25-12-2024, 01:59 PM
Merde, Sirius ! Mon pauvre minou, un chien à dû te prendre en chasse !
Toni saisit délicatement l'animal et le ramena à l'intérieur de la maison.
Sous la lampe du salon, il procéda à un examen rapide des blessures de l'animal.
Ce n'était pas beau à voir, le félin était sévèrement amoché. Le sang invisible sur son pelage dans la nuit, prenait toute son ampleur sous la lumière de sa teinte carmin, cela sauta aux yeux de Toni qui eut un sursaut de dégoût.
Une des pattes avant était sévèrement ouverte et une plaie béante sur le flanc vomissait des coulées rouges dans la fourrure blanche.
« Là, il te faut un vétérinaire d'urgence ! Mon vieux, je ne peux rien faire pour toi »
Sirius, miaulait toujours à tue tête, sa souffrance était palpable à travers ses yeux, Toni en avait mal au cœur.
— SIRIUS ! NON !
Toni tourna la tête en direction de son frère qui dévalait les escaliers à en perdre haleine, il aurait été plus vite en passant à travers la rambarde en bois de l'escalier mais la limitation devait déjà être en action à cause du sang de l'animal.
Kevin colla son visage entre les oreilles plaquées en arrière de Sirius, le jeune garçon ne pu contenir son chagrin, des larmes ruisselèrent le long de ses joues, ses pleurs allèrent jusqu'à couvrir les miaulements de la petite boule blanche agonisante.
— Pas toi ! Non ! Tu peux pas me faire ça !
Toni le posa délicatement sur l'épaule tremblante de son frère.
— Kevin, ce n'est qu'un chat, il va s'en sortir, je vais appeler un vétérinaire !
Kevin se retourna d'un geste rapide plein de colère en direction de son frère :
— Non, justement tu ne comprends pas, ce chat est plus qu'il n'y paraît ! Évidemment tu n'en as pas conscience ! Ce n'est pas un vétérinaire qu'il lui faut ! Sirius c'est... oh et puis merde ! Reste avec ton Cylian, tu ne peux pas comprendre, cela te dépasse !
— Kevin ! Arrête ! Pas besoin de te mettre dans des états comme ça !
Mais déjà Kevin avait emporté l'animal terrorisé entre ses bras et courait dans l'escalier en direction de sa chambre.
Toni essaya de crier pour lui faire entendre raison :
— Je vais chez Logan ! Je vais l'avertir que son chat est blessé !
Pas de réponses... Toni, haussa les épaules et sortit, marchant d'un pas rapide dans la rue.
« Voyons voir... ah je crois que Logan habite ici ! C'est la première fois que je vois cette voiture devant cette maison »
Il appuya sur la sonnette jouxtant la porte d'entrée, après quelques instants, la porte s'ouvrit, une jeune femme lui souriait.
— Excusez moi je suis un voisin ami de Logan, est il ici ?
La jeune femme se recula en écartant la porte.
— Oh tu dois être un des jeunes voisins dont mon fils nous a si souvent parlé, Toni ou Kevin, je t'en prie, entre ! Je suis sa maman, Il doit être dans sa chambre, c'est au fond du couloir à droite !
— En effet madame, je m'appelle Toni et Kevin c'est mon petit frère.
Toni entra et suivi l'index que pointait la mère de Logan en direction du couloir.
Il se trouva devant une porte et se retourna en direction de la jeune femme, elle lui adressa un rapide hochement de tête indiquant qu'il était au bon endroit, il tourna la poignée et entra.
Toni trouva l'interrupteur en cherchant à tâtons et éclaira la chambre, il fallait se rendre à l'évidence, Logan n'était pas là.
Il jeta un coup d'œil autour de lui.
Sur les murs de la pièce, était accroché des posters de divers félins : Tigres, lions, panthères, tous ces fauves semblaient avoir comme mission de défendre la chambre contre d'éventuels intrus qui viendraient rôder en ces lieux.
Toni ne se sentait pas rassuré : sur la table du bureau traînaient des livres ouverts où l'on voyait des planches anatomiques d'animaux disséqués.
Sur les étagères, des animaux empaillés qui finir par convaincre Toni de rebrousser chemin, un peu mal à l'aise devant les passions morbides de Logan.
Revenu devant la porte d'entrée, la mère de Logan l'attendait.
— Merci madame mais Logan n'est pas ici, j'étais venu pour lui dire de passer chez nous au plus vite dès qu'il aura le temps.
Toni ne jugea pas nécessaire de parler de Sirius, autant que Logan ne se fasse pas de mauvais sang concernant son chat, Sirius était entre de bonnes mains.
Après avoir salué la jeune femme, il rentra à la maison.
Il devait appeler un vétérinaire mais avant cela, il préféra s'assurer de l'état stable de Sirius qui devait toujours être avec Kevin dans la chambre.
Devant la chambre de son frère il toqua contre la porte :
— Kevin ? C'est moi, ouvre la porte, je dois voir comment va le chat !
Kevin répondit par une voix étouffée mais d'après le son de sa voix il ne pleurait plus.
— Laisse nous, il se porte mieux !
— Kevin, laisse moi rentrer ! Ça suffit maintenant !
Toni fit jouer la poignée, manque de chance la porte était verrouillée...
— Kevin ! Je défonce la porte je te préviens !
Au bout de quelques instants, la porte grinça et s'ouvrit lentement, Kevin apparu devant Toni
— Laisse moi passer s'il te plaît !
— Toni, c'est plus grave que ça en à l'air, si tu rentres tu me jure de ne pas de mettre en colère ?
Tu risques d'être surpris tu sais...
— Kevin arrête, j'ai déjà vu un animal agonisant...
Dans un dernier sursaut Kevin se plaqua contre son frère, se balançant de chaque coté, l'empêchant de regarder au fond de la chambre.
Seule la lampe de chevet émettait une lumière pâle éclairant faiblement les murs de la pièce.
Quand Toni posa enfin son regard sur le lit de Kevin, il porta instinctivement sa main devant sa bouche pour étouffer le son de surprise venant du plus profond de ses poumons.
Le corps d'un jeune homme était allongé, entièrement nu d'après lui.
Il reconnut Logan... il n'avait qu'un drap blanc pour lui couvrir le corps, lui arrivant à la hauteur du nombril.
Toni ne pu s'empêcher de pousser un cri quand il se rendit compte de l'horrible coïncidence qui n'était certainement pas l'œuvre du hasard : Le jeune garçon avait la main droite ensanglantée, l'autre main était plaquée contre le torse qui saignait également.
Quand le regard du garçon vint enfin croiser celui de Toni qui se tenait au milieu de la pièce, un regard plein de tristesse et de pitié.
Toni se rendit compte que Logan avait toujours ses yeux magnifique en amandes, ce regard... il l'avait déjà vu plusieurs fois auparavant, si familier, qui lui rappelait quelque chose...
Ces grands yeux qui lui faisait penser au regard... d'un chat.
Kevin et son frère restèrent quelques instants à observer Logan.
Son visage qu'éclairait la faible lumière de la lampe était d'une pâleur tel qu'on aurait cru qu'il était sculpté dans l'albâtre, ses lèvres fines teintés d'un rose clair et ses yeux entre ouvert luisant comme des diamants, ce qui lui donnait une beauté extraordinaire.
Toni pensait contempler une peinture de Le Titien ou autres peintres vénitiens.
Le clair-obscur du visage de Logan au milieu de la pénombre de la chambre était un spectacle qui serrait les cœurs des deux témoins de cette scène tragique.
Toni se tourna vers son frère, qui avait encore les yeux embués de larmes, il éprouvait en cet instant les mêmes sentiments que lui.
Cette situation changeait beaucoup de choses, le chat blanc si fragile il y a quelques heures avait laissé place à une personne.
Toni pensa :
« Cette fois ci je dois appeler un guérisseur et vite ! Si mon père rentre, ou si les parents de Logan apprennent se qu'il s'est passé, cela va compliquer les choses. »
Toni saisit délicatement l'animal et le ramena à l'intérieur de la maison.
Sous la lampe du salon, il procéda à un examen rapide des blessures de l'animal.
Ce n'était pas beau à voir, le félin était sévèrement amoché. Le sang invisible sur son pelage dans la nuit, prenait toute son ampleur sous la lumière de sa teinte carmin, cela sauta aux yeux de Toni qui eut un sursaut de dégoût.
Une des pattes avant était sévèrement ouverte et une plaie béante sur le flanc vomissait des coulées rouges dans la fourrure blanche.
« Là, il te faut un vétérinaire d'urgence ! Mon vieux, je ne peux rien faire pour toi »
Sirius, miaulait toujours à tue tête, sa souffrance était palpable à travers ses yeux, Toni en avait mal au cœur.
— SIRIUS ! NON !
Toni tourna la tête en direction de son frère qui dévalait les escaliers à en perdre haleine, il aurait été plus vite en passant à travers la rambarde en bois de l'escalier mais la limitation devait déjà être en action à cause du sang de l'animal.
Kevin colla son visage entre les oreilles plaquées en arrière de Sirius, le jeune garçon ne pu contenir son chagrin, des larmes ruisselèrent le long de ses joues, ses pleurs allèrent jusqu'à couvrir les miaulements de la petite boule blanche agonisante.
— Pas toi ! Non ! Tu peux pas me faire ça !
Toni le posa délicatement sur l'épaule tremblante de son frère.
— Kevin, ce n'est qu'un chat, il va s'en sortir, je vais appeler un vétérinaire !
Kevin se retourna d'un geste rapide plein de colère en direction de son frère :
— Non, justement tu ne comprends pas, ce chat est plus qu'il n'y paraît ! Évidemment tu n'en as pas conscience ! Ce n'est pas un vétérinaire qu'il lui faut ! Sirius c'est... oh et puis merde ! Reste avec ton Cylian, tu ne peux pas comprendre, cela te dépasse !
— Kevin ! Arrête ! Pas besoin de te mettre dans des états comme ça !
Mais déjà Kevin avait emporté l'animal terrorisé entre ses bras et courait dans l'escalier en direction de sa chambre.
Toni essaya de crier pour lui faire entendre raison :
— Je vais chez Logan ! Je vais l'avertir que son chat est blessé !
Pas de réponses... Toni, haussa les épaules et sortit, marchant d'un pas rapide dans la rue.
« Voyons voir... ah je crois que Logan habite ici ! C'est la première fois que je vois cette voiture devant cette maison »
Il appuya sur la sonnette jouxtant la porte d'entrée, après quelques instants, la porte s'ouvrit, une jeune femme lui souriait.
— Excusez moi je suis un voisin ami de Logan, est il ici ?
La jeune femme se recula en écartant la porte.
— Oh tu dois être un des jeunes voisins dont mon fils nous a si souvent parlé, Toni ou Kevin, je t'en prie, entre ! Je suis sa maman, Il doit être dans sa chambre, c'est au fond du couloir à droite !
— En effet madame, je m'appelle Toni et Kevin c'est mon petit frère.
Toni entra et suivi l'index que pointait la mère de Logan en direction du couloir.
Il se trouva devant une porte et se retourna en direction de la jeune femme, elle lui adressa un rapide hochement de tête indiquant qu'il était au bon endroit, il tourna la poignée et entra.
Toni trouva l'interrupteur en cherchant à tâtons et éclaira la chambre, il fallait se rendre à l'évidence, Logan n'était pas là.
Il jeta un coup d'œil autour de lui.
Sur les murs de la pièce, était accroché des posters de divers félins : Tigres, lions, panthères, tous ces fauves semblaient avoir comme mission de défendre la chambre contre d'éventuels intrus qui viendraient rôder en ces lieux.
Toni ne se sentait pas rassuré : sur la table du bureau traînaient des livres ouverts où l'on voyait des planches anatomiques d'animaux disséqués.
Sur les étagères, des animaux empaillés qui finir par convaincre Toni de rebrousser chemin, un peu mal à l'aise devant les passions morbides de Logan.
Revenu devant la porte d'entrée, la mère de Logan l'attendait.
— Merci madame mais Logan n'est pas ici, j'étais venu pour lui dire de passer chez nous au plus vite dès qu'il aura le temps.
Toni ne jugea pas nécessaire de parler de Sirius, autant que Logan ne se fasse pas de mauvais sang concernant son chat, Sirius était entre de bonnes mains.
Après avoir salué la jeune femme, il rentra à la maison.
Il devait appeler un vétérinaire mais avant cela, il préféra s'assurer de l'état stable de Sirius qui devait toujours être avec Kevin dans la chambre.
Devant la chambre de son frère il toqua contre la porte :
— Kevin ? C'est moi, ouvre la porte, je dois voir comment va le chat !
Kevin répondit par une voix étouffée mais d'après le son de sa voix il ne pleurait plus.
— Laisse nous, il se porte mieux !
— Kevin, laisse moi rentrer ! Ça suffit maintenant !
Toni fit jouer la poignée, manque de chance la porte était verrouillée...
— Kevin ! Je défonce la porte je te préviens !
Au bout de quelques instants, la porte grinça et s'ouvrit lentement, Kevin apparu devant Toni
— Laisse moi passer s'il te plaît !
— Toni, c'est plus grave que ça en à l'air, si tu rentres tu me jure de ne pas de mettre en colère ?
Tu risques d'être surpris tu sais...
— Kevin arrête, j'ai déjà vu un animal agonisant...
Dans un dernier sursaut Kevin se plaqua contre son frère, se balançant de chaque coté, l'empêchant de regarder au fond de la chambre.
Seule la lampe de chevet émettait une lumière pâle éclairant faiblement les murs de la pièce.
Quand Toni posa enfin son regard sur le lit de Kevin, il porta instinctivement sa main devant sa bouche pour étouffer le son de surprise venant du plus profond de ses poumons.
Le corps d'un jeune homme était allongé, entièrement nu d'après lui.
Il reconnut Logan... il n'avait qu'un drap blanc pour lui couvrir le corps, lui arrivant à la hauteur du nombril.
Toni ne pu s'empêcher de pousser un cri quand il se rendit compte de l'horrible coïncidence qui n'était certainement pas l'œuvre du hasard : Le jeune garçon avait la main droite ensanglantée, l'autre main était plaquée contre le torse qui saignait également.
Quand le regard du garçon vint enfin croiser celui de Toni qui se tenait au milieu de la pièce, un regard plein de tristesse et de pitié.
Toni se rendit compte que Logan avait toujours ses yeux magnifique en amandes, ce regard... il l'avait déjà vu plusieurs fois auparavant, si familier, qui lui rappelait quelque chose...
Ces grands yeux qui lui faisait penser au regard... d'un chat.
Kevin et son frère restèrent quelques instants à observer Logan.
Son visage qu'éclairait la faible lumière de la lampe était d'une pâleur tel qu'on aurait cru qu'il était sculpté dans l'albâtre, ses lèvres fines teintés d'un rose clair et ses yeux entre ouvert luisant comme des diamants, ce qui lui donnait une beauté extraordinaire.
Toni pensait contempler une peinture de Le Titien ou autres peintres vénitiens.
Le clair-obscur du visage de Logan au milieu de la pénombre de la chambre était un spectacle qui serrait les cœurs des deux témoins de cette scène tragique.
Toni se tourna vers son frère, qui avait encore les yeux embués de larmes, il éprouvait en cet instant les mêmes sentiments que lui.
Cette situation changeait beaucoup de choses, le chat blanc si fragile il y a quelques heures avait laissé place à une personne.
Toni pensa :
« Cette fois ci je dois appeler un guérisseur et vite ! Si mon père rentre, ou si les parents de Logan apprennent se qu'il s'est passé, cela va compliquer les choses. »