30-11-2024, 07:44 AM
(Modification du message : 30-11-2024, 05:52 PM par fablelionsilencieux.)
Le troisième "black à l'eau",
Versailles, le 15 février 1699.
Je me souviendrai toujours de cette date et de ce lieu. C'est le jour où la garde royale est venue m'arrêter dans mes appartements du palais de Versailles pour me conduire à la Bastille avec une lettre de cachet. J'ai été mis au secret et ce n'est que quelques semaines plus tard que je su pourquoi j'avais été arrêté.
J'étais accusé de bougrerie !
Je m’en vais vous conter comment tout cela est arrivé :
J’étais considéré comme un jeune homme bien fait et grand pour l'époque. J'ai reçu une bonne éducation de la part de ma famille autant intellectuelle que physique, ainsi qu’au us et coutumes du grand monde et Dame Nature avait été plus que généreuse avec moi.
C'est à 15 ans que je jetais ma gourme avec les servantes du château de mes parents - nobliaux de province. Et l’année suivante, lors d'une partie de chasse, l'envie de baiser m’ayant tourmenté l’esprit toute la journée, je pris le cul de mon valet de pied – joli garçon de mon âge. Je l'avais surpris, quelques jours plus tôt, en train de se faire sodomiser par le palefrenier dans les écuries et le faquin y prenait grand plaisir. Tant et si bien qu’aucun des deux n’avait remarqué ma présence cet après-midi-là !
D'abord surpris de mon intérêt à sa personne, il s'est rapidement laissé faire et y a pris grand plaisir. C'est même lui qui, le jour suivant, à mon lever, remarquant mon érection matinale se proposa de me la faire passer. Après tout une main en vaut bien une autre ! Ai-je pensé, et il connaît déjà tout de mon anatomie. Mais après quelques allers retours sur mon vier, c'est avec sa bouche qu'il m'a fait jouir. Aucunes des servantes n'avaient jamais réussi à me faire prendre un si grand plaisir. C'est ainsi qu'il commença mon éducation sur l'art de se faire plaisir entre hommes… et il s’y connaissait, le coquin !
Étant le dernier d'une grande fratrie, mon père ne savait pas quoi faire de moi. Mon frère ainé hériterait du domaine, le suivant venait d’être ordonné monsignor, mes deux autres frères avaient pris carrière militaire et mes sœurs étaient mariées à de puissantes familles des environs.
A mes 18 ans, il décida de m'envoyer à une sienne cousine qui vivait à la cour, avec l'espoir qu'une grande famille me remarque et me prenne à son service.
Et c'est ainsi que je me retrouvais à Versailles où la cousine, dame de compagnie de la reine, m'introduisit dans ce panier de crabes où tous les coups étaient permis. Et c'est grâce à sa connaissance de ce milieu et des ragots qu'il s'y colportait que je fis mes premiers pas.
Les premières semaines, à peine passées, je culbutais déjà quelques marquises ou comtesses, le plus souvent dans leurs carrosses lors d'une promenade.
Puis c'est le Duc de Revers qui s’intéressa à moi, alors que je pissais dans un seau, il vint se joindre à ma miction et me complimenta sur la taille de mon organe. Par fanfaronnerie je lui fis comprendre qu’ils n’étaient pourtant pas au mieux de sa forme et qu'il était toujours curieux de visiter des lieux humides et chauds… sans distinction quant à son propriétaire !
Deux jours plus tard, je recevais une invitation pour un souper dans ses appartements.
J'en informais ma cousine qui m'avertit de ses mœurs dépravées et de son goût pour les jeunes garçons. Le bruit courait qu'il avait perverti Monsieur, le frère du Roi. Et elle me recommanda de faire attention à moi et de repousser ses avances – j’en ai ri sous cape. La veille du repas je reçus un habit magnifique à porter ce soir-là. Il m'allait comme un gant et mettait en valeur mon physique élancé… mais surtout, il moulait indécemment mon sexe et mes fesses.
Le soir dit, je me rendis aux appartements du duc. Un valet m'introduisit et nous laissa seuls, Revers et moi, devant une collation froide. Très vite, il entama son petit jeu de séduction. Le duc étant un beau jeune homme, guère plus âgé que moi, j'entrais d’autant plus aisément dans son stratagème de conquête. Et dans l’heure, on se retrouva au lit où il voulut me prendre incessamment et sans raffinement.
Avec mon valet, j'avais appris l'art des préliminaires et bien qu'étant plus jeune que lui, je pris l'initiative de nos ébats. Quant au petit matin je regagnais ma chambre, laissant derrière moi le duc pâmé de plaisir, je ne savais alors que ma fortune venait d’être faite.
Dans les semaines qui suivirent le duc me présenta à plusieurs seigneurs, comme nous, adeptes du vice italien. Nombre de ces messieurs étant assez avancés en âge m'offraient de somptueux cadeaux pour profiter de mes faveurs. Et dans ce milieu interlope je devins vite un des rouages principaux. Un vieux Marquis, sans famille, fit de moi son héritier avant de mourir, par suite des blessures d’un accident de chasse.
C'est quelques jours plus tard que je partis visiter le château qu'il m'avait laissé, à quelques lieues de Versailles. Tout le personnel m'attendait en rang d'oignons devant l'entrée du château et feu le marquis, avait du goût ! Aucune femme en ce lieu, que des jeunes hommes bien faits et avenants. Ils se révéleront tous expérimentés, aussi bien en actifs qu'en passifs.
C'est un mitron que je venais de besogner qui me parla d'une coutume qu'il y avait habituellement au château quand le maitre y revenait. Celui-ci rassemblait tout le personnel dans le grand salon pour une soirée spéciale où tous y étaient égaux dans les plaisirs de la chair et qu’il invitait des personnes de même bordée à venir y participer.
C'est ainsi que je fis. Le Duc de Revers était bien évidemment l’un de mes premiers invités et il m'avertit qu'il viendrait avec un grand qui voulait me connaître. C'est lors de cette soirée que je rencontrais - et que je connus au sens biblique - Monsieur le frère du Roi qui tomba sous mon charme et fit de moi son seul et unique amant. L'affaire fuita et remonta un peu trop bruyamment aux oreilles du roi…
C'est ainsi que, petit marquis, je me retrouvais à la Bastille.
Trop de noms de grandes familles auraient été éclaboussés si un procès avait eu lieu. Le roi me bannit du royaume et je fus envoyé à Chandernagor en relégation. C'est ainsi que j'embarquais à Brest sur un bateau. Le voyage étant long et fastidieux, la seule occupation que j'avais était de lire ou de regarder les marins à la manœuvre. Certains étaient bien fait de leur personne mais le capitaine, étant au courant pour moi, m'avait averti que si je touchais l'un d’eux, je finirai le voyage à fond de cale. Alors je les regardais œuvrer et ensuite j'allais m'enfermer dans ma cabine pour me branler en fantasmant sur eux.
On avait passé le Cap de Bonne Espérance, depuis un mois et on remontait les côtes africaines quand, venu de nulle part, un cyclone nous frappa violemment et détruisit le navire en un rien de temps. Je réussi, par je ne sais quel miracle, à m’accrocher à des débris qui flottaient, avant de m’évanouir...
Combien de temps ? Je n'en sais rien !
Quand j'ouvris les yeux, nulle autre présence humaine autour de moi, je vis une barque rescapée du naufrage à quelques brasses, seule autre survivante de ce désastre. Je la rejoignis et réussis à grimper dedans. Je fis rapidement l'inventaire de ce qu'elle contenait et à part un tonneau d'eau et une boite de biscuits, rien d’autre. Cela me permettra de tenir plusieurs jours en me rationnant.
Je mis le mat en place, je hissais la voile et laissais le vent me pousser. La dernière fois où j'avais parlé avec le capitaine il m'avait dit que l'on remontait le canal du Mozambique et que sur notre gauche il y avait l’Afrique, sur la droite Madagascar et en face de nous les iles des Comores et Mayotte.
Mais je ne connaissais pas la direction que les vents avaient pris pour cap. Mes provisions diminuèrent vite, malgré mon rationnement. L'eau aussi touchait à sa fin. Et manque de chance, un autre cyclone se déclara, emportant ma barque comme une coquille de noix…
Je me réveillais, allongé sur une plage. J'ouvris les yeux. Devant moi il n'y avait que la forêt, une forêt impénétrable, dense et surement dangereuse. Je longeais la plage, mangeant des crabes et des coquillages que je trouvais lors de mon exploration. Au bout de quelques jours je trouvais une petite rivière qui se jetait dans la mer.
De l’eau, enfin de l’eau !
Quand je voulus la boire elle était saumâtre aussi je la remontais en la goutant de temps en temps pour tester sa salinité.
C'est après avoir passé une petite cascade de quelques pieds de haut que je pus boire à ma soif. Une vasque naturelle me tendait les bras, un peu plus loin. Je quittais les quelques haillons qui me couvraient et j'y plongeais pour enlever le sel qui brûlait ma peau.
Quel bonheur !
Une ombre cacha le soleil qui réchauffait ma figure. J'ouvris les yeux et en face de moi je vis un jeune homme, noir de peau et nu. Je n'en avais jamais vu d’aussi sombre, ni nu. Je le détaillais du regard et le trouvais beau. Mon sexe parla pour moi, en redressant la tête hors de l’onde. Ça le fit sourire et il s'approcha de moi. Le sien se redressant à l’identique, beau et gros. Il me tendit la main pour m'aider à sortir de la vasque et on alla s'étendre sur un carré d'herbe voisin…
Si l’on ne se comprenait pas verbalement, nos corps, eux, n’ont pas eu besoin de traducteur !
Ce gentil sauvage me surpris fort agréablement car lui aussi était grand amateur de préliminaires et notre première fois fut des plus jouissive. Il était tout aussi doué pour la mettre que pour la prendre et après moultes jouissances il me prit par la main et me conduisit à une petite clairière, où une hutte trônait.
Il nous fallut bien des mois pour pouvoir réellement nous comprendre oralement mais cela ne gêna aucunement nos dialogues corporels.
Dès qu’il put me l’expliquer, il m’apprit pourquoi il était arrivé à être seul sur cette ile. Il me conta avoir fui sa tribu car le vieux chef avait des vues sur lui et qu’il se refusait d’être la énième possession de son harem. Il aimait trop sa liberté et baisser avec les jeunes hommes de son choix. Nuitamment, il avait emporté toutes ses possessions jusqu’à la rive et, volant une pirogue, il prit la mer. Là il s’éloigna des côtes, loin des habituels endroit de pêches et au risque de se perdre ou de chavirer, parti vers d’autres horizons. Son grand-père lui avait raconté dans sa jeunesse qu’il existait des terres du côté du soleil levant.
Au cinquième jour, il accostait, enfin.
Explorer ce nouveau territoire, construire sa hutte et faire le nécessaire pour sa survie, lui pris huit lunes. C’est après çà que la solitude commença à se faire sentir, même en journée … surtout le contact avec le corps d’un homme !
Il avait fini par prier ses Dieux et - ce qu’il considérait comme un miracle – je lui apparut, alors qu’il venait relever les collets proches du point d’eau ou je barbottais.
Cette ile, havre de paix, devint notre pays, la hutte mon château et lui, mon prince adoré.
Versailles, le 15 février 1699.
Je me souviendrai toujours de cette date et de ce lieu. C'est le jour où la garde royale est venue m'arrêter dans mes appartements du palais de Versailles pour me conduire à la Bastille avec une lettre de cachet. J'ai été mis au secret et ce n'est que quelques semaines plus tard que je su pourquoi j'avais été arrêté.
J'étais accusé de bougrerie !
Je m’en vais vous conter comment tout cela est arrivé :
J’étais considéré comme un jeune homme bien fait et grand pour l'époque. J'ai reçu une bonne éducation de la part de ma famille autant intellectuelle que physique, ainsi qu’au us et coutumes du grand monde et Dame Nature avait été plus que généreuse avec moi.
C'est à 15 ans que je jetais ma gourme avec les servantes du château de mes parents - nobliaux de province. Et l’année suivante, lors d'une partie de chasse, l'envie de baiser m’ayant tourmenté l’esprit toute la journée, je pris le cul de mon valet de pied – joli garçon de mon âge. Je l'avais surpris, quelques jours plus tôt, en train de se faire sodomiser par le palefrenier dans les écuries et le faquin y prenait grand plaisir. Tant et si bien qu’aucun des deux n’avait remarqué ma présence cet après-midi-là !
D'abord surpris de mon intérêt à sa personne, il s'est rapidement laissé faire et y a pris grand plaisir. C'est même lui qui, le jour suivant, à mon lever, remarquant mon érection matinale se proposa de me la faire passer. Après tout une main en vaut bien une autre ! Ai-je pensé, et il connaît déjà tout de mon anatomie. Mais après quelques allers retours sur mon vier, c'est avec sa bouche qu'il m'a fait jouir. Aucunes des servantes n'avaient jamais réussi à me faire prendre un si grand plaisir. C'est ainsi qu'il commença mon éducation sur l'art de se faire plaisir entre hommes… et il s’y connaissait, le coquin !
Étant le dernier d'une grande fratrie, mon père ne savait pas quoi faire de moi. Mon frère ainé hériterait du domaine, le suivant venait d’être ordonné monsignor, mes deux autres frères avaient pris carrière militaire et mes sœurs étaient mariées à de puissantes familles des environs.
A mes 18 ans, il décida de m'envoyer à une sienne cousine qui vivait à la cour, avec l'espoir qu'une grande famille me remarque et me prenne à son service.
Et c'est ainsi que je me retrouvais à Versailles où la cousine, dame de compagnie de la reine, m'introduisit dans ce panier de crabes où tous les coups étaient permis. Et c'est grâce à sa connaissance de ce milieu et des ragots qu'il s'y colportait que je fis mes premiers pas.
Les premières semaines, à peine passées, je culbutais déjà quelques marquises ou comtesses, le plus souvent dans leurs carrosses lors d'une promenade.
Puis c'est le Duc de Revers qui s’intéressa à moi, alors que je pissais dans un seau, il vint se joindre à ma miction et me complimenta sur la taille de mon organe. Par fanfaronnerie je lui fis comprendre qu’ils n’étaient pourtant pas au mieux de sa forme et qu'il était toujours curieux de visiter des lieux humides et chauds… sans distinction quant à son propriétaire !
Deux jours plus tard, je recevais une invitation pour un souper dans ses appartements.
J'en informais ma cousine qui m'avertit de ses mœurs dépravées et de son goût pour les jeunes garçons. Le bruit courait qu'il avait perverti Monsieur, le frère du Roi. Et elle me recommanda de faire attention à moi et de repousser ses avances – j’en ai ri sous cape. La veille du repas je reçus un habit magnifique à porter ce soir-là. Il m'allait comme un gant et mettait en valeur mon physique élancé… mais surtout, il moulait indécemment mon sexe et mes fesses.
Le soir dit, je me rendis aux appartements du duc. Un valet m'introduisit et nous laissa seuls, Revers et moi, devant une collation froide. Très vite, il entama son petit jeu de séduction. Le duc étant un beau jeune homme, guère plus âgé que moi, j'entrais d’autant plus aisément dans son stratagème de conquête. Et dans l’heure, on se retrouva au lit où il voulut me prendre incessamment et sans raffinement.
Avec mon valet, j'avais appris l'art des préliminaires et bien qu'étant plus jeune que lui, je pris l'initiative de nos ébats. Quant au petit matin je regagnais ma chambre, laissant derrière moi le duc pâmé de plaisir, je ne savais alors que ma fortune venait d’être faite.
Dans les semaines qui suivirent le duc me présenta à plusieurs seigneurs, comme nous, adeptes du vice italien. Nombre de ces messieurs étant assez avancés en âge m'offraient de somptueux cadeaux pour profiter de mes faveurs. Et dans ce milieu interlope je devins vite un des rouages principaux. Un vieux Marquis, sans famille, fit de moi son héritier avant de mourir, par suite des blessures d’un accident de chasse.
C'est quelques jours plus tard que je partis visiter le château qu'il m'avait laissé, à quelques lieues de Versailles. Tout le personnel m'attendait en rang d'oignons devant l'entrée du château et feu le marquis, avait du goût ! Aucune femme en ce lieu, que des jeunes hommes bien faits et avenants. Ils se révéleront tous expérimentés, aussi bien en actifs qu'en passifs.
C'est un mitron que je venais de besogner qui me parla d'une coutume qu'il y avait habituellement au château quand le maitre y revenait. Celui-ci rassemblait tout le personnel dans le grand salon pour une soirée spéciale où tous y étaient égaux dans les plaisirs de la chair et qu’il invitait des personnes de même bordée à venir y participer.
C'est ainsi que je fis. Le Duc de Revers était bien évidemment l’un de mes premiers invités et il m'avertit qu'il viendrait avec un grand qui voulait me connaître. C'est lors de cette soirée que je rencontrais - et que je connus au sens biblique - Monsieur le frère du Roi qui tomba sous mon charme et fit de moi son seul et unique amant. L'affaire fuita et remonta un peu trop bruyamment aux oreilles du roi…
C'est ainsi que, petit marquis, je me retrouvais à la Bastille.
Trop de noms de grandes familles auraient été éclaboussés si un procès avait eu lieu. Le roi me bannit du royaume et je fus envoyé à Chandernagor en relégation. C'est ainsi que j'embarquais à Brest sur un bateau. Le voyage étant long et fastidieux, la seule occupation que j'avais était de lire ou de regarder les marins à la manœuvre. Certains étaient bien fait de leur personne mais le capitaine, étant au courant pour moi, m'avait averti que si je touchais l'un d’eux, je finirai le voyage à fond de cale. Alors je les regardais œuvrer et ensuite j'allais m'enfermer dans ma cabine pour me branler en fantasmant sur eux.
On avait passé le Cap de Bonne Espérance, depuis un mois et on remontait les côtes africaines quand, venu de nulle part, un cyclone nous frappa violemment et détruisit le navire en un rien de temps. Je réussi, par je ne sais quel miracle, à m’accrocher à des débris qui flottaient, avant de m’évanouir...
Combien de temps ? Je n'en sais rien !
Quand j'ouvris les yeux, nulle autre présence humaine autour de moi, je vis une barque rescapée du naufrage à quelques brasses, seule autre survivante de ce désastre. Je la rejoignis et réussis à grimper dedans. Je fis rapidement l'inventaire de ce qu'elle contenait et à part un tonneau d'eau et une boite de biscuits, rien d’autre. Cela me permettra de tenir plusieurs jours en me rationnant.
Je mis le mat en place, je hissais la voile et laissais le vent me pousser. La dernière fois où j'avais parlé avec le capitaine il m'avait dit que l'on remontait le canal du Mozambique et que sur notre gauche il y avait l’Afrique, sur la droite Madagascar et en face de nous les iles des Comores et Mayotte.
Mais je ne connaissais pas la direction que les vents avaient pris pour cap. Mes provisions diminuèrent vite, malgré mon rationnement. L'eau aussi touchait à sa fin. Et manque de chance, un autre cyclone se déclara, emportant ma barque comme une coquille de noix…
Je me réveillais, allongé sur une plage. J'ouvris les yeux. Devant moi il n'y avait que la forêt, une forêt impénétrable, dense et surement dangereuse. Je longeais la plage, mangeant des crabes et des coquillages que je trouvais lors de mon exploration. Au bout de quelques jours je trouvais une petite rivière qui se jetait dans la mer.
De l’eau, enfin de l’eau !
Quand je voulus la boire elle était saumâtre aussi je la remontais en la goutant de temps en temps pour tester sa salinité.
C'est après avoir passé une petite cascade de quelques pieds de haut que je pus boire à ma soif. Une vasque naturelle me tendait les bras, un peu plus loin. Je quittais les quelques haillons qui me couvraient et j'y plongeais pour enlever le sel qui brûlait ma peau.
Quel bonheur !
Une ombre cacha le soleil qui réchauffait ma figure. J'ouvris les yeux et en face de moi je vis un jeune homme, noir de peau et nu. Je n'en avais jamais vu d’aussi sombre, ni nu. Je le détaillais du regard et le trouvais beau. Mon sexe parla pour moi, en redressant la tête hors de l’onde. Ça le fit sourire et il s'approcha de moi. Le sien se redressant à l’identique, beau et gros. Il me tendit la main pour m'aider à sortir de la vasque et on alla s'étendre sur un carré d'herbe voisin…
Si l’on ne se comprenait pas verbalement, nos corps, eux, n’ont pas eu besoin de traducteur !
Ce gentil sauvage me surpris fort agréablement car lui aussi était grand amateur de préliminaires et notre première fois fut des plus jouissive. Il était tout aussi doué pour la mettre que pour la prendre et après moultes jouissances il me prit par la main et me conduisit à une petite clairière, où une hutte trônait.
Il nous fallut bien des mois pour pouvoir réellement nous comprendre oralement mais cela ne gêna aucunement nos dialogues corporels.
Dès qu’il put me l’expliquer, il m’apprit pourquoi il était arrivé à être seul sur cette ile. Il me conta avoir fui sa tribu car le vieux chef avait des vues sur lui et qu’il se refusait d’être la énième possession de son harem. Il aimait trop sa liberté et baisser avec les jeunes hommes de son choix. Nuitamment, il avait emporté toutes ses possessions jusqu’à la rive et, volant une pirogue, il prit la mer. Là il s’éloigna des côtes, loin des habituels endroit de pêches et au risque de se perdre ou de chavirer, parti vers d’autres horizons. Son grand-père lui avait raconté dans sa jeunesse qu’il existait des terres du côté du soleil levant.
Au cinquième jour, il accostait, enfin.
Explorer ce nouveau territoire, construire sa hutte et faire le nécessaire pour sa survie, lui pris huit lunes. C’est après çà que la solitude commença à se faire sentir, même en journée … surtout le contact avec le corps d’un homme !
Il avait fini par prier ses Dieux et - ce qu’il considérait comme un miracle – je lui apparut, alors qu’il venait relever les collets proches du point d’eau ou je barbottais.
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