02-01-2025, 08:38 PM
Gilgamesh (10) : Tortures
Il en fut fait comme je l’avais dit. J’organisais une grande fête en l’honneur d’Agga. J’y fis servir les mets les plus fins, les viandes les plus tendres, les vins les plus doux et les plus capiteux, en l’honneur du roi des rois de Sumer. Son comportement était l’opposé du mien. Il se tenait à mes côtés, morne, détaché alors que j’exultais, fier de ma victoire.
— Que t’arrive-t-il, père Agga, lui demandai-je.
— Je m’inquiète pour mon fils, je ne l’ai pas vu depuis que tu m’as invité dans ta cité.
Je posai la coupe de vin que je tenais à la main et me levai. Suis-moi, dis-je à Agga qui se leva à son tour. Personne ne sembla s’apercevoir de notre départ ; il faut dire que le vin avait coulé à flot toute la soirée. Je le conduisis dans un méandre de couloir jusqu’aux quartiers des soldats et, alors que nous approchions, des plaintes et des gémissements se firent entendre, leur volume s’accroissant au fur et à mesure de notre progression. Nous atteignîmes la grande salle commune dont mes soldats disposaient pour manger ou se divertir et je vis Agga s’arrêter brutalement, les yeux écarquillés devant le spectacle qu’il découvrit.
La pièce était illuminée par une multitude de bougies et de torches fixées aux murs, rendant l’atmosphère chaude et lourde et une forte odeur de semence d’homme vous assaillait dès que vous en franchissiez l’entrée. J’avais laissé mes hommes disposer des dernières forces de Kish, ne leur donnant qu’un seul ordre : plus aucun ne devait périr et ils m’avaient apparemment bien obéi. Les derniers guerriers de Kish, une cinquantaine tout au plus, avaient été rasés de près, à l’exception de leurs cheveux coupés courts. Leurs corps oings d’huiles brillantes reflétaient la lueur pâle et chaude des bougies. La salle résonnait des gémissements rauques d’hommes soumis aux caprices et aux désirs d’autres qui les avaient combattus et vaincus. Parfois un cri de douleur rompait cette belle harmonie comme la virginité inviolée d’un kishite tombait sous les assauts d’un homme d’Ourouk. J’entraînai Agga parmi les groupes qui se formaient au hasard des choix de mes hommes. Sur la grande table un colosse de Kish était solidement maintenu par quatre ouroukéens alors que le cinquième le pourfendait de son sexe épais. Le kishite gémissait d’un mélange de plaisir et de douleur. Plus loin, dans un coin sombre, un ouroukéen d’une trentaine d’année maintenait un jeune kishite plaqué dos contre le solide mur de pierre. Le jeune homme enserrait fermement de ses cuisses les hanches larges de son amant, nouant ses pieds et ses bras derrière son dos musclé. L’homme avait son sexe solidement planté dans son jeune anus et sa langue avait pris totalement possession de sa bouche. Le spectacle qu’ils offraient était des plus excitants, la peau bronzée et recouverte d’une épaisse toison de l’ainée contre celle plus pâle et totalement glabre du plus jeune. La barbe râpeuse et courte contre le visage imberbe et rougi. Les hanches larges et le torse trapu du maitre contre la carrure plus fine et le ventre plat de son esclave. Le jeune homme ouvrit les yeux et nous vit le regarder. Une larme perla aux coins de ses yeux alors que la honte semblait le submerger mais, au comble de la soumission, il se serra plus fort contre son amant et ferma les yeux, plongeant plus loin dans le plaisir qui s’offrait à lui.
— Je pense que certains de tes hommes ne voudront pas repartir, dis-je à Agga qui ne me répondit pas.
Nous poursuivîmes notre progression au milieu de cet enchevêtrement de corps puissants tendus vers un seul but, le plaisir. Puis nous sortîmes de la pièce principale pour gagner la zone des cellules. Rares étaient les salles munies de portes à Ourouk ; généralement nous nous contentions de rideaux ou de peaux de bêtes pour fermer une pièce. Mais les cellules faisaient exception puisqu’elles étaient vouées à maintenir un homme enfermé contre son gré. J’entrainais Agga vers l’une d’elle et l’y fit entrer puis fermait la porte derrière nous. La salle était petite et totalement vide mais sur chacun de ses mûrs latéraux, à hauteur de tête, une ouverture avait été pratiquée sur les cellules adjacentes, chacune d’elles fermées par un mince rideau de lin. Je conduisis Agga vers l’une d’elles et ouvrit doucement le fin tissu et, contre moi, le roi de Kish se raidit.
Un des souvenirs les plus marquants que j’ai conservé de mon séjour à Kish est la fois où, attaché sur un hôtel de briques, j’avais été soumis à tous les hommes de la cité afin que leur semence me nourrisse et scelle mon allégeance à la ville qui m’avait accueilli. Agga se trouvait à mes côtés lors de cette cérémonie mais ce dont je me souvenais le mieux, s’était du plaisir malsain que j’avais malgré moi offert à Aqqi, son fils, par ma soumission et mon renoncement. C’était lui qui avait choisi le forgeron Enkihégal afin de me briser et me faire hurler de douleur. L’expérience avait été pour moi l’une des plus humiliantes de ma vie mais son souvenir ne manquait jamais de m’exciter, à ma plus grande honte.
Je ne sais pas pourquoi, si j’avais agi à dessein ou s’il s’agissait d’exorciser mes démons, mais j’avais fait construire la réplique exacte de l’hôtel du temple d’Enlil de Kish dans cette cellule que nous observions. Un hôtel sur lequel Aqqi avait été installé, son torse musclé reposant sur sa surface spécialement sculptée pour le recevoir. Il avait été rasé comme les autres Kishites et deux larges sangles de cuir attachées de part et d’autre de l’hôtel courraient dans son dos, le maintenant solidement en place. Ses mains étaient liées dans son dos par de solides cordelettes de lin tressées. Autour de lui, cinq hommes vêtus de longues robes claires munies de capuches, formaient un cercle. Celui qui se trouvait derrière lui dénoua la cordelette qui maintenait sa robe fermée. Le vêtement s’ouvrit et le tissu glissa le long de sa peau nue jusqu’à ces pieds. Il s’agissait de Damik, l’un de mes plus braves guerriers. Il s’approcha de l’hôtel et s’empara d’un vase qui reposait au sol. Il le souleva au-dessus d’Aqqi et versa son contenu sur son dos bronzé, une huile douce et pure, l’une des plus pures dont je disposais. Damik posa le vase et commença à étaler le liquide ambré sur le corps du prisonnier, ses mains courant sur ses omoplates, remontant sur ses épaules, puis descendant au creux de ses reins, s’attardant sur ses hanches avant de descendre ses fesses et ses cuisses. Il prenait son temps, enduisant chaque centimètre carré du corps de ce guerrier offert. Il saisit les fesses musculeuses de l’homme à pleine main et les écarta alors qu’un autre homme encapuchonné se saisissait du vase et versait l’huile onctueuse entre les lobes brillants. Le corps d’Aqqi frémit mais il ne dit rien. Damik posa sa main entre ses fesses et commença à masser l’anus sans défense, l’enduisant largement de graisse. La respiration d’Aqqi s’accéléra mais aucune plainte ne sortit de sa bouche. Damik poursuivit son traitement et introduisit doucement son majeur plein d’huile dans le conduit serré. Une phalange pour commencer puis les deux autres suivirent rapidement tout comme le deuxième doigt. A côté de moi Agga regardait le spectacle sans ciller mais je voyais son sexe, tout comme le mien durcir entre ses jambes.
Après plusieurs minutes de ce traitement, Damik retira ses doigts, pris de l’huile et en enduisit son sexe. Sa virilité était tendue à l’extrême et, même si elle n’était pas d’une grande longueur, sa largeur la compensait sans peine. Il s’approcha de nouveau d’Aqqi et posa une main aux creux de ses reins, puis de l’autre, il posa son gland luisant d’huile contre l’orifice qu’il venait de préparer. Il poussa un petit coup sec, cherchant à faire entrer son gland en douceur, mais Aqqi se rebella contre l’assaut, lui refusant l’entrée. Cependant Damik n’était pas homme à se laisser repousser et puisque la douceur ne semblait pas fonctionner, la force brute le ferait. Il s’arc-bouta contre les fesses du prisonnier et poussa de toutes ses forces. Aqqi serra les dents, essayant de repousser le violent assaut, mais l’huile dont il était enduit rendait la chose impossible et, inexorablement, le sexe de Damik se fraya un chemin en lui. Son dos se creusa et ses abdominaux se contractèrent violemment puis il paniqua et se mit à haleter. On eut dit un nageur en perdition cherchant désespérément une chose à laquelle s’accrocher afin de surnager. Il essayait de pousser afin de chasser la chair qui entrait en lui et les larmes inondèrent son visage. Alors je compris quelque chose. Jamais Aqqi n’avait été ainsi asservi. Jamais un homme ne s’était emparé de son conduit interdit. Et j’en ressentis à mon tout un plaisir absolu.
Damik ne tarda pas à s’enfoncer totalement et entreprit d’aller et venir sans attendre. Il semblait prendre beaucoup de plaisir à dompter cet anus vierge et ses coups de boutoirs s’accélérèrent rapidement jusqu’au point de non-retour. Je le vis alors se crisper, ses mains solidement attachées aux hanches de sa victime qui, serrant les dents, n’émettait toujours aucun son. Un cri rauque sortit de la gorge du guerrier alors qu’il semblait libérer des jours entiers de désirs à l’intérieur d’un ennemi qui n’en était plus un et lorsqu’il se retira, deux autres hommes encapuchonnés se placèrent de part et d’autre d’Aqqi. A leur tour, ils laissèrent tomber leurs robes et Agga se crispa en les découvrant.
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que pour Agga, les kishites sont en quelque sorte supérieurs. Les habitants d’Ourouk et des autres villes de Sumer viennent juste ensuite et son presque leurs égaux. Par contre, il considérait les autres peuples, et surtout les élamites contre lesquels il était perpétuellement en guerre, comme des sous-hommes. C’est donc pour cela que j’avais choisi Naram, le prince élamite que j’avais fait prisonnier au cours des campagnes pour Agga, et son fils Kutik, comme deuxièmes assaillants pour Aqqi. Pour Agga, il s’agissait là d’une double humiliation pour son fils qui se retrouvait soumis non pas à des hommes qui l’avaient vaincu mais à des sous-hommes qu’il pensait avoir brisé.
Naram et Kutik avait la peau plus claire que les hommes d’Ourouk et surtout des cheveux blonds comme l’épeautre sèche et les yeux aussi bleus que l’eau la plus pure. Naram avait toujours le corps d’un puissant guerrier et une toison blonde recouvrait son torse. Kutik avait gagné en puissance et en muscles depuis la dernière fois que je l’avais vu et une courte toison commençait maintenant à recouvrir sa peau. Sans prendre la précaution de s’enduire d’huile Naram pris Aqqi par les hanches et s’enfonça d’un puissant coup de rein en lui. Il avait bien changé depuis la première fois que je l’avais vu. A l’époque, l’idée même de copuler avec un homme lui aurait semblé incongrue. Mais maintenant, après les épreuves qu’il avait traversées, son membre semblait pouvoir se dresser sur commande et le fait d’humilier un kishite, l’un des membres les plus importants du peuple qui avait asservi les siens, ne devait pas y être étranger. Aqqi subit douloureusement le premier assaut de l’élamite. Son ventre se contracta violemment, ses yeux s’écarquillèrent et sa bouche s’ouvrit grande, comme s’il cherchait à reprendre son souffle. Son sexe n’était pas plus épais que celui de Damik, mais plus long d’une demi-douzaine de centimètres et la violence de la pénétration avait dû raviver la douleur du dépucelage. Kituk, quant à lui, s’était positionné en face du visage du supplicié et profitant de sa bouche grande ouverte, il s’y introduisit profondément, maintenant fermement la tête d’Aqqi de ses deux mains. Un sourire éclaira son visage où persistaient les dernières traces de sa juvénilité et il ferma les yeux en commençant à aller et venir dans la bouche qu’il venait de forcer. Les deux hommes se coordonnèrent, pourfendant le corps du Kishite au même rythme, lent tout d’abord, puis de plus en plus rapide. La violence de leurs assauts faisait tressauter le corps solidement attaché d’Aqqi dont les larmes coulaient abondamment. La scène dura plusieurs minutes au cours desquelles Agga ne réagit pas, se contentant d’observer le supplice de son fils mais ses joues rougies témoignaient de son excitation. Naram et Kutik finirent par se libérer dans les entrailles de leur ex-ennemi, le fils d’abord, puis le père peu de temps après. Naram s’approcha alors de son fils épuisé et lui déposa un baiser sur la tempe pour le féliciter, puis, restant nu, ils regagnèrent leur place autour d’Aqqi.
En choisissant les hommes qui allaient s’occuper d’Aqqi, j’avais plusieurs buts en tête. Agga se montrait parfois brutal et violent, mais il était juste envers son peuple. Aqqi, lui, était brutal, malsain et pervers et profitait sans vergogne de sa position pour s’enrichir et s’arroger des droits sur tout ce qui le tentait. Pour tout cela, je ne l’avais jamais aimé et il me l’avait bien rendu. Je l’avais vu torturer à loisir des hommes de son peuple alors que rien ne l’y obligeait et j’avais moi-même fait les frais de sa lubricité. Je voulais lui faire payer les injustices qu’il avait commises à mon encontre, mais également à l’encontre d’autres. J’étais d’Ourouk ; mon cœur et mon âme étaient d’Ourouk. Mais Kish m’avait accueilli et sauvé, et voir son peuple souffrir sous le joug du fils de son roi ne m’avait jamais réchauffé le cœur.
J’avais donc choisi Damik, l’un de mes plus fidèles hommes et il était celui qui l’avait capturé. En récompense, j’estimais qu’il devait être le premier à disposer du corps de mon ennemi. Pour Aqqi, il s’agissait de lui faire comprendre qu’Ourouk l’avait soumis et le marquait par le biais de l’un de ses plus fidèles combattants.
Naram et Kutik, les élamites que j’avais capturés lorsque j’avais combattu leur peuple pour Kish, avaient été mon deuxième choix. Il s’agissait là d’une torture plus psychologique. Je voulais qu’il se voie rabaissé encore plus bas que les hommes qu’il avait asservis, plus bas que les sous-hommes qu’étaient pour lui les élamites. Et je pense que cela avait bien fonctionné. Mais pour terminer, je voulais lui faire payer ce qu’il m’avait fait à moi. Il ne s’agissait là non plus d’honneur ou de justice, mais d’une vengeance toute personnelle. Et comme il me l’avait dit lui-même au troisième jour de ma cérémonie de soumission à Kish, lorsque je me tenais dans la position dans laquelle il se trouvait à présent : aujourd’hui, je voulais l’entendre hurler !
Les deux derniers hommes encore habillés firent à leur tour tomber leurs robes sous les yeux terrifiés d’Aqqi.
— Non ! fut le seul son qui parvint à franchir sa gorge serrée d’angoisse. Pitié.
Mais je ne connaissais pas la pitié et je pense que jamais je ne pourrais la connaitre pour un individu tel que lui.
Enkihégal, le forgeron de Kish, était l’un de ses hommes. L’autre était son fils, Emisum. Enkihégal était un homme juste et plein de douceur, mais dont le sexe dépassait de loin la taille de tous ceux que je n’avais jamais pu voir que ce soit sur un homme ou sur le plus puissant des taureaux. J’avais subi son intrusion en moi lorsque l’on m’avait soumis à Kish et par la suite, j’avais pu à mon tour lui rendre la pareille. Emisum, quant à lui, n’avait maintenant plus rien à envier à son père. Son corps s’était musclé par le travail de la forge et son membre dépassait maintenant celui de son géniteur, bien que je n’aie jamais cru cela possible. Les deux hommes se concertèrent du regard puis se dirigèrent vers la vase d’huile dont ils enduisirent abondamment leur virilité tendue.
— Pitié… continuait de pleurnicher Aqqi.
La tension qui régnait dans la pièce était presque insoutenable. Les autres observaient la scène, attendant de voir ce qui allait se passer, se posant surement la même question que moi : comment allaient-ils s’introduire dans l’anus presque encore vierge d’Aqqi. L’excitation avait de nouveau pris possession de leur corps et leurs sexes se dressaient fièrement devant eux.
Enkihégal pris son fils par l’épaule et le guida vers leur future victime, se positionnant derrière ses fesses offertes puis, sans un mot, il commença à lui enseigner la manière dont il devait procéder. Le forgeron glissa son majeur huileux dans l’anus qu’ils devaient conquérir. Aqqi ne réagit pas, déjà ouvert par les précédents assauts. Enkihégal en profita donc pour y glisser sans la moindre difficulté un deuxième puis un troisième doigt. Rassemblant ses doigts il entreprit de les faire pénétrer tous, lentement, phalange par phalange. L’anus s’ouvrit spontanément, semblant l’accueillir pleinement, mais lorsque les troisièmes phalanges cherchèrent à se frayer un chemin, Aqqi montra les premiers signes de douleur. Enkihégal s’arrêta un moment puis Emisum versa de l’huile sur les mains de son père, afin qu’il reprenne sa progression sans risquer de léser le fragile fondement. Le Kishite serrait les dents et des gémissements gutturaux de douleur s’échappèrent de sa bouche. Son visage rougit violemment et ses yeux se fermèrent convulsivement, ne s’ouvrant que pour laisser échapper un flot de larme. Patiemment, Enkihégal finit par entrer sa main puis serra le poing et le tourna afin de dilater pleinement l’anus serré. Après plusieurs minutes, il se retira et fit passer Emisum devant lui. Il lui prit la main et lui enseigna la manière dont il devait la placer, l’introduire, puis il le laissa faire. Le jeune homme, un instant hésitant, ne tarda pas à s’enhardir, poussant son poing fermé plus loin tout en le tournant afin qu’il y pénètre mieux. Derrière lui, son père l’encourageait à voix basse, lui murmurant des encouragements à l’oreille. Attentif, il lui prodiguait conseils et recommandations, n’hésitant pas à le faire ressortir pour mieux lui montrer. Après plusieurs minutes de ce traitement, Emisum avait introduit la moitié de son avant-bras et Aqqi haletait bruyamment sous l’effet de la stimulation douloureuse qu’il recevait. Enkihégal posa la main sur l’épaule de son fils qui, comprenant le message, se retira et lui laissa la place. L’homme prit son membre monstrueux et le tint à deux mains alors que son fils le recouvrait d’huile. Puis il le massa quelques secondes afin qu’il prenne toute son ampleur, le décalotta et plaça son gland rouge et turgescent sur l’orifice qu’il venait de préparer…
Ce que ressentit Aqqi… je le sais avec exactitude. Cette impression de se faire écarteler et ce profond sentiment d’impuissance alors qu’un pieu énorme s’enfonce en vous. Vous avez beau serrer les dents, essayer de résister à l’envie d’hurler qui s’empare de vous, toujours plus forte, toujours plus intense, tenter de pousser pour le faire vainement sortir… mais il arrive toujours un moment où vous atteignez votre point de rupture. Et Aqqi n’y fit pas exception.
Enkihégal s’était déjà introduit à moitié et poussait avec fermeté – mais sans violence – pour poursuivre son œuvre Plusieurs fois la bouche du supplicié s’était grande ouverte mais il était parvenu à s’empêcher de crier. Mais, alors que le forgeron poussait une nouvelle fois, il ne put se retenir plus longtemps et un hurlement libérateur résonna dans la pièce. Le cri fut bref et grave, à la fois rauque et puissant. Il contenait toute la douleur accumulée au cours de ses dernières minutes, toute l’humiliation qu’il ressentait à être ainsi soumis. Je vis un sourire satisfait se dessiner sur les lèvres du forgeron tandis que le cri résonnait encore dans la salle et je m’aperçus que moi aussi, je souriais. Il s’agissait du signal, du signal de sa victoire ultime. Il avait vaincu et venait d’abattre les dernières bribes de résistance de son adversaire. Ses mains glissèrent sur les hanches de sa victime nouvellement soumise et il poussa d’un coup sec et violent. Aqqi ne cherchait plus à résister. Des cris et des hurlements s’échappèrent sans discontinuer de sa bouche. Il ne s’agissait pas de paroles cohérentes ou de supplications, simplement des sons qui lui permettaient d’extérioriser la douleur qui le ravageait. Enkihégal, bien qu’il ne se soit pas introduit entièrement, commença à aller et venir, poussant chaque fois plus loin, forçant chaque nouveau centimètre du chemin encore vierge qui le conduisait au fond de l’étroit conduit. Car, s’il avait pris soin de préparer l’entrée du fondement, il restait totalement vierge à la profondeur qu’atteignait maintenant son sexe.
Il fallut plus d’une vingtaine de minutes au forgeron pour prendre totalement possession de sa victime, mais le spectacle valait largement l’attente. Aqqi gisait, épuisé, sur la dalle de brique alors que le sexe massif d’Enkihégal entrait et sortait à un rythme soutenu. L’homme haletait tout à son plaisir. Je le vis brusquement s’immobiliser, bien calé au fond des intestins qu’il avait conquis, puis il bascula sa tête en arrière et gémit alors que ses abdominaux se contractaient violemment. Aqqi, j’en suis sûr, du sentir une marée d’un liquide chaud se répandre en lui et lorsque le forgeron sortit enfin son membre ramolli, son sperme s’écoula du fondement béant.
Aqqi semblait épuisé, incapable de la moindre réaction. Il venait de subir les assauts de quatre hommes parmi les plus vigoureux qu’il m’ait été donné de connaître. Mais restait Emisum. Le fils du forgeron. Celui dont le sexe dépassait maintenant largement celui de son père, autant en taille qu’en épaisseur. Enkihégal guida son fils et le positionna derrière Aqqi. Tel un maître qui forme son apprenti, il se plaça de nouveau derrière le jeune homme, prit de l’huile dans ses mains et s’en servit pour masser le membre qui grossissait encore. Plaqué contre le corps plus jeune que le sien, il l’entoura de son bras libre et saisit un de ses tétons entre ses doigts. Le corps d’Emisum s’avéra très sensible à ces stimulations et son membre se durcit brutalement, remontant vers son ventre plat et musclé, jusqu’entre ses pectoraux.
Enkihégal décalotta le gland de son fils et le positionna sur l’anus encore béant puis il lui fit pencher le corps vers l’avant, lui positionnant les mains de part et d’autre du corps d’Aqqi. Une main sur son bas-ventre et l’autre sur son sexe, il le guida, orienta sa pénétration, le stoppant par moment pour mieux reprendre son assaut. C’était comme essayer de faire entrer le plus grand de mes vaisseaux dans un canal prévu pour de simples barques, comme essayer de guider un puissant taureau vers un enclos trop petit ; et pourtant Enkihégal y parvenait. Aqqi, qui était jusque-là resté quasiment inerte essaya de tourner la tête pour voir ce qui se passait. Il commença par râler, soumis à un mélange de douleur et de plaisir. Puis, lorsque qu’Emisum arriva à mi-course, il gémissait. Au deux-tiers, il haletait, alors que ses entrailles se déformaient comme jamais auparavant. Mais lorsqu’arrivé au terme, le fils du forgeron commença à bouger sous le commandement de son père, le Kishite perdit tout contrôle de lui-même. Devant moi, Agga fixait le spectacle de son fils offert à tous les sévices et malgré moi j’eus pitié de lui.
— Ton fils a été puni pour sa cruauté, lui dis-je, je ne te souhaite pas le même destin, père Agga.
— Comment vas-tu m’humilier, alors, Gilgamesh, fit-il, la voix vibrant de colère.
— Je ne souhaite rien de tel, lui répondis-je. Je ne souhaite rien de tel au roi des rois de Sumer.
Et j’étais sérieux. Agga m’avait accueilli dans sa cité de Kish, m’avait considéré comme son fils. Et même si ses motivations n’étaient pas des plus pures, il m’avait aidé alors que j’en avais besoin.
— Je t’ai prêté allégeance en plusieurs occasions, lui dis-je. T’en souviens-tu, père Agga.
— Je m’en souviens, mon fils, mais toi tu sembles l’avoir oublié.
Il était normal, aux vues des évènements présents, qu’Agga ait ce sentiment, mais je ne pouvais permettre qu’il reparte à Kish vaincu et sans honneur. Sa cité et le pays de Sumer tout entier avait besoin d’un roi fort et non pas d’un homme faible qui ne manquerait pas de se faire renverser par ses opposants.
— Demain, à nouveau je te prêterai serment. Et je veux que mon peuple tout entier en soit témoin.
Il en fut fait comme je l’avais dit. J’organisais une grande fête en l’honneur d’Agga. J’y fis servir les mets les plus fins, les viandes les plus tendres, les vins les plus doux et les plus capiteux, en l’honneur du roi des rois de Sumer. Son comportement était l’opposé du mien. Il se tenait à mes côtés, morne, détaché alors que j’exultais, fier de ma victoire.
— Que t’arrive-t-il, père Agga, lui demandai-je.
— Je m’inquiète pour mon fils, je ne l’ai pas vu depuis que tu m’as invité dans ta cité.
Je posai la coupe de vin que je tenais à la main et me levai. Suis-moi, dis-je à Agga qui se leva à son tour. Personne ne sembla s’apercevoir de notre départ ; il faut dire que le vin avait coulé à flot toute la soirée. Je le conduisis dans un méandre de couloir jusqu’aux quartiers des soldats et, alors que nous approchions, des plaintes et des gémissements se firent entendre, leur volume s’accroissant au fur et à mesure de notre progression. Nous atteignîmes la grande salle commune dont mes soldats disposaient pour manger ou se divertir et je vis Agga s’arrêter brutalement, les yeux écarquillés devant le spectacle qu’il découvrit.
La pièce était illuminée par une multitude de bougies et de torches fixées aux murs, rendant l’atmosphère chaude et lourde et une forte odeur de semence d’homme vous assaillait dès que vous en franchissiez l’entrée. J’avais laissé mes hommes disposer des dernières forces de Kish, ne leur donnant qu’un seul ordre : plus aucun ne devait périr et ils m’avaient apparemment bien obéi. Les derniers guerriers de Kish, une cinquantaine tout au plus, avaient été rasés de près, à l’exception de leurs cheveux coupés courts. Leurs corps oings d’huiles brillantes reflétaient la lueur pâle et chaude des bougies. La salle résonnait des gémissements rauques d’hommes soumis aux caprices et aux désirs d’autres qui les avaient combattus et vaincus. Parfois un cri de douleur rompait cette belle harmonie comme la virginité inviolée d’un kishite tombait sous les assauts d’un homme d’Ourouk. J’entraînai Agga parmi les groupes qui se formaient au hasard des choix de mes hommes. Sur la grande table un colosse de Kish était solidement maintenu par quatre ouroukéens alors que le cinquième le pourfendait de son sexe épais. Le kishite gémissait d’un mélange de plaisir et de douleur. Plus loin, dans un coin sombre, un ouroukéen d’une trentaine d’année maintenait un jeune kishite plaqué dos contre le solide mur de pierre. Le jeune homme enserrait fermement de ses cuisses les hanches larges de son amant, nouant ses pieds et ses bras derrière son dos musclé. L’homme avait son sexe solidement planté dans son jeune anus et sa langue avait pris totalement possession de sa bouche. Le spectacle qu’ils offraient était des plus excitants, la peau bronzée et recouverte d’une épaisse toison de l’ainée contre celle plus pâle et totalement glabre du plus jeune. La barbe râpeuse et courte contre le visage imberbe et rougi. Les hanches larges et le torse trapu du maitre contre la carrure plus fine et le ventre plat de son esclave. Le jeune homme ouvrit les yeux et nous vit le regarder. Une larme perla aux coins de ses yeux alors que la honte semblait le submerger mais, au comble de la soumission, il se serra plus fort contre son amant et ferma les yeux, plongeant plus loin dans le plaisir qui s’offrait à lui.
— Je pense que certains de tes hommes ne voudront pas repartir, dis-je à Agga qui ne me répondit pas.
Nous poursuivîmes notre progression au milieu de cet enchevêtrement de corps puissants tendus vers un seul but, le plaisir. Puis nous sortîmes de la pièce principale pour gagner la zone des cellules. Rares étaient les salles munies de portes à Ourouk ; généralement nous nous contentions de rideaux ou de peaux de bêtes pour fermer une pièce. Mais les cellules faisaient exception puisqu’elles étaient vouées à maintenir un homme enfermé contre son gré. J’entrainais Agga vers l’une d’elle et l’y fit entrer puis fermait la porte derrière nous. La salle était petite et totalement vide mais sur chacun de ses mûrs latéraux, à hauteur de tête, une ouverture avait été pratiquée sur les cellules adjacentes, chacune d’elles fermées par un mince rideau de lin. Je conduisis Agga vers l’une d’elles et ouvrit doucement le fin tissu et, contre moi, le roi de Kish se raidit.
Un des souvenirs les plus marquants que j’ai conservé de mon séjour à Kish est la fois où, attaché sur un hôtel de briques, j’avais été soumis à tous les hommes de la cité afin que leur semence me nourrisse et scelle mon allégeance à la ville qui m’avait accueilli. Agga se trouvait à mes côtés lors de cette cérémonie mais ce dont je me souvenais le mieux, s’était du plaisir malsain que j’avais malgré moi offert à Aqqi, son fils, par ma soumission et mon renoncement. C’était lui qui avait choisi le forgeron Enkihégal afin de me briser et me faire hurler de douleur. L’expérience avait été pour moi l’une des plus humiliantes de ma vie mais son souvenir ne manquait jamais de m’exciter, à ma plus grande honte.
Je ne sais pas pourquoi, si j’avais agi à dessein ou s’il s’agissait d’exorciser mes démons, mais j’avais fait construire la réplique exacte de l’hôtel du temple d’Enlil de Kish dans cette cellule que nous observions. Un hôtel sur lequel Aqqi avait été installé, son torse musclé reposant sur sa surface spécialement sculptée pour le recevoir. Il avait été rasé comme les autres Kishites et deux larges sangles de cuir attachées de part et d’autre de l’hôtel courraient dans son dos, le maintenant solidement en place. Ses mains étaient liées dans son dos par de solides cordelettes de lin tressées. Autour de lui, cinq hommes vêtus de longues robes claires munies de capuches, formaient un cercle. Celui qui se trouvait derrière lui dénoua la cordelette qui maintenait sa robe fermée. Le vêtement s’ouvrit et le tissu glissa le long de sa peau nue jusqu’à ces pieds. Il s’agissait de Damik, l’un de mes plus braves guerriers. Il s’approcha de l’hôtel et s’empara d’un vase qui reposait au sol. Il le souleva au-dessus d’Aqqi et versa son contenu sur son dos bronzé, une huile douce et pure, l’une des plus pures dont je disposais. Damik posa le vase et commença à étaler le liquide ambré sur le corps du prisonnier, ses mains courant sur ses omoplates, remontant sur ses épaules, puis descendant au creux de ses reins, s’attardant sur ses hanches avant de descendre ses fesses et ses cuisses. Il prenait son temps, enduisant chaque centimètre carré du corps de ce guerrier offert. Il saisit les fesses musculeuses de l’homme à pleine main et les écarta alors qu’un autre homme encapuchonné se saisissait du vase et versait l’huile onctueuse entre les lobes brillants. Le corps d’Aqqi frémit mais il ne dit rien. Damik posa sa main entre ses fesses et commença à masser l’anus sans défense, l’enduisant largement de graisse. La respiration d’Aqqi s’accéléra mais aucune plainte ne sortit de sa bouche. Damik poursuivit son traitement et introduisit doucement son majeur plein d’huile dans le conduit serré. Une phalange pour commencer puis les deux autres suivirent rapidement tout comme le deuxième doigt. A côté de moi Agga regardait le spectacle sans ciller mais je voyais son sexe, tout comme le mien durcir entre ses jambes.
Après plusieurs minutes de ce traitement, Damik retira ses doigts, pris de l’huile et en enduisit son sexe. Sa virilité était tendue à l’extrême et, même si elle n’était pas d’une grande longueur, sa largeur la compensait sans peine. Il s’approcha de nouveau d’Aqqi et posa une main aux creux de ses reins, puis de l’autre, il posa son gland luisant d’huile contre l’orifice qu’il venait de préparer. Il poussa un petit coup sec, cherchant à faire entrer son gland en douceur, mais Aqqi se rebella contre l’assaut, lui refusant l’entrée. Cependant Damik n’était pas homme à se laisser repousser et puisque la douceur ne semblait pas fonctionner, la force brute le ferait. Il s’arc-bouta contre les fesses du prisonnier et poussa de toutes ses forces. Aqqi serra les dents, essayant de repousser le violent assaut, mais l’huile dont il était enduit rendait la chose impossible et, inexorablement, le sexe de Damik se fraya un chemin en lui. Son dos se creusa et ses abdominaux se contractèrent violemment puis il paniqua et se mit à haleter. On eut dit un nageur en perdition cherchant désespérément une chose à laquelle s’accrocher afin de surnager. Il essayait de pousser afin de chasser la chair qui entrait en lui et les larmes inondèrent son visage. Alors je compris quelque chose. Jamais Aqqi n’avait été ainsi asservi. Jamais un homme ne s’était emparé de son conduit interdit. Et j’en ressentis à mon tout un plaisir absolu.
Damik ne tarda pas à s’enfoncer totalement et entreprit d’aller et venir sans attendre. Il semblait prendre beaucoup de plaisir à dompter cet anus vierge et ses coups de boutoirs s’accélérèrent rapidement jusqu’au point de non-retour. Je le vis alors se crisper, ses mains solidement attachées aux hanches de sa victime qui, serrant les dents, n’émettait toujours aucun son. Un cri rauque sortit de la gorge du guerrier alors qu’il semblait libérer des jours entiers de désirs à l’intérieur d’un ennemi qui n’en était plus un et lorsqu’il se retira, deux autres hommes encapuchonnés se placèrent de part et d’autre d’Aqqi. A leur tour, ils laissèrent tomber leurs robes et Agga se crispa en les découvrant.
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que pour Agga, les kishites sont en quelque sorte supérieurs. Les habitants d’Ourouk et des autres villes de Sumer viennent juste ensuite et son presque leurs égaux. Par contre, il considérait les autres peuples, et surtout les élamites contre lesquels il était perpétuellement en guerre, comme des sous-hommes. C’est donc pour cela que j’avais choisi Naram, le prince élamite que j’avais fait prisonnier au cours des campagnes pour Agga, et son fils Kutik, comme deuxièmes assaillants pour Aqqi. Pour Agga, il s’agissait là d’une double humiliation pour son fils qui se retrouvait soumis non pas à des hommes qui l’avaient vaincu mais à des sous-hommes qu’il pensait avoir brisé.
Naram et Kutik avait la peau plus claire que les hommes d’Ourouk et surtout des cheveux blonds comme l’épeautre sèche et les yeux aussi bleus que l’eau la plus pure. Naram avait toujours le corps d’un puissant guerrier et une toison blonde recouvrait son torse. Kutik avait gagné en puissance et en muscles depuis la dernière fois que je l’avais vu et une courte toison commençait maintenant à recouvrir sa peau. Sans prendre la précaution de s’enduire d’huile Naram pris Aqqi par les hanches et s’enfonça d’un puissant coup de rein en lui. Il avait bien changé depuis la première fois que je l’avais vu. A l’époque, l’idée même de copuler avec un homme lui aurait semblé incongrue. Mais maintenant, après les épreuves qu’il avait traversées, son membre semblait pouvoir se dresser sur commande et le fait d’humilier un kishite, l’un des membres les plus importants du peuple qui avait asservi les siens, ne devait pas y être étranger. Aqqi subit douloureusement le premier assaut de l’élamite. Son ventre se contracta violemment, ses yeux s’écarquillèrent et sa bouche s’ouvrit grande, comme s’il cherchait à reprendre son souffle. Son sexe n’était pas plus épais que celui de Damik, mais plus long d’une demi-douzaine de centimètres et la violence de la pénétration avait dû raviver la douleur du dépucelage. Kituk, quant à lui, s’était positionné en face du visage du supplicié et profitant de sa bouche grande ouverte, il s’y introduisit profondément, maintenant fermement la tête d’Aqqi de ses deux mains. Un sourire éclaira son visage où persistaient les dernières traces de sa juvénilité et il ferma les yeux en commençant à aller et venir dans la bouche qu’il venait de forcer. Les deux hommes se coordonnèrent, pourfendant le corps du Kishite au même rythme, lent tout d’abord, puis de plus en plus rapide. La violence de leurs assauts faisait tressauter le corps solidement attaché d’Aqqi dont les larmes coulaient abondamment. La scène dura plusieurs minutes au cours desquelles Agga ne réagit pas, se contentant d’observer le supplice de son fils mais ses joues rougies témoignaient de son excitation. Naram et Kutik finirent par se libérer dans les entrailles de leur ex-ennemi, le fils d’abord, puis le père peu de temps après. Naram s’approcha alors de son fils épuisé et lui déposa un baiser sur la tempe pour le féliciter, puis, restant nu, ils regagnèrent leur place autour d’Aqqi.
En choisissant les hommes qui allaient s’occuper d’Aqqi, j’avais plusieurs buts en tête. Agga se montrait parfois brutal et violent, mais il était juste envers son peuple. Aqqi, lui, était brutal, malsain et pervers et profitait sans vergogne de sa position pour s’enrichir et s’arroger des droits sur tout ce qui le tentait. Pour tout cela, je ne l’avais jamais aimé et il me l’avait bien rendu. Je l’avais vu torturer à loisir des hommes de son peuple alors que rien ne l’y obligeait et j’avais moi-même fait les frais de sa lubricité. Je voulais lui faire payer les injustices qu’il avait commises à mon encontre, mais également à l’encontre d’autres. J’étais d’Ourouk ; mon cœur et mon âme étaient d’Ourouk. Mais Kish m’avait accueilli et sauvé, et voir son peuple souffrir sous le joug du fils de son roi ne m’avait jamais réchauffé le cœur.
J’avais donc choisi Damik, l’un de mes plus fidèles hommes et il était celui qui l’avait capturé. En récompense, j’estimais qu’il devait être le premier à disposer du corps de mon ennemi. Pour Aqqi, il s’agissait de lui faire comprendre qu’Ourouk l’avait soumis et le marquait par le biais de l’un de ses plus fidèles combattants.
Naram et Kutik, les élamites que j’avais capturés lorsque j’avais combattu leur peuple pour Kish, avaient été mon deuxième choix. Il s’agissait là d’une torture plus psychologique. Je voulais qu’il se voie rabaissé encore plus bas que les hommes qu’il avait asservis, plus bas que les sous-hommes qu’étaient pour lui les élamites. Et je pense que cela avait bien fonctionné. Mais pour terminer, je voulais lui faire payer ce qu’il m’avait fait à moi. Il ne s’agissait là non plus d’honneur ou de justice, mais d’une vengeance toute personnelle. Et comme il me l’avait dit lui-même au troisième jour de ma cérémonie de soumission à Kish, lorsque je me tenais dans la position dans laquelle il se trouvait à présent : aujourd’hui, je voulais l’entendre hurler !
Les deux derniers hommes encore habillés firent à leur tour tomber leurs robes sous les yeux terrifiés d’Aqqi.
— Non ! fut le seul son qui parvint à franchir sa gorge serrée d’angoisse. Pitié.
Mais je ne connaissais pas la pitié et je pense que jamais je ne pourrais la connaitre pour un individu tel que lui.
Enkihégal, le forgeron de Kish, était l’un de ses hommes. L’autre était son fils, Emisum. Enkihégal était un homme juste et plein de douceur, mais dont le sexe dépassait de loin la taille de tous ceux que je n’avais jamais pu voir que ce soit sur un homme ou sur le plus puissant des taureaux. J’avais subi son intrusion en moi lorsque l’on m’avait soumis à Kish et par la suite, j’avais pu à mon tour lui rendre la pareille. Emisum, quant à lui, n’avait maintenant plus rien à envier à son père. Son corps s’était musclé par le travail de la forge et son membre dépassait maintenant celui de son géniteur, bien que je n’aie jamais cru cela possible. Les deux hommes se concertèrent du regard puis se dirigèrent vers la vase d’huile dont ils enduisirent abondamment leur virilité tendue.
— Pitié… continuait de pleurnicher Aqqi.
La tension qui régnait dans la pièce était presque insoutenable. Les autres observaient la scène, attendant de voir ce qui allait se passer, se posant surement la même question que moi : comment allaient-ils s’introduire dans l’anus presque encore vierge d’Aqqi. L’excitation avait de nouveau pris possession de leur corps et leurs sexes se dressaient fièrement devant eux.
Enkihégal pris son fils par l’épaule et le guida vers leur future victime, se positionnant derrière ses fesses offertes puis, sans un mot, il commença à lui enseigner la manière dont il devait procéder. Le forgeron glissa son majeur huileux dans l’anus qu’ils devaient conquérir. Aqqi ne réagit pas, déjà ouvert par les précédents assauts. Enkihégal en profita donc pour y glisser sans la moindre difficulté un deuxième puis un troisième doigt. Rassemblant ses doigts il entreprit de les faire pénétrer tous, lentement, phalange par phalange. L’anus s’ouvrit spontanément, semblant l’accueillir pleinement, mais lorsque les troisièmes phalanges cherchèrent à se frayer un chemin, Aqqi montra les premiers signes de douleur. Enkihégal s’arrêta un moment puis Emisum versa de l’huile sur les mains de son père, afin qu’il reprenne sa progression sans risquer de léser le fragile fondement. Le Kishite serrait les dents et des gémissements gutturaux de douleur s’échappèrent de sa bouche. Son visage rougit violemment et ses yeux se fermèrent convulsivement, ne s’ouvrant que pour laisser échapper un flot de larme. Patiemment, Enkihégal finit par entrer sa main puis serra le poing et le tourna afin de dilater pleinement l’anus serré. Après plusieurs minutes, il se retira et fit passer Emisum devant lui. Il lui prit la main et lui enseigna la manière dont il devait la placer, l’introduire, puis il le laissa faire. Le jeune homme, un instant hésitant, ne tarda pas à s’enhardir, poussant son poing fermé plus loin tout en le tournant afin qu’il y pénètre mieux. Derrière lui, son père l’encourageait à voix basse, lui murmurant des encouragements à l’oreille. Attentif, il lui prodiguait conseils et recommandations, n’hésitant pas à le faire ressortir pour mieux lui montrer. Après plusieurs minutes de ce traitement, Emisum avait introduit la moitié de son avant-bras et Aqqi haletait bruyamment sous l’effet de la stimulation douloureuse qu’il recevait. Enkihégal posa la main sur l’épaule de son fils qui, comprenant le message, se retira et lui laissa la place. L’homme prit son membre monstrueux et le tint à deux mains alors que son fils le recouvrait d’huile. Puis il le massa quelques secondes afin qu’il prenne toute son ampleur, le décalotta et plaça son gland rouge et turgescent sur l’orifice qu’il venait de préparer…
Ce que ressentit Aqqi… je le sais avec exactitude. Cette impression de se faire écarteler et ce profond sentiment d’impuissance alors qu’un pieu énorme s’enfonce en vous. Vous avez beau serrer les dents, essayer de résister à l’envie d’hurler qui s’empare de vous, toujours plus forte, toujours plus intense, tenter de pousser pour le faire vainement sortir… mais il arrive toujours un moment où vous atteignez votre point de rupture. Et Aqqi n’y fit pas exception.
Enkihégal s’était déjà introduit à moitié et poussait avec fermeté – mais sans violence – pour poursuivre son œuvre Plusieurs fois la bouche du supplicié s’était grande ouverte mais il était parvenu à s’empêcher de crier. Mais, alors que le forgeron poussait une nouvelle fois, il ne put se retenir plus longtemps et un hurlement libérateur résonna dans la pièce. Le cri fut bref et grave, à la fois rauque et puissant. Il contenait toute la douleur accumulée au cours de ses dernières minutes, toute l’humiliation qu’il ressentait à être ainsi soumis. Je vis un sourire satisfait se dessiner sur les lèvres du forgeron tandis que le cri résonnait encore dans la salle et je m’aperçus que moi aussi, je souriais. Il s’agissait du signal, du signal de sa victoire ultime. Il avait vaincu et venait d’abattre les dernières bribes de résistance de son adversaire. Ses mains glissèrent sur les hanches de sa victime nouvellement soumise et il poussa d’un coup sec et violent. Aqqi ne cherchait plus à résister. Des cris et des hurlements s’échappèrent sans discontinuer de sa bouche. Il ne s’agissait pas de paroles cohérentes ou de supplications, simplement des sons qui lui permettaient d’extérioriser la douleur qui le ravageait. Enkihégal, bien qu’il ne se soit pas introduit entièrement, commença à aller et venir, poussant chaque fois plus loin, forçant chaque nouveau centimètre du chemin encore vierge qui le conduisait au fond de l’étroit conduit. Car, s’il avait pris soin de préparer l’entrée du fondement, il restait totalement vierge à la profondeur qu’atteignait maintenant son sexe.
Il fallut plus d’une vingtaine de minutes au forgeron pour prendre totalement possession de sa victime, mais le spectacle valait largement l’attente. Aqqi gisait, épuisé, sur la dalle de brique alors que le sexe massif d’Enkihégal entrait et sortait à un rythme soutenu. L’homme haletait tout à son plaisir. Je le vis brusquement s’immobiliser, bien calé au fond des intestins qu’il avait conquis, puis il bascula sa tête en arrière et gémit alors que ses abdominaux se contractaient violemment. Aqqi, j’en suis sûr, du sentir une marée d’un liquide chaud se répandre en lui et lorsque le forgeron sortit enfin son membre ramolli, son sperme s’écoula du fondement béant.
Aqqi semblait épuisé, incapable de la moindre réaction. Il venait de subir les assauts de quatre hommes parmi les plus vigoureux qu’il m’ait été donné de connaître. Mais restait Emisum. Le fils du forgeron. Celui dont le sexe dépassait maintenant largement celui de son père, autant en taille qu’en épaisseur. Enkihégal guida son fils et le positionna derrière Aqqi. Tel un maître qui forme son apprenti, il se plaça de nouveau derrière le jeune homme, prit de l’huile dans ses mains et s’en servit pour masser le membre qui grossissait encore. Plaqué contre le corps plus jeune que le sien, il l’entoura de son bras libre et saisit un de ses tétons entre ses doigts. Le corps d’Emisum s’avéra très sensible à ces stimulations et son membre se durcit brutalement, remontant vers son ventre plat et musclé, jusqu’entre ses pectoraux.
Enkihégal décalotta le gland de son fils et le positionna sur l’anus encore béant puis il lui fit pencher le corps vers l’avant, lui positionnant les mains de part et d’autre du corps d’Aqqi. Une main sur son bas-ventre et l’autre sur son sexe, il le guida, orienta sa pénétration, le stoppant par moment pour mieux reprendre son assaut. C’était comme essayer de faire entrer le plus grand de mes vaisseaux dans un canal prévu pour de simples barques, comme essayer de guider un puissant taureau vers un enclos trop petit ; et pourtant Enkihégal y parvenait. Aqqi, qui était jusque-là resté quasiment inerte essaya de tourner la tête pour voir ce qui se passait. Il commença par râler, soumis à un mélange de douleur et de plaisir. Puis, lorsque qu’Emisum arriva à mi-course, il gémissait. Au deux-tiers, il haletait, alors que ses entrailles se déformaient comme jamais auparavant. Mais lorsqu’arrivé au terme, le fils du forgeron commença à bouger sous le commandement de son père, le Kishite perdit tout contrôle de lui-même. Devant moi, Agga fixait le spectacle de son fils offert à tous les sévices et malgré moi j’eus pitié de lui.
— Ton fils a été puni pour sa cruauté, lui dis-je, je ne te souhaite pas le même destin, père Agga.
— Comment vas-tu m’humilier, alors, Gilgamesh, fit-il, la voix vibrant de colère.
— Je ne souhaite rien de tel, lui répondis-je. Je ne souhaite rien de tel au roi des rois de Sumer.
Et j’étais sérieux. Agga m’avait accueilli dans sa cité de Kish, m’avait considéré comme son fils. Et même si ses motivations n’étaient pas des plus pures, il m’avait aidé alors que j’en avais besoin.
— Je t’ai prêté allégeance en plusieurs occasions, lui dis-je. T’en souviens-tu, père Agga.
— Je m’en souviens, mon fils, mais toi tu sembles l’avoir oublié.
Il était normal, aux vues des évènements présents, qu’Agga ait ce sentiment, mais je ne pouvais permettre qu’il reparte à Kish vaincu et sans honneur. Sa cité et le pays de Sumer tout entier avait besoin d’un roi fort et non pas d’un homme faible qui ne manquerait pas de se faire renverser par ses opposants.
— Demain, à nouveau je te prêterai serment. Et je veux que mon peuple tout entier en soit témoin.
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