. Arrivé aux quartiers des forgerons, je me glissai dans la pièce où vivait Enkihégal et m’arrêtai à quelques mètres de sa couche. Le spectacle qui s’offrit à moi me surpris tout d’abord, puis je compris mieux certaines choses que j’avais vues. Le forgeron gisait nu, couché sur le flanc, totalement abandonné au repos. Et entre ses bras se trouvaient Naram, le prince Elamites qui avait autrefois été mon esclave et mon prisonnier. Les deux hommes dormaient calmement, respirant de concert. Le sexe massif d’Enkihégal restait solidement planté entre les fesses de Naram comme s’il s’agissait de son fourreau naturel alors que ses bras l’enserraient possessivement. Le spectacle était fascinant et troublant. Je les observai un moment, jaloux malgré moi de leur proximité ; moi que le pouvoir avait isolé, moi qui n’avais personne à qui me confier, personne vers qui me tourner. Naram bougea dans son sommeil et plusieurs centimètres du membre d’Enkihégal sortirent d’entre ses fesses. Mais, comme s’il se sentait soudain abandonné, il plaqua plus étroitement son dos contre le torse de son amant et reculant vivement son bassin, il s’empala de nouveau entièrement. Ses traits se déformèrent légèrement et un soupir d’aise sortit de sa bouche, puis il sourit, sans que tout cela ne le réveille.
Concentré sur le couple, j’avais fait abstraction de tout le reste et il me fallut un moment pour me rendre compte des bruits qui venaient de la pièce voisine. On aurait dit des gémissements, mêlés à des bruits de respirations haletantes. Lentement et en silence, je m’en approchai et écartai discrètement le rideau qui séparait les deux salles. Ce que je découvris fit violemment réagir ma virilité. Kutik, le fils de Naram, se trouvait allongé sur la table de bois qui leur servait probablement à prendre leurs repas, couché sur le dos, sa tête dépassant du plateau et tombant en arrière, en direction du sol. Emisun s’était placé au niveau de sa tête, et tentait d’y introduire son énorme membre. Kutik ne se débattait pas. Goulument, il tétait le monstre, déglutissant convulsivement pour le faire pénétrer toujours plus loin, ses lèvres totalement écartelées. Emisum le caressait, l’encourageait tout en poussant, retirant son épieu par moment pour lui permettre de respirer avant de l’y renfourner plus avant. Les mains de Kutik n’étaient pas en reste et, jambes repliées et cuisses écartées, il caressait son propre sexe dressé. Je les regardai et m’aperçus que ma main s’était glissée vers mon sexe et le masturbait doucement.
Et puis je n’y tins plus. Sans m’annoncer, je pénétrais dans la pièce et mis mon doigt devant ma bouche lorsqu’Emisum me vit. Un instant, il resta paralysé. Puis, je lui souris et il se détendit, acquiesçant d’un signe de tête. Je me glissai derrière lui et me collait contre son dos. Sa peau était douce, chaude. Je lui mordillai le cou puis lui tournai la tête pour l’embrasser profondément, à pleine bouche. Nos langues luttèrent, nos salives se mélangèrent tandis que je lui caressais le torse. Puis je le laissai poursuivre sa besogne et me rendis de l’autre côté de la table sur laquelle je grimpai. Le meuble grinça sous mon poids, mais, de construction solide, il ne bougea pas. Sans attendre, je me mis à genoux entre les cuisses écartées de Kutik et le pénétrai d’une seule poussée. Je rentrai sans rencontrer le moindre obstacle mais, surpris, le jeune homme se raidit. Vu la position dans laquelle il se trouvait à la dure besogne qu’il accomplissait, il ne s’était pas le moins du monde aperçu de mon arrivée.
— Calme-toi Kutik, murmurai-je. C’est ton roi, Gilgamesh.
Je restai planté en lui et le senti se détendre et nouer ses pieds derrière mon dos. Je me penchai en avant, posant mes mains sur ses solides pectoraux et commençai à le besogner. Son conduit était large, Emisum avait souvent dû s’y frayer un passage, mais il me procurait un plaisir infini. Je me penchai encore plus en avant et saisissant le fils du forgeron par le cou, je plaquai ma bouche contre la sienne afin de reprendre notre baiser. Me retrouver ainsi avec eux me rappela le bon temps qu’ils m’avaient donné à Kish, lorsque j’avais eu à les soumettre.
Emisum et moi nous occupâmes longuement de Kutik et finîmes par jouir chacun dans l’orifice que nous occupions. Emisum le libéra en premier, mais je le suivis que de quelques minutes seulement. Kutik paraissait épuisé mais un sourire satisfait éclairait son visage. Emisum le prit dans ses bras et le conduisit sur la couche voisine de celles de leurs pères. Là, il glissa son visage entre ses cuisses et commença à sucer son sexe toujours dressé. Kutik gémit en se mordant les lèvres et ne tarda pas à libérer à son tour dans la bouche qui l’excitait. Emisum se releva et vint vers moi. Je le pris dans mes bras et de nouveau nous nous embrassâmes. Sa salive avait le goût de semence d’homme. Le goût était étrange mais au combien agréable.
— Merci, lui dis-je sans qu’il comprenne pourquoi.
Au cours des quelques minutes qui venaient de se dérouler, je m’étais senti plus entouré et aimé que durant les semaines ou les mois précédents.
— Dis à ton père et à Naram que je souhaite les voir demain à la première heure. J’ai un travail à leur confier.
— Souhaites-tu que je les réveille, mon Gilgamesh, me dit-il.
Je les regardais un moment. Je ne souhaitais pas déranger une telle complicité.
— Non. Et Kutik a besoin de se reposer. J’ai l’impression que tu ne le ménages pas. Es-tu sûr de ne pas être trop exigeant avec lui.
Il me sourit, l’air canaille.
— Il est très… endurant, mon roi, et très résistant aussi. Et je crois qu’il aime ce que je lui fais subir. De toute façon, continua-t-il en soupesant son sexe monstrueux, aucune femme n’accepte que je la prenne et Kutik est un élamite, il lui est interdit de prendre femme d’Ourouk.
Je regardai un moment le jeune élamite. Il s’était endormi, le sourire aux lèvres et j’en conclus qu’Emisum devait avoir raison. Je laissai le fils du forgeron le rejoindre et regagnai ma chambre. Ce soir, je me sentais calme, rassasié et je décidai d’essayer de dormir.
* * *
Le lendemain à l’heure dite Enkihégal et Naram entrèrent dans la salle du trône. J’avais ordonné aux gardes qui se tenaient en faction à l’entrée de les y faire venir seuls et nus. Ils passèrent entre deux braséros de métal où brulait un feu intense, donnant à la pièce une allure plus inquiétant encore et s’approchèrent de moi.
Je me tenais assis sur mon trône, en hauteur et avais décidé de ne porter qu’un simple pagne. Ils s’approchèrent, tête basse, l’air inquiet. Ils savaient que je les avais vus la nuit dernière, et devaient se demander quelle allait être ma réaction. Naram était un esclave et il m’appartenait. Quant à Enkihégal, il s’en était emparé sans ma réelle permission.
Je les laissai attendre un moment, les regardant l’un et l’autre. Puissant et musclés, ils rayonnaient de virilité. Nul n’aurait pu croire qu’ils ne désiraient pas femmes. Nul n’aurait pu croire qu’ils préféraient la chaleur de leurs semblables.
— Mon roi, finit par commencer Enkihégal. Nous ne voulions pas nous montrer irrespectueux. Je…
— Tais-toi ! lui ordonnai-je en me levant.
Je descendis de l’estrade sur laquelle se trouvait mon trône et m’approchai d’eux. Puis, je commençai à leur tourner autour, frôlant tantôt les fesses musclées de Naram, le faisant frissonner, tantôt le sexe d’Enkihégal, qui ne pouvait s’empêcher de réagir.
— Que faisiez-vous la nuit dernière ? leur demandai-je, tout en continuant mon manège.
— Je… nous…
Je me plaçai derrière Naram et me plaquai contres son dos. Puis de mes mains je saisis les deux bourgeons de sa poitrine et les pinçai vigoureusement. Je sentis son corps se cambrer contre moi alors qu’un gémissement plaintif s’échappait de ses lèvres.
Je me penchai à son oreille et lui murmurai :
— Montre-moi ce que vous faisiez Naram… Montre le-moi si tu veux que je vous autorise à être ensemble.
L’élamite s’écarta de moi et s’agenouilla devant Enkihégal et, sans lui laisser le temps de réagir, il s’empara de son sexe à demi-dur et en englouti la majeure partie.
— Naram… je… pas… ici… essaya-t-il de le raisonner.
Dans son regard se disputaient la honte de se donner ainsi en spectacle et le plaisir qui commençait déjà à monter en lui. Je les regardai un moment, trouvant le spectacle des plus érotiques. Enkihégal avait maintenant saisi la tête de Naram à deux mains et poussait son membre monstrueux toujours plus loin dans la gorge de son amant.
Je sentais mon sexe durcir et me débarrassai prestement de mon pagne, avant de venir me placer derrière le forgeron, plaqué contre son corps solide. Mes mains se mirent à courir sur son torse, flattant tantôt ses bourgeons hypersensibles, tantôt son ventre aux muscles saillants. Il s’agitait entre mes bras, sous mes caresses et celles de la bouche de Naram.
— Souhaites-tu que je te donne cet homme, lui demandai-je à l’oreille. Souhaites-tu pouvoir disposer de lui à chaque heure du jour et de la nuit.
— Oui, murmura-t-il entre deux râles de plaisir.
— Sauras-tu le protéger ? L’honorer de ta semence ?
— Oui, gémit-il de nouveau.
— Alors montre-moi, soufflai-je à son oreille.
Sans attendre, il repoussa Naram et le souleva entre ses bras puissants. L’élamite avait un corps musclé et massif, mais cela ne semblait en rien affecter la force d’Enkihégal qui le déposa non loin de là, à plat dos sur la table dont je me servais pour travailler à mes dossiers. Il lui releva les jambes, plaçant ses mollets sur ses épaules et, sans la moindre préparation, s’enfonça entre ses fesses. Les traits de Naram se crispèrent et les muscles de son ventre se tendirent sous l’assaut brutal. Mais ce qui m’impressionna le plus fut la facilité avec lequel le forgeron entra son énorme épieu dans le fessier de son amant sans rencontrer la moindre résistance et la manière dont il y coulissait à présent. Sur la table, Naram gémissait de plaisir, son corps, couvert de sueur, supportant vaillamment les puissants assauts. Je vins de nouveau me placer derrière le forgeron.
— Je vais faire de vous mes premiers Frères d’Âmes, poursuivis-je. Vous serez mes yeux et mes oreilles, mes espions dans la cité et au-delà de la cité. A moi seul vous répondrez, à moi seul vous appartiendrez ! Cela te convient-il, frère ?
— Oui, fit-il au comble de l’excitation, sa tête basculée contre mon épaule, son visage tourné vers le mien.
Je posai brièvement mes lèvres sur les siennes puis, d’un geste précis, je fis glisser mon membre dur entre ses fesses. Et alors qu’il réalisait ce que je m’apprêtais à faire et que ses yeux s’ouvraient grands je pris brutalement possession de lui. Son corps s’arqua et recula ce qui eut pour effet de me faire pénétrer plus loin en lui. Sans attendre qu’il se calme, je me mis à imprimer un rythme vif et puissant à nos corps. Plaqué contre le bassin d’Enkihégal, c’est moi qui menais maintenant ses va-et-vient dans le fondement serré de Naram.
Le plaisir se fit rapidement intense alors que le forgeron recouvrait peu à peu ses esprits et se mit à suivre mes mouvements. Nous ne formions plus qu’un seul corps, nous étions frères. Je sentis mon corps s’enflammer. L’incendie naquit entre mes jambes, là où nait ma divine semence. Puis je la sentis jaillir telle l’eau qui emplit les canaux d’Ourouk à la saison des pluies.
— Prépare-toi à me recevoir, prépare-toi à recevoir la force de ton dieu, finis-je par haleter à son oreille.
Puis ma semence me quitta et alla se répandre dans le fondement qui me recevait alors qu’Enkihégal se libérait simultanément. Je restai en lui un moment pour m’assurer que ma force ne s’échapperait pas à mon retrait puis je me retirai lentement, lâchant Enkihégal qui s’effondra sur le torse de Naram enduit de sa propre semence.
L’élamite avait entendu mes paroles, se sachant maintenant lié à Enkihégal et les yeux brillant de larmes, le pris dans ses bras et noua ses jambes autour de ses hanches. Je les laissai un moment, il me restait un dernier acte à réaliser pour officialiser leur union. J’entourai mes mains de plusieurs couches de toile de lin puis gagnai l’un des braséros qui éclairait la pièce. Avec précaution, j’en sortis deux courts tisons dont l’extrémité représentait une sorte d’étoile, la forme du dingir, la marque des dieux, quatre clous se rejoignant en leur centre.
Avant qu’ils ne refroidissent, je rejoignis Naram et son amant et appliquai fermement le métal chauffé à blanc sur la fesse droite de chacun d’eux.
Ils hurlèrent de surprise et de douleur alors que leur chair rougissait ; mais avant qu’ils n’aient eu le temps de se rebeller, je les délivrai déjà de la source de leurs maux.
— Vous voilà maintenant Frère d’Âmes, et marqués comme tels.
Sur leurs fesses, la marque des dieux se dessinait nettement. Naram s’accrochait toujours au forgeron dont le corps s’agitait des derniers spasmes de douleur.
— Relevez-vous, leur ordonnai-je. Montrez-moi votre force !
Tant bien que mal, le forgeron se releva et me fis face. Ses fesses et son fondement meurtris semblaient très douloureux. Je le pris dans mes bras et l’embrassai profondément. Il se serra contre moi, sanglotant, me rendant mon étreinte et mon baiser. Puis je le repoussai et Naram vint se coller à lui.
— Enkihégal, tu seras le fort, le vaillant, le Nètésh. Toi, Naram, tu seras son partenaire, son soutien, son Minsil. Celui par qui son plaisir viendra. Celui qui servira de fourreau à son épée. Et à moins que je ne t’y autorise ou que ta mission t’y oblige, lui seul aura droit de prendre possession de ton corps. Dorénavant, tu es à lui. Vous pouvez y aller !
Malgré la douleur qui devait rayonner en eux, un sourire se dessina sur leurs visages. Enkihégal se pencha vers Naram et l’embrassa passionnément, possessivement. Puis, s’appuyant l’un sur l’autre, ils quittèrent la pièce.
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