28-10-2024, 07:46 PM
(Modification du message : 28-10-2024, 07:58 PM par fablelionsilencieux.)
Gilgamesh (06/1) : en route pour Ourouk
La veille de mon départ pour Ourouk, Agga me convoqua. Il souhaitait partager la bière et le vin une dernière fois avec son fils me dit-il. Je me conformai à sa volonté et le soir venu me rendis dans la salle du trône. Il m’attendait, nu, assis sur sa haute chaise.
— Approche mon fils, me dit-il.
Il me tendit une coupe et nous bûmes le vin de concert, après en avoir remercié Enlil. Puis il me tendit une nouvelle coupe et nous bûmes la bière en l’honneur de Ninhursas, la grande Mère. La chaleur montait en moi, je me sentais bien, légèrement enivré par l’alcool. Je vis Agga se lever, fort et puissant, rasé de près, et s’approcher de moi. Il me prit par la main et me guida vers son trône et je ne sais pourquoi je le suivis docilement. Il me fit me pencher en avant, les mains reposant sur l’assise de son trône et défit mon vêtement. Quelque chose n’allait pas, je devais réagir, mais j’en étais incapable. Il se mit derrière moi et, me prenant par les hanches, il me pénétra entièrement de son épaisse virilité. Un cri de douleur m’échappa et je m’accrochais au trône de toutes mes forces alors qu’il me besognait puissamment. Je me sentais petit, sans défense, à sa merci. Il était mon maître et moi son vassal.
— Me renouvelles-tu ton serment d’allégeance, me susurra-t-il à l’oreille. Me considères-tu toujours comme ton seigneur ? comme ton Roi ?
— Oui, murmurai-je d’une voix à peine audible.
— Je n’ai pas entendu, me dit-il.
— Oui, articulai-je de nouveau.
Alors, il accéléra les mouvements de son membre viril qui me déchirait et se rependit en moi dans un râle rauque avant de me libérer.
— Va maintenant ,me dit-il, repart en Ourouk et devient roi.
Toujours sonné, je récupérai mon pagne et regagnai mes quartiers.
Ce n’est que le lendemain que je compris qu’il m’avait drogué. Drogué et violé afin de m’arracher ce nouveau serment d’allégeance.
Le voyage jusqu’en Ourouk dura longtemps. J’avais emmené Naram et Kutik avec moi et je m’étais arrangé pour qu’Enkihegal et Emisum fasse également partie de ma suite. Agga m’avait confié trois de ses meilleurs navires de commerce et de nombreux cadeaux pour le roi d’Ourouk. Plus de trente guerriers m’escortaient ainsi qu’une garde d’honneur comptant d’importants dignitaires de la Cour de Kish. Au cours de notre voyage, nous traversâmes de nombreux village où, souvent, nous fument acclamés par les habitants. Nombre d’entre eux nous offraient présents et mets parmi les plus fins. Le soir venu, alors que la nuit régnait et que les étoiles suivaient le sillage d’An, j’honorais de ma virilité les plus belles vierges de ces terres isolées, goûtant la fraîcheur de leurs bouches et la chaleur de leurs féminités. Au cours de mes années à Kish, j’avais appris à dompter le corps d’une femme et je sus pousser chacune d’elle vers des jouissances qu’elles ne connaitraient jamais plus. Parfois, un père ou un fiancé s’émouvait de me savoir en compagnie de sa fille ou de sa promise, mais ma garde sut leur faire comprendre l’insigne honneur que je leur faisais les gratifiant ainsi de ma semence divine.
Un soir plus chaud que les autres, alors que je m’ébattais sur une simple couche en compagnie d’une jeune vierge que son père, à l’esprit enviné, m’avait confié en échange d’une jarre de mon meilleur vin. Je fus interrompu par le frère ainé de la jeune fille. Surgissant tel le lion des marais, le jeune homme s’était jeté sur moi avant que je ne m’aperçoive de son entrée. Nous roulâmes sur le sol, moi aussi nu que le jour de ma sainte naissance et mon agresseur vêtu d’une simple jupe de toile rêche. Son corps était ferme et ses muscles saillaient sous sa peau dorée. Ses gestes déliés laissaient à penser qu’il possédait quelque entrainement en matière de lutte au corps à corps ; entrainement probablement acquis lors de combats de rues que se livraient les jeunes hommes entre eux. Cependant, peu importait son expérience face aux corps puissant d’un guerrier fait comme moi et quelques brèves minutes me suffirent pour parvenir à l’immobiliser, lui sur le dos, le corps luisant de sueur. Son torse musclé, recouvert d’une fine toison aussi blonde que ses cheveux courts, se soulevait et s’abaissait à un rythme effréné alors qu’il essayait de reprendre sa respiration. Allongé sur lui, je lui maintenais les mains au-dessus de la tête avec l’une des miennes. Je relevai la tête, à la recherche de mon amante, mais elle avait dû profiter de la confusion pour s’échapper et je me retrouvais donc seul avec mon excitation inassouvie. Mon sexe tendu et durci par mes ébats interrompus me faisait mal, coincé tout contre le ventre musclé de mon jeune agresseur et je me retrouvais privé de mon exutoire.
— Comment t’appelles-tu, tonnais-je. Donne-moi l’identité de celui qui ose défier l’un de ses Dieux !
Mon prisonnier essaya de se débattre, de m’échapper, mais malgré la sueur qui rendait nos corps aussi glissant que le serpent, je resserrai un peu plus mon étreinte sur ses poignets, lui arrachant une grimace de douleur.
— Parles ! lui ordonnai-je de nouveau.
Je le vis résister, puis, comme si son nom ne signifiait rien il le cria.
— Ebrium, hurla-t-il finalement.
— Pourquoi t’opposes-tu à ma volonté, Ebrium ? lui demandai-je. Qui es-tu pour contester la volonté de ton Dieu.
— Tu n’es pas un Dieu, cracha-t-il avec hargne, tout juste un sauvage qui abuse de l’innocence de ma sœur.
Sans réfléchir je le giflai violemment de ma main libre, coupant court à sa diatribe.
— Ta sœur ne risquait aucun abus entre mes bras. J’aurais honoré sa tendre chair et ses cris de jouissance auraient réveillé le désir de tout le pays Sumer. Ma semence vous aurait apporté richesse et prospérité !
Malgré la gifle le jeune homme me fixait sans ciller, ses yeux accusateurs se rivant aux miens. Mon regard s’attarda sur sa bouche entrouverte d’où s’échappait l’air qu’il expirait et je me sentis comme hypnotisé. Lentement, comme si cela était naturel, ma bouche s’approcha de la sienne et ma langue força puissamment son entrée. Il tenta bien de m’en empêcher, de m’échapper, mais mon étreinte était trop forte. Sa salive se mélangea à la mienne ; elle était fraîche, douce, sucré, entêtante. Mon ventre se mis à onduler contre le siens, mon sexe toujours bandé se frottant sur nos deux corps soudés. A bout de souffle je relevai la tête et croisai son regard. Le doute s’y était installé, remplaçant l’assurance et l’effronterie qui s’y trouvaient juste quelques minutes auparavant.
— Non, souffla-t-il.
Je sentis mes lèvres s’étirer alors qu’un sourire pervers que je ne me connaissais pas s’épanouissait sur mon visage. Mes yeux rivés dans les siens, je posai ma main libre sur sa bouche alors que mes genoux écartaient ses jambes musclées et que ses cuisses se relevaient presque automatiquement. Son regard était maintenant presque implorant. Il savait ce qui l’attendait. Puisqu’il m’avait privé de ma vierge du soir, il allait devoir la remplacer, volontairement ou non. Et je n’étais aucunement disposé à écouter la moindre objection. Mon sexe glissa entre ses fesses offertes puis heurta son entrée serrée. Puissamment, j’appuyai sans le quitter des yeux pour voir les siens s’écarquiller alors que je forçais son intimité vierge, ses cris étouffés par ma main qui le bâillonnait. Il s’agitât, son corps s’arqua alors que je prenais totalement possession de lui. Le conduit dans lequel je m’enfonçais était ferme, serré, chaud. Il me procurait les sensations les plus merveilleuses, plus intenses encore que celles que me promettait sa sœur. Je perdis bientôt tout contrôle et me déchainai sur ma victime.
Sous ma main je sentais ses cris étranglés alors que dans ses yeux je voyais s’alterner douleur, honte et humiliation. Douleur de recevoir ma chair si massive et si ferme, honte de se retrouver ainsi soumis, humiliation de me servir de femme pour la nuit. Je me mis à gémir alors que la jouissance montait en moi par vagues lentes et puissantes. Je la sentais enfler dans tout mon être et brusquement alors que je m’enfonçais une nouvelle fois au plus profond de lui, mes reins s’enflammèrent et mon divin liquide s’échappa de moi à grand trait. Le plaisir fût si intense que je crus un instant perdre connaissance en m’effondrant sur le corps du jeune homme qui, humilié, ne bougeait plus. Je mis plusieurs minutes à recouvrer mes esprits et quand je relevai la tête je vis ses yeux emplis de larmes mais j’y décelai également une trace de soumission, d’acceptation et même de plaisir. Toujours dur, je repris mon manège, entrant et sortant du boyau qui maintenant m’accueillait facilement. Cette fois, j’œuvrais plus longuement, alternant mouvements lents et amples et plus courts et rapides. Toute la nuit je le possédais et je dois avouer que je n’eus aucunement à regretter son intervention. Au matin, alors que je venais de l’honorer une ultime fois de ma semence divine, je me levai et me rhabillai. Il ne bougea pas mais je cru voir une pointe de regret dans son regard, comme un profond sentiment d’abandon. Mais je n’avais ni le temps ni l’envie de m’appesantir sur de tels sentiments. Privé de la sœur, c’est le frère qui avait servi d’exutoire à ma toute puissance et bien qu’il ait fait montre d’une résistance hors du commun il était maintenant temps de reprendre la route.
Il nous fallut encore plusieurs jours pour parvenir jusqu’à Ourouk. Temps oisif que j’occupais en m’entretenant souvent aux heures les plus sombres avec l’astrologue personnel d’Agga. Il m’enseigna les étoiles et les constellations, les planètes aussi et j’appris à me servir des astres comme guide. Je conversais aussi avec les Dieux, quêtant les conseils d’Enki le Sage ou d’An, le Père des Cieux.
La veille de mon départ pour Ourouk, Agga me convoqua. Il souhaitait partager la bière et le vin une dernière fois avec son fils me dit-il. Je me conformai à sa volonté et le soir venu me rendis dans la salle du trône. Il m’attendait, nu, assis sur sa haute chaise.
— Approche mon fils, me dit-il.
Il me tendit une coupe et nous bûmes le vin de concert, après en avoir remercié Enlil. Puis il me tendit une nouvelle coupe et nous bûmes la bière en l’honneur de Ninhursas, la grande Mère. La chaleur montait en moi, je me sentais bien, légèrement enivré par l’alcool. Je vis Agga se lever, fort et puissant, rasé de près, et s’approcher de moi. Il me prit par la main et me guida vers son trône et je ne sais pourquoi je le suivis docilement. Il me fit me pencher en avant, les mains reposant sur l’assise de son trône et défit mon vêtement. Quelque chose n’allait pas, je devais réagir, mais j’en étais incapable. Il se mit derrière moi et, me prenant par les hanches, il me pénétra entièrement de son épaisse virilité. Un cri de douleur m’échappa et je m’accrochais au trône de toutes mes forces alors qu’il me besognait puissamment. Je me sentais petit, sans défense, à sa merci. Il était mon maître et moi son vassal.
— Me renouvelles-tu ton serment d’allégeance, me susurra-t-il à l’oreille. Me considères-tu toujours comme ton seigneur ? comme ton Roi ?
— Oui, murmurai-je d’une voix à peine audible.
— Je n’ai pas entendu, me dit-il.
— Oui, articulai-je de nouveau.
Alors, il accéléra les mouvements de son membre viril qui me déchirait et se rependit en moi dans un râle rauque avant de me libérer.
— Va maintenant ,me dit-il, repart en Ourouk et devient roi.
Toujours sonné, je récupérai mon pagne et regagnai mes quartiers.
Ce n’est que le lendemain que je compris qu’il m’avait drogué. Drogué et violé afin de m’arracher ce nouveau serment d’allégeance.
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Le voyage jusqu’en Ourouk dura longtemps. J’avais emmené Naram et Kutik avec moi et je m’étais arrangé pour qu’Enkihegal et Emisum fasse également partie de ma suite. Agga m’avait confié trois de ses meilleurs navires de commerce et de nombreux cadeaux pour le roi d’Ourouk. Plus de trente guerriers m’escortaient ainsi qu’une garde d’honneur comptant d’importants dignitaires de la Cour de Kish. Au cours de notre voyage, nous traversâmes de nombreux village où, souvent, nous fument acclamés par les habitants. Nombre d’entre eux nous offraient présents et mets parmi les plus fins. Le soir venu, alors que la nuit régnait et que les étoiles suivaient le sillage d’An, j’honorais de ma virilité les plus belles vierges de ces terres isolées, goûtant la fraîcheur de leurs bouches et la chaleur de leurs féminités. Au cours de mes années à Kish, j’avais appris à dompter le corps d’une femme et je sus pousser chacune d’elle vers des jouissances qu’elles ne connaitraient jamais plus. Parfois, un père ou un fiancé s’émouvait de me savoir en compagnie de sa fille ou de sa promise, mais ma garde sut leur faire comprendre l’insigne honneur que je leur faisais les gratifiant ainsi de ma semence divine.
Un soir plus chaud que les autres, alors que je m’ébattais sur une simple couche en compagnie d’une jeune vierge que son père, à l’esprit enviné, m’avait confié en échange d’une jarre de mon meilleur vin. Je fus interrompu par le frère ainé de la jeune fille. Surgissant tel le lion des marais, le jeune homme s’était jeté sur moi avant que je ne m’aperçoive de son entrée. Nous roulâmes sur le sol, moi aussi nu que le jour de ma sainte naissance et mon agresseur vêtu d’une simple jupe de toile rêche. Son corps était ferme et ses muscles saillaient sous sa peau dorée. Ses gestes déliés laissaient à penser qu’il possédait quelque entrainement en matière de lutte au corps à corps ; entrainement probablement acquis lors de combats de rues que se livraient les jeunes hommes entre eux. Cependant, peu importait son expérience face aux corps puissant d’un guerrier fait comme moi et quelques brèves minutes me suffirent pour parvenir à l’immobiliser, lui sur le dos, le corps luisant de sueur. Son torse musclé, recouvert d’une fine toison aussi blonde que ses cheveux courts, se soulevait et s’abaissait à un rythme effréné alors qu’il essayait de reprendre sa respiration. Allongé sur lui, je lui maintenais les mains au-dessus de la tête avec l’une des miennes. Je relevai la tête, à la recherche de mon amante, mais elle avait dû profiter de la confusion pour s’échapper et je me retrouvais donc seul avec mon excitation inassouvie. Mon sexe tendu et durci par mes ébats interrompus me faisait mal, coincé tout contre le ventre musclé de mon jeune agresseur et je me retrouvais privé de mon exutoire.
— Comment t’appelles-tu, tonnais-je. Donne-moi l’identité de celui qui ose défier l’un de ses Dieux !
Mon prisonnier essaya de se débattre, de m’échapper, mais malgré la sueur qui rendait nos corps aussi glissant que le serpent, je resserrai un peu plus mon étreinte sur ses poignets, lui arrachant une grimace de douleur.
— Parles ! lui ordonnai-je de nouveau.
Je le vis résister, puis, comme si son nom ne signifiait rien il le cria.
— Ebrium, hurla-t-il finalement.
— Pourquoi t’opposes-tu à ma volonté, Ebrium ? lui demandai-je. Qui es-tu pour contester la volonté de ton Dieu.
— Tu n’es pas un Dieu, cracha-t-il avec hargne, tout juste un sauvage qui abuse de l’innocence de ma sœur.
Sans réfléchir je le giflai violemment de ma main libre, coupant court à sa diatribe.
— Ta sœur ne risquait aucun abus entre mes bras. J’aurais honoré sa tendre chair et ses cris de jouissance auraient réveillé le désir de tout le pays Sumer. Ma semence vous aurait apporté richesse et prospérité !
Malgré la gifle le jeune homme me fixait sans ciller, ses yeux accusateurs se rivant aux miens. Mon regard s’attarda sur sa bouche entrouverte d’où s’échappait l’air qu’il expirait et je me sentis comme hypnotisé. Lentement, comme si cela était naturel, ma bouche s’approcha de la sienne et ma langue força puissamment son entrée. Il tenta bien de m’en empêcher, de m’échapper, mais mon étreinte était trop forte. Sa salive se mélangea à la mienne ; elle était fraîche, douce, sucré, entêtante. Mon ventre se mis à onduler contre le siens, mon sexe toujours bandé se frottant sur nos deux corps soudés. A bout de souffle je relevai la tête et croisai son regard. Le doute s’y était installé, remplaçant l’assurance et l’effronterie qui s’y trouvaient juste quelques minutes auparavant.
— Non, souffla-t-il.
Je sentis mes lèvres s’étirer alors qu’un sourire pervers que je ne me connaissais pas s’épanouissait sur mon visage. Mes yeux rivés dans les siens, je posai ma main libre sur sa bouche alors que mes genoux écartaient ses jambes musclées et que ses cuisses se relevaient presque automatiquement. Son regard était maintenant presque implorant. Il savait ce qui l’attendait. Puisqu’il m’avait privé de ma vierge du soir, il allait devoir la remplacer, volontairement ou non. Et je n’étais aucunement disposé à écouter la moindre objection. Mon sexe glissa entre ses fesses offertes puis heurta son entrée serrée. Puissamment, j’appuyai sans le quitter des yeux pour voir les siens s’écarquiller alors que je forçais son intimité vierge, ses cris étouffés par ma main qui le bâillonnait. Il s’agitât, son corps s’arqua alors que je prenais totalement possession de lui. Le conduit dans lequel je m’enfonçais était ferme, serré, chaud. Il me procurait les sensations les plus merveilleuses, plus intenses encore que celles que me promettait sa sœur. Je perdis bientôt tout contrôle et me déchainai sur ma victime.
Sous ma main je sentais ses cris étranglés alors que dans ses yeux je voyais s’alterner douleur, honte et humiliation. Douleur de recevoir ma chair si massive et si ferme, honte de se retrouver ainsi soumis, humiliation de me servir de femme pour la nuit. Je me mis à gémir alors que la jouissance montait en moi par vagues lentes et puissantes. Je la sentais enfler dans tout mon être et brusquement alors que je m’enfonçais une nouvelle fois au plus profond de lui, mes reins s’enflammèrent et mon divin liquide s’échappa de moi à grand trait. Le plaisir fût si intense que je crus un instant perdre connaissance en m’effondrant sur le corps du jeune homme qui, humilié, ne bougeait plus. Je mis plusieurs minutes à recouvrer mes esprits et quand je relevai la tête je vis ses yeux emplis de larmes mais j’y décelai également une trace de soumission, d’acceptation et même de plaisir. Toujours dur, je repris mon manège, entrant et sortant du boyau qui maintenant m’accueillait facilement. Cette fois, j’œuvrais plus longuement, alternant mouvements lents et amples et plus courts et rapides. Toute la nuit je le possédais et je dois avouer que je n’eus aucunement à regretter son intervention. Au matin, alors que je venais de l’honorer une ultime fois de ma semence divine, je me levai et me rhabillai. Il ne bougea pas mais je cru voir une pointe de regret dans son regard, comme un profond sentiment d’abandon. Mais je n’avais ni le temps ni l’envie de m’appesantir sur de tels sentiments. Privé de la sœur, c’est le frère qui avait servi d’exutoire à ma toute puissance et bien qu’il ait fait montre d’une résistance hors du commun il était maintenant temps de reprendre la route.
* * *
Il nous fallut encore plusieurs jours pour parvenir jusqu’à Ourouk. Temps oisif que j’occupais en m’entretenant souvent aux heures les plus sombres avec l’astrologue personnel d’Agga. Il m’enseigna les étoiles et les constellations, les planètes aussi et j’appris à me servir des astres comme guide. Je conversais aussi avec les Dieux, quêtant les conseils d’Enki le Sage ou d’An, le Père des Cieux.
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