28-10-2024, 07:31 PM
un hors série 10 mots,
Camp nature, et plus...
Ah ! Il s'en serait bien passé, de cette « initiation au monde sauvage », le pauvre Julien ! Mais voilà : il en pinçait sévèrement pour le nommé Bertrand, une sorte de trappeur à peine sorti de sa masure du Grand nord canadien (mais sans l'accent), porteur au cou d'une balafre qu'il prétendait due à un lynx (pas moins !) et, surtout d'une supposée et vaste poilure qui faisait mouiller notre héros.... qui ne l'avait cependant pas encore vue en entier.
D'où sa décision de le suivre à ce stage idiot, que Bertrand menait, en une forêt fort civilisée, elle, de l'Île-de France... Et en compagnie d'une dizaine de mectons et nanas, tous plus bobos les uns que les autres... Pire, végétariens, même !
Plus un, sorte de pauvre type grand et maigre qui restait à l'écart des autres, semblant architimide. D'ailleurs, Julien ne l'envisagea que lorsque furent attribuées les tentes... et où il se retrouva avec ce mec, alors que Bertrand lui avait promis qu'ils seraient ensemble ! Ah, quel salaud, ce type ! Mais apparemment, il partagerait sa tente avec une nana restée seule au dernier moment... excuse facile, jugea Julien, furieux.
Il dut faire contre mauvaise fortune bon cœur, et se rapprocha de son compagnon d'infortune... car le minet semblait fort mal à son aise ici.
Cette transparente chose avait été envoyée ici par son père, qui voulait en « faire un homme »... et Julien se prit tout de suite d'affection pour ce pauvret, victime d'un patriarcat hors d'âge. Tout juste, d'après les dires du p'tit, si son tyran de père ne lui promettait pas une lettre de cachet pour la citadelle, ou même le cloître !
— T'es gentil, toi, soupira enfin le jeune homme, Florian. Et toi, qu'est-ce que tu fais là ? Ça te plaît ?
— Non ! Et je regrette déjà ! Je me suis laisser entraîner par mon pote Bertrand, et...
— Il a pourtant l'air sympa, çui-là ! coupa Florian.
— Oui, oui... et il l'est... sauf dans ses moments « bûcheron du Grand nord, ou boucanier des Isles » !
— Apparemment, il fait de l'effet alentour !
— Oui, oui, mais... bon ! Bref, on est là comme deux cons, quoi.
— On s'épaulera dans l'épreuve, si tu veux bien d'une mauviette absolue ! fit Florian en montrant ses frêles biscoteaux, et avec un sourire qui força Julien à sourire aussi.
Il fallait suivre la troupe, qu'on rattrapa vite. Il était temps de monter le camp, et Bertrand attaqua :
— Valable pour toutes les secondes du stage : emballer soigneusement la bouffe, y compris les restes et les déchets, et les camoufler, à cause des odeurs, qui attirent les bestioles.
— Lesquelles ? demanda une fille.
— Hyènes, ours, loups, etc. Les panthères aussi, je crois.
— Aaaah ! cria une autre, y de ça, ici ?
— Ah ! Ah ! Non, non ! Mais des sangliers, sûrement, et y rigolent pas avec la bouffe.
— Est-ce qu'il y a des grands-ducs ? osa Julien.
— Oui, mais eux, ils aiment plutôt la chair fraîche... comme toi !
On pouffa et l'on se mit à monter les tentes. Julien et Florian n'étaient pas les plus doués, il s'en fallait de beaucoup ! Enfin, Bertrand vint les aider... où Julien vit avec surprise que Florian lui faisait... comme des grâces. Tiens, tiens !
On passa au déjeuner, puis à la découverte de l'endroit. En vérité, Bertrand maîtrisait remarquablement son sujet et on le suivait au millimètre près... Pas question de tarentelle échevelée dans les bois, avec ou sans les esprits locaux ! Et cette première journée — il y en aurait quatre, dont trois nuits — se passa sans accroc.
Vint le temps de se pieuter : tout le monde était vanné. On avait repéré le ruisseau prévu, un peu plus loin.
— L'eau est froide, mais pure, avait prévenu Bertrand. Les filles d'abord, puis les mecs !
Julien et Florian décidèrent d'y paraître en dernier.... où le premier était un peu dans ses petits souliers : car ce puceau-là — vingt ans aux fraises — n'avait guère l'habitude de la nudité...
On fut donc enfin au bord du ru, et Florian se déloqua vite fait — il faut préciser qu'en ce début d'août, on frisait la canicule. Ah ! Le bel objet que révéla alors le gracile Florian ! Julien en fut baba... et l'autre s'en aperçut.
— T'affole pas ! Ça rétrécit à l'eau froide, ces trucs-là !
On sourit, et l'on fit une toilette rafraîchissante. La Nature n'ayant pas usé de parcimonie à son endroit (l'envers était mignon aussi), Julien n'était pas mal monté du tout, mais évidemment, il ne rivalisait pas avec cette... merveille ?
— Comme on est les plus près du fleuve, on pourra venir se rafraîchir au milieu de la nuit, en cas de besoin ! remarqua Florian.
De retour à la tente, Florian demanda :
— Ça te gêne pas si je dors à poil sur le duvet ?
— Non, non... vu la température ! fit Julien, un peu gêné : devrait-il en faire autant, pour ne pas passer pour un coincé ?
Il ne l'eût pas fait devant Bertrand, mais là... Or donc on s'étendit nu. Il faisait à peine nuit, mais on était vanné, et l'on s'endormit après quelques échanges, conclus par Florian :
— En tout cas, je suis bien content de t'avoir rencontré : j'me sentais pas, ici !
La déclaration fit du bien à Julien, juste avant qu'il sombrât. Mais, deux heures plus tard, alors qu'il était éveillé par un ululement grand-ducal tombant des conifères avoisinants, il ouït alors un petit bruit tout proche...
Pas de doute, on s'activait à côté, et un coup d'œil de biais le lui confirma, car la pleine lune maintenait la tente en une pénombre très relative... Oui, Florian était en train de se palucher. Il se racla la gorge.
— Julien... tu dors ? souffla Florian.
— Non... Toi ?
— J'm'amuse... T'aimes ça, aussi ?
— Ben... ouais, évidemment, murmura un Julien qui s'était déjà saisi la quéquette.
Et de se pignoler en matant les formes de son compagnon. Qui ne tarda pas à geindre, tout doucement, et à susurrer des mots...
— C'est bon, oui... T'aimes ça ?... Moi, j'peux pas m'en passer... Hum.... Oui... et autres joyeusetés du même tonneau.
Julien répondit sur le même ton... les mêmes choses... et il en fut fort excité. Enfin, il fallut déborder, et soudain Florian se tourna vers Julien pour lui dégouliner dessus. Julien lui en fit autant juste après.
— Sympa, oui ! fit Florian, on va se laver ?
On sortit précautionneusement, par crainte des panthères et des sangliers, et l'on tomba sur un mignon spectacle : la pleine lune, un peu tempérée par la ramure, servait d'éclairagiste à un couple dans le ruisseau... Florian osa :
— On peut aussi ?
Il y eut un moment de recul, puis on éclata de rire.
— P'tain... j'vais pas remercier mon vieux, mais... ça commence à me plaire, ce délire ! fit Florian, dans la tente.
Au matin, Julien s'éveilla le premier et put admirer le superbe chibre tendu et frémissant de son nouveau pote, posé sur son bas-ventre. Ah, la belle pièce... montée !
Il ne bandait pas moins et se prit la bite incontinent.Deux minutes plus tard, Florian en faisant autant, avant d'ouvrir les yeux et de le regarder.
— Oh ! T'es là !... Ben... j'vois que t'es en forme... et beau !
— Oh, toi encore plus, je vois !
— T'es sympa...
On se tripota un moment, non sans se mater, et Florian souffla :
— Je pourrais te toucher ?
— Oui, ce que tu veux... susurra Julien, le cœur battant.
Où Florian lui saisit la bite et se mit à le branler fort délicatement. Au grand soupir du manipulé !
— Tu me touches aussi ?
Tableau.
Mais l'instant ne dura pas autant qu'espéré, car, on ouït le fort appel de Bertrand... et l'on dut jouir vite fait, mais non sans agrément, avant de se précipiter à la rivière... où l'on croisa les amants de la nuit, tout sourire.
Et sous la houlette d'un Bertrand très remonté, on attaqua le deuxième jour de l'expédition. Désormais, les minets semblaient former équipe, et étaient constamment collés l'un à l'autre... et Julien n'avait qu'une envie : tenir en main le beau chibre de Florian. Et plus, si affinités...
Mais pendant un moment de repos, Julien se retrouva seul avec son pote — ou supposé tel — :
— Alors, ça se passe bien, avec ta colocataire de camping ?
— On y travaille... soupira Bertrand sans rire.
— Oh... c'est pas du tout cuit, apparemment, osa Julien.
— Laisse tomber, va. Mais le stage n'est pas fini ! conclut le beau mec, avec un sourire forcé qui ébranla pourtant Julien.
La journée se poursuivit, harassante. Comme la veille, les minets passèrent au ruisseau en dernier, cette fois avant le dîner. Et de s'y tripoter d'importance, sous prétexte de s'entresavonner...
— J'aimerais essayer de sucer, souffla Florian alors qu'on se séchait.
— Moi aussi et... viens vite, faut que j'te cause !
Dans la tente, Julien déballa, fort échauffé :
— Bertrand nous a matés, au ruisseau !
— Hein ?
— Et pas qu'un peu ! J'ai rien dit pour pas le faire fuir.
— Oh p'tain ! Tu crois que... ?
— Écoute : on va tâcher de l'intéresser à nous, et à moins d'une grosse bévue, demain soir y dort entre nous !
— Et ce soir ?
— On s'entraîne !
Le dîner fut enjoué, et l'on vit que la colocataire de Bertrand riait à toutes ses saillies... si elle en refusait d'autres en privé.
La chaleur n'avait pas baissé, et tout le monde alla se rafraîchir à la rivière en fin de soirée, moment où Bertrand demanda aux garçons :
— J'ai vu que vous étiez vite devenus assez proches...
— Ben... oui, on rigole bien ! fit Julien.
— Est-ce que... si vous allez au ruisseau, je pourrai venir avec vous... rigoler ?
Les garçons se regardèrent et répondirent ensemble :
— Ben évidemment !
— On t'attend !
Au bord du ru, un quart d'heure plus tard, on vit arriver un Bertrand en tenue légère qui vira tout d'un geste. Ah, la splendeur qu'on avait là !
Effectivement somptueusement velu et musclé, le beau Bertrand disposait d'un long et flaccide morceau qui attira tout de suite le regard des minets.
— Ho, les mecs ! Vous avez jamais vu de bite ?
— Si, justement ! mentit Florian. Et là... Chapeau !
Bertrand dut sourire...et Julien enchaîna :
— Elle veut pas de ça, ta Mémène ? C'est scandaleux !
— Oh... Ce soir, j'aurai la réponse.
— Et demain tu viens pleurer chez nous ! fit Florian.
— Arrête !
Mais pour l'heure, les minets entreprirent de se savonner l'un l'autre, et bandèrent immédiatement, sous l'œil incertain de Bertrand. À qui l'un demanda :
— On te frotte aussi ?
— Euh...
On s'occupa de son cas sans attendre autre réponse... et ce bel enfant de bander comme un chef, et comment !
— Non, non, arrêtez.... finit par murmurer Bertrand, après une minute ou deux d'une double branlette ensavonnée, je...
— Tu te réserves pour ta Poupoule, hein ? fit Florian.
— Oh, ça...
On termina vite fait, et les garçons se retrouvèrent en leur tente... où les grandes manœuvres commencèrent immédiatement. Comme annoncé, on se suça incontinent et avec une ardeur mal dissimulée... Miam ! Ils étaient contents, ces p'tits-là !
Or donc, la dernière journée du stage se passa sur un nuage, pour ces garçons. Car ils étaient sur des charbons ardents... concernant leur dernière soirée... avec l'espéré Bertrand.
Lequel leur montra, pendant les exercices du jour, un semblant de complicité, qu'ils prirent évidemment pour argent comptant... sans en savoir plus. Bien sûr, il épièrent les relations de Bertrand et de sa coloc... mais sans en pouvoir en tirer quoique ce fût. Ils semblaient joyeusement complices aussi, ces deux-là. Et même, les minets eurent un moment de doute, dans l'après-midi...
Mais on ne reparla de rien jusqu'à la trempette du soir, où l'on vit paraître Bertrand comme si de rien n'était.
— Alors ? attaqua Florian.
— Chut ! Pas de questions ! Ratage complet, je renonce.
Les minets se regardèrent, et c'est le cœur battant que Julien avança :
— Si t'en as... ras le bol... alors on peut te faire une petite place chez nous, cette nuit.
— Oh, mais... j'vais p'têt' vous gêner...
— Ça m'étonnerait, conclut Florian.
Les négociations s'arrêtèrent là... car en réalité, les trois mecs étaient déjà bien raides... et l'on ne fit pas de vieux os ès eaux fraîches du jeune fleuve.
Bertrand ayant été quérir ses petites affaires, on causa :
— À toi la main, puisque c'est ton pote, fit Florian.
— Vu le morcif, on sera pas trop de deux ! rigola Julien.
La nuit venait à peine de tomber quand Bertrand reparut, presque intimidé. Les loupiotes allumées ça et là dans le campement donnaient à la scène une allure des plus romantiques, et d'ailleurs les autres ne se gênaent pas pour exprimer leurs sentiments en public...
La coloc de Bertrand ayant trouvé refuge auprès d'un couple de belle allure, on ne se fit pas de souci pour elle... comme on assura Bertrand qu'il dormirait bien... car on ne ronflait pas !
Mais à l'extinction des feux, autre chanson ! Sans préavis (mais sur l'incitation de Florian), Julien vint happer la bite tant fantasmée, au long soupir du patient.
La suite fut un long échange de coups de langue, comme s'il y avait des langues en surplus ! Bertrand même bouffa les rondelles de ses hôtes, c'est dire ! On s'y reprit à deux fois : au mitan de la nuit, et au matin... où Bertrand avait accepté de niquer les garçons, dans les prochains jours... après qu'ils se seraient étrennés mutuellement.
Bref, un camp qui se termine bien. Ouf !
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