02-11-2024, 09:34 AM
À table, les parents de Cylian assaillirent Toni de questions.
Cylian était perdu dans ses pensées, les yeux dans son assiette, la fourchette à pousser un morceau de pomme de terre vers un bout de viande en guise d'une union future sous la dent, en train de repenser à ce qu'avait dit Toni quelques minutes auparavant.« Quel triste destin pour son amour. Il avait du être si triste, il ne méritait pas cela après la mort de sa mère, est ce qu'il me mérite moi ? » Cylian aurait fait n'importe quoi pour aider son adoré, il aurait voulu remonter le temps pour le consoler au moment où Toni en avait le plus besoin, le prendre par la main et lui dire « je suis là... tu n'es pas tout seul ! ».
Toutes les questions furent évoquées : le frère de Toni, son père souvent en voyage, sa mère qu'il avait perdu dans un accident de voiture lorsque Toni était en bas âge.
— Et tu as une petite copine Toni ?
Les mots de sa mère firent sursauter Cylian qui sortit de ses pensées de façon subite, il renversa son verre de jus de fruit sur la nappe.
— Cylian ! Tu pourrais faire attention !
— Excuse moi maman !
Cylian lança un regard furtif à son bel amour en face de lui avant de baisser les yeux à nouveau vers son assiette, il senti soudain le pied de Toni contre sa jambe, réponse officieuse à la question de sa mère.
— Non, je n'ai pas encore de petite copine.
Version officielle à la question subsidiaire posée mais son pied contre le jean de Cylian tendait à soutenir le contraire.
— Heureusement que je suis là pour réparer tes bêtises mon grand !
La mère de Cylian tendit la main au dessus de la tache de jus d'orange qui était en train de s'étendre sur la nappe, Toni observa une chose étrange. Le liquide s'éleva en petites gouttelettes en suspension dans l'air et allèrent rejoindre le lavabo à quelques mètres dans la cuisine, la nappe était à nouveau sèche...
— Wahow ! s'exclama Toni ! Ta mère contrôle les liquides ! C'est super pratique !
— Tu m'étonnes ! Super pratique pour te faire sortir du bain en éjectant l'eau dans la baignoire au dehors par la fenêtre et te faire grelotter de froid ! On ne plaisante pas avec ma mère. On ne monopolise pas la salle de bain !
Tous éclatèrent de rire.
— Bon les garçons, je vous laisse débarrasser la table nous sommes attendu au théâtre ce soir !
— Bon spectacle alors ! leur souhaita Cylian.
— Et vous soyez sage, pas de bêtises !
Toni et Cylian opinèrent vivement de la tête.
Lorsque Cylian eut enfin mis la dernière cuillère dans le lave vaisselle, il sentit le bras de son beau Narcisse autour de son cou.
— Et si on montait dans ta chambre ?
— Je te suis, mais pas de bêtises a dit ma mère !
A ce moment précis, Toni le regarda avec des yeux remplis de passion et de malice.
Toni prit la main de Cylian et le guida dans les escaliers, arrivé à destination, le bel ado blond tira sur le tee-shirt de Cylian, celui-ci tomba sur le lit. Il se retrouva à cheval sur Toni.
Cylian posa ses lèvres contre celles de son amour, leurs langues tournoyèrent ensemble, ils se bouffèrent carrément les lèvres, le bel ado mordant la lèvre inférieure qu'il venait de rencontrer.
Les boutons de la chemise de Toni furent enlevés un à un et celle ci fut jetée au pied du lit, le pantalon connut également le même sort.
Toni était étendu sur le lit avec comme seule barrière à son intimité, son boxer.
— J'ai envie de toi mon cœur... chuchota Toni à l'oreille de Cylian.
— Tout ce que tu veux ce soir mon ange !
— Non c'est ton anniversaire et je suis ton cadeau !
Cylian était toujours à califourchon sur Toni, il retira ses vêtements pour se retrouver également en boxer.
Cylian s'allongea sur le corps musclé qui lui servait de siège, il descendit sur le cou qu'il désirait tant et le couvrit de bisous avant de descendre sur le torse pour lui mordiller les tétons.
Cylian se serra fort contre le corps musclé et chaud, tout deux sentirent la violente érection dans le boxer de l'autre.
— Enlève mon boxer Cyl' sinon je vais exploser !
L'éthéré ne se fit pas prier longtemps. Il saisit de chaque coté des hanches, l'élastique du boxer du beau blond et le fit glisser jusqu'aux chevilles, le sexe libéré de sa prison de tissu sortit comme un ressort et alla claquer contre son nombril, de son coté, la main de Toni explora les fesses de Cylian en passant sous le boxer.
Cylian parcourut de sa langue le nombril qu'il avait devant les yeux puis les poils clairsemés du pubis pour remonter le long du sexe de Toni.
Celui-ci poussa un râle de plaisir lorsque Cylian le décalotta avec ses lèvres, suçant la perle de jus translucide qui perlait au sommet.
Toni n'en pouvait plus. Il gémissait, son corps était parcouru de décharges électriques.
— C'est bon, ne t'arrête pas, suce moi !
Il cambrait son bassin à chaque fois que Cylian parcourait avec sa langue son frein et la couronne de son gland massif, il sentait la main de son bel amant lui caresser les boules et le bas du torse, tous ses sens étaient en éveil.
Le torse musclé de Toni était secoué de spasmes à mesure que Cylian faisait des mouvements de va-et-vient sur son sexe.
— Arrêtes ! tu me donnes trop de plaisir mon amour !
Cylian se retira et se mit sur le torse de son partenaire, Toni n'attendit pas pour prendre entre ses lèvres la tige mouillant abondamment qui se trouvait devant lui, les doigts fins de Cylian parcourant les mèches blondes des cheveux de son adoré.
— Cyl' j'ai envie de te sentir en moi, de me donner entièrement à toi, tu veux bien me prendre ?
Cyl' se retira et donna un long baiser à Toni en guise d'acquiescement, il n'avait pas de capote, sachant l'un et l'autre que c'était leur premier amour.
Toni s'allongea sur le ventre.
— Ça va aller, ne t'en fait pas le rassura Toni.
— Et si je te fais mal ?
— Je te le dirai ne t'inquiètes pas, mets un peu de salive sur mon anus et sur tes doigts pour me préparer.
Toni senti les doigts mouillés de Cylian explorer sa raie parsemée de fins poils blonds, un, puis deux doigts forcèrent l'entrée de son trou, il poussa de petits gémissements.
Cylian se positionna derrière Toni, lui donnant un baiser sur le bas du dos en gage d'amour.
Toni sentit le sexe chaud et humide de son ami contre ses fesses, il poussa un râle de douleur quand la tige pénétra sa rondelle.
— Ahhh, attend ! Ne vas pas trop vite ! Laisse moi m'habituer à ta queue ! Vas y doucement.
Cylian était comme électrisé, Toni mordillait ses lèvres, les doigts repliés sur le drap à mesure que Cylian commençait à faire des mouvements de va-et-vient, la sensation de douleur laissa vite place au plaisir.
Toni se mit sur les genoux, les coudes posés contre les draps.
Le plaisir était à son comble, Toni sentait les boules de son partenaire contre ses fesses, Cylian voyant son sexe aller et venir entre les fesses rondes et fermes de bel son amant.
Soudain, dans un cri, Cylian se cambra et expulsa sa semence dans les entrailles de son partenaire, Toni jouit peu de temps après sous l'action de ses doigts contre son sexe.
Cylian s'écroula contre Toni, à bout de souffle.
— Merci mon amour soupira Cylian
— Non merci à toi, tu es l'antidote à tous mes soucis, je n'ai besoin de rien d'autre que toi !
Après un long silence passé à se regarder dans les yeux, Cylian se leva et descendit dans les escaliers pour rejoindre la cuisine, il n'avait même pas pris la peine d'enfiler un boxer pour cacher sa nudité.
Par la fenêtre, la nuit était constellée d'étoile, le bel ado restant quelques instants en tenue d'Adam pour mémoriser cette nuit magique qui resterait gravée dans sa mémoire.
Finalement, il pris le reste de jus d'orange et remonta dans la chambre, là, il s'immobilisa quelques instants, devant la porte entre ouverte contemplant le corps nu de Toni.
Il était allongé sur le ventre, un drap recouvrait à peine ses fesses rebondies, il les auraient croquées comme un fruit mûr à cet instant, sa tête était enfoncée dans l'oreiller, on ne voyait que sa magnifique tignasse dorée, les muscles de son dos s'étaient tous contractés de concert, dessinant une carte de vallée et de collines imaginaires.
Cylian vint se coucher devant lui sur le coté.
Les yeux fermés, Toni senti le contact réconfortant de son ange, sa peau douce et chaude.
Il passa son bras par-dessus l'épaule de Cylian, lequel la ramena contre son cœur, il replia ses doigts contre la paume de main qui venait à sa rencontre, s'amusant à caresser la surface des ongles, le bout des doigts de cette main si gracieusement offerte à lui.
Toni esquissa un sourire, le visage blotti contre la nuque de son bel amour, il chuchota à Cylian : Happy birthday, mister président !