03-01-2025, 09:19 PM
Gilgamesh (11) : Serment
Après en avoir fini avec Agga et Aqqi, je regagnai mon lit pour un repos bien mérité. Les combats de la journée et mon début de nuit passé en compagnie d’Agga m’avaient un peu éreinté. Mais lorsque je voulus me coucher, je découvris Samium allongé dans mon lit. J’avais oublié qu’à ma demande, mes hommes l’y avaient conduit après que je l’eus sorti des griffes d’Agga. Il avait été déshabillé et baigné et paraissait dormir d’un sommeil agité. Couché sur le flanc, il gémissait et son corps se contorsionnait comme s’il essayait de se libérer d’entraves invisibles, comme s’il revivait les évènements de la journée.
Je me dévêtis et me couchai derrière lui, entourant son torse musclé et viril de mes bras protecteurs. J’entrepris de le calmer en le caressant, en lui murmurant des paroles apaisantes à l’oreille, mais rien n’y fit. Je le réveillai avec la plus grande douceur, mais lorsqu’il émergea, la panique le submergea et il se débattit, essayant de me frapper et de me repousser. Je l’enserrai fermement entre mes bras puissants et enroulai mes jambes autour des siennes.
— Calme-toi, Samium, lui dis-je. C’est ton roi Gilgamesh. Je ne te veux aucun mal.
Je sentais son cœur palpiter sourdement sous mes mains et sa poitrine se soulever à un rythme effréné.
— G… Gilgamesh… finit-il par dire incertain.
Alors il réalisa où il se trouvait et toutes les tensions accumulées dans la journée refirent surface. Je le sentis se détendre entre mes bras puis son corps s’agita convulsivement alors qu’il s’était mis à pleurer. Je le retournai face à moi et le repris dans mes bras pour le consoler.
— Mon brave Samium, je suis désolé de ce que tu as dû subir aujourd’hui. Mais sache que ton sacrifice nous a valu la plus belle des victoires.
Il leva vers moi un regard ruisselant de larme. Je pris son visage entre mes mains et posai ma bouche sur la sienne. Il eut un bref mouvement de recul mais je le maintins suffisamment solidement pour qu’il ne puisse se dérober. Il ouvrit la bouche, peut-être pour protester, et j’en profitai pour y introduire ma langue et l’explorer profondément et il se mit à gémir comme je me plaquai plus fermement contre lui. Au bout de plusieurs minutes, je mis fin au baiser et, le gardant dans mes bras, je lui demandai comment il se sentait.
— Je… ils m’ont… c’était tellement gros, mon seigneur.
— Raconte-moi, lui dis-je. Raconte-moi ce qu’ils t’ont fait. Tu dois en parler pour t’en guérir. Ne garde aucun détail pour toi.
D’abord hésitant, il ne tarda pas à se livrer. Comment les hommes d’Agga s’étaient emparés de lui et l’avaient conduit sans ménagement jusqu’à leur chef. Comment Agga avait ordonné qu’on le dépouille de ses vêtements afin qu’il paraisse nu devant le puissant monarque. Les réflexions lubriques et graveleuses du maitre de Kish lorsqu’il avait contemplé sa puissante anatomie.
Je l’écoutais avec attention, le questionnant pour qu’il me raconte les moindres détails de ce qu’il avait vécu. Dans un premier temps je le caressais pour le calmer et le réconforter. Puis mes attouchements se firent plus pressants, s’attardant sur des zones que je lui savais érogènes. Mon sexe se mit à durcir dangereusement entre nos corps, excité comme je l’étais par son récit.
Comme s’il ne s’apercevait de rien, il poursuivit. Me raconta que sur l’ordre d’Agga, ses hommes l’avaient forcé à s’agenouiller sur des rondins de bois devant leur seigneur. On lui avait lié les mains dans le dos. La position était des plus inconfortables et les morceaux de bois meurtrissaient douloureusement ses tibias. Agga s’était approché de lui, une bosse déformant la jupe de lin blanc qui lui ceignait la taille et, arrivé devant le visage de mon héraut, il avait levé son court vêtement et en avait sorti un sexe bandé et totalement rasé. « Il paraît que les hommes d’Ourouk sont bien plus doués pour satisfaire ceux de Kish que leurs propres femmes » s’était-il alors apparemment exclamé sous les rires gras de ses hommes. Il avait saisi Samium par le menton afin de lui relever la tête puis avait poursuivi : « J’ai testé plus d’une fois ton seigneur et il ne m’a jamais déçu… ».
La suite était moins claire. Samium avait voulu défendre mon honneur et ma virilité en récusant les paroles d’Agga. Mais celui-ci ne lui en avait pas laissé le temps et avait profité qu’il ouvre la bouche pour y introduire son membre et l’y maintenir bien enfoncé. Samium avait tenté de recracher puis de mordre l’intrus, mais Agga le maintenait trop fermement. Il poursuivit son récit, m’expliquant qu’il avait senti une présence derrière lui, puis des mains qui lui redressaient et lui écartaient les fesses et avant qu’il ne comprenne ce qui l’attendai,t un sexe s’enfonçait en lui.
J’étais maintenant au comble de l’excitation, imaginant le chef de ma garde à la merci des hommes de Kish.
— Je sais qu’ils t’ont fait subir les pires atrocités, lui dis-je. (Je m’emparai du sceptre d’or d’Agga que j’avais récupéré dans l’anus de Samium après l’avoir secouru.) Que t’ont-ils fait avec cela ?
Je vis son regard se charger de terreur comme si je lui montrais le pire des objets de torture.
— Non… je…, commença-t-il.
— Que t’ont-ils fait avec cela ? répétai-je.
Je voulais qu’il me le dise et, à ma grande honte, il ne s’agissait plus là d’exorciser ses démons, mais plutôt de satisfaire la libido du dieu qui m’habitait.
— Il… ils… ils me l’ont…
Mais il ne parvint pas à terminer sa phrase, éclatant en sanglots.
— Regarde-le, lui dis-je. Il ne s’agit là que d’un objet, tu ne dois pas en avoir peur.
Je pris sa main et la posai sur le poing d’or qui terminait le sceptre. Mais, trop terrifié, il paniqua et s’échappa du lit. Il quitta ma chambre en courant puis j’entendis des bruits de lutte puis des plaintes.
— Ne m’y ramène pas, je t’en supplie, gémissait-il.
— Mais il le faut, fit la voix de Damik.
Je savais qu’exorciser les démons de Samium serait difficile et qu’il risquait de vouloir s’échapper. J’avais donc fait appel à Damik et lui avait ordonné de se tenir en retrait en cas de besoin. Je vis les deux hommes revenir, Damik trainant son ainé dont il avait lié les mains dans le dos.
— Viens, mon brave Samium, lui dis-je pour l’encourager. Nous allons te guérir.
Je m’assis sur le bord de ma couche et Damik l’approcha, lui faisant écarter les jambes afin qu’il se retrouve au-dessus de mes cuisses. J’avais son sexe mou devant moi et je le pris en bouche pour détendre son propriétaire. Damik se colla contre son dos et se mit à le caresser, ses mains courant sur son ventre plat et sculpté, ses pectoraux puissants, lui pinçant durement ses tétons dressés. Il se mit à respirer fort, des gémissements s’échappant de sa gorge, son sexe grossissait irrémédiablement dans ma bouche et je sus que le moment était venu.
Je touchais discrètement la hanche de Damik qui compris le signal et appuya doucement, mais fermement, sur les épaules de Samium. Ses genoux fléchirent sous la poussé puis mon sexe solidement dressé commença à se frayer un chemin entre ses fesses. De nouveau il paniqua et voulu s’échapper. Mais cette fois nous le maintenions solidement et Damik frappa sèchement derrière son genou droit pour le déséquilibrer tout en pesant de tout son poids sur ses épaules. Mon membre que j’avais pris soin d’enduire de beurre de chèvre entra en lui comme une épée dans son fourreau. Il hurla, jura, nous supplia, mais nous le maintînmes fermement empalé sur mon mât solidement bandé. Il lui fallut plusieurs minutes pour se calmer. Minutes au cours desquelles je le serrais contre moi pour lui communiquer ma force, lui murmurant des paroles apaisantes et combien il était fort et que j’étais fier de lui. Je sentis peu à peu son corps se détendre et bientôt il ne fut plus agité que par quelques sanglots incontrôlés. Je décidai donc de passer à l’étape suivante.
Doucement, je basculai en arrière et me couchai sur le dos, l’entrainant avec moi tout en maintenant mon sexe planté en lui. Il ne réagit pas mais je pense qu’il savait ce que nous lui réservions. Damik se dévêtit, pris dans sa main calleuse un peu de beurre de chèvre dans la motte que je conservais toujours à proximité de mon lit et s’en oignit le sexe. Puis il s’approcha de mon amant et, pliant les genoux, présenta son gland rouge et luisant contre l’entrée déjà occupée du fondement. Il dut s’y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à me rejoindre. Ma virilité était épaisse et l’occupait déjà presque entièrement. Mais les sévices, que Samium avait subits la veille, l’avaient rendu plus élastique et apte à de telles prouesses. Je sentis la tige massive de Damik glisser contre la mienne et je trouvai la sensation des plus excitantes. Samium encaissa tout d’abord courageusement l’outrage puis finit par gémir d’un mélange de douleur et de plaisir. Je pouvais sentir son ventre se contracter contre le mien et son sexe grossir et palpiter. Il redressa brutalement la tête et me regarda dans les yeux. J’y lu tout le courage de l’homme que je connaissais, son envie de vaincre ses démons. Les traits crispés et les yeux remplis de larmes, il subissait vaillamment les assauts de Damik.
Cette double intrusion nécessita un certain temps, mais aussitôt que je sentis les testicules de Damik contre les miens, je commençai à bouger. Mon garde m’emboita le pas et nous nous miment tous deux à aller et venir en rythme. Samium enfouit sa tête dans mon cou, tout à sa douleur et à son plaisir. Je le sentis me morde l’épaule et le laissai faire malgré la douleur. Peu à peu Damik accéléra et je le suivis. Je sentais la jouissance monter en moi, enfler par vague et je voyais dans le regard voilé de Damik qu’il s’en approchait dangereusement. Je le saisis alors par la nuque et le fit se coucher sur Samium puis, plaquant ma bouche sur la sienne, je la fouillai de ma langue sans ménagement. Elle était chaude, accueillante et mienne. S’en fut alors trop pour nous deux et, sans la moindre concertation, nous nous libérâmes ensemble dans le corps de mon héraut. Je sentis un liquide chaud couler contre ma virilité ce qui accru encore ma jouissance. Entre nous Samium gémissait, et je sus qu’il s’agissait de plaisir lorsque je sentis sa semence de déverser sur mon ventre.
Nous calmer et reprendre nos esprits nous pris du temps. Nous restâmes allongés les uns sur les autres pendant un long moment. Moi qui avais l’habitude de dominer les situations, j’appréciais de sentir le poids de leurs corps musclés sur moi. Ils étaient lourds, chauds. Leurs corps sentaient un mélange de sueur, de semence et d’excitation. Je caressai mes deux amants afin de les calmer, de les féliciter… mais nous n’en avions pas encore terminé.
Je posai un baiser sur le front de Damik qui se releva et sortit son membre de son supérieur puis je pivotai sur le côté afin de coucher Samium sur le dos avant de m’en extraire à mon tour. Damik lui saisit les jambes et les lui releva, le positionnant les fesses sur le bord de ma couche. Je m’agenouillai à leur niveau et posai mes mains dessus pour les écarter puis je tâtai un instant son anus offert. Il était largement dilaté sans pour autant être distendu et j’y entrai facilement tous les doigts d’une main. Je les en ressortis et plongeai ma main dans la motte de beurre. Puis de nouveau, je les lui introduisis ; mais cette fois, je poussai plus loin et, d’un coup sec, je fis entrer la main. Un spasme parcouru son corps, ses abdominaux se contractèrent sous mes yeux et un petit cri s’échappa de ses lèvres. Mais je sus que la douleur n’était rien en voyant son sexe se dresser. Je fermai le poing et commençai à pousser en le faisant tourner. Je le fis avancer et reculer, aller et venir. Il se contorsionnait sous mes assauts et gémissait de plus en plus fort. Tout en continuant le traitement, je saisis le sceptre d’Agga de ma main libre et le plongeai dans la motte de beurre puis je me redressai et le lui montrai. Cette fois, aucune peur ne transparu dans son regard et il se saisit timidement de l’objet. Je retirai alors mon poing de ses intestins et ordonnai à Damik de le lâcher puis nous le laissâmes faire. Il hésita un moment puis releva ses cuisses. Il prit le sceptre à deux mains et vint en positionner l’extrémité en forme de poing contre son anus. Puis il poussa. Bien que je possède des mains larges et épaisses, le poing du sceptre était plus volumineux que le mien et Samium dut s’y reprendre à plusieurs fois afin de le faire entrer. Il grimaçait, serrait les dents, mais poursuivait sa besogne sans rien lâcher et je dois dire que je le trouvai beau. Peu à peu, le sceptre disparu en lui, jusqu'à ce que seule l’extrémité de la tige ressorte de ses fesses. Son corps était tendu à l’extrême, sa respiration haletante. Tous les muscles de son corps semblaient transparaître à travers sa peau brunie par le soleil. De son sexe bandé sortait sans discontinuer un liquide clair et visqueux.
Il était prêt.
Délicatement, je pris l’extrémité apparente du sceptre qu’il avait lâché et le retirai d’un coup sec. Deux sensations puissantes ravagèrent alors son corps en même temps. La douleur du retrait brutal et la jouissance qui en résulta. Il commença par se redresser brutalement comme le sceptre le quittai, les yeux écarquiller de surprise, la bouche ouverte aspirant tour l’air qu’elle pouvait. Puis tout aussi brutalement son corps s’arqua et il retomba violemment contre ma couche, cambré à l’extrême. Les muscles de son ventre se tendirent et sa semence jaillit en torrent de sa verge qui semblait vibrer d’elle-même ; j’eu l’impression de l’entendre feuler comme un animal sauvage.
Voir ce spectacle me fit perdre tout contrôle. Je me tournais vers Damik qui le comprit et ne chercha pas à me résister lorsque je m’emparai de lui et, le poussant face contre le mur je le pris sauvagement. Il subit courageusement l’assaut et je ne fus pas long à me libérer en lui.
Moi qui ne suis jamais fatigué, je dois bien avouer que je dormis du sommeil du juste jusqu’à l’aube. Quand je me réveillai, je découvris Samium et Damik à mes côtés, toujours endormis. Je me levai et sortis nu sur mon balcon afin de faire profiter mon corps des premiers rayons du soleil. Je me sentais bien mieux qu’au cours de ces derniers mois. Goûter de nouveau au combat et à la vie de guerrier m’avait redonné plus de vigueur et d’énergie que je n’en avais eu jusque-là.
Mais je n’eus guère le temps de m’appesantir sur ma vie, une longue journée m’attendait. J’avais décidé de renvoyer Agga et les survivants de Kish chez eux – sauf ceux qui avaient décidé de rester et de profiter de mon hospitalité – mais avant je voulais de nouveau prêter allégeance au roi des rois de Sumer. Je convoquai donc le peuple entier d’Ourouk pour qu’il en soit témoin. Par ce geste, je ne souhaitais pas me soumettre à Kish, mais me placer en prince respectueux de ses ainés, respectueux de sa parole. J’avais vaincu Agga et ainsi montré ma détermination et mon indépendance, mais je ne souhaitais pas pour autant renverser le roi de Kish.
La cérémonie eut lieu sur la plus grande des terrasses du temple d’An, comme lors de ma première soumission à la populace de Kish. Les pierres d’un blanc immaculé reflétaient le soleil, rendant l’atmosphère irréelle. J’avais ordonné que l’espace y soit totalement libéré afin d’y dresser une simple table fait de la même pierre blanche. Autour de moi, j’avais réuni mes plus braves guerriers et les prêtres de tous les temples de la ville. La déesse Inanna était également présente. Elle arborait une expression neutre, mais je devinais une sourde colère couver en elle. J’avais défait son plus puissant allié et j’allais maintenant me soumettre à lui. Agga devrait dorénavant traiter directement avec moi ; inutile pour lui d’ourdir quelque complot avec elle. Agga, quant à lui, se tenait à mes côtés, vêtu de ses plus beaux atours, son fils Aqqi et le reste de ses hommes non loin de lui. Afin de signifier leur défaite, j’avais exigé qu’ils apparaissent nus et en chacun d’eux avait été placé un épais barreau de métal à la pointe arrondie comme un gland qu’ils avaient ordre de conserver durant toute la cérémonie. J’en voyais certains se dandiner pour surmonter l’inconfort dû à l’objet. L’un d’eux, plus jeune que les autres eut failli même perdre le sien mais avant que le barreau ne tombe, son voisin dont les bras faisait la taille des cuisses du plus jeune, posa vivement sa main sur son arrière train et le remis en position, bouchant l’orifice de son pouce pour éviter toute nouvelle fuite. Le jeune homme glapit, étouffa un sanglot puis se calma.
J’attendis que le soleil soit au plus haut dans le ciel et que le peuple d’Ourouk prenne procession de l’endroit. Bien sûr, la terrasse ne pouvait accueillir toute la populace mais j’avais exigé que chaque homme pubère assiste à la cérémonie.
C’est donc au plus chaud du jour que je m’avançais vers la table de pierre. Lentement, je me dévêtis de mes atours royaux, me présentant entièrement nu devant mon peuple et m’adressai à eux.
— Je me présente aujourd’hui devant vous comme je suis né, ici en Ourouk ; mais c’est à Kish que je suis devenu homme.
Ma voix portait dans chaque recoin de la grande terrasse et tous se taisaient, attendant la suite de mon discours.
— Cet homme, fis-je, en montrant Agga, m’a recueilli au sein de sa cité, en son palais et fait de moi son fils alors que mon père n’était plus. Il est comme un père pour moi et c’est ainsi que je veux l’honorer. Plusieurs fois je lui ai juré loyauté et fidélité et même si hier nous nous sommes opposés, je reste son plus fidèle allié. Ainsi, devant vous je veux de nouveau jurer fidélité et loyauté à mon père, celui que Kish m’a donné.
Je me tus et personne n’osa parler. Je m’approchai à un mètre environ de la table de pierre puis j’écartai les jambes et me penchai en avant, posant mes mains sur ses bords rugueux afin de m’offrir à l’astre du jour. Derrière moi, j’entendis Agga approcher puis s’arrêter. Je le devinai se déshabillant, retirant un par un ses atours royaux. Je savais son sexe déjà dur et bandé et n’avais pas besoin de le voir pour me rappeler son épaisseur. J’allais probablement souffrir car bien qu’ayant été sodomisé par des outils de tailles beaucoup plus impressionnantes, je n’avais plus été pénétré, depuis quelques temps déjà.
Agga pris place derrière moi et me saisit fermement par les hanches Puis il fit glisser son sexe entre les lobes musclés de mes fesses et d’un coup sec s’introduisit en moi. Un cri m’échappa sous la violence de la saillie. Je m’agrippai fermement à la dalle de pierre que je tenais entre mes mains et serrai les dents autant que je le pus. Le roi de Kish n’avait eu recours à aucune huile, aucun artifice de quelque sorte pour faciliter son entrée en moi.
Je le sentis se plaquer contre mon dos puis coller sa bouche à mon oreille.
— Me sens-tu en toi mon fils, me susurrât-il, sens-tu la puissance de ton roi.
Malgré moi j’aimais me sentir soumis à un homme en qui j’avais – ou tout au moins j’avais eu – confiance. Je pouvais délaisser un moment les responsabilités du pouvoir et m’appuyer sur sa force.
— Oui, articulai-je, péniblement, ravalant ma douleur.
— Je sais ce que tu es réellement, Gilgamesh. N’oublie pas qui je suis. Je suis celui qui a pris possession de toi pour la première fois. Ton corps ne m’oubliera jamais, j’en suis ton maître pour toujours. Je connais tous tes secrets. Je sais comment te faire gémir ou crier, hurler ou pleurer ; et à la fin, tu me supplieras de te prendre encore et encore. Ton peuple va te découvrir tel quel tu es.
Je le sentis se retirer de moi puis revenir, alternant des mouvements lents et puissants puis vifs et rapides. Je me mis à gémir comme il avait dit que je le ferai. Un gémissement irrépressible. Je me mordis la lèvre pour l’arrêter mais rien n’y fait. De ses mains, il saisit les bourgeons bruns de ma poitrine et me les serra durement ; et je criai comme il l’avait dit.
Mon peuple m’observait, soumis au roi des rois de Sumer. Je perdais peu à peu tout contrôle sur mon corps, si bien que, sans que je ne m’en aperçoive, Agga arrêta de bouger et c’est moi qui me mis à aller et venir sur le membre dressé.
Alors des larmes inondèrent mes yeux tant les sensations que je ressentais se révélaient puissantes. Les mains d’Agga parcouraient mon corps, tantôt caressantes, tantôt violentes. Elles s’emparèrent de mon sexe dressé puis le levèrent et l’une d’elle s’enroula autour de mes bourses. Elle les flatta un instant puis les serra puissamment. Le geste ne dura qu’une fraction de seconde mais suffit à me faire hurler. Je voulus repousser Agga, mais il me repoussa plus près de la table, me tordant les bras dans le dos. Je me retrouvai le visage et le torse sur la dalle de pierre, les mains immobilisées. Agga s’empara de ma cuisse droite et après s’être retiré de moi, me la fit poser sur la table afin de m’exhiber davantage devant mon peuple.
Je me sentis vide sans lui et finit par le supplier.
— Pitié, lui dis-je, reviens.
— Comment, me répondit-il. Je n’ai pas compris.
J’avais chaud, mes pensées étaient incohérentes. Je n’aspirais qu’à une chose, être plein de lui de nouveau.
— Reviens, murmurai-je à nouveau.
— Je n’entends pas, répéta-t-il.
— Reviens ! hurlai-je. Reviens en moi, père Agga !
Alors il replongea en moi et se déchaina sur mon corps offert. Il avait obtenu ce qu’il désirait. Je l’avais supplié devant mon peuple.
Longtemps je le sentis aller et venir. Le soleil brulait ma peau et je transpirais abondamment.
— Il faut le faire boire, entendis-je quelqu’un s’inquiéter.
Alors une servante apporta de l’eau accompagnée d’un de mes gardes, mais Agga s’y opposa.
— Il doit s’abreuver de l’eau de Kish, fit-il. Faites venir dix de mes hommes.
Je vis mon garde prêt à s’opposer à mon roi.
— Faites ce qu’il dit, parvins-je à articuler, la bouche pâteuse.
Il me fallait de l’eau et peu importait d’où elle venait.
La servante et le garde partirent et Agga se pencha à mon oreille.
— C’est bien, mon fils, me dit-il, tu vas aimer l’eau de Kish.
Je perçus plus que je ne vis les hommes de Kish m’entourer. Et j’ouvris la bouche lorsqu’une tige chaude et dure se posa sur mes lèvres. Assoiffé comme je l’étais, je me mis à pomper l’objet qui gonfla rapidement. J’entendais des gémissements sans comprendre d’où ils venaient. Je voulais boire mais rien ne sortait. Je pompai plus fort comme le chevreau le pis de sa mère et brusquement ma bouche fut inondée d’un liquide chaud et épais. Le goût était acre et la saveur sucrée, mais il s’agissait de liquide et j’en voulais encore. J’aspirai encore et encore, mais la source semblait s’être tarie. Mon biberon m’échappa soudain mais j’avais encore soif, et comme j’ouvrais la bouche pour m’en plaindre, un autre pris sa place, puis un autre et encore un autre. Peu à peu, je retrouvai mes esprits à mesure que mon estomac se remplissait de ce liquide et alors que le dixième homme de Kish vidait sa semence en moi, je finis par me rendre compte de ce que je faisais.
Agga, tout en continuant de me saillir, se pencha vers moi et déposa un baiser sur ma tempe.
— Te sens-tu rassasié, me demanda-t-il.
— Oui, fis-je.
Et c’était vrai. Je me sentais repu. Gavé par la semence des hommes de Kish. Elle alourdissait mon estomac comme un repas lourd et gras.
— Alors reçoit moi maintenant.
D’un mouvement sec, il se calla au fond de moi et s’y libéra. Une douce chaleur m’envahit alors que sa semence se répandait profondément dans mon ventre et rejoignait celle des autres kishites et s’y mélangeait. J’aurai été femme, je pense que j’aurai sans aucun doute été fécondé. Il resta encore un long moment en moi pour s’assurer que sa semence reste bien en place puis sorti et se retira accompagné de ses hommes.
Péniblement, je me levai sous le regard de mon peuple. Je devais à tout prix reprendre la main. J’avais laissé Agga me dominer et il ne s’en était pas privé. Fièrement, je souris de toutes mes dents, faisant un signe de la main à mon peuple et regagnai l’intérieur du temple, la tête haute. Je dus puiser dans mes réserves de courage pour y parvenir tellement je me sentais épuisé, mais j’y parvins. Samium et Damik me prirent alors en main et me conduisirent jusqu’à ma chambre où je dormis jusqu’au matin suivant.
Après en avoir fini avec Agga et Aqqi, je regagnai mon lit pour un repos bien mérité. Les combats de la journée et mon début de nuit passé en compagnie d’Agga m’avaient un peu éreinté. Mais lorsque je voulus me coucher, je découvris Samium allongé dans mon lit. J’avais oublié qu’à ma demande, mes hommes l’y avaient conduit après que je l’eus sorti des griffes d’Agga. Il avait été déshabillé et baigné et paraissait dormir d’un sommeil agité. Couché sur le flanc, il gémissait et son corps se contorsionnait comme s’il essayait de se libérer d’entraves invisibles, comme s’il revivait les évènements de la journée.
Je me dévêtis et me couchai derrière lui, entourant son torse musclé et viril de mes bras protecteurs. J’entrepris de le calmer en le caressant, en lui murmurant des paroles apaisantes à l’oreille, mais rien n’y fit. Je le réveillai avec la plus grande douceur, mais lorsqu’il émergea, la panique le submergea et il se débattit, essayant de me frapper et de me repousser. Je l’enserrai fermement entre mes bras puissants et enroulai mes jambes autour des siennes.
— Calme-toi, Samium, lui dis-je. C’est ton roi Gilgamesh. Je ne te veux aucun mal.
Je sentais son cœur palpiter sourdement sous mes mains et sa poitrine se soulever à un rythme effréné.
— G… Gilgamesh… finit-il par dire incertain.
Alors il réalisa où il se trouvait et toutes les tensions accumulées dans la journée refirent surface. Je le sentis se détendre entre mes bras puis son corps s’agita convulsivement alors qu’il s’était mis à pleurer. Je le retournai face à moi et le repris dans mes bras pour le consoler.
— Mon brave Samium, je suis désolé de ce que tu as dû subir aujourd’hui. Mais sache que ton sacrifice nous a valu la plus belle des victoires.
Il leva vers moi un regard ruisselant de larme. Je pris son visage entre mes mains et posai ma bouche sur la sienne. Il eut un bref mouvement de recul mais je le maintins suffisamment solidement pour qu’il ne puisse se dérober. Il ouvrit la bouche, peut-être pour protester, et j’en profitai pour y introduire ma langue et l’explorer profondément et il se mit à gémir comme je me plaquai plus fermement contre lui. Au bout de plusieurs minutes, je mis fin au baiser et, le gardant dans mes bras, je lui demandai comment il se sentait.
— Je… ils m’ont… c’était tellement gros, mon seigneur.
— Raconte-moi, lui dis-je. Raconte-moi ce qu’ils t’ont fait. Tu dois en parler pour t’en guérir. Ne garde aucun détail pour toi.
D’abord hésitant, il ne tarda pas à se livrer. Comment les hommes d’Agga s’étaient emparés de lui et l’avaient conduit sans ménagement jusqu’à leur chef. Comment Agga avait ordonné qu’on le dépouille de ses vêtements afin qu’il paraisse nu devant le puissant monarque. Les réflexions lubriques et graveleuses du maitre de Kish lorsqu’il avait contemplé sa puissante anatomie.
Je l’écoutais avec attention, le questionnant pour qu’il me raconte les moindres détails de ce qu’il avait vécu. Dans un premier temps je le caressais pour le calmer et le réconforter. Puis mes attouchements se firent plus pressants, s’attardant sur des zones que je lui savais érogènes. Mon sexe se mit à durcir dangereusement entre nos corps, excité comme je l’étais par son récit.
Comme s’il ne s’apercevait de rien, il poursuivit. Me raconta que sur l’ordre d’Agga, ses hommes l’avaient forcé à s’agenouiller sur des rondins de bois devant leur seigneur. On lui avait lié les mains dans le dos. La position était des plus inconfortables et les morceaux de bois meurtrissaient douloureusement ses tibias. Agga s’était approché de lui, une bosse déformant la jupe de lin blanc qui lui ceignait la taille et, arrivé devant le visage de mon héraut, il avait levé son court vêtement et en avait sorti un sexe bandé et totalement rasé. « Il paraît que les hommes d’Ourouk sont bien plus doués pour satisfaire ceux de Kish que leurs propres femmes » s’était-il alors apparemment exclamé sous les rires gras de ses hommes. Il avait saisi Samium par le menton afin de lui relever la tête puis avait poursuivi : « J’ai testé plus d’une fois ton seigneur et il ne m’a jamais déçu… ».
La suite était moins claire. Samium avait voulu défendre mon honneur et ma virilité en récusant les paroles d’Agga. Mais celui-ci ne lui en avait pas laissé le temps et avait profité qu’il ouvre la bouche pour y introduire son membre et l’y maintenir bien enfoncé. Samium avait tenté de recracher puis de mordre l’intrus, mais Agga le maintenait trop fermement. Il poursuivit son récit, m’expliquant qu’il avait senti une présence derrière lui, puis des mains qui lui redressaient et lui écartaient les fesses et avant qu’il ne comprenne ce qui l’attendai,t un sexe s’enfonçait en lui.
J’étais maintenant au comble de l’excitation, imaginant le chef de ma garde à la merci des hommes de Kish.
— Je sais qu’ils t’ont fait subir les pires atrocités, lui dis-je. (Je m’emparai du sceptre d’or d’Agga que j’avais récupéré dans l’anus de Samium après l’avoir secouru.) Que t’ont-ils fait avec cela ?
Je vis son regard se charger de terreur comme si je lui montrais le pire des objets de torture.
— Non… je…, commença-t-il.
— Que t’ont-ils fait avec cela ? répétai-je.
Je voulais qu’il me le dise et, à ma grande honte, il ne s’agissait plus là d’exorciser ses démons, mais plutôt de satisfaire la libido du dieu qui m’habitait.
— Il… ils… ils me l’ont…
Mais il ne parvint pas à terminer sa phrase, éclatant en sanglots.
— Regarde-le, lui dis-je. Il ne s’agit là que d’un objet, tu ne dois pas en avoir peur.
Je pris sa main et la posai sur le poing d’or qui terminait le sceptre. Mais, trop terrifié, il paniqua et s’échappa du lit. Il quitta ma chambre en courant puis j’entendis des bruits de lutte puis des plaintes.
— Ne m’y ramène pas, je t’en supplie, gémissait-il.
— Mais il le faut, fit la voix de Damik.
Je savais qu’exorciser les démons de Samium serait difficile et qu’il risquait de vouloir s’échapper. J’avais donc fait appel à Damik et lui avait ordonné de se tenir en retrait en cas de besoin. Je vis les deux hommes revenir, Damik trainant son ainé dont il avait lié les mains dans le dos.
— Viens, mon brave Samium, lui dis-je pour l’encourager. Nous allons te guérir.
Je m’assis sur le bord de ma couche et Damik l’approcha, lui faisant écarter les jambes afin qu’il se retrouve au-dessus de mes cuisses. J’avais son sexe mou devant moi et je le pris en bouche pour détendre son propriétaire. Damik se colla contre son dos et se mit à le caresser, ses mains courant sur son ventre plat et sculpté, ses pectoraux puissants, lui pinçant durement ses tétons dressés. Il se mit à respirer fort, des gémissements s’échappant de sa gorge, son sexe grossissait irrémédiablement dans ma bouche et je sus que le moment était venu.
Je touchais discrètement la hanche de Damik qui compris le signal et appuya doucement, mais fermement, sur les épaules de Samium. Ses genoux fléchirent sous la poussé puis mon sexe solidement dressé commença à se frayer un chemin entre ses fesses. De nouveau il paniqua et voulu s’échapper. Mais cette fois nous le maintenions solidement et Damik frappa sèchement derrière son genou droit pour le déséquilibrer tout en pesant de tout son poids sur ses épaules. Mon membre que j’avais pris soin d’enduire de beurre de chèvre entra en lui comme une épée dans son fourreau. Il hurla, jura, nous supplia, mais nous le maintînmes fermement empalé sur mon mât solidement bandé. Il lui fallut plusieurs minutes pour se calmer. Minutes au cours desquelles je le serrais contre moi pour lui communiquer ma force, lui murmurant des paroles apaisantes et combien il était fort et que j’étais fier de lui. Je sentis peu à peu son corps se détendre et bientôt il ne fut plus agité que par quelques sanglots incontrôlés. Je décidai donc de passer à l’étape suivante.
Doucement, je basculai en arrière et me couchai sur le dos, l’entrainant avec moi tout en maintenant mon sexe planté en lui. Il ne réagit pas mais je pense qu’il savait ce que nous lui réservions. Damik se dévêtit, pris dans sa main calleuse un peu de beurre de chèvre dans la motte que je conservais toujours à proximité de mon lit et s’en oignit le sexe. Puis il s’approcha de mon amant et, pliant les genoux, présenta son gland rouge et luisant contre l’entrée déjà occupée du fondement. Il dut s’y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à me rejoindre. Ma virilité était épaisse et l’occupait déjà presque entièrement. Mais les sévices, que Samium avait subits la veille, l’avaient rendu plus élastique et apte à de telles prouesses. Je sentis la tige massive de Damik glisser contre la mienne et je trouvai la sensation des plus excitantes. Samium encaissa tout d’abord courageusement l’outrage puis finit par gémir d’un mélange de douleur et de plaisir. Je pouvais sentir son ventre se contracter contre le mien et son sexe grossir et palpiter. Il redressa brutalement la tête et me regarda dans les yeux. J’y lu tout le courage de l’homme que je connaissais, son envie de vaincre ses démons. Les traits crispés et les yeux remplis de larmes, il subissait vaillamment les assauts de Damik.
Cette double intrusion nécessita un certain temps, mais aussitôt que je sentis les testicules de Damik contre les miens, je commençai à bouger. Mon garde m’emboita le pas et nous nous miment tous deux à aller et venir en rythme. Samium enfouit sa tête dans mon cou, tout à sa douleur et à son plaisir. Je le sentis me morde l’épaule et le laissai faire malgré la douleur. Peu à peu Damik accéléra et je le suivis. Je sentais la jouissance monter en moi, enfler par vague et je voyais dans le regard voilé de Damik qu’il s’en approchait dangereusement. Je le saisis alors par la nuque et le fit se coucher sur Samium puis, plaquant ma bouche sur la sienne, je la fouillai de ma langue sans ménagement. Elle était chaude, accueillante et mienne. S’en fut alors trop pour nous deux et, sans la moindre concertation, nous nous libérâmes ensemble dans le corps de mon héraut. Je sentis un liquide chaud couler contre ma virilité ce qui accru encore ma jouissance. Entre nous Samium gémissait, et je sus qu’il s’agissait de plaisir lorsque je sentis sa semence de déverser sur mon ventre.
Nous calmer et reprendre nos esprits nous pris du temps. Nous restâmes allongés les uns sur les autres pendant un long moment. Moi qui avais l’habitude de dominer les situations, j’appréciais de sentir le poids de leurs corps musclés sur moi. Ils étaient lourds, chauds. Leurs corps sentaient un mélange de sueur, de semence et d’excitation. Je caressai mes deux amants afin de les calmer, de les féliciter… mais nous n’en avions pas encore terminé.
Je posai un baiser sur le front de Damik qui se releva et sortit son membre de son supérieur puis je pivotai sur le côté afin de coucher Samium sur le dos avant de m’en extraire à mon tour. Damik lui saisit les jambes et les lui releva, le positionnant les fesses sur le bord de ma couche. Je m’agenouillai à leur niveau et posai mes mains dessus pour les écarter puis je tâtai un instant son anus offert. Il était largement dilaté sans pour autant être distendu et j’y entrai facilement tous les doigts d’une main. Je les en ressortis et plongeai ma main dans la motte de beurre. Puis de nouveau, je les lui introduisis ; mais cette fois, je poussai plus loin et, d’un coup sec, je fis entrer la main. Un spasme parcouru son corps, ses abdominaux se contractèrent sous mes yeux et un petit cri s’échappa de ses lèvres. Mais je sus que la douleur n’était rien en voyant son sexe se dresser. Je fermai le poing et commençai à pousser en le faisant tourner. Je le fis avancer et reculer, aller et venir. Il se contorsionnait sous mes assauts et gémissait de plus en plus fort. Tout en continuant le traitement, je saisis le sceptre d’Agga de ma main libre et le plongeai dans la motte de beurre puis je me redressai et le lui montrai. Cette fois, aucune peur ne transparu dans son regard et il se saisit timidement de l’objet. Je retirai alors mon poing de ses intestins et ordonnai à Damik de le lâcher puis nous le laissâmes faire. Il hésita un moment puis releva ses cuisses. Il prit le sceptre à deux mains et vint en positionner l’extrémité en forme de poing contre son anus. Puis il poussa. Bien que je possède des mains larges et épaisses, le poing du sceptre était plus volumineux que le mien et Samium dut s’y reprendre à plusieurs fois afin de le faire entrer. Il grimaçait, serrait les dents, mais poursuivait sa besogne sans rien lâcher et je dois dire que je le trouvai beau. Peu à peu, le sceptre disparu en lui, jusqu'à ce que seule l’extrémité de la tige ressorte de ses fesses. Son corps était tendu à l’extrême, sa respiration haletante. Tous les muscles de son corps semblaient transparaître à travers sa peau brunie par le soleil. De son sexe bandé sortait sans discontinuer un liquide clair et visqueux.
Il était prêt.
Délicatement, je pris l’extrémité apparente du sceptre qu’il avait lâché et le retirai d’un coup sec. Deux sensations puissantes ravagèrent alors son corps en même temps. La douleur du retrait brutal et la jouissance qui en résulta. Il commença par se redresser brutalement comme le sceptre le quittai, les yeux écarquiller de surprise, la bouche ouverte aspirant tour l’air qu’elle pouvait. Puis tout aussi brutalement son corps s’arqua et il retomba violemment contre ma couche, cambré à l’extrême. Les muscles de son ventre se tendirent et sa semence jaillit en torrent de sa verge qui semblait vibrer d’elle-même ; j’eu l’impression de l’entendre feuler comme un animal sauvage.
Voir ce spectacle me fit perdre tout contrôle. Je me tournais vers Damik qui le comprit et ne chercha pas à me résister lorsque je m’emparai de lui et, le poussant face contre le mur je le pris sauvagement. Il subit courageusement l’assaut et je ne fus pas long à me libérer en lui.
* * *
Moi qui ne suis jamais fatigué, je dois bien avouer que je dormis du sommeil du juste jusqu’à l’aube. Quand je me réveillai, je découvris Samium et Damik à mes côtés, toujours endormis. Je me levai et sortis nu sur mon balcon afin de faire profiter mon corps des premiers rayons du soleil. Je me sentais bien mieux qu’au cours de ces derniers mois. Goûter de nouveau au combat et à la vie de guerrier m’avait redonné plus de vigueur et d’énergie que je n’en avais eu jusque-là.
Mais je n’eus guère le temps de m’appesantir sur ma vie, une longue journée m’attendait. J’avais décidé de renvoyer Agga et les survivants de Kish chez eux – sauf ceux qui avaient décidé de rester et de profiter de mon hospitalité – mais avant je voulais de nouveau prêter allégeance au roi des rois de Sumer. Je convoquai donc le peuple entier d’Ourouk pour qu’il en soit témoin. Par ce geste, je ne souhaitais pas me soumettre à Kish, mais me placer en prince respectueux de ses ainés, respectueux de sa parole. J’avais vaincu Agga et ainsi montré ma détermination et mon indépendance, mais je ne souhaitais pas pour autant renverser le roi de Kish.
La cérémonie eut lieu sur la plus grande des terrasses du temple d’An, comme lors de ma première soumission à la populace de Kish. Les pierres d’un blanc immaculé reflétaient le soleil, rendant l’atmosphère irréelle. J’avais ordonné que l’espace y soit totalement libéré afin d’y dresser une simple table fait de la même pierre blanche. Autour de moi, j’avais réuni mes plus braves guerriers et les prêtres de tous les temples de la ville. La déesse Inanna était également présente. Elle arborait une expression neutre, mais je devinais une sourde colère couver en elle. J’avais défait son plus puissant allié et j’allais maintenant me soumettre à lui. Agga devrait dorénavant traiter directement avec moi ; inutile pour lui d’ourdir quelque complot avec elle. Agga, quant à lui, se tenait à mes côtés, vêtu de ses plus beaux atours, son fils Aqqi et le reste de ses hommes non loin de lui. Afin de signifier leur défaite, j’avais exigé qu’ils apparaissent nus et en chacun d’eux avait été placé un épais barreau de métal à la pointe arrondie comme un gland qu’ils avaient ordre de conserver durant toute la cérémonie. J’en voyais certains se dandiner pour surmonter l’inconfort dû à l’objet. L’un d’eux, plus jeune que les autres eut failli même perdre le sien mais avant que le barreau ne tombe, son voisin dont les bras faisait la taille des cuisses du plus jeune, posa vivement sa main sur son arrière train et le remis en position, bouchant l’orifice de son pouce pour éviter toute nouvelle fuite. Le jeune homme glapit, étouffa un sanglot puis se calma.
J’attendis que le soleil soit au plus haut dans le ciel et que le peuple d’Ourouk prenne procession de l’endroit. Bien sûr, la terrasse ne pouvait accueillir toute la populace mais j’avais exigé que chaque homme pubère assiste à la cérémonie.
C’est donc au plus chaud du jour que je m’avançais vers la table de pierre. Lentement, je me dévêtis de mes atours royaux, me présentant entièrement nu devant mon peuple et m’adressai à eux.
— Je me présente aujourd’hui devant vous comme je suis né, ici en Ourouk ; mais c’est à Kish que je suis devenu homme.
Ma voix portait dans chaque recoin de la grande terrasse et tous se taisaient, attendant la suite de mon discours.
— Cet homme, fis-je, en montrant Agga, m’a recueilli au sein de sa cité, en son palais et fait de moi son fils alors que mon père n’était plus. Il est comme un père pour moi et c’est ainsi que je veux l’honorer. Plusieurs fois je lui ai juré loyauté et fidélité et même si hier nous nous sommes opposés, je reste son plus fidèle allié. Ainsi, devant vous je veux de nouveau jurer fidélité et loyauté à mon père, celui que Kish m’a donné.
Je me tus et personne n’osa parler. Je m’approchai à un mètre environ de la table de pierre puis j’écartai les jambes et me penchai en avant, posant mes mains sur ses bords rugueux afin de m’offrir à l’astre du jour. Derrière moi, j’entendis Agga approcher puis s’arrêter. Je le devinai se déshabillant, retirant un par un ses atours royaux. Je savais son sexe déjà dur et bandé et n’avais pas besoin de le voir pour me rappeler son épaisseur. J’allais probablement souffrir car bien qu’ayant été sodomisé par des outils de tailles beaucoup plus impressionnantes, je n’avais plus été pénétré, depuis quelques temps déjà.
Agga pris place derrière moi et me saisit fermement par les hanches Puis il fit glisser son sexe entre les lobes musclés de mes fesses et d’un coup sec s’introduisit en moi. Un cri m’échappa sous la violence de la saillie. Je m’agrippai fermement à la dalle de pierre que je tenais entre mes mains et serrai les dents autant que je le pus. Le roi de Kish n’avait eu recours à aucune huile, aucun artifice de quelque sorte pour faciliter son entrée en moi.
Je le sentis se plaquer contre mon dos puis coller sa bouche à mon oreille.
— Me sens-tu en toi mon fils, me susurrât-il, sens-tu la puissance de ton roi.
Malgré moi j’aimais me sentir soumis à un homme en qui j’avais – ou tout au moins j’avais eu – confiance. Je pouvais délaisser un moment les responsabilités du pouvoir et m’appuyer sur sa force.
— Oui, articulai-je, péniblement, ravalant ma douleur.
— Je sais ce que tu es réellement, Gilgamesh. N’oublie pas qui je suis. Je suis celui qui a pris possession de toi pour la première fois. Ton corps ne m’oubliera jamais, j’en suis ton maître pour toujours. Je connais tous tes secrets. Je sais comment te faire gémir ou crier, hurler ou pleurer ; et à la fin, tu me supplieras de te prendre encore et encore. Ton peuple va te découvrir tel quel tu es.
Je le sentis se retirer de moi puis revenir, alternant des mouvements lents et puissants puis vifs et rapides. Je me mis à gémir comme il avait dit que je le ferai. Un gémissement irrépressible. Je me mordis la lèvre pour l’arrêter mais rien n’y fait. De ses mains, il saisit les bourgeons bruns de ma poitrine et me les serra durement ; et je criai comme il l’avait dit.
Mon peuple m’observait, soumis au roi des rois de Sumer. Je perdais peu à peu tout contrôle sur mon corps, si bien que, sans que je ne m’en aperçoive, Agga arrêta de bouger et c’est moi qui me mis à aller et venir sur le membre dressé.
Alors des larmes inondèrent mes yeux tant les sensations que je ressentais se révélaient puissantes. Les mains d’Agga parcouraient mon corps, tantôt caressantes, tantôt violentes. Elles s’emparèrent de mon sexe dressé puis le levèrent et l’une d’elle s’enroula autour de mes bourses. Elle les flatta un instant puis les serra puissamment. Le geste ne dura qu’une fraction de seconde mais suffit à me faire hurler. Je voulus repousser Agga, mais il me repoussa plus près de la table, me tordant les bras dans le dos. Je me retrouvai le visage et le torse sur la dalle de pierre, les mains immobilisées. Agga s’empara de ma cuisse droite et après s’être retiré de moi, me la fit poser sur la table afin de m’exhiber davantage devant mon peuple.
Je me sentis vide sans lui et finit par le supplier.
— Pitié, lui dis-je, reviens.
— Comment, me répondit-il. Je n’ai pas compris.
J’avais chaud, mes pensées étaient incohérentes. Je n’aspirais qu’à une chose, être plein de lui de nouveau.
— Reviens, murmurai-je à nouveau.
— Je n’entends pas, répéta-t-il.
— Reviens ! hurlai-je. Reviens en moi, père Agga !
Alors il replongea en moi et se déchaina sur mon corps offert. Il avait obtenu ce qu’il désirait. Je l’avais supplié devant mon peuple.
Longtemps je le sentis aller et venir. Le soleil brulait ma peau et je transpirais abondamment.
— Il faut le faire boire, entendis-je quelqu’un s’inquiéter.
Alors une servante apporta de l’eau accompagnée d’un de mes gardes, mais Agga s’y opposa.
— Il doit s’abreuver de l’eau de Kish, fit-il. Faites venir dix de mes hommes.
Je vis mon garde prêt à s’opposer à mon roi.
— Faites ce qu’il dit, parvins-je à articuler, la bouche pâteuse.
Il me fallait de l’eau et peu importait d’où elle venait.
La servante et le garde partirent et Agga se pencha à mon oreille.
— C’est bien, mon fils, me dit-il, tu vas aimer l’eau de Kish.
Je perçus plus que je ne vis les hommes de Kish m’entourer. Et j’ouvris la bouche lorsqu’une tige chaude et dure se posa sur mes lèvres. Assoiffé comme je l’étais, je me mis à pomper l’objet qui gonfla rapidement. J’entendais des gémissements sans comprendre d’où ils venaient. Je voulais boire mais rien ne sortait. Je pompai plus fort comme le chevreau le pis de sa mère et brusquement ma bouche fut inondée d’un liquide chaud et épais. Le goût était acre et la saveur sucrée, mais il s’agissait de liquide et j’en voulais encore. J’aspirai encore et encore, mais la source semblait s’être tarie. Mon biberon m’échappa soudain mais j’avais encore soif, et comme j’ouvrais la bouche pour m’en plaindre, un autre pris sa place, puis un autre et encore un autre. Peu à peu, je retrouvai mes esprits à mesure que mon estomac se remplissait de ce liquide et alors que le dixième homme de Kish vidait sa semence en moi, je finis par me rendre compte de ce que je faisais.
Agga, tout en continuant de me saillir, se pencha vers moi et déposa un baiser sur ma tempe.
— Te sens-tu rassasié, me demanda-t-il.
— Oui, fis-je.
Et c’était vrai. Je me sentais repu. Gavé par la semence des hommes de Kish. Elle alourdissait mon estomac comme un repas lourd et gras.
— Alors reçoit moi maintenant.
D’un mouvement sec, il se calla au fond de moi et s’y libéra. Une douce chaleur m’envahit alors que sa semence se répandait profondément dans mon ventre et rejoignait celle des autres kishites et s’y mélangeait. J’aurai été femme, je pense que j’aurai sans aucun doute été fécondé. Il resta encore un long moment en moi pour s’assurer que sa semence reste bien en place puis sorti et se retira accompagné de ses hommes.
Péniblement, je me levai sous le regard de mon peuple. Je devais à tout prix reprendre la main. J’avais laissé Agga me dominer et il ne s’en était pas privé. Fièrement, je souris de toutes mes dents, faisant un signe de la main à mon peuple et regagnai l’intérieur du temple, la tête haute. Je dus puiser dans mes réserves de courage pour y parvenir tellement je me sentais épuisé, mais j’y parvins. Samium et Damik me prirent alors en main et me conduisirent jusqu’à ma chambre où je dormis jusqu’au matin suivant.
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